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EAN : 9782917008331
256 pages
Menu Fretin (08/09/2011)
3/5   1 notes
Résumé :
La Cuisine de Monsieur Momo est la réédition de l'ouvrage dans lequel Maurice Joyant -ami d'enfance et marchand d'Henri de Toulouse-Lautrec - a regroupé les recettes d'une vie. Ces recettes, ce sont les leurs et celles de leurs amis. Celles que l'on s'échange à la fin des bons repas et qui prolongent les souvenirs et lient les destinées.
Ouvrage inclassable, salmigondi culinaire, ce livre rassemble des recettes disparates où les proportions ne sont jamais à p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est qui Momo ?
Et bien voilà, vous allez tout savoir, Momo, c'est Maurice, Maurice Joyant, un pote à Lautrec, même qu'ils ont usé leur culottes sur les bancs de la même école à l'âge de 8 ans, au lycée Fontanes, (devenu Condorcet, le même bahut que Marcel Proust hantera quelques dix ans plus tard...) c'est pas rien !
Les hasards de la vie font qu'ils se retrouveront bien des années plus tard et que Joyant en plus de l'ami, deviendra son marchand, son critique, son collectionneur et conservateur, son historien... voire son tuteur, c'est pas rien !
En effet il se trouve, que ce Maurice Joyant, passant outre les souhaits de ses parents laissa ses études de droits pour suivre ses penchants artistiques qui le conduisirent à devenir gérant de la galerie Boussod-Valadon après que le gérant en titre un certain Théo van Gogh (ça vous dit quelque chose...) fut interné à Utrecht, dans une maison de santé, deux mois environ après le suicide de son frère Vincent (comme le monde est petit ma bonne Dame!) Enfin, ils se côtoyèrent plus intimement que jamais, travaillèrent ensemble, et festoyèrent à l'occasion car comme le remarquait déjà sa cousine quand ils étaient petits « il a le légendaire estomac Lautrec »... enfin, Maurice Joyant fut son plus fidèle ami. Je vous dis tout ça, mais tout n'est pas dans ce livre, car en fait, il n'est guère question De Toulouse Lautrec dans ce livre, mis à part dans l'intéressante préface de l'historien Pascal Ory.
En fait, ce livre est une réédition du livre de Maurice Joyant paru en 1930 (l'année de son décès) sous le titre « La cuisine de Momo, Célibataire ». Mais la préface de la première édition, signée Joyant, n'en parle pas davantage, il faut dire que l'intrépide Lautrec (petit bijou pour sa maman), était mort depuis une trentaine d'années déjà.
Enfin, cette édition est nous dit-on augmentée de plusieurs recettes d'Antoine Westermann, (vous savez, le célèbre patron du Drouant, ou le patron du célèbre Drouant, où a lieu chaque année la réunion des jurys du Goncourt) ; augmentée ? Est-ce à dire que ce livre ne se suffisait pas à lui-même pour fêter dignement le 110ème anniversaire de la disparition d'Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec, prétexte de sa réédition ? Ce serait en juger bien sévèrement, quoique mon sentiment va tout de même jusqu'à me faire penser qu'il s'agit là d'un bon petit coup marketing....
Côté recettes, rien d'époustouflant, concernant Lautrec, on l'a dit, pas grand chose que l'on ne sache déjà, 6 reproductions en tout et pour tout dont 4 portraits dont un bien sûr un de joyant à la chasse (et dans sa superbe) enfin rien qui ne laisse transparaître le boulimique de vie et boute en train égrillard qu'était Lautrec.
Enfin j'ai regretté aussi le choix d'une minuscule typo alors que les textes flottent à l'aise dans la page. C'est joli mais rend la lecture bien fatigante.
Si je recommande ? La réponse est : pas spécialement, mais vous faites comme vous voulez.
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critiques presse (1)
LeMonde
29 septembre 2011
Dans son recueil, Momo tantôt s'avance masqué sous la toque d'un cuisinier capable d'imaginer une terrine de lapin sans lapin ou d'attribuer un boeuf miroton à "Mme Pipelet, concierge", tantôt scrupuleux lorsqu'il s'agit d'expliciter la recette bordelaise du homard à la Bonnefoy à l'ancienne, comparée à celle de la langouste américaine. [...] Ces traits d'époque dessinent une gastronomie joviale différente de celle, régionaliste et grégaire, qui prévaudra à la veille de la défaite de 1940.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Point de cette formule : l'appétit vient en mangeant. J'aime les amis qui ont un fonds de nature de cannibale et qui, en arrivant déjeuner, disent ; j'ai faim !
Foin donc du raffinement culinaire pour gens sans appétit, foin de la cuisine pour parvenus, désireux d'étaler leur luxe et d'étonner par des complications de présentation et de soi-disant savoir-faire. Foin de ces repas, cependant excellents, dans lesquels il est impossible de discerner exactement ce que l'on mange.
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Certes, on peut savourer la littérature qui se divertit aux jeux de cuisine, cependant la joie de la trouvaille du mot ne saurait suffire pour créer un plat.
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Notre époque est assourdie du bruit des gens qui remuent les casseroles.
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