Les voix de Venise

Ce roman à la fois historique et fantastique n'est peut être pas un coup de coeur, il se laisse volontiers lire.

Le mélange entre personnages fictifs, historiques et ceux issus de la mythologie grecque semblent, de prime abord surprenant, voire déstabilisant, mais, on finit par s'y habituer. le tout donne une histoire simpliste, cousu de fil blanc ainsi que cucul la praline.

Comme dans toute oeuvre de fiction qui se respectent, il ne faut pas tenir compte des anachronismes dans la chronologie. En effet, Antonio Vivaldi (1678 - 1741) n'a jamais été un contemporain de Napoléon Bonaparte (1769 - 1821), alors "simple" général lors de la campagne d'Italie en 1796.

Un roman qui a été vite lu, et, qui serai aussi vite oublié

Un beau récit mêlant histoire et fantasy dans la Venise de la fin du XVIIIe siècle. le roman nous fait découvrir les derniers jours mouvementés de la République de Venise à travers une relecture originale du conte de la petite sirène. La grande histoire se mêle merveilleusement bien à la petite, celle des personnages malmenés par les coups du sort, le tout bercé par un univers magique qui ravira les amateurs de fantasy et de conte.

Mathilde Ysivar est vraiment passée tout près du chef-d'oeuvre.
Les descriptions de Venise sont d'une justesse absolue.
La plume de l'autrice est belle et aide à naviguer tranquillement au sein de ce roman. Et quel tour de force d'intégrer sirènes et tritons dans les canaux de Venise sans que ça choque le moins du monde.
Alors pourquoi ? ? ?
Pourquoi ce passage subaquatique aux clichés enfantins ?
Pourquoi ce besoin d'ajouter des personnages historiques connus (de plus anachroniques) ? C'est aussi grotesque que d'ajouter Zinédine Zidane à dans un film d'Astérix.
Dommage, j'aurais tellement apprécié profiter du talent d'écriture de Mathilde Ysivar dans un roman plus adulte et plus modeste.