Spin, tome 1

Et dire que ce n'est que le premier volet d'une trilogie... Mais j'étais plutôt content : je m'attaquais pour la première fois depuis longtemps à un livre de plus de 500 pages constituant le premier volet d'une série. Ouais !!! Bon j'ai lu pire en terme de longueur, je ne suis pas donc influencé par cet élément.

Mais, Spin aurait tendance à me donner le spleen. Et en cette période de confinement, ce n'est sans doute pas un bon choix. Soit. Je trouve ce bouquin déprimant (d'autant plus quand je pense qu'il y a trois tomes et qu'il me faudrait très certainement lire les trois pour savoir enfin ce qu'est ce fameux spin.). Pourquoi ce spleen ? Déjà parce arrivé à la page 116 (environ 20% de ce volume) il ne s'est rien passé de palpitant. On en est encore aux états d'âmes d'adolescents de nos trois héros. Que l'alternance de chapitres racontant leur jeunesse avec des chapitre racontant une partie de leur vie se situant très certainement 20 ou 30 ans plus tard n'est pas faite pour faciliter la compréhension de l'intrigue. Dans un de ces chapitres « futurs » (tous titrés 4x10^9ap. J.C.) il est question d'un médicament martien, mais les autres chapitres laissent entendre qu'il n'est plus question de quitter la Terre. Ça questionne. Passons. Ce n'est pas ce qui m'a gêné le plus. le narrateur regarde à l'Ouest pour apercevoir les premières lueurs de l'aube. Heu ! On n'est pas sur Terre ? Parce que chez moi, les premières lueurs de l'aube se voient à l'est. J'ai encore vérifier avant-hier. Et, cerise sur le gâteau, page 116, il est question des Seychelles, seuls restes d'un ancien continent reliant l'Asie à l'Amérique du sud.. Hein ? Pour mémoire, les Seychelles sont un archipel situé au nord de Madagascar, dans l'océan Indien, et pour ce que j'en sait il n'y a jamais eu de continent reliant l'Asie à l'Amérique du sud en passant particulièrement par cette zone. le Gondwana ? le super-continent qui existait il y quelques dizaines de millions d'années ? Il me semble bien que les Seychelles n'en sont pas le seul reste. Au hasard, l'Afrique, le sous-continent Indien, l'Australie, l'Antarctique, les Amériques, l'Europe et l'Asie... j'ai failli l'oublier celui-là. Bon Certains me diront que ce n'est qu'on roman et que, du coup, il ne faut pas chercher la vérité scientifique dans les descriptions. Hé bien, pour moi, il faut faire un choix, ou on invente un monde différent du nôtre ou on colle à nos connaissances de celui-ci.

En bref : C'est mon troisième et dernier essai de Robert Charles Wilson. Dommage, il écrit bien. Mais entre des histoires lentes et de peu d'intérêt sauf quand on a enfin une vision globale du récit, et des erreurs grossières dans des passages qui se veulent didactiques.... STOP.
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Ce qui est certain, c'est que l'idée de départ est géniale : les étoiles qui semblent s'éteindre, jusqu'à ce qu'on se rende compte que la Terre est enfermée dans le "Spin", équivalent du Dôme de Stephen King mais à l'échelle planétaire. Les conséquences et les inquiétudes sont très bien rendues, certaines parties sont d'ailleurs très techniques avec quelques concepts de physique quantique, mais rien d'insurmontable. le lecteur, tout comme le narrateur, cherche à comprendre le but de cet étrange barrière. Malheureusement, le rythme va se ralentir, jusqu'à un nouvel événement à la hauteur du premier, qui redonne un coup de fouet et un nouvel élan de curiosité. Hélas, la dernière partie se focalise sur les personnages de Tyler et Diane (dont je me fous totalement) au détriment de l'intrigue autour du Spin, jusqu'à devenir carrément ennuyeux... C'est vraiment dommage parce que je continue à trouver que l'intrigue, résumée en quelques phrases, est carrément top, mais son traitement dilué, lent et presque hors sujet m'ont empêchée d'en profiter pleinement. Un roman qui aurait pu être un coup de coeur mais qui restera une déception.
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Une belle idée, que ce bouclier mystérieux qui une nuit apparaît dans le ciel pour isoler la Terre dans une autre temporalité que le reste de l'Univers... D'où vient-il, qui l'a créé ? S'agit-il d'une intelligence supérieure, extraterrestre ? On est vite pris par l'intrigue et on a envie d'en savoir plus!

Mais quelle lenteur dans l'exécution de ce récit! Quelles longueurs! On nous parle d'un événement totalement inédit et incompréhensible, mais le narrateur tient plus à nous raconter dans le détail ses souvenirs d'enfance et son amour de jeunesse impossible qu'à comprendre ce qu'est le spin... Ce qui a mes yeux l'a rendu tout de suite peu intéressant et même assez agaçant.

Même au-delà de cette intrigue secondaire que j'ai trouvée peu passionnante entre les jumeaux Lawton et le narrateur, de nombreux passages et dialogues n'apportent rien à l'intrigue principale (qui est quand même de savoir si les humains vont s'en sortir ou mourir avalés par le soleil, un problème autrement sérieux...), qui du coup n'avance que trèèèès lentement.

C'est le deuxième livre de Robert Charles Wilson que je lis et que j'apprécie vraiment moyennement, alors malheureusement ce sera sûrement pour moi le dernier...

Compte-rendu de relecture, entreprise après que Vortex, le troisième volume de la série, m'a fortement ennuyé. Quand j'ai lu Spin pour la première fois, j'ai été frappé par les événements cosmiques étranges qu'il raconte : l'encapsulage de la Terre dans une espèce de bulle temporelle, le parti que les hommes tirent de cette situation, les mystères et angoisses cosmologiques et théologiques que subit l'humanité. A la seconde lecture, ces événements spectaculaires, même l'ensemencement de Mars (qui m'avait fasciné), sont passés au second plan et j'ai surtout été sensible à la manière dont Wilson parvient à entretisser l'universel cosmique avec l'histoire particulière de ses trois héros, de leur prime enfance à la fin de leurs aventures. Cette compétence, qui consiste à faire voir l'extraordinaire par le petit bout de la lorgnette humaine, est le B.A. BA de tout romancier de science-fiction, mais Wilson s'en sort particulièrement bien, en campant des personnages ni banals ni convenus, dans des relations complexes et subtilement évoquées. Tout le monde, dans sa profession, ne peut en faire autant. L'ennui que j'ai éprouvé à cette relecture ne vient pas de ce que je "connaissais la fin", qui d'ailleurs n'en est pas une, puisque le lecteur est lancé dans le tome II, Axis, qui mène au III, Vortex. Non, c'est plutôt une certaine banalité d'écriture, la manière dont le narrateur brode sans nécessité autour de son récit, ou seulement la traduction. D'autres romans de lui, comme "Le vaisseau des voyageurs" ou "Darwinia", m'ont paru plus nerveux.

Prudence mon bon Rotsen, ce "Spin" compte de nombreux fans dans la communauté Babelio me dis-je en réunissant mes impressions à son propos.

Ces intenses réflexions empruntent deux axes correspondants aux deux éléments moteurs du roman.

Le premier, l'événement extraordinaire et mystérieux qui déclenche tout est original, bien étayé et ouvre énormément de perspectives que l'auteur exploite parfaitement.

Le second, un mélo familial caractéristique du Roman Américain, resterait
digeste s'il se limitait à donner consistance aux personnages plutôt que de presque annihiler l'intérêt et l'originalité du récit en le phagocytant outrageusement.

Pensant à J.M Pelt et considérant l'épaisseur du bouquin, me vient à l'esprit qu'en nous épargnant ces péripéties façon "feux de l'amour", l'auteur aurait aussi épargné la vie de nombreux épicéas, peupliers et autres bouleaux sans perdre pour autant mon adhésion.

Peut-on dire que ce livre est sexiste ?
Je prends du plaisir à lire ce livre et pourtant !

Le postulat de départ est intéressant et tient solidement la route pour l'instant. le développement des personnages et surtout du narrateur est sympa. Même si ce n'est pas du Pagnol, M Wilson s'en sort plutôt pas mal avec cet exercice en général assez casse-gueule.
Mais je voulais interroger ce livre sur un tout autre point. Je suis l'heureux papa d'une petite poupinnette de 18 mois, aussi blonde que tyrannique et en tant que papa dévoué et esclave, je ne suis pas insensible au débat actuel qui occupe nos ondes et écrans au sujet de la place de la femme sans nos sociétés, des problèmes de harcèlement et de toutes ces douceurs enfantées par la phallocratie… Quel sera le destin de ma fille ? Comment la préparer ou non à ça ? etc etc
Puis, je lis ce livre et j'ai ce questionnement constamment dans un coin du cerveau. Et puis, vient le moment dans l'histoire ou quelqu'un a trahi le secret de Jason ? Qui a pu dire à E.D que Jason était malade ? Molly je me suis dit… et effectivement c'était elle. Trop facile.
Et je me suis dit merde, Je reprends dans ma tête tous les personnages féminins du livre et bordel… Résumons :

- La maman de Tyler : veuve eppleurée qui ayant perdu son mari, ingénieur à succès, s'abandonne à un célibat fidèle et reste au service toute sa vie de la famille Lawton en tant que team leader des femmes de ménages parce que le patriarche (E.D) l'a embauchée par amitié pour son défunt mari… vois le pote. On apprendra même que la maman avait pourtant un MBA… mais le ménage convenait sans doute mieux à ses compétences.

- La maman Lawton… alcoolique voire hystérique, ne sert à rien, tout le monde le dit, pourtant médecin à la base, mais voilà encore une carrière sacrifiée. E.D finira par d'ailleurs divorcer de cette pochtronne.

- Diane, la soeur de Jason. Alors si lui, c'est l'intelligence incarnée, le cartésien, le rationnel qui sacrifiera tout à travailler au problème du SPIN. Diane, c'est l'émotionnelle, la spirituelle qui va basculer dans le hippysme millénariste engluée qu'elle est dans un mariage dévoué… les mecs sont des matheux qui bossent dures, les filles se marient et restent à la maison à prier Dieu.

- Molly, la petit copine de Tyler, ben c'est elle qui trahit parce que les femmes, ben elles sont vénales. Tyler sera tellement dégouté des femmes qu'il décidera de rester célibataire parce qu'il préfère rester tranquille.

Je ne parlerai pas d'Ibu Ina… totalement asexuée. Personnage totalement interchangeable
.
En gros, le rationalisme est masculin quand l'émotionnel est féminin et l'auteur a clairement choisi son camp.

Sans doute suis-je sous l'influence du moment, mais n'empêche, le féminin n'est pas à la fête dans ce roman.
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(Roman) Style: Drame / Science-fiction

Le coté Science-fiction de l'oeuvre est discutable. Je dirais que le style est plus un drame paranormale.

On me l'a fortement recommandé. Malheureusement je dois avouer que j'ai été déçu par Spin. C'est pas un mauvais livre mais...

L'idée de base très intéressante laissait effectivement présager que peut-être... Cependant malheureusement, je ne fais pas parti de la bonne clientèle cible.

J'avoue même que j'ai failli fermer le livre plusieurs fois, tant les intrigues et les vies des protagonistes m'ennuyaient, mais j'ai continué en me persuadant que si c'était LE livre de SF du moment(2005).

Il devait se passer quelque chose par la suite. Deux amis me l'ont fortement recommandé.

J'ai donc poursuivi "Spin", dans l'envie de savoir comment tout cela finissait, et qu'il devait bien y avoir un rebondissement vers la fin, quelque chose qui vous met une baffe, comme on s'y attend avec toute c'est commentaire positif.

Mais les pages défilent, et toujours rien. Et c'est la fin du livre.

C'est pas si mauvais, mais j'ai pas envie de lire la suite... des deux autres romans. Peut-être que pour apprécier l'oeuvre il faut lire toute les livres.

Mais je ne suis pas plus motiver que ça.

Aïe... J'ai pas aimé. Et j'ai en même temps l'impression d'être passé à côté. Car il y a tant de moment dans cette lecture où je me suis extasié devant la qualité de la plume de Wilson, sa sensibilité, sa capacité à nous livrer des idées grandioses, ou à l'inverse des petits moments d'intimité. Oui mais voilà, pour moi, il y en avait un peu trop, des moments d'intimité. C'est long, parfois on se demande à quoi mènent certaines scènes, voire des chapitres entiers. Alors oui, Wilson donne de l'épaisseur à son monde, à ses personnages. Mais à la fin, n'y en a-t-il pas un peu trop? Question ouverte, je n'ai pas d'avis définitif sur ce roman à la fois grandiose et décevant.

Poussif. J'ai l'impression va au rythme des personnages au debut du livre, a velo. L'action est constamment ralentie par des flashbacks ou des descriptions que je trouve inutiles. C'est dommage car le theme de l'enfermement aurait pu etre interessant. La partie scientifique est globalement absente ou confidentielle ce qui est, je pense, la cause de ma deception.

Histoire vraiment interessante, toutefois le personnage principal est un peu fade et certaines péripéties ne sont qu'anecdotiques