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3,96

sur 14451 notes
Savant mélange de documentaire animalier et de polar.
Les pages défilent, l'histoire est prenante et fluide.

On s'attache aux personnages, pourtant ils n'ont pas de véritable noms...
Le récit est précis, les informations justes, c'est vraiment plaisant.
J'ai toujours aimé les insectes et cette incursion dans l'univers des fourmis à été pour moi une réelle surprise.
Une chose est sure, vous ne verrez plus les fourmis et autres insectes du même oeil.😀
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je vais essayer d'être bref. J'ai adoré ce livre. L'histoire est vraiment... novatrice, les idées surprenantes et au bout du compte, on se prend au jeu, des fourmis ... c'est très bien écrit, sans fioritures ni flonflons, à la portée de tout le monde, même assez jeune. Et puis quoi, il y a quand même une petite morale à la clé, chacun doit se l'approprier. Après Werber m'a un peu moins plu, disons moins surpris... pour avoir eut la chance de le rencontrer, c'est un homme timide et charmant que j'ai beaucoup apprécié. Bref ce livre se lit aussi facilement que son titre, avec plaisir et finesse...
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"Les fourmis" de Bernard Werber est un roman peu conventionnel tant dans la forme que dans le fond. Pas de chapitres ; quatre parties déséquilibrées ; deux récits enchâssés. Une écriture à l'os.
Werber s'affranchit de toute fioriture et effet de style. Il n'est pas non plus dans l'émotionnel. Pourtant, moi qui aime à ressentir les émotions dans mes lectures, cela ne m'a nullement gêné tant l'écriture est intelligente. Werber a su maintenir, page après page, le degré de curiosité idoine pour garder le lecteur alerte et attiser son intérêt, tout en faisant prendre conscience du vaste monde qui fourmille sous nos pieds.
L'auteur utilise savamment les codes du thriller pour nous offrir, au-delà d'un récit palpitant, l'occasion d'en apprendre beaucoup sur l'immensité de l'infiniment petit.
Ce livre est déroutant à bien des égards et interroge.
Thriller et plus encore.
À découvrir.
Pour ma part, la suite de cette trilogie m'attend.

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Ça grouille mais ça brasse de l'air

Des années que j'entendais “Les Fourmis” par ci, “Les Fourmis” par là. On m'a offert la trilogie, je n'avais donc plus d'excuses… Depuis longtemps je sentais l'entourloupe, la vaste fumisterie, mais bon, il faut toujours se faire son propre avis. Avec Werber, c'est toujours documenté, ouais, c'est son métier, mais assez inégal au fil de sa bibliographie. J'ai trouvé certains de ses livres géniaux, uniques, et d'autres franchement bâclés. Ici c'est plus mitigé.

Tout d'abord, les éditeurs, non ! Arrêtez de scinder des histoires quand ça n'a pas lieu d'être. Merde ! Quand un auteur vous propose UN roman, et pas trois, c'est parce qu'il l'a conçu tel quel. Vous ne vous faites pas assez de blé sur leur dos pour vouloir pousser le vice mercantile encore plus loin ? Sérieusement, ce premier tome est à peine un prologue, il ne s'y passe presque rien et ça sent le vide dans chaque recoin des galeries.
La seule chose qui fait tenir le tout est l'énorme travail documentaire de l'auteur. Là, je m'incline. Quelle passion et quelle patience faut-il déployer pour compiler ces données entomologiques ! Respect. La partie journalistique est donc parfaitement exécutée, et les informations distillées au fil du texte suscitent un intérêt constant pour le sujet. J'ai beaucoup aimé.
Évidemment, quelques libertés et fantaisies quant aux actes et aux pensées prêtées aux insectes, il faut bien romancer un peu leur vie pas si trépidante, l'agrémenter d'un peu de suspense, d'intrigue artificielle. Mais ça passe, ce n'est pas là que ça pèche.

A mon sens, la partie humaine de ce tome 1 est accessoire. Hormis à la fin où Werber révèle tout d'un bloc, les 90% du roman ne sont que stagnation et dialogues qui tournent en rond. Là encore, exigence d'éditeur ; il paraît qu'un simple récit autour des fourmis n'aurait intéressé personne. Ce choix est absurde et vient dénaturer l'histoire principale. Personnages creux, sans vie, manque cruel de réalisme… Vraiment dommage. Ces scènes annexes lui permettent certes d'introduire son Encyclopédie, mais bon, encore eût-il fallu que celle-ci viennent réellement étayer le propos, à point nommé, et non tomber comme un cheveux sur la soupe à la fin de telle ou telle partie. de temps en temps, ces apports scientifiques, sociaux ou historiques coïncident avec l'histoire, mais cela reste assez rare.
L'auteur excelle à nous faire partager sa vision d'un univers, il aurait dû se concentrer là-dessus. Car oui, l'organisation de la cité fourmi est géniale, on comprend et visualise tout, les rôles, les enjeux, leur écosystème précaire, la longévité de l'espèce, leurs ambitions, leurs forces et leur fragilité aussi… J'ai vraiment aimé.

Il m'a toutefois manqué cette portée philosophique qui m'avait tant plu dans la pentalogie des Anges et des Dieux. Un univers copieux, une cosmogonie originale et des réflexions certes faciles, mais souvent profondes, essentielles même, amenées avec une aisance déroutante.
Les Fourmis manque cruellement de densité, ce qui me fait espérer que les autres tomes apporteront un peu d'eau dans les canaux souterrains. Pour le moment, je ne ressens pas l'envie de poursuivre. Dans quelque temps, peut-être, lorsque j'aurai à nouveau besoin d'une lecture facile.
Lien : https://editionslintemporel...
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C'est le premier livre que je lis de cet auteur et probablement pas le dernier. J'ai mis longtemps à l'ouvrir et j'ai eu beaucoup de mal a ensuite le lâcher. Il a été terminé très rapidement, et je n'aurai jamais pensé pouvoir autant me passionner pour la vie des fourmis.
Le livre est très bien construit, mélangeant des temps parmi les humains et d'autres parmi les fourmis. Les intrigues sont très prenantes et tout en découvrant le monde des fourmis et leur complexité, on est tenu en haleine tout le long.
Une vraie révélation pour moi, un vrai plaisir de lire un roman tout en apprenant autant de chose facilement.
Je ne regarderai plus jamais une fourmis de la même façon.
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Il est sûr que plus jamais je ne verrai les fourmis de la même façon. Ce livre a complètement changé ma perception du monde qui m'entoure et plus particulièrement du côté de "l'infiniment petit".

Les fourmis m'ont toujours intriguée de par leur organisation et leur fonctionnement. Et "Les Fourmis" offre justement une dose importante de faits scientifiques tous plus fascinants les uns que les autres, que ce soit à travers la narration principale - l'histoire de quelques unes des fourmis appartenant au royaume bélokannien - ou des extraits de "L'encyclopédie du savoir relatif et absolu" écrite par Edmond Wells, un entomologue et personnage du livre.

Outre l'aspect scientifique (vulgarisé, pas de panique) et le thème assez unique en son genre, l'ouvrage de Werber se démarque donc de par son originalité au sein de la narration. On dénombre en effet non pas 2 histoires, comme suggéré plus haut, mais 3 histoires imbriquées : celle des fourmis, les bribes de l'encyclopédie et l'histoire de la famille Wells qui vient d'hériter de la bien mystérieuse maison de l'oncle Edmond.

Le fait que Werber réussisse à créer un parallèle entre la société des fourmis et la nôtre m'a particulièrement plu, car il serait parfois judicieux que les humains cessent de penser qu'il n'y a qu'une espèce intelligente sur Terre. À bien des égards, ils n'ont pas la médaille d'or. Mais cela est une autre histoire.

Malheureusement, je n'ai pas du tout été conquise par l'histoire de la famille Wells mais bel et bien passionnée par celle des fourmis. Pour ce qui est de l'Enclyclopédie, je l'ai déjà achetée et elle m'attend sagement dans ma bibliothèque.
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Devenu un classique, cette oeuvre a marqué à jamais le jeune adolescent que j'étais...

Haletant, nous faisant suivre comme héros de minuscules fourmis, sans jamais tomber dans le piège de la personnification simpliste.
On est tenu en haleine tout en se cultivant grâce aux extraits de la fictive "Encyclopédie universelle", vision presciente de Wikipedia.
À lire absolument !
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Voilà un roman avec une solide réputation, un statut presque mythique, incarnation de l'univers fabuleux et curieux de Bernard Werber. Il mérite son succès : l'idée est folle, novatrice (surtout en 1991), et ingénieusement exploitée. le style est particulier, entraînant, avec une construction perfectionnée qui marche systématiquement sur l'enchaînement des différentes séquences. Je dois dire que sur tous ces aspects j'ai été impressionné.
En revanche, je pense que j'aurai préféré le roman plus jeune. J'ai fini par me lasser un peu de cette aventure de fourmi qui me donnait l'impression de ne plus en finir. Ensuite, je pense qu'en admirateur de Cortazar ou Murakami, j'attendais une conclusion fantastique. Or, la fin très bien pensée, mais tristement rationnelle, m'a déçu. D'autant plus qu'il y a des aspects tout à fait discutables sur l'implication volontaire des membres de la communauté (je laisse des flous pour ne rien divulguer).
Malgré tout, je ne regrette pas ma lecture, et je lirai sans doute une oeuvre plus mature de Werber avec plaisir et intérêt.
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Après avoir adoré le cycle des chats, il me fallait absolument découvrir d'autres cycles de Bernard Werber, et on m'a conseillé – très judicieusement, sûrement – de commencer par le début : Les fourmis. Eh bien, je dois avouer que j'ai adoré ce texte ! Pourtant, au début, c'était un peu étrange. Comment voulez-vous rentrer dans la tête des fourmis ? Elles sont tellement différentes de nous…

L'auteur est très doué, il a réussi à me captiver en peu de pages. Peu d'humains, mais un peu quand même pour nous donner du mystère quant à cette cave étrange où tout le monde descend mais d'où personne ne remonte. Et des fourmis. Partout, des fourmis qui ont des numéros, sauf pour les reines qui ont des noms, évidemment. C'est fou comme j'ai aimé suivre ces fourmis sans nom, j'ai frissonné pour elles, j'ai été amusée par leur mode de communication particulier, fascinée aussi par leurs moeurs et leurs habitudes, outrée par leur inhumanité lorsqu'elles s'entretuaient pour le bien de la colonie.

C'était incroyable et fou, et je n'ai pas vu le temps passer. Bien sûr, ce titre est connu, il ne sert à rien de répéter une énième fois qu'il faut le lire. D'autres s'en sont chargés bien avant moi. Tout le monde le sait. Mais je vais quand même le dire, car j'ai adoré ce texte. J'ai aimé les similitudes et les différences avec le cycle des chats, j'ai été passionnée par cette histoire, et aujourd'hui je n'ai qu'une envie : lire la suite… Parce que cette fin… Cette fin !


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— Connaissez-vous le roman de science ?
— Ah ! Les Fourmis de Bernard Werber. Oui et vous ?
Ben non, je ne connaissais pas.

Je suis donc allé le lire ce fameux roman. Je devais me rendre compte du rapport avec le genre littéraire du roman de science et... cela n'a aucun rapport. Bernard Werber utilise les travaux des scientifiques, mais ne les mets pas en scène. Cependant, je n'ai pas été déçu et j'ai dévoré à pleines mandibules ce roman animalier très surprenant.

Beaucoup a déjà été dit dessus, mais si les critiques mettent bien en évidence que le lecteur suivra à la fois l'Histoire d'humains et celle de fourmis, elles ne précisent pas toujours que vous suivrez plusieurs personnages des deux côtés. En plus de Jonathan, le neveu de l'entomologiste Edmond Wells, côté humain et du 327e mâle côté fourmi, vous suivrez également L Histoire propre de Augusta, la mère de Wells, et de Nicolas, le fils de Jonathan, ainsi que de la femelle 56e et de la soldate belokanienne 103 683e. Chaque histoire apporte des compléments d'information qui permettent de comprendre l'ensemble, ce qui est déjà un beau tour de force de l'auteur. Notamment, un passage de l'Histoire d'Augusta qui arrive à la fin du roman permet de comprendre le début du roman avec la mésaventure de 327e. .

Les personnages sont attachants. La volonté d'exprimer L Histoire des fourmis en terme fourmi représente un beau tour de force littéraire. le langage fourmi et les sujets relatifs aux fourmis sont autant pédagogiques que parfaitement intégrés à la fiction. L'histoire est passionnante. Très rapidement plusieurs mystères captent l'attention suscitant l'intérêt à poursuivre sa lecture.

L'histoire est également très enrichissante du point de vue philosophique. En effet, au travers de son roman, l'auteur appelle à réfléchir sur notre état d'être humain ce qu'il revendique en qualifiant ce roman de philosophie fiction. .
De mon point de vue, un roman à ne pas manquer avec un seul bémol : la dernière page paraît bien fade par rapport à la tension générée tout au long du roman d'où ma note de 4,5.

Pour la pagination, l'édition lue est celle de la collection le livre de poche parue en 1993.
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