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sur 1464 notes
Don Winslow m'a littéralement promenée en enfer. Pas un roman, pas une fiction, un véritable ouvrage ! Décrire, sans gants blancs, 25 ans de guerre anti drogue entre le Mexique et les États-Unis, voilà La griffe du chien.
Et avec la guerre contre la drogue, il y a la politique d'endiguement du communisme par le soutien US aux Contras, la mise en place de l'ALENA, le trafic d'armes, la mafia américaine...Il y a toutes ces tractations politiques entre ces 2 gouvernements qui impliqueront ceux de l'Amérique latine presqu'au complet. La drogue pour l'argent, le trafic d'armes pour la drogue, l'argent pour la corruption politique et le pouvoir. Un cercle infernal, oui vicieux !
Un narcotrafiquant dira, lors de la crise du peso mexicain page 614: "Fondamentalement, la Federacion (les cartels) a acheté le pays, elle l'a revendu à la hausse, racheté à la baisse puis réinvesti ses capitaux pour accumuler les intérêts."
Winslow brosse de main de maître cette fresque sur les narcotrafiquants, leur violence, leur inhumanité pour arriver au pouvoir qui vient avec le statut de seigneur de la drogue.
Les moyens employés par les DEA, par les agents américains, par les cartels, les histoires de vengeance qui minent les protagonistes, qui les mèneront à leur perte et qui devront vivre (ou pas) avec les conséquences de leurs gestes.
Âmes sensibles s'abstenir car ce livre nous parle de violence et d'une violence incompréhensible, une violence qui ne justifie rien (pour nous) tortures, sang, meurtres, encore et encore au fil des pages.
La montée de l'Opus Dei au Mexique, le terrible tremblement de terre, Monsanto et ses défoliants, la mafia italienne de l'autre côté de la frontière, les mercenaires pour tous les pires boulots ...
Bref, une oeuvre qui en impose, une fresque sociale surprenante, une lecture essoufflante s'il en est une, un récit qui couvre 25 ans d'histoire terrifiante, une lecture qui impressionne. Juste BRAVO !
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Le terme classique n'est pas usurpé pour cette fresque flamboyante .
L'on attendait depuis longtemps un grand roman sur les cartels de la drogue sud américains .
Winslow comble le manque avec cette composition géniale .
Oui c'est violent . Oui c'est méchant . Mais que c'est puissant !
Ce n'est clairement pas pour tout publics , il faut avoir l'estomac bien accroché
Mais si l'on veut un polar classe , puissant , intelligent , méchant , sans concession ,il faut découvrir cet opus qui sera automatiquement un livre référence .
Un classique , aucun doute la dessus .
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Le problème avec les livres sur la drogue, c'est qu'au-delà du roman, la vérité apparaît souvent dans sa plus stricte noirceur, un abîme de désolation où la moindre parcelle d'espoir s'envole à peine évoquée. On ne peut déguiser ou atténuer l'horreur impliquée par la drogue, des effets destructeurs sur de pauvres hères accros à la dope en passant par l'incroyable logistique induite par cette filière lucrative au possible qui décime innocents comme bourreaux sur son passage, sans distinction.

Don Winslow s'attaque à l'histoire du trafic de drogue sur le continent américain, une histoire sur plus de 20 ans, depuis la fin des années 70 jusqu'aux années 2000, de l'émergence du trafic d'héroïne au Mexique, en passant par les cartels colombiens et les liens tissés entre des politiciens corrompus et les narcotrafiquants, union bénie par l'Oncle Sam y voyant une manne inespérée pour lutter contre la propagation du communisme en Amérique centrale et du Sud. Si vous en doutiez, lisez La griffe du chien et vous ne verrez plus les choses de la même manière. Édifiant et effrayant devant l'abomination à l'état pur. Fin des illusions, le monde des bisounours n'est plus. Place au monde des narcotrafiquants les plus cruels, chorégraphes d'un ballet macabre où morts et victimes en pagaille s'égrènent tout le long des 900 pages de ce docu-fiction intense que je n'ai pu lâcher.

A bas le manichéisme : ici les flics sont parfois aussi pourris que les bourreaux, les victimes ambiguës, les méchants capables parfois d'actes d'amour et de bonté, les prêtres côtoient les escort girls de luxe, dînent aux tables des puissants aux cotés des dealers, baptisent leurs enfants. Et quand un flic un tant soit peu intègre s'attaque à la pègre, tous les moyens sont bons, peu importe les victimes sur son passage. C'est le quotidien d'Art Keller, notre héros, flic américain obsédé par la lutte contre le trafic de drogue qui gangrène le quotidien du Mexique. Nous le suivons sur plus de 20 ans, motivé par la seule vengeance : faire payer les frère Barrera, « seigneurs des cieux », qui tiennent tout le monde par le fric ou la menace, c'est à voir. Et à la fin, n'en restera plus qu'un.

La griffe du chien est une prouesse absolue du genre ! Quelle claque dans ma figure naïve ! Don Winslow est un magicien des mots qui donne à chaque phrase un goût de fiel qui dérange atrocement et ne nous épargne pas. Y'a pas à dire, c'est une réussite à tous points de vue. Il est clair que je lirai la suite sortie récemment. Pas tout de suite cependant car les séquelles sont encore un peu fraîches.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Classer la Griffe du chien dans la catégorie des romans policiers serait terriblement réducteur. On est en présence d'une véritable épopée foisonnante à la frontière du documentaire, du roman d'action, de l'essai géopolitique ou économique. La comparaison pour moi le situerait plus proche des grandes fresques russes mêlant destinées individuelles et bouleversements historiques. Un véritable souffle emporte action, sentiments et analyses. C'est l'écriture de l'histoire.
Car c'est bien d'une guerre sur plus de vingt ans dont il s'agit, « la guerre contre la drogue » des États-Unis et des trafiquants mexicains. Mais rien n'est simple. « C'est une farce sanglante ». Il n'y a pas les bons Américains d'une part et les cartels mafieux mexicains de l'autre. Les intérêts, la duplicité et les jeux à double détente s'entremêlent. L'histoire est d'une extraordinaire complexité. Elle s'intéresse tour à tour à la livraison clandestine d'armes par les USA aux Contras du Nicaragua, à l'opération Red Mist de déstabilisation des tentatives de libération des peuples d'Amérique Centrale, à la livraison d'armes aux FARC de Colombie via les cartels mexicains.
Constamment on navigue entre l'obscure face de la realpolitik et l'immersion dans le monde des narcotrafiquants. Exactions, règlements de compte, stratagèmes, compromissions, appât du gain et du pouvoir jalonnent l'ouvrage. Des scènes d'action tonitruantes et de massacre à la AK-47, oui ! il y en a. La violence est là mais ce n'est jamais de la complaisance gratuite. Elle n'est que le reflet d'un terrible constat.
Et puis l'auteur nous ménage quelques courts moments de pause, en famille, ou des moments plus fleur bleue, importantes respirations pour mieux comprendre les acteurs du drame.
Don Winslow sait rendre compte des atmosphères, des narco mexicains aux dealers irlandais. On est immergé à leurs côtés. Il sait faire vivre des personnages guidés par leurs obsessions, TTS (t'es tout seul) ou « Je te pardonne. Dieu te pardonne », des personnages rarement monolithiques qui, sans attirer l'adhésion, nous tiennent constamment en éveil.
Une histoire sombre sans pitié. Un ouvrage sans concession. Personne n'en sort indemne ni les institutions politiques, religieuses, ni les politiques américaines, mexicaines, ni la police, ni la justice.
Plus riche qu'un documentaire car on vit avec les personnages, plus précis qu'un film, le roman constitue une somme sans égale.... et ce n'est que la première partie d'une trilogie.
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« le bébé est mort dans les bras de sa mère ». Ceci est la première phrase du livre. Autant vous dire que vous savez déjà dans quoi vous mettez les pieds. Dans quel monde. Un univers violent et impitoyable où la cruauté côtoie l'horreur. Où le sang coule pour du pouvoir, pour de l'argent, pour des renseignements ou pour assouvir une vengeance personnelle.

C'est le cas d'Arthur Keller (Art pour les intimes) agent de la DEA, ex membre de la CIA qui participe activement à « la guerre contre la drogue » déclarée par Ronald Reagan. A moitié mexicain, ayant grandi dans le « barrio », Art est vite placé sur l'échiquier mexicain pour cette lutte. Par le biais de Adan et Raul Barrera il va réussir à s'approcher d'un certain Tio (qui signifie « parrain » dans le jargon hispano-mexicain), flic corrompu qui deviendra justement le fondateur et parrain de la « Federacion », une organisation criminelle de contrebande spécialisée dans ce qui rapporte le plus, la drogue. A cette époque encore Art fut « sobrino », un neveu. Mais quelques années plus tard la famille Barrera sera à l'origine du meurtre atroce d'Ernie Hidalgo un collègue de la DEA d'Art. Depuis ce jour la vengeance d'Art Keller est ce qui le motive le matin.

Don Winslow nous dépeint ici une fresque du trafic de drogue entre les Etats-Unis et le Mexique. Mais sous couvert d'une guerre contre la drogue, utilisant les deniers récoltés au Congrès, les Etats-Unis luttent toujours contre le communisme en Amérique centrale faisant passer armes et formations commando à des mercenaires.

Très prenant et réaliste La griffe du chien est le premier tome d'une trilogie à vous couper le souffle mais qui ne m'a pas encore mis hors d'haleine. Endurant je vais donc enchainer avec sa suite, Cartel.
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Avec la griffe du chien, je découvre Don Winslow avec un certain plaisir.
Vous avez ici une version roman qui ressemble beaucoup à la série Netflix "Narcos".

Quand les cartels de la drogue prennent le pouvoir d'une ville et d'un pays avec toute leur influence malsaine et l'argent sale qui va avec, on se dirige inéluctablement vers une guerre sanglante.

Don Winslow nous embarque dans son aventure sur les narcotrafiquants mexicains, en passant par la mafia italo américaine et irlando américaine, une prostituée de luxe, des hommes d'églises, la DEA et la CIA, les hommes politiques et les guérilleros, avec beaucoup de maîtrise sur son sujet.

Je n'ai jamais été autant abasourdi par des scènes écrites dans un livre. Certaines font froids dans le dos et nous décrivent le quotidien des narcos les plus violents. Dans un monde où l'argent est roi, la violence est légion.

J'attaque de ce pas "Cartel", la suite de cet excellent roman, qui nous plonge au coeur du Mexique.

Ouvrez ce livre et imprégnez vous de cette ambiance où les complots sont tous aussi bien tournés que les embuscades.

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J'avais adoré Cartel, qui se déroule dans les années 2000 d'un Mexique sanglant. La griffe du chien retrace la période antérieure, avec un prélude en 1975 pour se terminer quelques 25 ans plus tard. On y retrouve les mêmes protagonistes, dont le personnage principal, Art Keller, et ses ennemis « préférés », les Barrera. le patriarche, Tío, son neveu Raúl aux tendances psychopathes et son frère Adán, en apparence nettement plus raisonnable. Famille fictive mais dont les caractéristiques ont été puisées par l'auteur dans une réalité qui fait froid dans le dos.
J'ai retrouvé, dans cette lecture, des aspects qui m'avaient beaucoup plu dans Cartel : la description des enjeux politiques des Etats-Unis et leurs conséquences bien sûr au Mexique mais également dans toute l'Amérique centrale jusqu'en Colombie. Don Winslow, en tant que journaliste, doit sans doute se sentir bien à l'étroit dans les formats classiques d'articles de presse. Ici, il déploie pendant plus de 800 pages son analyse de la situation. C'est passionnant mais ne laisse que peu d'espoir pour les populations civiles de ces pays. Et son analyse est confirmée par l'actualité, malheureusement ; le livre a été écrit en 2005, les évènements qui s'y déroulent renvoient directement à la marche des migrants du Honduras vers les USA dont les échos arrivent jusqu'à nous quelques treize ans plus tard.
Le premier tiers du roman a été assez ardu à lire : sauts dans le temps et géographiques, très nombreux personnages qui n'ont a priori aucun lien entre eux. Mais s'accrocher en vaut l'expérience.
La griffe du Chien m'a néanmoins laissé une impression moins forte que Cartel : peut-être est-ce parce que j'y découvrais la plume de l'auteur ? Peut-être parce que l'analyse y est plus aboutie ? Ou encore, peut-être parce que les intrigues y sont trop similaires. Un recommencement qui pourtant se prolonge dans la réalité encore et encore.
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C'est plus qu'un roman que nous a pondu « Don Winslow ». Ça a plutôt les allures d'un énorme tableau dressé (un peu trop exhaustif à mon goût) sur la guerre menée par l'Amérique contre les cartels de drogue et leurs ramifications jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir. Sauf qu'il ne s'agit pas d'une simple histoire. Il s'agit là pour moi d'une saga qui s'étale sur un quart de siècle, et qui apparemment continue vu qu'il existe une suite à ce livre.

Ce livre plaira énormément aux amoureux du genre. Alors il y a de tout : trafic de drogue, prostitutions, crimes, mafias, corruption, etc…Mais à titre personnel, je suis resté sur ma faim. J'ai eu du mal à enchainer les pages, ce qui m'a découragé vu le pavé qu'est le livre (plus de 800 pages). le roman aurait gagné à être délesté de quelques chapitres, notamment quand l'auteur se perd dans les explications géopolitiques des pays de l'Amérique centrale. Certains détails n'étaient pas nécessaires à l'intrigue. Dommage car j'attendais beaucoup de cette lecture.
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. Ce formidable roman pourrait être une parfaite illustration de ce que disait Porfirio Diaz : « Pauvre Mexique si loin de Dieu et si près des Etats-Unis » . Avec comme mortel trait d'union la drogue ,les milliards ,les malheurs , les misères que génèrent son commerce et sa consommation. Bien au-delà d'un « simple » roman policier nous pénétrons à la suite de personnages fascinants dans les rouages infernaux de la machine à broyer l'humain ,corps et âmes, qu'est le narco traffic . de ce bain de boue et de sang nul ne sort intact,ni les individus (policiers ou délinquants) ni les états . Articuler ainsi , intrigue policière et horizons géopolitiques est la marque d'un très grand . On pense à James Ellroy dont ce livre à le rythme (genre rafale d'AK 47) . Un grand moment de lecture.
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La griffe du chien

James Ellroy dit de la griffe du chien qu'il s'agit du « plus grand roman sur la drogue jamais écrit ». On ne peut qu'être d'accord avec lui si on se rappelle les années 80 /90 et ses plus beaux chefs d'oeuvre dont le Dalhia noir, American Tabloïds, L.A. condidential etc… (Mais bon vous connaissez, et babelio n'existait pas)

Il y a une dimension monumentale dans ce livre qu'une structure et une construction littéraires sans aucune faille nous permet d'appréhender 25 ans de crimes perpétrés à grande échelle par les narcotrafiquants aidés de la CIA, du FBI, du Pape (JP II), des présidents des états unis (Reagan, Bush etc) des présidents mexicains, et de ceux de l'ensemble de l'Isthme de l'Amérique centrale jusqu'à la Bolivie . Pas un pour rattraper l'autre et même ceux qui sont censés représenter l'ordre public et l'ordre social le font d'une manière si désespérée qu'elle devient inutile voire contreproductive.

Il n'y a pas réellement de « bons» dans ce roman tellement noir, il n'y a que des méchants et les rescapés des pages 800 traînent avec eux un nombre impressionnant de cadavres . L'horreur froide de certaines scène est saisissante. Immonde mais sans complaisance aucune.

Adan et Raul fils d'un parrain mexicain à l'image des personnages de Scarface (De palma 1983) sont avant tout incultes, pervers inconscient et finalement ridicules ( Raul aurait pu inspirer Tony Montana avec ses costars de cow boy flashies) Mais ces ridicules tuent sauvagement. « Plata o plomo » on négocie avec l' on meurt avec l'autre.
Don Winslow ne cherche pas à les rendre un tant soit peu sympathiques. C'est leur côté calculateur qu'il met en avant tout en appuyant sur leur rusticité mentale : Adan l'intello du groupe ne fait finalement que des additions et des soustractions qu'il s'agisse de pains de Crack ou de vies humaines : Infantile et capricieux, il joue à la marchande.
En tout état de cause leur medium est le flingue qui règle tout y compris les sentiments qui se traduisent par des chevauchées sauvages avec des putes (L'épouse et les enfants restant une valeur bêtement bourgeoise au conformisme contrefait et caricatural).

Art Keller flic mal vu, empêcheur de tourner en rond, les traque ainsi qu'un autre narco Güero, malfaisant et sadique et venge à sa manière un de ses collègues. Il n'est animé que par la vengeance et se montre aussi cruel que les autres par les conséquences anticipées en toute conscience de ses choix et de ses actes.


Callan et Fabian sont des tueurs qui ont commencé tôt (17 ans pour Callan) .Ils flinguent, étranglent , découpent à la demande. Des bouchers.

Pas de rédemption dans cette histoire ou même les évêques se font dézinguer.
Et vers la fin tout le monde est mort ou tellement essoufflé de tant de sang versé pendant ce quart de siècle qui annonce le suivant.

Et la « machine drogue » continue son progrès avec le consentement de tous au-delà des enjeux personnels de chaque personnage.

Curieusement la chute du mur de Berlin pourtant au coeur de la période concernée n'est pas évoquée. Ce qui tend à prouver que nos narcos n'ont ni télé ni journaux pas plus que les policiers qui les traquent. La chute du communisme aurait pu ouvrir des horizons à ces malades qui songent malgré tout à acheter des armes aux Chinois sur les conseil du seul personnage qui sait lire, Nora (Qui suce des bites pendant des centaines de pages).
On continue donc à lutter contre le communisme malgré la présence de mafieux au Kremlin...
Admettons que c'est dans un souci de ne pas dépasser les 1000 pages.

Admirablement écrit, ce roman fait preuve d'une rigueur synthétique exceptionnelle et se lit avidement. Une seule interrogation : pourquoi le titre anglais The power of the dog (El poder del perro en español) devient-il en français la griffe du chien, griffe qui apparait dans la dernière phrase « sauve mon être de l'épée, de la griffe du chien, mon unité » qui n'est pas très claire et ne le serait pas plus d'ailleurs énoncée ainsi : « sauve mon être de l'épée, du pouvoir du chien, mon unité »…

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