Je tiens à remercier @babelio et les #editionscharlesleopoldmayer pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de la dernière masse critique.
Un ouvrage qui colle parfaitement à mon activité professionnelle et à mes centres d'intérêts : comment repenser les manières de vivre dans les territoires en intégrant le cadre contraignant des limites planétaires ?
En effet, aujourd'hui notre modèle de société de consommation et de croissance économique ne sont plus tenables, ils nous faut changer de paradigme. Pourquoi me direz-vous ? Parce que les deux grands défis d'aujourd'hui sont le changement climatique et la pauvreté.
Le changement climatique est en marche. Citons comme exemple les inondations dans le Pas-de-Calais, des hivers doux, un printemps à venir précoce...? Quant à la pauvreté chaque jour elle grandit un peu plus dû au manque de courage et à la suffisance de nos gouvernants.
Notre système est créateur d'injustice et il est nécessaire de le repenser à travers une justice climatique mondiale.
Cet ouvrage propose de repenser nos territoires à travers le terme de "glomos". Il s'agit d'un mode d'habiter du local au global en distinguant 5 échelles : le voisinage ou le village, le quartier où la petite ville, la grande ville et la petite région, la grande région et la planète. Il s'agit de tendre vers une ville"plaisante" permettant la réduction des inégalités, proposant l'entraide, la constitution de coopératives, des circuits courts, des centres-villes repensés avec l'ensemble des services à proximité et non plus en périphérie des villes.
Réduire les strates et être plus économes et plus fonctionnels. Cela peut paraître utopique mais en y réfléchissant de plus près en réduisant le temps de travail pour mieux se consacrer à la collectivité cela permet aussi de réduire les distances, d'optimiser les transports, de revoir l'organisation des logements... Certaines expériences sont menées en ce sens en Allemagne, Suisse et Autriche et pourraient être adaptées à chaque "glomo". Cela permettrait aussi de renouer le lien social qui s'est distendu avec l'apparition du COVID et des réseaux sociaux.
Une autre problématique soulevée est celle de l'eau que si nous continuons à bloquer, perturber, détruire et polluer, la vie finira par s'arrêter. L'eau est un bien commun qu'il nous faut protéger et gérer au mieux afin de préserver son avenir. Ainsi réduisons notre empreinte eau pour réduire notre empreinte carbone à travers nos choix de consommation. L'exemple de la Suisse est à considérer, elle choisit de consommer principalement de manière locale et saisonnière en collectant l'eau absorbée par le sol et en réutilisant les nutriments des déchets humains (en éliminant les polluants...) dans une logique d'économie circulaire.
Il est nécessaire de mener des réflexions et des projets pilotes afin de pouvoir nous projeter dans un monde plus soutenable tout en revoyant l'ensemble de nos administrations et les différents codes qui nous régissent notamment en matière d'urbanisme et de transition écologique. Encore faut-il que nos politiques le souhaitent ?
À travers cette lecture, j'ai pu me rendre compte de l'importance des recherches et des projets pilotes menés un peu partout.
Tenter de sauver le système économique actuel est vain notamment avec les conflits actuels et la crise économique. Il est nécessaire de sortir de l'apathie générale qui s'est emparée de notre monde et d'initier le changement. Sortons du vieux monde pour l'avenir des générations futures !
Un ouvrage instructif et très enrichissant.
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Cela fait quelques matins que ce livre accompagne mes petits déjeuners. Quelques pages pour se réveiller en douceur. Il est assez intéressant pour que j'ai envie de me lever en avance, un très bon point pour lui.
L'autre point positif est le petit mot personnalisé reçu par l'éditeur pour me souhaiter une bonne lecture, la première fois dans une masse critique ! Un marque page qui me donne le sourire le matin !
Au niveau du contenu, c'est dense mais bien expliqué avec quelques graphiques et tableaux de données.
Ce livre ira dans les mains du maire de ma commune lorsque je l'aurai terminé.
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