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4,08

sur 278 notes
Comment, COMMENT ne pas craquer devant une couverture aussi sublime ?? Hein, comment ?! Pour une fois, je crois que c'est principalement elle qui m'a donné envie de tenter ma chance pour ce livre, car je dois bien l'avouer, je n'avais pas imprimé grand-chose du résumé tongue

Et après avoir lu l'histoire, on comprend et on trouve cette couverture encore plus belle... yes

Disons-le tout de suite, ce livre est un gros coup de coeur ! J'ai tout aimé, du début à la fin, du style d'écriture à l'histoire en passant par l'univers !

L'histoire démarre assez rapidement, on entre plutôt vite dans le vif du sujet. L'auteur ne dévie pas entre ellipses et circonvolutions, des trucs qui, si on en abuse, ont tendance à me perdre complètement. L'intrigue est prenante, originale, recherchée et bien menée. Pour ma part, je ne connaissais absolument pas les berserkirs dites donc, la honte oh Pourtant, sans être une grande spécialiste de la fantasy, j'en ai quand même déjà englouti un bon paquet, mais je n'avais jamais croisé ce genre de créature ! du coup forcément, pour moi c'était nouveau, et j'ai beaucoup apprécié ce côté inédit, ou en tout cas assez rare.

L'univers est très sombre, et j'aime également beaucoup ça ! Allez, si je devais trouver un petit reproche, c'est peut être un petit manque de descriptions et d'explications. Mais c'est vraiment pour chipoter ^^

Sans aller jusqu'à dire que le rythme est effréné, l'action est présente tout au long du livre, on ne s'ennuie pas une seule seconde, le rythme est homogène.

À partir du moment où on arrive là où on doit arriver (comment expliquer sans en dire trop he ), le rythme augmente d'un (sacré ! ) cran, les rebondissements et révélations sont légion et sans facilité aucune ! Pfiou... !

La fin... alors là, je suis encore sur le cul ! Totalement surprise, je ne m'attendais PAS DU TOUT à ça dites donc ! Voilà une fin qu'elle est surprenante ! Et après réflexion, je la préfère et la trouve nettement mieux et plus logique, plus aboutie, que ce à quoi je pensais (ptet pour ça que je suis pas écrivain remarquez !).

Par contre, après réflexion, je suis en train de me dire que quelques pages de plus n'auraient là non plus (cf ma chronique sur le Premier de Nadia Coste, chez le même éditeur) pas été du luxe pour approfondir peut être un peu plus l'horreur et l'aspect sombre de l'histoire (même si ça l'est déjà pas mal, sombre :p ).

J'ai également apprécié les personnages, leurs différences de caractères et de mentalités, et leur évolution surtout !

Et les berserkirs aussi, bien évidemment ! J'ai vraiment beaucoup aimé (mon dieu que le champ lexical de cette chronique est varié ! arf ) ces créatures, et je lirais sans aucun doute d'autres livres à leur sujet.

Le style d'écriture de l'auteur est agréable, travaillé, recherché et fluide. Mention particulière pour la description de certaines scènes !


En résumé, une histoire originale et bien menée, avec un rythme sans temps mort, dans un univers sombre et peuplé de créatures qu'on voit rarement (en tout cas pour moi ^^ ) le tout porté par des personnages attachants et un style d'écriture très agréable. Un tout petit léger riquiqui bémol pour le manque de descriptions et d'explications liés à l'univers, histoire de chipoter quand même un peu :p

Mais c'est un gros coup de coeur !
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Si vous aimez la fantasy lumineuse, celle pleine de gentilles fées et de jolis elfes, et bien passez votre chemin !

Aurélie Wellenstein nous emmène là dans un monde froid, dur et sans merci. J'avais beau avoir beaucoup d'espoir pour les personnages, ce roman sent tellement le désespoir qu'il est facile de comprendre que la conclusion ne sera pas forcément heureuse.

Les trois personnages principaux sont des adolescents. Ivar est le fils du forgeron, fort et costaud, il a des muscles mais manque de réflexion. On pourrait dire un brave benêt mais il compense par une énorme volonté. Kaya est couturière, forte et déterminée, elle a un peu de tendance à tout ramener à elle. Quant à Oswald, il est un grand trouillard. Mais malgré sa peur, je me suis beaucoup attachée à lui.
Tous les trois ont en fait pas mal de défauts, ils sont terriblement humains en fin de compte et c'est ce qui rend leur châtiment encore plus cruel puisqu'ils vont devoir lutter contre un parasite qui les prive de leur volonté et de leur humanité.

Le style est simple, clair, précis et met en valeur un roman très tendu et haletant qui ne connaît pas de temps mort. du début à la fin, je me suis accrochée aux pas de notre trio et je pense que j'ai autant souffert qu'eux tant leur peine et leurs épreuves semblent réalistes.

Je ressort de ma lecture avec l'impression que l'univers proposé mais surtout tout le cérémonial autour des Berserkirs et des lehrlings auraient pu être encore plus développés. Mais les auteurs ont tellement tendance à nous proposer des sagas à rallonge à l'heure actuelle que j'ai été ravie que cette histoire tienne en un tome unique.
J'ai vraiment adoré ce livre !

L'ouvrage est en plus magnifique grâce à la couverture illustrée par Aurélien Police qui est absolument superbe.
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Le Roi des fauves est un one-shot sombre et dérangeant, qui raconte la lente descente aux enfers d'un trio d'amis condamnés à une transformation douloureuse en homme-bête pour avoir braconné sur les terres d'un noble. L'intrigue est simple et le fonctionnement de l'univers très peu développé, mais le plaisir de lecture réside surtout dans l'ambiance étrange teintée d'horreur que l'auteur maîtrise de bout en bout. Je regrette de n'avoir pas eu plus d'atomes crochus avec les personnages principaux, mais l'auteur a choisi d'en faire des humains plein de défauts auxquels il est donc difficile de s'attacher. Ce bémol est pourtant aussi la force du récit, implacable de réalisme, dans lequel l'héroïsme et la bravoure chers à la fantasy s'effacent devant l'instinct de survie et la dure loi de la nature. Un roman différent, qui a ses défauts mais aussi de bonnes idées, et qui font du Rois des fauves une lecture à la fois étrange et surprenante.
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Un roman sombre dit-on dans la présentation, je le confirme !
Aurélie Wellenstein nous emmène dans une région froide et hostile où les héros sont bien vite confrontés à leur bestialité. Bannis, maudits, maltraités, ils vont devoir faire des choix s'ils ne veulent pas mourir, ou s'entretuer.
La sympathie des héros nous empêche justement de tomber dans un bourbier glauque et désespéré. Elle a su leur éviter les clichés, les faire évoluer, en si peu de pages, c'est une chose qui mérite d'être soulignée.
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Je suis du genre à aimer les longues histoires, de celles qui durent sur plusieurs tomes, surtout en fantasy, j'aime avoir des explications sur le passé, présent, futur et futurs envisagés des personnages, de l'univers, enfin bref, en général, plus c'est long, plus c'est bon.
Ici, nous sommes face à à peine 300 pages, mais il y a eu tout ce qu'il faut pour m'empêcher de refermer le roman.
Des jolies descriptions, bien que funestes, toujours ; et des métamorphoses qui m'ont fait froid dans le dos !
J'en ressors ravie, surtout avec un tel final, ça aurait été dommage de passer à côté !
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e retour sera rapide car cette lecture ne m' était pas du tout destiné. Je n' avais pas réalisé que j'avais là une oeuvre jeunesse et son côté "naïf" m' a un peu laissé sur le bas-côté.
Ce bouquin n'a pas la complexité que l'idée de base pouvait me laisser espérer. L'ensemble souffre d'un certain formatage, tout est juste comme il faut, la prise de risque minimale. Tout ça reste au bilan très consensuel, gentils à gauche, méchants à droite. le manichéisme n'est jamais argumenté.
La plume reste agréable mais le traitement des personnes se heurte à des anachronismes qui nuisent à l'immersion: Les 3 gamins/héros parlent comme des lycéens de bonne province et font référence à des notions qui devraient être étrangères à leurs conditions... leurs connaissances en "psychologie" par exemple m' ont parfois laissé perplexe.
Je relirai cependant cette autrice qui semble bouillonner d'idées et qui, j'en suis sûr, aura su les exploiter pleinement dans d'autres productions.
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J'ai souvent vu passer les romans d'Aurélie Wellenstein sur la blogosphère et ses univers sombres m'ont toujours interpelée. Mais petite nature que je suis, je craignais qu'ils soient trop étouffants et anxiogènes pour moi, du coup je n'osais pas me lancer. La tentation étant toujours là au bout du coup, j'ai décidé de me lancer avec le Roi des Fauves, l'un de ses premiers romans à avoir eu un succès retentissant et surtout disponible au format poche.

Dans cette fable adolescente, nous suivons un groupe de trois amis : Kaya, Ivar et Oswald, qui ont très faim dans leur petit village et prennent un jour le risque de braconner sur les terres de leur seigneur. Mais son fils les surprend et au terme d'une lutte acharnée, ils le laissent pour mort. Capturés et jugés pour tentative de meurtre, les trois amis sont condamnés à ingérer un parasite qui va les transformer en berserkirs. Au bout de sept jours de lente métamorphose, ils seront devenus des hommes-bêtes, et leur raison s'abîmera dans une rage inextinguible. le temps de cette transformation, ils sont enfermés dans Hadarfell, un ancien royaume abandonné, dont le passé et l'histoire ont été engloutis par le temps…

Avec ce résumé alléchant, on comprend de suite que l'histoire ne sera pas tendre et elle ne l'est pas. Aurélie Wellenstein propose une intrigue sombre, très sombre mais jamais glauque ni vulgaire. Quand violence il y a, elle est toujours justifiée et jamais magnifiée. Elle revisite l'univers des contes cruels comme chez les frères Grimm en y ajoutant une pointe de mythologie nordique glaçante. Cela donne une histoire surprenante, à mi-chemin des contes de fées et des contes philosophiques, où l'aventure vécue par les héros est avant tout une sorte de chemin de croix pour symboliser le passage de l'enfance/adolescence à l'âge adulte.

Pour cela, elle emploie un ton sobre et efficace, qui va à l'essentiel. On ne se perd pas en circonvolution au cours de la quête initiatique du héros, on va droit au but, sans fioriture. Les pertes sont lourdes tout au long de l'histoire. le décor est âpre également dans ce pays froid, aride où les gens sont affamés et pressurés par leur seigneur dont ils ont une peur bleue. Cette peur est d'ailleurs personnifiés en les personnes des berserkirs, guerriers fauves issus des sagas et mythologies nordiques et germaniques. Ce sont des hommes qui ont été transformés en bêtes mythologiques et qui semblent à la fois avoir perdu l'esprit et se rendre compte que la bête a pris le dessus sur eux, ce qui est assez terrible. Tout le monde craint d'être pris en faute et transformés en cet enfer vivant.

L'ambiance est donc très lourde lors de la lecture. Pour autant, il existe un vrai mystère autour de cet univers. On se demande qui sont vraiment les berserkirs, d'où ils viennent, comment ils se transforment, etc. Et cela associé à la lente transformation que nos amis vont vivre ainsi qu'à l'espoir qu'ils ont de trouver le Roi des Fauves qui pourrait arrêter le processus, fait de ce roman un titre qu'on ne peut lâcher une fois ouvert. Les chapitres sont courts, ils s'enchainent rapidement. le début est un peu lent, le temps de faire connaissance avec l'univers mais une fois la sentence tombée, cela devient palpitant. On se demande s'ils vont pouvoir être sauvé et à quel pris. Si ce n'est pas un piège dans lequel ils vont tomber et une fois arrivé ce qui les attend s'ils sont libérés de ce maléfices, car on sent bien que ce n'est pas un happy end qui les attend au bout du chemin.

Cependant, je n'ai pas totalement adhéré à l'histoire. J'ai trouvé difficile d'avoir de l'empathie pour les trois amis. le héros est une espèce de taiseux, un apprenti forgeron dont j'imagine plus les gros bras que le gros cerveau. Ça m'a bloquée. J'aurais pu apprécié sa camarade Kaya s'il n'y avait pas eu quelque chose de bancal en elle, une fois la bête en elle. C'est cependant l'un des personnages les plus dramatiques de l'histoire. Enfin, j'ai trouvé leur ami Oswald beaucoup trop transparent, sorte de héros romantique évanescent, il n'a eu aucune consistance pour moi dans l'histoire. Les personnages sont donc un peu le parent pauvre. Dommage.

J'ai trouvé la plume d'Aurélie Wellenstein simple mais immersive et très parlante visuellement, proposant un bon rythme et surtout de belles descriptions. Ce fut un voyage initiatique classique qui m'en a rappelé d'autres mais qui a aussi son originalité grâce à une ambiance plombante et mystérieuse où la magie est subtile et proche du fantastique. C'est une belle parabole sur la fin de l'adolescence avec ses pertes et ses gains. L'ensemble fut cependant peut-être un peu rapide, il aurait fallu quelques chapitres pour développer plus les héros et l'histoire au milieu. Cependant, je dois avouer que pour une première rencontre, c'en fut une belle.
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Un roman de fantasy qui m'a propulsé dans un univers de chaos et de monstruosité !

Je poursuis ma lecture des romans de Aurélie Wellenstein. Très récemment, j'ai lu et chroniqué le Dieu Oiseau, un roman génial, quoique légèrement horrifique sur les bords ! Bon, face à cette lecture, je dois dire qu'Aurélie demeure sur le même ton. Toutes ces histoires d'accusation de meurtre et de parasites qui vont transformer les présumés coupables en monstres m'ont donné l'eau à la bouche. Oui, je sais, c'est glauque, mais j'adore ! 😀
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Nous suivons Ivar, Kaya et Oswald, trois adolescents affamés qui, dans un élan de folie, décident de braconner sur les terres d'un seigneur. Évidemment, ils se feront surprendre par le jeune seigneur, cruel et sans moral. Il est accompagné d'un berserkir, un monstre mi-homme mi-animal, qui a perdu sa conscience humaine et dont l'instinct l'animal est contrôlé par la magie. Pour s'être rebellé, nos trois amis seront condamnés a être changé en berserkirs à leur tour.

J'ai aimé trouver les différentes personnalités au sein même du trio pour commencer. Leurs réactions très humaines, la peur, la soumission, la honte et la bataille du désespoir face à la cruauté. L'univers est semblable au nôtre, si ce n'est la présence des berserkirs. L'autrice, une fois de plus, nous a embarqué dans la folie humaine, cette folie du pouvoir et du sentiment de toute puissance. Il y est aussi question d'amitié, de soutien et parfois de résilience pour pouvoir avancer. C'est une histoire prenante, qu'il est difficile de lâcher une fois commencé.
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Un véritable coup de coeur lorsque je l'ai lu en voyage à Barcelone fin 2016. Un récit fluide, assez nerveux, proposant une histoire créative et pleine de suspens. le travail d'écriture d'Aurélie Wellenstein contribue beaucoup à l'appréciation du texte. de mon point de vue, assez peu de points négatifs. On prend vraiment plaisir à lire ce récit qui propose, certes, une quête pour la survie avec des jeunes d'une vingtaine d'années, mais il s'en dégage une certaine maturité. Les éléments naturels rudes, la famine, la lutte permanente pour rester en vie, tout pour forger des êtres humains qui deviendront des monstres aussi rudes que les épreuves qu'ils auront traversés. Il y a également cette course contre la montre qui apporte ce sentiment d'urgence à chaque instant. Et l'animal en lequel vous vous transformerez sera le reflet de votre misérable existence ! ... Pardon... Je m'emporte ... Donc ... Un texte agréable, fluide et rapide à lire, une couverture d'enfer, de la noirceur teintée d'espoir, une fin plus que satisfaisante, tous les éléments sont réunis pour passer une très bon moment de lecture. Je vous le souhaite en tout cas ;-)
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Ce livre a été une excellente surprise et je pense que le seul bémol que je pourrais lui trouver et qu'il se lit beaucoup trop vite et que je n'aurais pas été contre quelques développements supplémentaires.

J'y ai découvert un mythologie que je ne connaissais pas: on y parle ici de berserkirs, des êtres fascinants mi-homme mi-animal. Issus des mythologies nordiques, ce sont des créatures fascinantes mais aussi répugnantes. Il y a un côté vraiment glauque à voir ces hybrides perdre leur nature humaine.

Du côté des personnages, si je ne les ai pas toujours compris, j'ai aimé suivre le personnage principal, Ivar. Ses deux amis, Kaya et Oswald ont chacun leur rôle à jouer dans l'histoire et on peut dire qu'ils sont surtout là pour mettre en valeur le héros de l'histoire.

Si on sait finalement peu de choses sur les protagonistes ou encore sur l'univers dans lequel ils vivent, j'ai tout de même été étonnée au debut par la légèreté avec laquelle ils prennent la situation par moment. J'ai eu du mal à les comprendre. Mais les actions s'enchaînent rapidement, laissant finalement peu de répit aux personnages et faisant la part belle à l'histoire plutôt qu'aux décors et au contexte.

J'ai refermé le livre en ayant encore des questions concernant le début de toute l'histoire, j'aurais voulu en savoir plus sur le passé, sur l'instauration de la pratique concernant les berserkirs mais le roman finit trop vite à mon goût comme je l'ai dit en introduction. Mais j'avoue m'être surtout laissée porter par le roman, tournant rapidement les pages et dévorant les quelques pages que constituent le roman. L'auteure a une plume très addictive qui a su me convaincre et le rythme donné par le récit m'a empêché de me poser trop de questions au cours de ma lecture.

Ce livre est le genre de roman qui m'a agréablement surprise par son contenu plus sombre que je ne m'y attendais et un thème qui m'a vraiment intrigué et intéressé.
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