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3,63

sur 771 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai adoré ce roman de Bernard Werber ! ❤
Il y a tout ce que j'aime, l'auteur aborde avec humour, plusieurs thèmes: la vie, la mort, le spiritisme, la médiumnité, la science, la vie après la mort, la jalousie, la mesquinerie du monde littéraire et le business de l'édition.

Mention spéciale au personnage du critique littéraire Jean Moisi...où l'on sent bien que Bernard Werber s'est payé (et c'est bien mérité 👏) un critique littéraire imbuvable qui passait le samedi soir sur France 2 et dont son patronyme est très proche de celui du personnage.

Le personnage du grand-père Ignace est tellement drôle aussi. J'espère que sa réincarnation s'est bien passée ! 😂

On reconnaît bien la personnalité (et la dualité) de Werber dans son personnage principal et dans celui de son frère jumeau.

Que j'ai ri avec ce roman et que j'ai trouvé jouissif que l'auteur nous démontre qu'écrire est une vraie liberté !
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Je ne sais pas pourquoi, quand je me suis lancée dans ce livre, je m'étais mis en tête qu'on allait parler de vies antérieures. Pourtant, le titre est on ne peut plus clair… des fantômes ! Voilà ce qui m'attendait !

J'ai trouvé le début original, sympa de voir que Gabriel ne réalise pas qu'il est mort avant que Lucy ne le lui fasse remarquer. Ce début m'a bien fait sourire malgré la gravité de la situation, et j'ai pu embarquer pour cette folle aventure. C'est amusant d'imaginer un fantôme enquêter sur son propre meurtre et découvrir ce que pensaient les vivants (et les morts !) de lui.

Les concepts des âmes errantes sont tous présents et remaniés selon les besoins de l'auteur, ce qui nous permet d'obtenir une histoire cohérente (pour du fantastique) et vraiment sympathique. En plus, je dois avouer que j'ai bien aimé le dénouement de l'intrigue : c'est quand même énorme de se dire qu'il a été tué pour ça !

Petit plus pour Lucy qui m'a fait penser à Whoopi Goldberg, en un peu moins délurée, dans cette histoire. Heureusement qu'elle était là, sinon Gabriel aurait été bien perdu dans cette intrigue quand même. Elle porte tout sur ses épaules et en plus a la possibilité de régler des problèmes de sa propre vie grâce à l'écrivain. C'était un duo qui fonctionnait plutôt bien.

Et que dire de ces nombreuses références aux auteurs décédés. C'était tellement sympa de les voir interagir avec Gabriel et continuer cette espèce de guéguerre concernant les romans classique et SFFF. Comme si on était obligés de choisir un camp… En somme, ce texte fut un bon divertissement, je suis bien contente de l'avoir découvert.
Lien : http://mes-reves-eveilles.bl..
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Pas besoin de suspense pour le coup je crois, j'ai adoré ce roman. J'avais peut-être été un peu déçue par son précédent roman, Demain les chats, parce qu'il manquait de ce que j'aime chez Werber : de l'humanité (oui, je sais, c'était une histoire d'animaux et pas d'humains). Ici, des backstories hyper travaillées, des tempéraments réfléchis et précis, des personnages vivants.

Gabriel est un écrivain de romans de genre. Un matin, il décide de se rendre chez le médecin car il n'arrive plus à sentir les odeurs et pense être atteint d'anosmie. Dans la salle d'attente, il rencontre Lucy, une medium (oui, ok, ce coup-là m'a fait hurler deus ex machina dans ma tête), qui lui explique qu'il est décédé et consent à l'aider dans la quête de son meurtrier. En échange, Gabriel devra lui aussi enquêter pour le compte de la jeune femme.

Gabriel est un héros agréable à suivre, peut-être légèrement formaté au départ mais doté d'une incroyable imagination, que la mort va rendre encore plus curieux et ouvert. Son côté écrivain désapprouvé par les critiques avides de « littérature de style » nous range forcément de son côté, étant en train de lire un roman issu de la littérature de l'Imaginaire. Lucy, quant à elle, est une medium hypocondriaque qui vit entourée de chats (ne dites pas « vieille fille », merci d'avance). Elle a eu ma sympathie immédiate, par son histoire pas banale et son caractère bien trempé. J'ai adoré les suivre tous les deux dans leur avancée. Les autres personnages ne sont pas moins intéressants, j'ai par exemple beaucoup apprécié le grand-père de Gabriel avec ses blagues ou encore Dolorès, une ancienne co-détenue de Lucy avec un honorable objectif. Par rapport aux personnages, la seule remarque que je peux faire est que j'ai trouvé très étrange la mise en place de leurs histoires respectives : chaque fois, un chapitre entier où le personnage en question raconte sa vie depuis le début (bon, ce n'est pas le cas pour tous). Je trouve ça assez simpliste /curieux de juste faire tout déballer comme ça à quelqu'un. L'avantage de cette technique-là est qu'elle permet d'inclure de petites histoires dans la grande.

La grande histoire est d'ailleurs passionnante. Qui n'a jamais rêvé de savoir ce qui lui arriverait après la mort ? Monsieur Werber, je croise les doigts de pieds pour que vous ayez raison, on n'a pas l'air de s'ennuyer dans les limbes (en tout cas pas tout le monde), et je rêverais moi aussi de croiser de grandes figures de la littérature (au moins Isaac Asimov et George Sand) ! L'auteur réussit à réunir fantastique, drame, thriller dans un seul roman, et pour ça, j'applaudis. Une victoire pour la littérature de genre, non ? J'ai d'ailleurs pris des bouffées d'énervement en lisant les passages où le critique Moisi (merci de l'avoir appelé Moisi) se lâche pour anéantir verbalement Gabriel, en encensant la littérature de style ; j'ai aussi eu un immense sourire ironique lorsqu'il a parlé de son roman (le roman de Moisi) de 1500 pages sur son enfance et ses relations tumultueuses avec son père. Nous lecteurs, suivons pendant tout le roman la guerre entre deux littératures, l'une prônant le fond et l'autre la forme… Lisez pour savoir qui gagne (hihi).

Bon et bien sûr, un bon roman de Bernard Werber est un roman qui fait réfléchir. Si j'avais trouvé que Demain les chats manquait de subtilité, Depuis l'au-delà se rattrape de multiples manières. L'auteur ne se contente heureusement pas d'un simple carpe diem mais aborde les sujets de surpopulation, de sexisme, d'amour, de maltraitance des animaux… Bon, je ne vais pas donner mes opinions personnelles ici parce qu'on parle littérature, mais c'est toujours un vrai plaisir de lire un roman avec ces préoccupations. le roman est de plus ponctué d'extraits de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu, écrit officieusement par Edmond Wells, et officiellement par Bernard Werber (sorti en poche en 2003), et qui me démange très sérieusement. Il est donc possible qu'il rejoigne ma pile à lire incessamment sous peu…

En bref, Depuis l'au-delà est un roman qui m'a beaucoup plus, tant dans le fond que dans la forme, avec des personnages fort sympathiques, des histoires entremêlées passionnantes, des pistes de réflexion sur un tas de sujets… Et c'est aussi un roman qui continue après le mot « fin », au moins pour lire le nom de Patrick Baud dans les remerciements et écouter les musiques listées par Werber.
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Je ne suis pas très objective à propos des romans de Bernard Werber. Il est l'un de mes auteurs préférés et j'ai une admiration totale pour tout ce qu'il fait et écrit. Je ne dis pas que ses romans m'ont tous emballés de la même manière. Mon roman préféré est d'ailleurs l'un des siens : Les Thanatonautes. Et bien… il vient de se faire détrôner par cette pépite qu'est Depuis l'au-delà. Vous y trouverez une véritable histoire qui vous sortira de votre quotidien, juste ce qu'il faut pour utiliser vos méninges (mais qui a donc tué Gabriel ?!) et sans doute quelques « règlements de comptes » entre Werber et l'image de la littérature donnée par les académiciens. Une enquête, une imagination débordante et une déclaration d'amour aux romans, aux personnages et aux auteurs : la recette de ce roman palpitant.
Lien : http://blog.charlotteboyer.f..
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Pour les lecteurs de WerBernard, il n'est pas nouveau de dire que ses livres sortent de l'ordinaire en interconnectant un monde pseudo-fantastique à notre monde, en y ajoutant une note de légère sciences-fiction, expliquant certains phénomènes paranormaux qui deviennent, pour le coup, normaux!

Et bien, ce livre, s'interconnectant merveilleusement à l'ensemble de ses oeuvres, est génial!

De part ce livre, il nous fait oublié le décevant "Demain, les chats" en nous embarquant dans une enquête très bien construit sur le thème de la vie après la mort.

L'auteur a traité d'un grand nombre de sujet : comment est-on perçu après
notre départ? Où allons-nous? La vie de l'invisible a-t-elle une architecture, une hierarchie telle celle des vivants? Comment communiquer avec nos amis défunts? Et si on était observé?

Mais surtout, il traite du fantasme de tout homme : quelles seraient les sentiments, sensations d'être un homme dans le corps d'une femme!

C'est extraordinaire.
L'écriture est fluide et appel le lecture à ne jamais décrocher.

comme d'habitude, on peut en être certain, Bernard Werber parle de lui-même dans ce livre...mais cela reste à confirmer!

Je vous le conseil fortement!
Si vous n'avez jamais lu de livre de Bernard Werber, "Depuis l'au-delas" vous donnera envie de lire ses oeuvres!
Si vous aimez le Werber Univers, ce livre s'inscrit parfaitement dans celui-ci!



Lien : http://lebelgequilit.be
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J'ai envie, une fois n'est pas coutume, de commencer par la fin de ce livre. Pour ceux qui sont familiers de Werber, vous savez que les fins sont... différentes des autres romans que l'on peut lire. Celui-ci n'échappe pas à la règle, on retrouve bien notre auteur ici. J'ai cependant beaucoup apprécié le petit twist finale sur le meurtrier. Vous voulez un indice ? Les premières pages sont cruciales...
Comme d'habitude, l'on s'attache rapidement aux personnages... et on s'en souvient encore plusieurs semaines après. Comme Michael Pinson, Freddy Meyer, Raoul Razorbak ou Edmond Wells, Gabriel Wells à ce petit "je ne sais quoi" qui fait qu'on l'aime direct. Peut-être se détachement vis-à-vis de ce qui se passe couplé à son humour avec un brin d'homme charmant ? En ce qui concerne Lucy Filipini, c'est exactement la même chose. On retrouve d'ailleurs en elle du Mata Hari, du Maryline Monroe ainsi que du Lucrèce Nemrod. Ce que j'aime beaucoup dans les personnages qu'inventent Bernard Werber, c'est qu'ils ne sont jamais parfaits ! Ils ont tous une manie, une phobie, un problème...
Enfin, terminons par l'histoire. Bien qu'elle pourrait être des plus banales, ce n'est pas le cas. Comme à son habitude, l'auteur fait intervenir différents auteurs célèbres qui ont déjà passé l'arme à gauche. On retrouve notamment Doyle. Mais pas seulement : il y a aussi des inventeurs, des politiciens, des militaires. Et c'est normal puisque ce roman est comme un retour aux sources (La trilogie des Dieux, l'Empire des anges, ....) puisque nous sommes entre le monde matériel et immatériel. Gabriel Wells navigue ainsi aux milieux des âmes errantes, ce qui est inédit il me semble dans l'univers de Werber. On en apprend ainsi un peu plus sur la géographie du monde des morts. Bien qu'il manque un peu de nouveauté (on retrouve encore une fois par exemple des batailles d'ectoplasmes, cette fois-ci sans le cordon !) on prend plaisir à replonger cet univers.

Je peux déjà voir venir les critiques : Bernard Werber ne se réinvente pas, toujours les Wells, toujours les esprits, toujours son histoire de hiérarchie... Et alors ? N'est-ce pas ce qui fait la force de Bernard Werber ? Que l'on croit ou non en ce qu'il raconte, cela importe peu. Il arrive, au fur et à mesure de ces romans, à écrire des romans où tout se connecte. Où l'univers s'étend à chaque fois. C'est cela qui fait sa force. Ce qu'il manque pour que ce livre soit parfait ? Une touche de nouveauté tout de même...

Cela étant, Depuis l'au-delà reste un très bon roman que je ne peux que conseiller pour les fans de Werber. Si cependant vous découvrez cet auteur, je vous conseille de commencer par Les Thanatonautes puis avec L'empire des anges et la trilogie des Dieux avant de lire ce livre !

Merci beaucoup à Albin Michel pour nous ce roman !
Lien : http://leschamoureuxdeslivre..
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Quand arrive le mot « fin » lors d'une lecture pareille, vous devenez pensif, songeur...
J'avais beaucoup aimé l'empire des anges et les thanatonautes ce roman s'inscrit dans la même lignée thématique dans laquelle j'y retrouve à la fois des réponses à mes interrogations et à la fois un écho à mes certitudes. Ponctué de passage de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu, ce roman est un digne successeur de l'esprit du romancier. Parler de coup de coup serait exagéré, mais un vrai plaisir d'avoir suivi les aventures de cet écrivain/esprit qui cherche à résoudre son propre meurtre !
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Les derniers livres de Werber m'avaient déçue et je me disais que celui-ci serait le dernier s'il me déplaisait aussi. C'est tout l'inverse qui s'est produit, je ne parvenais pas à le lâcher ! Je conseille d'oublier quelque temps la quatrième de couverture pour mieux apprécier encore l'incipit, qui est excellent ! Cette enquête sur le meurtre d'un écrivain nous plonge aussi dans le monde littéraire avec ses éditeurs, ses critiques et ses prix… Werber dénonce et on en apprend de belles !! J'ai ma petite idée sur celui qui a inspiré le critique Jean Moisi…
On recommande généralement aux écrivains de distiller morceau par morceau des éléments de vie des personnages, tout au long du roman. Ce roman est bien le premier à faire exactement l'inverse ! Au début cela surprend, mais c'est assez crédible par rapport à l'histoire. Werber a su en user, mais pas en abuser.
Quant à l'analyse de sang, l'échantillon est à peine amené qu'il passe déjà dans la machine, sans préparation aucune ! Pour avoir utilisé le spectro de masse, je sais que cela ne se passe pas ainsi (est-ce un raccourci pour accélérer l'intrigue ?).
L'affaire Samy finit un peu en queue de poisson, je reste avec mes questions sur sa motivation et son devenir.
Les raisons de l'assassinat sont originales, comme toujours, mais cohérentes (toutefois je pense que l'assassin aurait pu agir différemment pour arriver à ses fins, il n'était pas obligé de le tuer). J'ai apprécié les leçons de vie et de spiritualité qui viennent conclure le roman.
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Avec son tout dernier livre Depuis l'au-delà, Bernard Werber nous embarque dans l'au-delà où un auteur enquête sur sa propre mort.

Gabriel Wells est un auteur qui connaît un succès important auprès du public mais est boudé par la critique littéraire qui le juge médiocre et sans envergures. le domaine de Gabriel, c'est les enquêtes et il va lui falloir toutes ses compétences pour résoudre... sa propre mort.
En effet, un matin, il se réveille... mort... Il n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé et est bien décidé à le découvrir.
Aidé de Lucy, une médium, Gabriel va filer ses proches et essayer de résoudre le mystère de sa mort....

On retrouve la plume de notre auteur cette fois-ci dans une enquête. Mais une simple enquête, ça ne serait pas marrant: Bernard Werber inclut donc dans son histoire, le monde des fantômes.
En effet Gabriel, notre héros, fera la connaissance de plusieurs fantôme partis depuis longtemps: tout d'abord son grand père, ancien flic, qui va d'ailleurs bien aider dans l'enquête, ensuite des stars de cinéma, de grands écrivains comme Sir Arthur Conan Doyle....
On assiste alors à des moments parfois assez drôles et fascinants.

Le récit est entrecoupé de passages de "L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu", que les inconditionnels(les) connaissent bien, vu que Bernard Werber aime distiller un peu partout dans ses romans ces petits savoirs et anecdotes de notre monde. C'est si plaisant de lire et d'apprendre encore plus sur des sujets si variés.

Le sujet peut paraître léger sur la quatrième de couverture mais l'auteur place une réelle dénonciation du monde littéraire. En effet, comme pour la plupart des auteurs de science-fiction ou de fantastique...., Gabriel est rejeté par la critique littéraire alors que le public l'adore. Notre écrivain n'arrive pas à se faire accepter par les "bien pensants" car ses romans ne sont pas considérés comme de la vraie littérature mais plutôt comme un divertissement pour le petit peuple. Chose totalement révoltante mais qui existe réellement dans notre société, malheureusement. Bernard Werber soulève ici une polémique qui touche beaucoup d'écrivains et qu'il faudrait changer à tout prix.

Au niveau des personnages, j'ai bien aimé Gabriel, qui semble le seul à croire qu'il a été assassiné et qui, du coup, veut absolument enquêter. Je l'ai trouvé plein d'esprit et de compassion pour les autres. Il a une bonne répartie et les échanges entre lui et les autres personnages sont divertissants.

J'ai eu un peu plus de mal avec Lucy, dont j'ai trouvé certains comportements assez égoïstes, ce qui m'a déplu fortement. Je n'ai tout simplement pas compris certains choix qu'elle fait. Elle peut parfois se montrer si aveugle et butée que ça m'énervait grandement.

Dans tous les cas, le duo marche bien mais heureusement qu'ils sont secondés par les fantômes qui les aident grandement dans leurs investigations.

En bref, j'ai encore passé un agréable moment avec ce roman de mon auteur fétiche. L'enquête en elle-même s'est finie comme je l'imaginais, une fin digne de Bernard Werber !
Lien : https://le-coin-lecture-emil..
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Dans un premier temps, je tiens remercier les éditions Albin Michel pour ce partenariat.

Chaque année, l'arrivée de l'automne est synonyme de la sortie d'un nouveau roman de Bernard Werber.
Et c'est sans grande surprise, mais avec beaucoup de bonheur que début octobre, lorsque les feuilles commencent à tomber des arbres que fleurissent dans nos librairies le petit bijou que nous a concocté Bernard Werber durant l'année écoulée.

Ouais ! Ok, là, je ne sais pas pourquoi je suis parti sur le thème de l'automne, car au final, le dernier roman de Bernard Weber n'a rien à voir avec les saisons… Bref, revenons à ce qui nous intéresse, c'est-à-dire « Depuis l'au-delà » de Bernard Werber. (que certains lecteurs / blogueurs nomment par son prénom, comme s'ils passaient leur matinée à boire des cafés avec lui lorsqu'il écrit ses romans tranquillement installé à un café)… Pourquoi je vous dis ça moi ???

Avec son nouveau roman, Bernard Werber renoue avec l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolue, on retrouve également dans cette nouvelle enquête la famille Wells avec Gabriel Wells écrivain de roman à suspens qui meurt assassiné. Après sa mort, ce dernier n'a qu'une obsession : savoir qui a bien pu l'assassiner et pourquoi ? Pour mener son enquête, il sera aidé par Lucy Filipini médium de profession, qui elle cherche désespérément son premier amour. C'est ainsi que commence une double enquête, trouver l'assassin de Gabriel Wells et retrouver Samy Daoudi l'amoureux disparu de Lucy Filipini.

Avec ce nouveau roman, on retrouve la marque Bernard Werber, une histoire passionnante et pleine de suspens entrecoupé par des extraits de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. Ou comment apprendre de nouvelles choses sans s'en rendre vraiment compte.

Bernard Werber en profite pour régler ses comptes avec les critiques littéraire qui ne considère toujours pas Bernard Werber et la science-fiction et suspens comme un genre littéraire à part entière.
Jean Moisi est la caricature que l'auteur fait de ce petit monde pseudo-intello du monde des critiques littéraire, qui adulé par la critique son cependant incapable de vendre un livre.

En cela je rejoins Bernard Werber, la littérature n'est pas et ne doit pas être l'apanage d'une élite pseudo-intellectuelle. La preuve en ai, la France est l'un des pays où il se lit le plus et surtout depuis quelques années grâce au livre numérique, les jeunes sont de plus en plus attiré par la littérature. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise littérature, mais des genres différents. Et du Young Adult peut attirer de nouveaux lecteurs dans une librairie, moi, je dis pourquoi pas.


Pour conclure, je dirais que j'ai passé un très bon moment de lecture. Depuis 1991 avec la sortie des fourmis, je ne me suis jamais perdu un roman de Bernard Werber. Et cette année, « Depuis l'au-delà est un très bon cru, que je vous invite à découvrir.
Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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