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3,86

sur 428 notes
Pas désagréable, mais sans plus.
Ici nous suivons l'aventure d'AssaSyth, un androïde qui s'est émancipé de ses systèmes de contrôles mais qui décide de continuer à faire ce qu'il faisait avant.
L'écriture n'est pas désagréable et les traits d'humour sont fins et drôle.
Mais, je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage. Je pense que j'aurai abandonné la lecture si ce roman n'avait pas été si court. J'ai vraiment eu du mal à me faire embarquée par cette histoire.
Cependant, je comprends tout à fait pourquoi elle peut plaire, ça n'a juste pas fonctionné sur moi.
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Au travers des trois premiers tomes tomes très courts (qui ne forment que le début de la saga semble-t-il), l'autrice met en place un univers de science-fiction très accessible et un personnage profondément attachant. Les codes du space opera réutilisés ici permettent de prendre rapidement ses marques, et c'est au travers du personnage et des intrigues que l'on découvre peu à peu les spécificités de cet univers-ci. Peu habituée à ce genre, justement, j'ai réussi à m'attacher dès le début au personnage, androïde à la personnalité très particulière : croise-t-on souvent un androïde dont la seule envie est de rester dans son coin à dévorer des séries TV ? En mettant en place un personnage décalé et un univers plutôt simplifié, l'autrice propose ici quelque chose d'assez original je trouve, et qui a très bien fonctionné avec moi !

Côté histoire, j'ai aussi énormément aimé ce que l'autrice propose : elle met en place dès le début une intrigue qu'elle poursuit comme un fil rouge sur chaque tome. Chacun présente un épisode à part entière, avec ses éléments de départ, son aventure et ses péripéties propres, mais s'inscrivant toujours dans la quête générale du personnage. En soi, les tomes se suffisent donc à eux-mêmes, et j'ai apprécié cet équilibre maîtrisé, qui donne davantage la sensation de se lancer dans une série aux épisodes courts et divertissants (est-ce d'ailleurs à mettre en parallèle avec l'amour du personnage principal pour une certaine série spatiale ?) que dans une (énième) grande saga épique où va se jouer le destin du monde.
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Une lecture courte mais sympa.
C'est sans temps mort. On ne s'ennuie jamais à être dans la tête de cet androïde qui a réussi à pirater son propre système de contrôle.
C'est un moment de lecture 100% fun.
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Je me suis beaucoup ennuyé . Je m'attendais à plus . J'avoue que quelques moments étaient inquiétants avec du suspens. Il y a tout de même de bonnes choses dans ce premier opus. Un cyborg pas comme les autres, une planète hostile, un ennemi inconnu, et un peu d'humour. Mais n'ayant pas accroché plus que ça, je ne donnerais pas suite aux suites.
Pour ceux et celles qui n'ont pas encore lu Carbone modifié ?
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Journal d'un AssaSynth : Défaillances systèmes Martha Wells
Exposé a l'entrée de la bibliothèque, un bandeau rouge vantant l'attribution des prix Nebula, Locus, Hugo en roman court, une première de couverture attrayante cyan avec androïde gris métallisé et violacé ainsi qu'une police avec effet graphique le livre avait tout pour séduire: on était demain.
Et donc lecteur depuis x années (ça fait beaucoup) de S.F je n'en lis presque plus. Je sélectionne donc les primés pour avoir une idée de ce qui se fait aujourd'hui: j'aime la nouveauté et l'avenir galactique

L'imagination, qui est le propre de la S.F, malheureusement n'est pas au rendez-vous! Ce livre ne fait que reprendre des images stéréotypées trop souvent utilisées surtout au cinéma auxquelles s'ajoute une petite mise à jour sociale pour rester dans le ton .
Qu'en est-il concrètement de cette imagination ?

Tout d'abord le sujet. Une prospection commerciale et colonisation sur une planète exotique par une équipe de scientifiques. Rien de nouveau dans la galaxie ce thème est exploité depuis le XIX siècle

Ensuite les personnages ; typique des grandes sagas S.F du siècle dernier. Une équipe de scientifiques américaine au patronymes WASP , européens légèrement allemands latinos ou hispanisants, asiatiques. Des personnages qui reflètent les talents du melting-pot américain: on n'a oublié aucune communauté donc pas de racisme, c'est propre.
En ce qui concerne les techniques de l'androïde… Bah pas grand-chose. Il suffit de regarder terminator : les T-800 ou T-850 Modèle 101 version masculine ou Terminator T-X version féminine pour ne pas avoir a imaginer cet AssaSynth l'implant cérébral de type cyborg dans la nuque vu dans x films sans parler de celui de Néo de Matrix, la foreuse voir celle de Dune en plus gros pour l'épice, l'armure ? bah faut voir celles des shoguns ou d'Iron. Man, pour les armes Sigouney Weather n'a pas à rougir des siennes. Donc pour l'imaginaire ...Ce n'est pas du tout frais
D'ailleurs il y a bien plus d'imaginaire dans le bras métallique coupé du Terminator T1000 qui rampe avec détermination pour occire sa proie que dans les descriptions surannées de Wells
L'action me fait l'effet des vieux « Bob Morane » un peu littérature de gare, petit coté kitch et désuet mais qu'on lit bien volontiers… à la gare. Un petit coté Lara Croft en sus...Du déjà vu.

Dans la forme de l'écriture par contre innovation du graphisme
la Police avec A décalé centré sur le Reste du Mot et une Majuscule en plein milieu du Mot. Wells n'a pas osé la lettre inversée et retournée. La consonance aussi du mot qui semble-t-il doit être décryptée en deux fois Assa -Synth qui irrémédiablement fait penser à la secte de assassins ( ḥašašyīn en arabe, Hasa-Syn) une similitude qui introduit de l'exotisme ; Il n'y a pas de mal à ça car Herbert dans Dune a fait de même avec ses Fremens son Muad'Dib mais bon ici un petit umami stylistique assez facile comme exhausteur de goût

L'intérêt du livrer réside avant tout dans l'aspect sociétal ou/et social mais c'est peu
En effet il est question d'un androïde dont le genre est en devenir. Machine donc androïde, Cyborg donc humain ?
L'AssaSynth est présenté comme un androïde alors qu'il est composé pour partie de tissus humains et qu'( il ?elle ?) iel a apparemment conscience de (lui, elle) iel -même et donc devrait être catalogué comme cyborg Il faut bien entendu tenir compte de la proportion des composants biologiques et technologiques mais la conscience le rapproche plus de l'humain et du cyborg que de la machine surtout on sent bien ou Martha Wells veut aller.
Ce qui pose l'épineux problème de genre et de racisme du statut futur des robots ? Déjà celui-ci s'attribue un pseudo donc un nom alors qu'il n'est qu'un produit manufacturé. Ensuite on peut penser qu'il est temps de se pencher effectivement sur ses problèmes en vue mais Asimov y avait déjà pensé il y a 70 ans donc…
Enfin et c'est typiquement américains, de gloser avec de bons sentiments sirupeux sur un racisme futur, cela ne contrarie personne plutôt de le faire sur celui à l'encontre des afro-américains qui aujourd'hui est apparemment bien prégnant aux states. Idem pour l'esclavage. Cet évitage alors que c'est le sujet du livre est très irritant. On met du «Iel» de partout, on est condescendant avec l'androïde, on s'en excuse, une scientifique a même des gestes affectueux avec l'androïde, lui tape sur l'épaule (sans lui avoir demandé attention au viol! Il y a parfois de telles contradictions chez les féministes), le prend par la main (image assez bêbête si on regarde bien et très féminine. On imagine mal Sarah Connors prendre par la main terminator «Parle à ma main».!)
Un petit coté méprisant de classe! L'androïde regarde des séries On imagine lesquelles, Joséphine ange gardien: une consoeur, l'inspecteur gadget pour les ressorts et technique ajoutée . Bref une basse-de-plafond
quelque peu ancillaire qui a besoin d'une armure pour exister

La presque nouveauté c'est le contexte matriarcal Une équipe féminine avec des rapports de couples à peine suggérés donc univers pratiquement homosexuel on est dans l'air du temps. Les hommes sont inexistants l'un sensible ressemble un peu à Tournesol: compte pour du beurre, l'autre c'est le méchant, le malfaisant du livre mais vite circoncis, bien que « augmenté », par la cheffe, les ennemi.e.s sont désigné.e.s par des des combinaisons de couleurs donc féminins et AssaSynth est féminine (on le sent Iel regarde des séries hum! hum!).

La question: quels sont les critères de S.F qui ont permis de primer, TROIS FOIS ce livre de vulgarisation, mais à peine, de sociologie (là je pouffe tellement le terme est « augmenté » actuelle  pour les nuls?
On espère que le niveau va s'améliorer avec les suites d'autant plus que je ne suis pas FanaTik des séries.

Note :Journal d'un AssaSynth dont Défaillances systèmes est le premier épisode : 9 Prix Nebula, Locus et Hugo en roman court de 2018 à 2021 Un stupéfiant stakhanovisme littéraire féminin


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Une novella bougrement efficace qui donne envie de poursuivre la série !

Étant encore très débutante en SF, j'ai toujours peur de ne pas comprendre les termes scientifiques ou informatiques et du coup j'ai eu du mal à tout comprendre au départ...parce que je cherchais trop à comprendre justement.

En réalité, rien de compliqué ici, mais un AssaSynth attachant et drôle de part son côté complètement blasé !
Mais ne vous fiez pas à ce côté humoristique et léger, Martha Wells (qui n'est, elle, pas une débutante en SF de ce que je lis), en plus de nous fournir une intrigue et un super personnage, questionne vraiment le statut des IA, l'humanité des androïdes qui mêlent biologie et mécanique, le statut des humains augmentés...

Bref, mon vocabulaire SF est loin d'être "on point" mais, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé !
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Merci à mon fils qui m'a conseillé ce titre, et je vais foncer acheter les tomes suivants !

C'est court, mais c'est génial ! Un robot, enfin un synthétique, robot avec une augmentation humaine, qui s'est affranchi des contrôles qu'on lui impose, car ceux-ci lui ont fait exécuter des actes qu'il réprouve.

Un planète hostile, une équipe de chercheurs, notre "héros", tous les ingrédients pour une histoire très réussie !

J'ai adoré.
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Journal d'un Assasynth - Martha Wells

Petite pause lecture entre midi et deux pour terminer ce premier Tome, qui constitue également ma première lecture de Mars. Globalement emballé mais pas trop quand même. Cela aura été une lecture mitigé pour cette novella ayant reçu 4 prix littéraires (Hugo, Nebula, Alex et Locus)

Les bons points:
- La SecUnit prénommée Assasynth: le sujet a du maintes fois être repris mais j'apprécie toujours autant l'hybridité du personnage. Cyborg ? Non pas vraiment. Humain augmenté ? Non plus. IA dénuée de sentiments ? Pas vraiment non plus. On a du mal malgré tout à classifier cette entité qui a du ressenti, qui pense par elle même et qui dispose de composants synthétiques et biologiques. Cela m'a par ailleurs donné quelques idées dans la rédaction de ma nouvelle en anglais dans le cadre de mon année de scolarité.
- L'équipe de scientifiques: je la trouve vraiment sympa et sans préjugés vis à vis de leur agent de sécurité qui s'émancipe peu à peu… La novella ne le permet peut être pas mais j'aurais apprécié le développement dès personnages secondaires.

Les points sur lesquels je reste mitigé:
- Malheureusement, je n'ai ressenti aucun attachement aux personnages. Chaque lecteur est différent, mais pour moi cela reste un point primordial lors d'une lecture. L'absence de détails précis (il y en a mais toujours dans le cadre professionnel) sur la vie passée dès personnages est pour moi manquante dans cette nouvelle.
- L'histoire générale ne m'a pas transcendé… on se retrouve plutôt dans une novella de type polar où il y a une enquête à résoudre. Il y a certes de l'action mais le scénario manque cruellement d'épaisseur. Il y a pourtant matière sur un sujet comme celui-ci.

J'ai acheté les 4 premiers tomes et compte bien les lire. En espérant un regain d'intérêt sur le prochain opus…
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Un androïde un peu trop malin pour sa sécurité et totalement accro aux séries, ce n'est pas banal n'est-ce pas ? Et lorsqu'il est loué pour assurer la sécurité d'une expédition scientifique, ça risque de faire désordre lorsqu'il semble qu'un autre rôle avait peut-être été prévu pour lui …


Le rythme est soutenu, et au vu de l'épaisseur du livre il n'y a aucun risque de s'ennuyer, d'autant que cet androïde, considéré comme un outil a priori consommable, témoigne d'une verve assez réjouissante. de l'action, de l'humour, un peu de baston, et, notre AssaSynth préféré n'hésite pas à semer quelques morceaux biologiques et électroniques issus de sa personne pour nous entraîner à sa suite …


J'avais décidé de boycotter L'Atalante, mais une critique de fnitter sur le sixième tome de cette série m'a incité à une recherche … et ce premier tome traînait au fond de ma PAL, obtenu en e-Book lors d'une promo l'an dernier - Et voilà. Ça me plait, mais il ne faut pas charrier, des bouquins comme ça il m'en faut deux ou trois pour tenir la soirée, et nous avons encore droit à un prix prohibitif, ce que je me refuse à soutenir. Cette fois ce n'est pas la faute de l'éditeur honni semble-t-il, puisque, pensant me rabattre sur la V.O je me suis aperçu qu'outre Atlantique les clients râlaient comme moi et remettant en question l'épaisseur des livres par rapport au tarif pratiqué, encore pire que chez nous ! … pas de chance donc.


Dommage, il es plutôt sympa cet androïde un peu déjanté nous livrant sans retenue la moindre de ses réflexions, le livre est agréable, ce n'est pas vraiment original et l'intrigue est sans surprise, mais le ton donné par l'autrice est sacrément agréable, et on a envie de poursuivre l'aventure, pour peu qu'on accepte de supporter ce type de commercialisation où six tomes pourraient être réunis en un seul livre …
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En général, je suis pourtant amateur d'histoires de robots, mais ici on se retrouve dans un univers qui, personnellement, m'indiffère. Qu'on est loin d'Asimov. C'est froid, dépersonnalisé. C'est vite lu, encore plus vite oublié. À mon avis, sans grand intérêt.
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