– David, si tu m'aimes encore, il n'est pas trop tard !
– Si je t'aime encore ? À ton avis, qu'en est-il ? Je ne suis pas comme toi, moi : je ne cesse pas d'aimer en un instant, sans prévenir.
Il s'approche de mon visage.
– Car avant de me trahir, tu m'as aimé. J'en suis certain. Tu m'aimais, tu m'aimais éperdument…
Sa voix se déchire comme un voile trop fragile :
– … et tu m'as brisé le cœur.