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4,08

sur 278 notes
Merci à Babelio et aux éditions Scrineo pour cette belle découverte.

Un bon petit livre de fantasy dont on tombe dans l'univers sombre dès la couverture, dès les premières pages. Tout de suite on fait connaissance avec nos trois héros, trois adolescents, trois amis, un peu stéréotypés, on s'y attache rapidement. Tout aussi rapidement on rentre dans l'action. Pour ensuite ne plus la lâcher, pas de temps mort. On dévore les 280 pages.
Entre rêves, métamorphoses, amitié et désunion, on suit les trois amis qui évoluent, énormément. On ne s'attend pas à cette fin, assez sombre, à l'image du livre. Une fin loin donc des séries pour adolescents à l'eau de rose. A part nos héros, rien ne nous indique que ce livre est de la littérature jeunesse.

De bonnes et de moins bonnes surprises mais une histoire très bien montée, qui ne nous lâche que la dernière page lue. Et encore.
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Premier roman d'Aurélie Wellenstein que je lis, ce ne sera certainement pas le dernier.
Une couverture superbe qui m'avait attiré dans un premier temps. Une couverture sombre également, tout comme le récit. Car c'est bien de dark fantasy dont il est question ici.
Trois amis, pour survivre à la famine, décident d'aller braconner dans les bois du seigneur. Malheureusement rien ne se passe comme prévu, et au final ils seront arrêtés, jugés, condamnés. A se transformer en berzerkirs, créatures mi homme mi bête, d'ici sept jours. Leur seul espoir, trouver le Roi des fauves, seul à pouvoir les sauver.
La psychologie des personnages est bien retranscrite ( on suit beaucoup plus Yvar que ses compagnons).
On souffre avec eux du froid, de la faim. On ressent leur peur face à la transformation qui les attend et qui progresse inéluctablement.
On est happé dès les premières pages dans ce redoutable page turner.
A noter également un très bon final.
Hâte de découvrir un autre ouvrage de cette autrice.
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Iva, Kaya et Oswald sont des amis d'enfance venant d'un petit village. Un jour ils partent braconner et vont plonger la tête la première dans les ennuies. Ils vont être transformé en berzekirs suite à cela et vont essayer de trouver le roi des fauves pour annuler cette transformation.

C'est une histoire intéressante et plutôt prenante, un jeu de course, car ils n'ont que sept jours avant la transformation définitive. Il faut que les trois amis se dépêchent de trouver le roi des fauves, et leur chemin sera semé d'embûches. Malgré un début que j'ai trouvé un peu lent, j'ai été vite prise dans l'histoire, entrainé avec Ivar et ses ami.e.s dans l'aventure. J'avais peur pour eux et peur avec eux. On se trouve surtout dans la tête d'Ivar et on l'encourage à garder le contrôle jour après jour. Je me suis beaucoup attaché à Ivar d'ailleurs, et j'ai bien aimé Oswald. J'ai eu beaucoup plus de mal avec Kaya qui m'a pas mal énervé. Leur amitié à tous les trois m'a beaucoup touché, et j'ai eu très peur avec eux et pour eux qui subissent ces changements dans un endroit qui est tout, sauf accueillant.

J'ai bien aimé ce qu'il se passe, les retournements de situation, les choix d'Ivar. J'ai vraiment admiré sa force de caractère. le style d'écriture est fluide, les chapitres s'enchaînent facilement. La fin m'a vraiment plu.

En bref, j'ai beaucoup aimé ce livre même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début, une fois embarqué dans l'aventure, c'était difficile de le lâcher.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Au-delà de la magnifique couverture et du pitch plus qu'alléchant, j'ai adoré l'univers nordique, la géniale réinterprétation des berserkers, la dynamique du trio (au moins au début, un peu moins sur la fin), l'ambiance sombre, angoissante, et pourtant parfois un peu poétique qui imprègne le roman (le style de l'auteur y est pour beaucoup), la violence qu'on ne cache pas, le jusqu'au-boutisme de la fin qui ne sombre pas dans la facilité...
Dans ce qui m'a un poil déçu, il y a le certain classicisme du trio (bien qu'il reste efficace et agréable à suivre), des répliques ou moments qui m'ont paru moins naturels, et certaines péripéties / turning points / révélations un peu prévisibles parce que malgré le contexte passionnant on reste au final dans une quête un brin classique.

J'en attendais beaucoup, ça partait vraiment comme un coup de coeur, finalement non mais ça ne m'a pas empêché de beaucoup apprécier ma lecture.
Comme je disais plus haut, j'ai vraiment beaucoup aimé et il me tarde de découvrir d'autres romans de l'auteur (qui a parlé des Loups Chantants et sa nouvelle magnifique couverture d'Aurélien Police ?).

En tout cas, je n'ai aucun mal à imaginer le Roi des Fauves en film d'animation façon anime japonais, ça marcherait du tonnerre.
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J'ai lu le roi des fauves d'Aurelie Wellenstein (toujours elle) et j'ai bien aimé MAIS c'est pas mon préféré.

4ème livre que je lis d'elle et 4ème univers différent, ici plutôt viking-isant, avec des jarls, des Valkyries, des Berzekirs. J'ai beaucoup aimé me plonger dans cet univers, c'est très efficace, l'intrigue est prenante et ça se lit très rapidement.

A force de la lire on peut voir des motifs se répéter, cette idée de se battre même si le combat est perdu d'avance et qu'il n'y a plus d'espoir. C'est jamais très joyeux mais ce sont de beaux récits.

Mon bémol est sur les persos, j'ai pas été fan du trio de protagonistes et de leurs relations ! Mais bon j'ai quand même bien apprécié la lecture et je la recommande (pourquoi pas pour commencer par ex)
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Alléchée depuis un moment par la couverture et le résumé, je n'ai pas pu me retenir d'être légèrement déçue en terminant ce livre, même si ça reste une bonne lecture.

L'intrigue est très simple mais efficace, et va droit à l'essentiel sans tergiverser ni digresser inutilement. le rythme est soutenu, et les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte ! La fin m'a beaucoup plu. J'ai aimé cette revisite du mythe du berserker, qui se prête très bien aux aventures dures et sombres des héros, cernés de monstres qu'ils sont eux-même condamnés à devenir. Dans ce récit, l'aspect psychologique n'est pas à négliger.

Mais j'ai trouvé l'écriture sèche, froide, distante, ce qui n'est pas un problème en soi, tant que c'est bien écrit (ce qui est le cas). Mais du coup, je n'ai pas réussi à m'immerger complètement dans l'histoire, vibrer avec les personnages. Je suis restée tout du long une lointaine spectatrice, sans ressentir d'émotion, de suspens.

Idem, donc, avec les personnages, auxquels je ne me suis pas attachée. Si les trois héros ont une personnalité bien distincte, je l'ai trouvé à peine effleurée, et la plupart du temps, ils ne parviennent qu'à être agaçants. le côté extraordinaire d'Ivar est trop appuyé, les choses sont trop faciles pour lui.

Ça a été un peu frustrant de ne pas accrocher totalement à cette histoire qui avait pourtant les ingrédients nécessaires pour m'embarquer.
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Je l'avoue, j'ai principalement craqué sur le Roi des Fauves à cause de sa sublime couverture signée Aurélien Police. Couverture qui n'est pas seulement belle, mais aussi très intrigante et qui fait au final parfaitement écho au contenu du roman... un sans-faute ! Alors quand en plus le titre est bien accrocheur, que j'apprécie la maison d'édition et que le résumé laisse sous-entendre une inspiration nordique, je ne vois pas comment il est possible de résister. le Roi des Fauves est une one-shot, qui plus est assez court, que j'ai dévoré en un après-midi tant il était prenant. Et en effet, l'univers emprunte beaucoup aux paysages et à la mythologie nordique, j'étais donc déjà conquise avant même de me lancer.


Les héros du roman sont affamés par une famine durable, dans une froid mordant, alors que les terres du Jarl, toutes proches mais interdites, sont un parfait terrain de chasse. Dès le début du roman, leur décision est arrêtée : ils iront braconner sur les terres privées et rapporteront de quoi nourrir leurs familles. C'est ainsi que Ivar, grand gaillard au grand coeur, Kaya, jeune fille courageuse au caractère bien trempé, et Oswald, le bon copain un peu en retrait, vont être arrêtés et punis de la pire des façons. Ils vont être forcés d'ingurgiter un parasite contaminé qui les transformeras en berserkirs.


Les berserkirs sont donc le point fort de ce roman. Présentés très tôt dans le récit, ces créatures mi hommes, mi bêtes sont extrêmement mystérieuses et l'on se pose de nombreuses questions à leur sujet. L'on a envie de savoir si l'homme peut prendre le dessus sur l'animal ou bien s'il reste une part d'humanité en eux... Mais je vous laisse découvrir ces créatures par vous même. Ce que je peux vous dire, c'est qu'une fois le parasite ingéré, nos trois amis devront lutter contre l'animal en eux durant sept jours, repoussant sans cesse le moment où leur humanité disparaîtra, se raccrochant à l'espoir que, peut-être, ils peuvent être libérés de leur malédiction. Après tout, n'ont-ils pas tous entendu l'appel du Roi des Fauves ?


J'ai particulièrement aimé l'ambiance du roman, sombre et angoissante, tout en restant réaliste. L'attente infernale dans laquelle sont plongés les héros est palpable et le lecteur partage vraiment leur peur dès l'instant où le récit tourne mal et ce jusqu'à la toute fin. Mais j'ai aussi beaucoup apprécié les trois personnages principaux hyper crédibles, pleins de défauts humains, de peur, de colère ou même d'égoïsme. Malgré le fait qu'un parasite les dévore, ce sont souvent leurs propres défauts qui vont les empêcher d'avancer.


Enfin, tout le côté mystique du roman est vraiment bien dépeint, lui aussi très crédible, et les révélations qui arrivent au compte-goutte ne seront pas forcément des plus surprenantes mais j'ai tout de même beaucoup apprécié l'idée générale. J'aimerais pouvoir vous en dire plus afin de plus développer cette partie, surtout sachant tout le bien que j'ai à en dire, mais je m'en voudrais de gâcher la surprise à ceux qui se laisseront tenter. Des gens avec beaucoup de goût, de toute évidence !


J'ai donc passé un excellent moment, bien que court, avec le Roi des Fauves. Ce roman m'a happée dès ses premières pages et je n'ai pu le reposer avant de l'avoir terminé. C'est un bon one-shot de dark fantasy qui est loin de révolutionner le genre, mais vraiment, je ne suis pas du genre à rechercher la nouveauté à tout prix et j'ai vraiment apprécié cette lecture. J'ose espérer que l'univers rappelle l'auteur à lui, car je lirais avec plaisir d'autre romans mettant en scène les berserkirs. J'en redemande !

Lien : http://allison-line.blogspot..
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Voici mon premier livre d' Aurélie Wallenstein.
J'ai été imbibée par l'histoire, sombre, éprouvante, cruelle, passionnante.
Je lui tire mon chapeau et je me demande même comment fait-elle pour sortir ce genre d'histoire de sa tête ???
J'ai hâte de lire d'autres livres d'elle et de découvrir sa palette &#xNaN
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Une autrice découverte par hasard, en suivant la page de la maison d'édition Pocket imaginaire sur les réseaux sociaux. J'ai gagné ce roman dédicacé par Aurelie Wellenstein et j'ai entamé sa lecture dès réception.
Voilà une dark fantasy intrigante ! Des personnages hybrides (mi-humain, mi-animal) qui tentent de survivre dans un monde devenu hostile. Ils mourront s'ils ne trouvent pas un abri mais on sent bien qu'ils mourront s'ils en trouvent...
La monstruosité n'est pas uniquement physique, certains hybrides se démarquent des autres par leur extrême cruauté.
La mort côtoie la peur et l'ignominie dans ce court roman. Je vous conseille de le lire.
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Un roman sombre et violent, qui puise son inspiration dans les mythologies nordiques. Ivar, personnage central, doit lutter autant contre lui-même que contre les éléments, faire des choix terribles et comprendre ce qui se passe en lui afin de fomenter sa vengeance. A travers les berserkirs, l'auteure pose la question de la monstruosité : est-on un monstre pour ce qu'on est ou pour ce qu'on fait ?
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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