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sur 14391 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On m'avait dit que Bernard Werber était un homme talentueux, qu'il parvenait à rendre le sujet le plus soporifique qui soit intéressant et, en somme, qu'il était un écrivain de génie. Après avoir entendu plusieurs retours de ce genre et avoir écouté plusieurs de ses conférences, j'ai donc décidé de me pencher sur son livre le plus connu : les Fourmis. J'ai entamé ma lecture, je l'avoue, avec une pointe de défi. Alors comme ça vous pensez être capable de me faire aimer la science, Monsieur Werber ? Alors comme ça vous prétendez m'intéresser aux fourmis ? Et très honnêtement, j'en doutais.
Les premières pages ont confirmé cette impression. Je trouvais les passages focalisés sur la fourmilière ennuyeux, et attendait avec impatience qu'on en revienne aux humains.
Mais petit à petit, l'étrange organisation de ce monde miniature m'a interpellée, et je me suis prise à suivre avec intérêt les aventures de ces petites bestioles. Ainsi, j'ai été frappée de voir se déployer devant moi un monde totalement inconnu, alors même qu'il était depuis toujours à mes pieds.
Je ne peux que m'incliner face à cette originalité, mêlée à une ambiance de thriller qui poussera même les lecteurs les plus réticents face à ce sujet hors du commun à poursuivre leur lecture.
Par ailleurs, j'ai beaucoup aimé la dimension épique de cette histoire. Les fourmis sont en effet caractérisée par leur dévouement et le sens du sacrifice, manière de penser très différente de l'homme, bien plus individuel, mais qui n'est pas sans rappeler les héros de tragédie grecque.
Cependant, je ne pense pas lire la suite de la trilogie. Tout simplement car pour moi, ce premier tome ne réclamait nulle suite. L'intrigue était résolue, le lecteur sait enfin où était passé Jonathan, et quelle était la menace qui pesait sur la colonie de Belokhan. J'aurais bien trop peur d'être déçue en lisant la suite !
En somme, je vous recommande vivement ce livre, même si comme moi, vous n'êtes généralement pas friand de ce genre de littérature. Et même si les premières pages se tournent difficilement, je vous encourage à persévérer. Car quoi qu'il arrive, je suis certaine que cela ne ressemble à rien de ce que vous avez pu lire auparavant et que vous vous en souviendrez longtemps.

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Très entomologiste au début, ce livre bascule vers une vision très moderne finalement du langage des fourmis, et de leur point de vue, par rapport à nous les humains. la fin du livre prépare une approche plus fantastique, que l'on va retrouver dans les suivants.
Je ne suis pas un grand fan du style "new age" de Werber, mais il faut avoué que c'est efficace.
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Un livre que j'ai découvert il y a quelques années par le biais de ma scolarité. J'en ai gardé peu de souvenir, j'ai eu l'envie de le redécouvrir aujourd'hui et je dois avouer que j'ai été agréablement surprise !
Une aventure bien palpitante et sympathique que de suivre la vie de cette cité de petites fourmis rousses qui ont élu domicile dans la forêt de Fontainebleau, que d'essayer de percer le mystère de la cave de la famille Wells quand les personnes qui y descendent finissent par ne plus remonter et de découvrir au fil des pages l'encyclopédie du savoir relatif et absolu d'Edmond Wells.
Un roman intéressant à découvrir surtout la vie très hiérarchisée des fourmis, où chacune a une tâche bien précise à effectuer. On ne peut s'empêcher de comparer cette civilisation à la nôtre, tant elle est différente mais loin d'être dépourvue d'intelligence.
Et puis, d'une page à l'autre de passer de la vie des fourmis au mystère de la cave de Jonathan Wells en passant par des pans de l'encyclopédie d'E. Wells est assez bien pensé je trouve, les insectes en sont toujours le fil conducteur. On passe d'un sujet à l'autre sans ennui car ce petit malin d'auteur s'est maintenir le suspense.
Bref beaucoup d'aventure, d'originalité et de loufoquerie aussi, font que du coup je continue de suite cette aventure avec la suite de cet opus intitulé « le jour des fourmis ».
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J'ai lu ce livre il y a bien longtemps mais le souvenir de cet univers autour des fourmis est toujours bien présent. Aussi originale qu'effrayante, l'histoire est passionnante du début jusqu'à la fin. Une belle découverte !
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Le premier tome est une bonne mise en bouche, j'ai hâte de lire la suite à présent.

Le premier roman de la trilogie est très intéressant. On évolue principalement du point de vue des fourmis, j'ai vraiment eu l'impression de suivre un documentaire animalier. Tout est décrit dans le détail, tout comme les différentes races de fourmis et leur interaction avec les autres espèces. L'auteur a tenu à les humaniser, et l'on découvre vite que nos deux espèces ne sont pas si différentes que cela...

Au cours de l'histoire, on en suit trois en particulier dans leur périple pour mettre au jour un grand complot qui vise leur cité. de l'autre côté, on suit une famille d'humains qui a hérité de la maison d'un oncle savant n'ayant eu de cesse jusqu'à sa mort que d'étudier ces insectes. Un mot est laissé au maître de famille : "ne surtout pas descendre à la cave". Mais bien sûr, comme toute interdiction, elle n'a réussi qu'à attiser un peu plus son envie de découvrir ce qui se cache derrière, surtout lorsque le chien de la famille disparaît et qu'il ne retrouve de lui que des restes sanglants...

Par contre, ce qui est un plus est aussi un bémol pour moi. En effet, ayant vu de nombreux documentaires sur les fourmis, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs inutiles. J'aurais aimé plus d'action et une évolution plus rapide pour arriver à ce qui nous intéresse vraiment : le secret de la cave et la mise en lien des deux mondes. Ce problème est réglé à la fin, ce qui relance bien évidemment notre intérêt et m'a donné envie de lire la suite.
A suivre donc, mais ce qui est sûr, c'est qu'on ne regarde plus les fourmis de la même manière quand on sait de quoi elles sont capables...


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Edmond Wells décède et lègue à son neveu, Jonathan, son appartement à Fontainebleau. Il s'y installe avec sa femme et son fils. Son oncle lui a indiqué de ne jamais descendre à la cave.
Dans le même temps, la fourmi rousse mâle 327e part en mission avec des fourmis soldates. Celles-ci sont décimées par une arme secrète. Elle va donc alerter ses congénères et mener l'enquête.
Ce roman permet d'en apprendre énormément sur la vie des insectes et, plus particulièrement, des fourmis ; et peut-être trop par rapport au récit sur les disparitions dans la cave d'Edmond Wells. C'est cette intrigue qui m'a tenu en haleine. Je regrette que l'interaction entre les hommes et les fourmis n'est pas été poussée plus loin. Je reste sur ma faim. Je sais qu'il y a d'autres tomes mais je n'ai pas envie de m'y plonger car je ressors assez mitigée de ma lecture. En tout cas, je ne regarderai plus les fourmis de la même façon.
Ah, au fait, savez faire 4 triangles équilatéraux avec 6 allumettes ? Si vous ne trouvez pas la solution, lisez le livre.
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En explorant la liste des livres que j'ai lus, je me rends compte que je n'ai pas pris le temps de parler de celui-ci dans Babelio. Eh oui, à l'époque lointaine où je l'ai dévoré, les réseaux sociaux n'étaient que réels. On échangeait des informations avec les bibliothécaires et les libraires. On échange toujours les bons plans avec eux, mais le champ des possible s'est élargi...Un grand merci à Babelio pour cette ouverture au monde. Et je vous promets qu'ils ne m'ont pas payée pour leur cirer les pompes.
Mais revenons à ces fourmis, véritable phénomène littéraire mérité lors de sa sortie. Et la saga mérite fortement de durer dans le temps.
Essayez d'imaginer le nombre de ces petites bestioles que vous avez tuées, écrasées, torturées même si vous aviez des penchants un peu sadiques dans votre enfance. Une fourmi parmi tant d'autres, finalement ce n'est rien. Et pourtant, avec ce roman, vous allez véritablement apprendre à penser comme une fourmi, voir le monde par ses yeux et trembler avec elle dans ce monde hostile peuplé de géants.
C'est pour moi la plus grande réussite de Bernard Werber. Je suis moins fan de ses séries entre les morts et les vivants et sa cosmogonie manichéenne. Mais les fourmis !!!!

Alors faut-il le lire : Oui. Après, si ça vous a plu, vous pourrez tenter les rats avec l'Empereur des Rats de Bernard Lentéric.
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J ai découvert werber l année de ma term8nale... bah oui, quoi de plus normal que de lire tous les romans de l'auteur à l'palce des textes imposés en l'😂 j avais bcp apprécié cette lecture totalement surréaliste et si empreinte de réalité justement. Quoi de plus normal que de vivre dans une fourmilière ... une excellente lecture.
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Deux histoires parallèles sont contées, celles des fourmis et celle d'une enquête faisant suite à la disparition mystérieuse de plusieurs personnes. Ces deux histoires vont finalement se rejoindre.
Par son style et sa narration originale l'auteur arrive à susciter l'intérêt sur la vie des fourmis, dont on apprend beaucoup de choses, tout en nous tenant en haleine pour savoir quelle est la raison de ces disparitions.
Ce roman n'est qu'une fiction mais menée avec tant de détails et de cohérence qu'on se prend à penser à la fin de l'histoire... et si tout cela était un jour possible ?!
Merci pour cette belle évasion et les deux romans suivants sont tout aussi prenant, voire plus.
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Bernard Werber fait partie des auteurs préférés de la fin de mon adolescence, une époque où j'achetais assez frénétiquement toutes ses parutions pour me plonger dans des histoires de fourmis, d'anges, de dieux et de cochon pionnier de la civilisation humaine.
Au cours des années, je me suis un peu détachée de lui et de ce que j'appelle sa philosophie facile. Je me faisais tout de même une joie de relire ce livre et ma première difficulté à été de ne pas me mélanger les pinceaux tant les événements se passant dans la trilogie se mélangeaient dans ma tête.

La partie humaine est celle qui m'a le moins convaincue. L'intrigue est assez linéaire et tourne autour d'une énigme qui était peut-être innovante a l'époque de la parution du livre mais dont tout le monde a sans doute désormais la réponse.
On manque en plus d'implications avec des personnages dont on ne sait pas grand chose et qui sont, dans l'ensemble, assez peu intéressants.
Quant à Edmond, l'oncle disparu après lequel toute la famille court, on ne le connaît que par le biais de son Encyclopédie, et c'est là dedans qu'on trouve une bonne partie de cette philosophie qui m'ennuie.

En revanche, la partie fourmis m'a beaucoup plu. Construite comme une enquête policière avec sa cellule d'investigations cherchant la vérité sur ce qu'il se passe dans la fourmilière, il y a du suspens et énormément de retournements de situation.
Les personnages fourmis sont bien caractérisés, ils ont un rôle précis à jouer et ils développent des sentiments qu'on ne s'attendrait pas à trouver chez eux. En fait, ils sont plus attachants que les humains et que ce soit la 56ème femelle, le 327ème mâle ou la soldate n°103 683, ce sont les fourmis qui m'ont le plus apporté d'émotions.

C'est un sujet technique, pas toujours très facile à comprendre, mais l'univers des fourmis est passionnant et captivant et le découvrir par le biais de cette histoire est un bon moyen d'en apprendre plus sur ce monde qui se trouve juste sous nos pieds.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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