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4,08

sur 1308 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Soudain, les étoiles disparaissent. La terre se trouve enfermée dans une bulle temporelle où le temps se déroule des millions de fois plus lentement qu'à l'extérieur. Cela signifie aussi, à cause du temps relatif, qu'il ne reste que quelques dizaines d'années avant que l'évolution du soleil n'amène une chaleur mortelle pour la terre, et donc, la fin pour l'humanité.

Roman décevant pour moi, surtout pour un roman qui a gagné le prix Hugo. L'idée de base est parachutée et peu plausible, l'histoire est fade et les personnages sans reliefs. J'ai eu de la misère à le finir. Long et peu intéressant. D'ailleurs, je n'aime pas certains des romans récents de science-fiction, où on plante un décor, souvent peu crédible, seulement pour faire évoluer ses personnages. Comme amateur de science, je préfère les auteurs de science-fiction, qui ont une bonne base scientifique et dont les idées sont crédibles (Asimov, Clarke, Baxter, Brin, Niven, Bear, Vinge, Forward, etc.). Dommage, je n'aime pas être déçu, mais je suis dans la minorité, puisque le roman a l'air de plaire beaucoup à plusieurs lecteurs. Tant mieux pour eux.
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Dans un futur proche, durant une nuit d'octobre le ciel devient opaques, les étoiles ont disparus. L'humanité se rend alors compte que la Terre est entourée d'une barrière, appelée Spin, et au-delà de laquelle le temps se déroule cent millions de fois plus vite que sur la Terre. Par conséquent la fin du Soleil se rapproche très dangereusement.
Une poignée d'hommes va entamer des recherches afin de découvrir qui est à l'origine de ce phénomène et pourquoi, et aussi trouver un moyen pour assurer la survie de l'espèce.

Le récit commence par la fin et alternera entre le récit de l'apparition du Spin et ses conséquences et le présent de la narration.

Commencer par la fin permet d'intriguer le lecteur. Ce qui n'est pas plus mal car le récit est assez nostalgique et peu dynamique, il y a beaucoup de verbiage.

Wilson s'intéresse aux relations de personnages qui tiennent l'avenir de l'humanité entre leurs mains. Mais j'ai eu l'impression qu'ils avaient plus l'intention de servir leur propres intérêts qu'autre chose.
J'ai été moyennement convaincu par ce roman.
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Ce livre est basé sur une idée originale : la Terre se trouve brusquement enveloppée par une membrane qui va masquer les étoiles. Malheureusement, à mon goût, l'intrigue est un peu diluée dans les histoires sentimentales des héros et l'histoire s'achève de manière un peu abrupte et surréaliste (même s'il s'agit de science-fiction !) par rapport au ton de l'ensemble de l'ouvrage.
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Style pas mal en effet, cela me rappelle beaucoup Steven King dans le côté tranche de vie US. Justement c'est ce qui m'a fait décrocher, on est trop peu dans la SF mais vraiment dans le quotidien mou… beaucoup trop mou et contemporain pour moi. Je décroche après 80 pages.
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Bon, je viens de finir ce bouquin et ajoute ma critique à une liste déjà fort longue car je n'y reconnais pas mon sentiment. (Je précise que je ne lis plus guère de romans mais ai beaucoup lu de SF par le passé.)

SPIN est pour moi le croisement entre le cycle du « Fleuve de L'Éternité » de FARMER (on retrouve d'ailleurs d'autres trucs de cet auteur en cours de lecture) et l'une des plus vieille mythologie du monde occidental : la légende du temps décalé chez les celtes (le marin qui va faire un tour en mer et constate en rentrant chez lui que tous ceux qu'il a connu sont morts depuis moult années alors qu'il ne s'est absenté que peu de temps).
Donc, somme toute, rien de très original. L'histoire est bien menée (le premier coup de théâtre concernant mars m'a bluffé), les liens familiaux (plutôt compliqués et me font penser à du Scott Card) meublent correctement l'intrigue. Cependant, je ne le relirais pas.

Je ne n'adhère pas à ce comportement typiquement américain qui persiste à kiffer sur les plans bibliques, que l'humanité sera sauvée de ses erreurs (comme dans le monde du fleuve) grâce à l'intervention d'une entité supérieure bienveillante (divine, ou non). FARMER avait eu du génie en exploitant cette idée (notamment la résurrection et la confrontation de personnages historique -, et de lui-même au milieux de tout ça), WILSON, lui, ne m'a pas convaincu.

Je préfère encore la S-F complotiste, même si la paranoïa ne m'attire guère plus que les espoirs religieux déguisés.

Pourtant, l'auteur touche du doigt le problème, son problème :
Diane : « Quand les gens arrivent à comprendre à quel point l'univers est grand et la vie humaine courte, leurs coeur appellent. Parfois c'est un cri de joie [...] mais pour la plupart d'entre nous, c'est un cri de terreur.Terreur de l'extinction, de l'absence de signification. Nos coeur appellent. Peut-être Dieu, ou peut-être juste pour briser le silence. »

Spin combat cette terreur selon la bonne vieille recette anthropocentriste : ne vous inquiétez pas, l'humanité ne va pas disparaitre car nous ne sommes pas qu'un pet de mouche dans l'histoire de l'univers. Nous sommes importants !

Il m'arrive de me demander pourquoi.
Pourquoi l'absence manifeste de signification (de notre lignée humaine) est inacceptable à la plupart ?

Mais tout ceci n'est qu'un avis personnel, une question de goûts (ou de point de vue), dirais-je.

Plus important :
1 - La traduction de Goullet m'a perturbé : fautes de français (pour que je m'en aperçoive - moi qui en fais tant - c'est que ça doit être grave !), non-sens, phrases à la limite du compréhensible. Je ne sais pas ce que vaut l'original mais ose espérer que c'est mieux !
2 - Wilson commet une erreur scientifique grossière. Il exploite l'idée (avec sa semence de réplicateurs) que l'évolution du vivant implique sa complexification, alors que l'on a prouvé depuis bientôt trente ans (voir par exemple Jay Gould « L'éventail du vivant ») la fausseté de cette idée anthropocentriste. Seule une infime partie de la biomasse terrestre s'est complexifié, le reste (plus de 90 % ) est restée unicellulaire depuis l'apparition de la vie. On pourrait objecter que l'on s'en moque (inventer étant le propre d'un roman) mais il s'agit là de S-F. Donc si l'auteur soutient une idée que l'on sait fausse soit il s'arrange pour expliquer que c'est nous qui sommes dans l'erreur, soit il passe pour un ignorant - et par là même ancre cette ignorance dans l'esprit des lecteurs. Ce qui est difficilement excusable.
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