Journal d'un AssaSynth, tome 1 : Défaillances systèmes

SecUnit est un androïde de protection (Agent de sécurité androïde) loué par un groupe d'explorateurs galactique parti en analyser les ressources d'une planète inhabitée. Il a pour mission de protéger les humains. Sauf qu'il préférerait passer son temps à visionner des séries dans sa capsule de régénération. Mais « il faut bien faire le taff de surveillance » et protéger ses humains.
Jusqu'à ce qu'il détecte de plus en plus d'anomalies du système général qui mettent en péril la survie du groupe.
Après avoir perdu le contact avec un autre groupe en mission sur la même planète, La chef de mission décide de partir les rejoindre pour les aider.
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Premier tome d'une série de 6. Il y a 4 nouvelles puis un roman et enfin une nouvelle.
Cela se lit super vite, c'est fluide et efficace. Une lecture addictive et décalée. J'ai tout de suite aimé cet androïde qui s'est affranchie du système pour choisir ses propres mise à jour tout en faisant croire qu'il est encore totalement asservi. Mal à l'aise avec les humains, il ne trouve pas réellement sa place.
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Une très belle surprise qui me donne envie de lire la suite.
Par contre il y aurait pu y avoir un tome avec les 4 nouvelles plutôt que 4 mini tomes séparés.
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Journal d'un AssaSynth est arrivé par le plus grand des hasards dans ma PAL suite à la review enthousiaste d'Armance sur Insta. le fait que le titre ait en plus raflé de nombreux prix tel que le Hugo, le Locus ou le Nebula, me semblait des plus prometteurs. Malheureusement en dehors des toutes dernières pages, j'ai eu l'impression de passer à côté ^^!

Je ne peux pas dire que ce soit mal écrit. Les pages ont défilé à toute vitesse sans que je m'en rende compte. L'aventure et le rythme étaient au rendez-vous. L'ambiance SF militaire / western à la Mandalorian était chouette. C'est juste que moi, je ne suis pas trop fan de ce genre de trope.

Pourtant, j'ai adoré les Andrea Cort où l'on suit également une sorte de mercenaire dans des missions plus surprenantes les unes que les autres. Mais ici, je pense que la quasi absence de sentiments du personnage, normal pour un androïde conçu pour obéir et non ressentir, a joué contre moi. Il y a bien un contre-pied savoureux dans l'auto-piratage de son module superviseur mais ça n'a pas suffit à lui insuffler la vie que j'attendais...

Action et humour sont donc là mais il m'a manqué quelque chose de plus. Qui plus est, format nouvelle oblige, tout va très très vite dans cette mission où notre AssaSynth cherche qui peut bien chercher à éliminer les client dont il a la charge. Au final, seule l'interrogation sur pointe sur le libre arbitre, l'humanité, la conscience a retenu mon attention et le pied de nez final du héros.

Je n'étais probablement pas la cible de cette aventure. Je reconnais les qualité d'écriture de Martha Wells qui propose une aventure rondement menée avec humour et rebondissement, dont le héros surprend et questionne, mais ça a manqué de quelque chose en plus, d'émotion notamment (et de concept aussi) pour moi. Je m'arrêterai donc là ^^!

Pas désagréable en soi, ce livre…
Il y a pas mal d'action, un peu de cynisme, une bonne ambiance et on a tendance à tourner rapidement les pages pour savoir la suite…
Je lui trouve cependant quelques défauts, surtout dans la seconde partie…
Au début, ça marche bien, on s'installe, on découvre les personnages, leur mission, le mystère se met en place et les révélations sont sympa…
Et puis au milieu, je me suis un peu perdu avec les HubSystem, SecSecur et autres termes que tout le monde en a mais non mais si… On a une action un peu confuse…
Qui nous mène à une fin qui va assez vite – trop vite. On a l'impression que Martha Wells s'était donné un nombre de pages à respecter et qu'elle a voulu caser la fin dans ce qui restait.
Ce qui donne des astuces un peu floues, des actions qui se terminent brutalement, des ellipses pas super claires ( genre, il se bat, hop, il se réveille à l'infirmerie, que s'est-il vraiment passé, qui l'a ramené, pffff, on sait pas), des explications qui tombent d'un coup (nan mais parce que c'est comme ça, hop).
Pas désagréable, donc, rapide, mais j'aurais bien aimé quelque chose de plus carré qui ne donne pas l'impression d'avoir été écrit à la va-vite…

Je l'avais déjà lu en anglais en 2019 et je l'avais relu en 2020 en français.

Et définitivement Murderbot ou Assassynth en français est devenu un de mes personnages préférés.

Un robot garde du corps, qui s'est hacké, qui n'aime pas la proximité des humains et qui regarde des dramas/séries en masse. Je l'adore.

Voici un court récit qui me faisait de l'oeil depuis longtemps avec tous les prix de qualité qui l'accompagnent.

Et je n'ai pas été déçue !
Le récit est prenant dès les premières pages, le rythme est soutenu du début à la fin du récit et m'a rappelé parmi mes plus belles sensations d'aventure en jdr sur table. C'est sans prétention, mais on ne s'ennuie pas une seule seconde et cela pose les bases pour la suite du journal rédigé par l'Assasynth qui relate ses missions. On découvre le personnage et sa complexité qui en fait une intrigue à part entière et qui donne envie de se plonger dans la suite des bouquins pour savoir ce qui lui arrivera.

Je vais donc me procurer la suite en espérant avoir le même plaisir à la lecture des tomes suivants ❤

Deuxième tentative de rentrer dans cette série multi-primée. Je m'étais bien ennuyée lors de ma première lecture, mais en lisant plein d'avis hyper enthousiastes, je me suis dit qu'il fallait que je m'ouvre un peu plus, donc allez hop, c'est reparti.

Mais rien à faire, je m'ennuie. Ce secUnit me fait marrer une fois avec ses feuilletons. La 2e fois, je souris. La 3e fois, ça va, on a compris… Après, ça devient du comique de répétition et personnellement ça m'énerve. Et à part ça, rien de vraiment intéressant dans ce personnage. Son rapport aux humains et à lui-même, ses motivations, sa façon d'agir, sont d'une fadeur…

L'intrigue ? Réduite à peau de chagrin et rien de nouveau sous le soleil. Il n'y a rien qui tient debout dans ce texte. C'est bourré d'ellipses, le background est plus qu'inexistant, les événements se déroulent sans qu'on sache vraiment comment, pourquoi etc. Les méchants sont méchants mais pour des raisons obscures, les scènes de baston arrivent comme un cheveu sur la soupe, la plume n'a rien d'extraordinaire. le tout est décousu, assez vide de réflexions, de corps, d'enjeux, de… C'est du carton-pâte.

Dans le doute, j'ai commencé le tome suivant, et le voilà reparti avec ses feuilletons. Bon, je vais le laisser faire son chemin tout seul.

Un petit bonbon... Voilà à quoi me fait penser ce petit livre qui se lit comme on déguste une Bêtise de Cambrai ou comme on mange une barbe à papa... Rien de compliqué, du plaisir, du rythme, des questions sur l'évolution et sur les rapports hommes/machines (oui, il faut quelques questions, c'est bien de poser quelques questions). En bref, c'est à lire, ne serait ce que pour le plaisir de l'instant. Maintenant il faut que je me procure les autres. Parce que, mine de rien, on peut vite finir addict aux Bêtises de Cambrai ou aux barbes à papa...

Prix Locus du meilleur roman court 2018, Défaillances systèmes est une histoire sympa où le protagoniste est un cyborg, i.e. moitié humain moitié robot.
J'aime bien ce genre de problématique, où l'un des enjeux est de décrire l'entité par opposition aux humains auxquels elle est confrontée. Et ça ne loupe pas, car Martha Wells choisit le récit à la première personne, on a donc droit parfois aux émotions éprouvées par l'Assasynth...
Belle trouvaille de traduction au demeurant que cet Assasynth qui, autre particularité, est décrit comme un être asexué ; cependant cet aspect n'est pas vraiment développé. Peut-être par la suite, sachant que la novella est devenue une série, à ce jour elle en est à l'épisode 6.
Pour le déroulement de l'histoire, rien de particulier à signaler, l'action est bien rythmée, mais la taille réduite du récit ne laisse pas vraiment de place pour détailler les autres membres de l'équipe, qui est chargée de faire des relevés scientifiques sur une planète, et va se rendre compte que des sections cartographiques sont manquantes.
Au final, une lecture rapide mais je suis resté sur ma faim, eu égard à la quantité de prix obtenus (combo Hugo + Locus + Nebula quand même).

Dernière quinzaine de novembre, j'ai eu un petit passage à vide côté lecture papier, même si les audiobooks m'ont permis de maintenir un bon rythme. Aussi je voulais reprendre avec un format nouvelle et j'ai tout de suite eu envie de commencer la série Journal d'un AssaSynth de Martha Wells chez L'Atalante.

Cette saga de SF comprend 4 premiers tomes au format de nouvelles (+/-120 pages), un tome 5 de 380 pages et à nouveau une nouvelle de +/- 120 pages en guise de tome 6. Après avoir lu les 2 premiers tomes, j'ai très vite acheté les 2 suivants et j'ai mis les 2 derniers dans ma wishlist de Noël.

Nous sommes dans un futur éloigné, l'humanité a essaimé l'univers. Nous allons suivre le point de vue d'un AssaSynth, un androïde avec certaines parties organiques humaines, qui est une unité de Sécurité accompagnant les missions scientifiques ou minières sur des nouvelles planètes. C'est un AssaSynth séditieux puisqu'il a piraté son module superviseur ce qui lui permet d'avoir un libre arbitre… mais aussi de télécharger illégalement des heures de contenu multimédia puisque c'est son passe-temps préféré !

Au départ, j'étais un peu sceptique car je ne savais pas si j'allais parvenir à m'investir ni même à m'attacher à un personnage non humain (robot, IA,…) Et c'est là que Martha Wells est très forte car je me suis totalement attachée à notre AssaSynth grâce à l'humour du personnage mais surtout à l'éveil de son humanité et de sa conscience au fur et à mesure que ses rapports avec les humains évoluent.

Les intrigues proposées dans ces 4 premières nouvelles sont totalement addictives. Je les ai dévorées toutes les 4 en quelques jours. L'intrigue de fond et l'évolution de notre androïde sont également passionnantes et j'ai très hâte de lire le tome 5 qui est plus conséquent et se présente sous la forme d'un roman ! Ce sera pour le mois de janvier et je pense que je poursuivrai ma découverte de cette autrice avec le 1er tome de sa saga de fantasy La chute d'Île-Rien que les éditions L'Atalante sont en train de ré-éditer !

Je me suis fixé comme objectif :
1/ En tant que prétendu amateur de SF, de lire beaucoup plus de ces classiques
2/ de lire beaucoup plus de livres, donc de volume

Ces deux critères m'ont rassemblé en un : pourquoi ne pas lire une histoire courte, heu, une nouvelle longue, heu, un roman court, primé par les Hugo, Lorcus, Nebula et consorts ?

De ce fait, j'ai acquis ce premier tome, Défaillances Systèmes, et lu à mon rythme sur trois jours (oui, ça pourrait se lire en une aprèm). J'étais d'ailleurs très intrigué sur le format "roman court", qui est un format qui pourrait satisfaire mes envies de scribouilleur amateur, qui n'avais pas motivation d'allonger une histoire de fantasy pour lui faire atteindre 100.000 mots, mais en faire plus qu'une nouvelle.

Style agréable, humour à la page. Les premiers chapitres sont un peu pince-sans-rire, heureusement que la quatrième de couverture explique que ça va vraiment vite se dérider. Une histoire sympatoche, avec beaucoup d'actions, des robots, un vaisseau, des scientifiques, une planète. Une pointe de thriller, une conclusion un peu attendue, mais un style agréable, assez direct somme toute.

De très bons ingrédients pour passer un moment divertissant, qu'on va refermer satisfait mais ranger dans sa bibliothèque avant de passer à autre chose. C'est un peu la brasserie de luxe où tu vas manger un bon burger avec ses frites de patates douces mais tu vas vite oublier le nom du restau.

Le bouquin ne m'a pas forcément envie d'acheter la suite (il me semble que les personnages changeront... Dommage, on s'attache un peu et on les abandonne=)