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Citations sur La boîte de Pandore (237)

La mémoire est le plus grand enjeu politique, c’est pour cela que la plupart des politiciens veulent la récupérer et la modeler à leur avantage.
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Notre système arrive à un stade d’épuisement. Il faudra bien trouver autre chose. Regarde les gens autour de nous : ils sont tous stressés, malades, frustrés. Ils sont insatisfaits dans leur travail, insatisfaits dans leur couple, insatisfaits dans leur corps. Ils se rassurent en se bourrant de tranquillisants, de somnifères, d’antidépresseurs, et ils passent de plus en plus de temps hypnotisés par leurs écrans qui leur livrent les quatre mêmes informations : «Consommez», «Votez», puis «Vieillissez» et «Mourez». Si on ne fait rien pour empêcher l’histoire de se poursuivre dans la mauvaise direction, les gens vont devenir de plus en plus… cons.
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Retenez bien ça : on ne peut pas révéler brutalement aux gens ce qui s'est réellement passé. Pour celui qui est habitué aux mensonges, la vérité semble toujours suspecte.
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Peut-être que la sagesse et la sérénité des Atlantes sont liées précisément à leur durée de vie. Forcément, au-delà de 200 ans on relativise tout, on considère que rien n’est grave, on prend tout à la légère. Même le déluge.
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- L'émotion négative, l'emportera toujours sur l'émotion positive parce que entre la personne qui veut te donner une gifle et celle qui veut t'offrir un gâteau, tu accorderas toujours plus d'attention à la première. C'est humain. C'est même animal. Tu vois, René, on est programmés comme ça depuis la préhistoire. Peut-être que déjà à l'époque, l'arrivée d'un lion intéressait plus que la découverte d'une ruche. Le négatif c'est plus fort, donc meilleur pour l'audimat.
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C’est l’enjeu de notre génération : nous sommes coincés entre les
dangers de l’intelligence artificielle et ceux de la bêtise naturelle
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Parmi les femmes considérées par leur entourage comme des parangons de beauté, citons la princesse iranienne Taj Saltaneh Qadjar qui vivait en 1900 à Téhéran. C’était une femme de petite taille, aux gros mollets enveloppés dans des chaussettes hautes qui remontaient jusqu’à ses cuisses. Elle portait souvent un tutu (dont le motif pouvait ressembler à une nappe provençale) qui composait une corolle sur ses hanches très larges. Elle avait une fine moustache bien noire et d’épais sourcils qui formaient une barre. Ses congénères en étaient fous. Elle reçut cent quarante-six demandes en mariage des hommes de la plus haute noblesse persane. Treize d’entre eux se sont suicidés parce qu’elle les avait rejetés.
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Tout change en permanence. Nos chairs comme nos esprits.
Dans la Grèce antique, le serpent était le symbole du fleuve Léthé de l'oubli, car le serpent effectue un mue visible et spectaculaire. Quand il perd son ancienne peau, une neuve apparaît.
Durant la mue, le serpent est aveugle. Une fois la mue accomplie, le serpent doit se débarrasser de l'ancienne peau qui l'encombre.
De la même manière, durant notre sommeil, nous accomplissons un tri. Nos souvenirs de la veille se séparent en deux : ceux qu'il faut oublier et ceux qu'il faut mémoriser. Paradoxalement, le phénomène d'oubli, donc d'abandon de l'ancienne peau, est nécessaire au bon fonctionnement de notre cerveau : si nous devions nous souvenir de tout ce qui nous arrive dans la journée, notre cerveau serait rapidement encombré, puis saturé. Il s'épuiserait à gérer une si grande masse d'informations, ce qui nous empêcherait de réfléchir ou de former de nouveaux souvenirs.
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C’est là le pouvoir de la religion : occuper le vide laissé par l’ignorance.
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- Notre système arrive à un stade d’épuisement. Il faudra bien trouver autre chose. Regarde les gens autour de nous : ils sont tous stressés, malades, frustrés. Ils sont insatisfaits dans leur travail, insatisfaits dans leur couple, insatisfaits dans leur corps. Ils se rassurent en se bourrant de tranquillisants, de somnifères, d’antidépresseurs, et ils passent de plus en plus de temps hypnotisés par leurs écrans qui leur livrent les quatre mêmes informations : « Consommez », « Votez », puis « Vieillissez » et « Mourez ». Si on ne fait rien pour empêcher l’histoire de se poursuivre dans la mauvaise direction, les gens vont devenir de plus en plus... cons.
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