Cherish, tome 1

Cherish n'est pas qu'une chanson de la célèbre Madonna mais également le titre de ce shojo composé de deux nouvelles distinctes.

J'ai bien aimé la première autour de cette fille orpheline élevé par un couple gay et qui va rencontrer l'amour à l'université autour d'une passion à savoir les films de cinéma. Il est question de préjugés mais surtout de malentendus.

Je n'ai pas trop apprécié le final qui explique le geste maladroit de l'amoureux lors de la fameuse rupture amoureuse. L'explication ne m'a pas semblé plausible et c'est très superficiel. La solution arrive comme par miracle ce qui arrange tout le monde. Trop beau pour être vrai.

Le second récit Happiness voit son héros tomber amoureux d'une mère divorcée. C'est un thème qui semble encore d'actualité et qui place le curseur un peu plus haut par rapport à ce type de shojo généralement dégoulinant de bons sentiments. On se rend compte que parfois les situations de rencontres sont difficiles. Cependant, il y a encore un énorme rebondissement peu crédible pour un final convenu.

Ce qui est dommage , c'est que cela ne suit pas dans les propos qui restent encore une fois assez superficiels. C'est comme une retombée après un début en fanfare. On aurait aimé que cela soit plus mâture mais bon.

En lisant one shot je n'imaginais pas qu'il s'agissait d'un recueil de deux histoires courtes.
Dans le fond, ces histoires sont intéressantes et bien menées. Je me suis réellement attachées aux différents personnages, les fins ne sont pas précipitées et nous donnent les réponses à toutes nos questions.

Il n'empêche que je suis un peu frustrée, même les histoires sont bien menées il y a des petits points que j'aurais aimé voir plus développés et surtout j'aurais aimé passer un peu plus de temps avec chacun des personnages. Je me suis peut-être un peu trop attachée à eux.

Cela reste néanmoins une belle lecture sympathique et légère, de quoi passer un bon moment sans prise de tête.

Wataru Yoshizumi est une des premières mangaka que j'ai découverte vers mes 14 ans avec sa petite série : UItra Maniac.

La simplicité des histoires qui me touchaient plus jeune a été un peu entravée ici. L'histoire était un peu trop fleur bleue à mon goût. Pas que cela me dérange en général, je suis une grande romantique, mais dans ce manga, cela ne collait pas, tout simplement car les personnages mis en scène étaient des adultes et que je n'imagine pas ce genre de réaction à cet âge-là...

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