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EAN : 9782226194022
631 pages
Albin Michel (01/10/2009)
3.44/5   1586 notes
Résumé :
Ses parents disparus ont voué Cassandre au malheur en la programmant à devenir voyante! Comme l'héroïne grecque dont elle porte le nom, la jeune fille est capable de prévoir les catastrophes, et comme elle, personne ne l'écoute...Aux lisières d'un Paris futuriste hanté par des êtres revenus à l'état sauvage, Cassandre et ses étranges amis vont essayer de sauver un monde qui court à sa perte, menacé par la surpopulation, la pollution, les guerres, les épidémies et le... >Voir plus
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3,44

sur 1586 notes
La jeune Cassandre Katzenberg, 17 ans, n'est pas tout à fait une adolescente comme les autres. de son enfance jusqu'à l'âge de 13 ans et l'attentat qui a coûté la vie à ses parents, elle n'a plus aucun souvenir. Par contre, elle peut voir le futur dans ses rêves, ou plutôt dans ses cauchemars où elle voit des attentats à venir avec une précision de détails rare. Mais comme son illustre homonyme de la mythologie, Cassandre n'est pas écoutée par ses contemporains. On la pense perturbée, voire folle. Alors la jeune fille fugue de son école et trouve refuge dans une immense décharge, aux portes de Paris. Là, elle découvre une petite communauté de SDF qui ont crée un village au milieu des détritus. Petit à petit, ces quatre originaux vont accepter la présence de Cassandre, croire ses prédictions et l'aider à déjouer les attentats. Ensemble, ils vont tenter de changer la marche d'un monde qui court inexorablement à sa perte.


Il y a quelques jours encore, je pensais que Bernard WERBER était un sympathique écrivain, spécialiste des fourmis. Mais ça c'était avant...Avant ma lecture de cette oeuvre magistrale qui m'a fait réaliser que Bernard est un grand visionnaire, un philosophe même! Grâce à lui j'ai tant appris que j'en suis encore sous le choc!
Vous saviez, vous, que vendre des armes c'est mal? Que les attentats tuent des innocents? Vous imaginiez que plus la société consomme, plus elle produit de déchets? Que la pollution, ça craint? Que les clochards, ça pue, ça rote, ça crache, ça picole? Que le monde va mal et que ça risque pas de s'arranger? Que l'eau ça mouille et le feu ça brûle?
Et bien si, comme moi, vous viviez dans l'inconscience des problèmes du pays, de la planète, de l'univers, lisez le miroir de Cassandre et puis, tant que vous y êtes, précipitez-vous sur L'arbre des possibles, il en fait une telle pub toutes les trois pages, que ça doit vraiment être génial! Et surtout, accrochez-vous! le chemin est long pour atteindre la Vérité. La soupe est indigeste mais très très délayée...
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Au vu des critiques déjà présentes sur le site je m'attendais à être déçue, mais pas à ce point.
Bernard Werber est un auteur que j'apprécie, mais je trouve que ce livre n'apporte rien de plus à sa bibliographie.

Dans ce roman, l'auteur nous dresse le portrait de Cassandre, une jeune fille de 17 ans en quête de son identité. En effet, celle-ci n'a aucun souvenir de zéro à treize ans.
Elle peut voir le futur mais personne ne croit à ses prédictions. Pourquoi est-elle dotée de ce pouvoir de visionnaire ? Et en quoi consiste « l'expérience 24 » pratiquée sur elle lorsqu'elle était enfant ?
C'est dans un parcours plein de péripéties qu'elle va chercher à comprendre le mystère de sa jeunesse effacée.

Même si ce roman est découpé en 235 chapitres plus ou moins courts, la lecture a été très longue !
Comme à son habitude, Werber comble son récit avec quelques références historiques et mythologiques, mais ce sont toujours les mêmes idées qui reviennent d'un roman à un autre !
C'est lassant.
J'ai souvent levé les yeux au ciel avec la répétition des proverbes et des anti proverbes.

Je n'ai trouvé aucun personnage attachant. Même si la pensée de Cassandre est souvent décrite en italique, elle n'est pas plus captivante que les autres protagonistes.
Les situations sont rocambolesques et parfois ridicules. Notamment en ce qui concerne la vie au dépotoir ou les scènes pour déjouer les attentats.

Certaines pages sont bourrées de grossièretés et remplies de clichés. Est-ce pour faire de l'humour ? En tout cas, je suis passée à côté. Surtout que par la suite, l'auteur nous fait un cours de vocabulaire pour nous faire comprendre la puissance des mots !

Les 150 dernières pages ont été laborieuses. Je n'en pouvais plus de sa référence à L'arbre des possibles !
De même pour le papillon des étoiles... et c'est dommage que la fin de ce très bon roman soit d'ailleurs spoilée ici.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé cette lecture. Et pour être franche, se taper plus de 600 pages pour une telle conclusion... je referme ce livre totalement dépitée.
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Il existe des livres dont on peut parler des heures et des romans dont on a du mal à trouver les mots pour exprimer notre déception !
Eh oui, je n'ai pas aimé cette histoire. J'avoue que j'ai été tentée, à plusieurs reprises, de le lâcher et j'ai dû prendre sur moi pour continuer jusqu'à la fin. Je me forçais ...

Une grande partie de ce roman me rend malade. Non, pas que je ne supporte pas la misère mais les détails "nauséabonds" de Werber me prenaient à la gorge et les vulgarités tombaient sur moi comme des tuiles. Je n'ai pas aimé cet étalage d'insultes et de gestes indécents. Je conçois que l'auteur voulait nous faire plonger dans la déchéance des gens "jetés" par la société mais je suis restée bloquée par cette vulgarité "gratuite". Autant j'ai aimé les clochards du "Peuple de l'abime" de Jack London et ressentis de l'affection pour les personnages de "L'auberge des pauvres" de Tahar Ben Jalloun, autant j'ai détesté les "héros" (pas pour moi ) de ce récit.
En fin de compte et après la 785ème page (je suis tenace !), je peux confirmer que ce livre n'est pas pour moi !
Aucun attrait
Aucune compassion
et surtout aucun plaisir à la lecture !

J'ai dans la tête le goût amer de la déception et pour ce faire, je plonge, rapidement, dans un nouveau roman (un polar) afin de faire passer cette boule qui me reste au travers de la gorge et oublier cette rencontre ratée avec Cassandre.
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Un Werber de plus, , pour avoir lu les trois quarts de ses romans, et bien que je connaisse à présent sa façon d'écrire, ses dadas et ses sujets favoris je ne m'en lasse pas car il fait partie de ces auteurs qui savent exploiter des sujets traités par les écrivains tels que la mort, le rire, l'avenir… avec originalité et humour bien que parfois peu scientifiques. Son humour, je le retrouve à chaque fois avec délectation même s'il ne me surprend plus parce que je suis habituée à son style. Dans le présent ouvrage, il frise l'humour noir comme il ne me semble pas l'avoir vu faire, et je trouve délicieux cette histoire de clochards qui se sont fait un nid douillet au milieu d'une décharge, ayant créé leur Etat avec ses lois, mettant en avant une révolte face à la société de consommation qui fera réfléchir le lecteur , leurs contre-proverbes, leur déclaration revenant en leitmotiv. Les personnages sont des personnages « Werberiens » pur beurre, avec leur façon différente d'envisager la vie, les gens, de voir la réalité autrement. J'ai d'ailleurs mieux compris en fin de roman pourquoi Cassandre me faisait tellement penser à Lucrèce Nemrod des romans antérieurs. Je regrette un petit peu qu'il n'y ait pas d'encyclopédie du savoir relatif et absolu dans ce roman, j'ai malgré tout passé d'excellents moments de lecture !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Heureusement que je l'ai emprunté et pas acheté !

Autant j'avais adoré les fourmis et les Thanatonautes, autant depuis "le papillon des étoiles" j'aime de moins en mois ce que fait Bernard Werber.

J'ai eu l'impression de lire toujours les mêmes idées réchauffées, recyclées. L'emballage et la sauce sont certes différentes mais il nous sert toujours la même soupe. Et j'insiste sur le terme de soupe. J'ai lu pas mal de choses de P.K. Dick et Werber (excepté les fourmis et les thanatonautes) c'est du Dick délayé à l'extrême. C'est long, mais c'est long, il répète, il rabâche ... Soit il nous prend pour des débiles, soit il a besoin de fournir un nombre donné de pages.

C'est d'autant plus agaçant qu'en plus, à un moment du livre il fait l'apologie de la SF, expliquant que l'histoire triera le bon grain de l'ivraie et je ne doute pas une seul instant que m. Werber se place dans le bon grain.

D'autant plus que des âneries il y en a ... Je ne vais pas en faire la liste mais ça agace quand le propos est étayé par un argument faux. Parce qu'on se dit que celui-là on l'a vu mais qu'en est-il de tous ceux qu'on n'a pas vu.

Et je ne parle pas de la pub qu'il fait pour ses romans : pub, recyclage d'idées ou "on tourne en rond sans avancer" ... Je ne sais pas quelle est l'hypothèse haute mais c'est pas franchement intéressant.

Ah oui, j'oubliais la chute ... le mystère de l'enfance de Cassandre. Bien vu. J'avais déjà entendu parler de l'expérience en question. Mais au bout de 600 pages, on en a tellement marre que ce qui était une bonne idée nous trouve usés et pressés d'en finir. Dommage.

Bref.

Un roman prétentieux, sans grand intérêt. Dommage car en réduisant tout ça de moitié (et écrit par un auteur qui se regarde un peu moins écrire) ça aurait pu faire quelque chose de pas mal.

Vite quelque chose d'agréable à lire.
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Citations et extraits (176) Voir plus Ajouter une citation
J'ai juste envie de me déconnecter des autres. Tous ces gens sont trop agités et trop nerveux pour mon niveau de sensibilité. Leurs préoccupations me semblent puériles. Ils n'agissent que pour réduire leur peur. Ils n'ont aucune ambition honorable. Pour eux, réussir c'est posséder de l'argent, de l'influence sur les gens, des animaux et des objets. Ils veulent les privilèges et les honneurs. Ils veulent les machines avec des boutons sur lesquels ils pourront appuyer. Ils accumulent des biens dont ils n'ont pas besoin avec pour seul objectif d'en avoir plus que les autres.
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-Nous ne sommes tous que des tas de particules, prononce simplement Cassandre.
- Eh bien, dis au gros tas de particules qui est à côté de toi que s'il ne ferme pas sa grande bouche, je vais lui envoyer une excroissance de ma personne qu'on appelle"main" en travers du mur de molécules tassées qu'on appelle "sa grande gueule" !
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Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison.
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La pauvreté du vocabulaire, c’est ça la vraie misère. C’est comme peindre avec cinq couleurs alors qu’on peut avoir une palette d’un millier de nuances…. Les mots pourtant, c’est gratuit, on ne peut pas vous les voler. Ce sont des trésors que les gens ne pensent pas à utiliser.
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qu'est- ce qu'elle a ? Je ne lui ai rien fait, s'étonne le jeune homme en prenant à témoin les autres qui viennent de se lever.
Esmeralda chuchote à l'oreille de Kim.
- Ne t'inquiète pas, elle a juste ses trucs avec un sacré retard.
- ses quoi ?
- comme dit l'expression," les anglais ont débarqué."
-je n'vois pas.
Orlando arrive à la rescousse :
Elle a ses coquelicots. Elle a ses ragnagnas. Elle a ses parents de Montrouge.Elle a sa semaine ketchup, elle a ses ours, elle a ses Mickeys.
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Videos de Bernard Werber (157) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bernard Werber
Une équipe indienne a vu pour la première fois des éléphants enterrer leur mort. Une étude publiée récemment dans Le Journal of Threatened Taxa rapporte le travail de chercheurs qui ont suivi pendant un an des rassemblements d'éléphants. Ils ont pu ainsi assister à quatre cérémonies funéraires dans la région du Bengale. C'est le sujet de la nouvelle chronique de Bernard Werber.
Visuel de la vignette : des éléphants en Namibie /Claudio Braslavsky /Getty
#animaux #elephants #science ______________
Chaque mercredi à 8h55, l'écrivain Bernard Werber livre sa vision de l'évolution de nos sociétés. Retrouvez toutes ses chroniques ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrpR-EH-6FXuTaB55LTDz0At ou sur notre site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-biais-de-bernard-werber
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Bernard werber a publié certains romans dans le cadre de "Cycles", à quel Cycle ce roman appartient-il?

L'arbre des possibles
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