La parole est à Philippe Manoeuvre. Ah le rock australien ! Forcément ce qui vous vient à l'esprit c'est « AC/DC » et son célèbre « Highway to hell ». Je suis certain qu'au moment où j'ai évoqué ce titre, vous êtes là à chantonner. Dans un registre similaire les « Aibourne » se sont formés au début des années 2000 sans oublier l'héritage de « Rose Tattoo » (rien à voir avec le titre éponyme de « Dropkick Murphys »). Ça sent bon le surf les « Bee Gees ». Dans un univers contestataire, davantage écolo assumé et protecteur des droits aux aborigènes, nous ne présentons plus « Midnight Oil ». Il y a tant à dire sur la diversité musicale australienne, qu'il serait inconcevable de nous quitter sans évoquer le sulfureux Michael Hutchence, voix suave d'« INXS », ayant eu une romance avec la belle Kylie Minogue, elle aussi artiste majeure. N'ont pas été mentionnés : « The Saints », « Sean Sennett », « You Am I », « The Grates »…
Merci Philippe, je reprends la parole. Bon, tout ce préambule pour dire que je connais bien mieux l'Australie par sa culture musicale que par la littérature. le seul nom qui me vient à l'esprit est
Greg Egan, dont je n'ai pas encore lu un de ses textes. Quoi qu'il en soit, je me tourne donc vers
Wynne Whiteford, écrivain de 6 romans, mais un seul a été traduit.
J'avoue que j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, j'ai mis une petite cinquantaine de pages avant de m'immerger complètement, et à partir de là, plus possible de lâcher le bouquin. Pour résumer, nous sommes en Australie près du Mont Kosciuszko (que je connais par le titre du même nom de « Midnight Oil »), dans un monde post-apocalyptique. Les détails de l'apocalypse n'ont pas été mentionnés. Un groupe de survivant ont formé une petite communauté. Des sortes de Raiders (pour ceux et celles qui connaissent Fallout le jeu) sème le trouble dans la région. On les nomes les “Prems”. Toutes les nuits un étrange vaisseau passe au-dessus du village et il faut éteindre les lumières.
Le court roman est immersif, mais je regrette de ne pas avoir eu plus de consistance sur ce monde dévasté. de plus les Raiders (à défaut de leur trouver un autre nom) sont bien peu présent et manque cruellement de cruauté pour un semblant de véracité. Toutefois, c'est fluide, bien écrit et j'ai bien aimé, même la fin plutôt étrange.