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3,7

sur 204 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au début j'ai trouvé ce livre trop orienté politique, j'ai donc eu du mal à m'y plonger. Cependant à partir du 14 juillet et plus précisément de la fuite pour Varennes, l'histoire en est devenue trépidante – même si le mot ne me semble pas adapté – car de 1789 à 1795, c'est une véritable descente aux enfers qu'ont vécu les membres de la famille royale. L'auteure, Sylvie Yvert, a prit le parti d'écrire à la 1ére personne du singulier faisant ainsi parler la jeune Marie-Thérèse ou Madame Royale, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette. Et elle se met tellement dans la peau de la jeune fille que nous avons l'impression que c'est Mousseline elle même qui raconte son calvaire et celui de sa famille. C'est tellement dur que cela en devient insoutenable à lire. Mousseline sera la seule survivante de ce régicide après avoir passé 6 ans d'enfermement, d'humiliations et de maltraitance. Nous suivons ensuite la jeune femme dans sa vie d'adulte et si elle ne nous reparle plus de ce moment, celui-ci aura des répercussions - prévisibles bien sur - sur son comportement et sa façon de vivre les choses.
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Les 2/3 du livre racontent la Révolution ( vécue par la famille royale ), la captivité de Madame Royale , période horrible qui traumatisera à jamais Marie-Thérèse .qui , une fois libérée , restera pour toujours une femme réservée et maussade . le reste du livre raconte assez rapidement la vie de la Princesse devenue adulte puis une dame âgée : les exils , la Restauration et la fin de sa vie en Slovénie . le tout est très bien écrit et même si on n'apprend pas grand chose de nouveau sur cette période , le livre constitue un document très intéressant et pas ennuyeux du tout .
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"Mousseline la sérieuse" est le surnom que Marie-Antoinette donnait à sa fille, Marie-Thérèse. A travers ses yeux, nous allons revivre la Révolution. C'est donc un voyage dans le temps sans nul autre égal. Car, gageons-le, Sylvie Yvert a dû fort bien se documenter. En effet, le récit est détaillé et permet véritablement de se transposer à l'époque. Quand la Révolution éclate, Marie-Thérèse est encore une enfant. Elle vivra l'arrestation et l'enfermement de la famille royale au temple puis la Terreur. Ce sont surtout sur ces événements qu'elle revient. Son point de vue, évidemment, est unique même s'il est romancé. On se prend de pitié pour ces personnages royaux qui retrouvent leur humanité sous la plume de Sylvie Yvert. Le texte, dense, peut décourager. Mais pour peu qu'on aime l'histoire, on y apprendra beaucoup sur cette période.
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Des enfants de Louis XVI et de Marie-Antoinette, l'Histoire ne retient que les disparus : la petite Marie-Sophie, dont le berceau vide est représenté dans un tableau de Vigée-Lebrun, le dauphin Louis-Joseph emporté par la maladie, et l'agonie de l'éphémère Louis XVII à la prison du Temple. Ironie du sort, peu se souviennent de Marie-Thérèse Charlotte, unique rescapée de la barbarie révolutionnaire.
Dans ce très beau roman, Sylvie Yvert donne la parole à cette princesse oubliée que sa mère surnommait « Mousseline la sérieuse »
À travers son journal imaginaire, Mousseline la Sérieuse raconte les drames qui ont jalonné son existence, de sa détention au Temple, où chaque membre de sa famille fut exécuté, à son arrivée à la cour de Vienne, fruit d'un sordide échange politique, jusqu'à son retour en France après vingt années d'exil, puis son avènement qui ne dura qu'une poignée de minutes. En ne nous cachant aucun détail de la vie de la duchesse d'Angoulême, la plume délicate et profondément élégante de Sylvie Yvert offre le plus beau des catafalques à la triste Mousseline.
Une très belle lecture.


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Comment vivre heureuse après de si dramatiques événements ? Cette question va hanter la vie de Marie-Thérèse, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Devenue une personne âgée, elle nous raconte les journées d'Octobre 1789, la «  prison dorée «  des Tuileries, la lugubre Tour du Temple. Mais, elle nous raconte aussi la vie d'un roi et d'une reine qui aiment leurs enfants, qui sont attentifs à leur éducation même dans les moments les plus dramatiques. Ses proches lui sont enlevés les uns après les autres . Elle voit ainsi disparaître son père, sa mère, sa tante guillotinés ; le sort du petit Louis XVII lui reste inconnu. Elle se retrouve seule dans cette Tour sinistre. Libérée, mariée au duc d'Angoulême, les épreuves ne sont pas terminées. Les exils vont se succéder au gré des soubresauts de l'Histoire de la France. Et c'est en exil qu'elle finit sa vie.
Un roman historique qui nous rend attachante cette femme qui reconnaît elle même être peu sympathique, triste, revêche. «  On prit mon sens du devoir pour de la froideur alors que seul m'animait le désir de me protéger de ma redoutable timidité et de la trop vive sensibilité que je m'efforçais de garder en mon for intérieur. Etant donné la rudesse des épreuves traversées n'était-il point naturel que j'en conservasse des stigmates. « Un roman qui nous fait ressentir de façon sensible des événements froidement décrits par L Histoire.
A lire même pour les non royalistes dont je suis.
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« La tendance des gouvernements illégitimes est de recourir à la guerre pour unir par la peur le peuple autour de lui.. » Les paroles de Marie Thérése de France fille de louis XVI et de Marie Antoinette seule survivante de la prison du Temple résonneraient-elles dans notre siècle ???
Certes,nous vivons des temps difficiles, mais ils furent bien plus sombres durant la folie meurtrière de la Révolution française et les années qui suivirent… Epoque charnière de notre Histoire où un monde s'écroule et un autre nait.. Entre roman et biographie historique cet ouvrage nous relate dans une écriture riche, détaillée et poignante les années d'emprisonnement et d'exil de la famille royale et plus précisément de leur fille « mousseline la sérieuse » à travers ses mémoires publiées après sa mort.
Un portrait bien différent de Marie Antoinette, réputée frivole et superficielle, est peint à travers ces pages. Elle était devenue une femme dévastée par le chagrin. Il en est de même pour Louis XVI qui a eu le « malheur d'être roi » Durant les 5 mois qu'il vécu emprisonné au Temple il fit preuve d'abnégation, une attitude plus tenace, plus vindicative aurait peut être changée le cours de l'Histoire…Il paya pour les abus de ces ancêtres…
La vision d'enfants maltraités est insupportable quels qu'ils soient.. j'ai surtout été choquée par la description réaliste du calvaire des enfants royaux lors de leur détention inhumaine et plus particulièrement du Dauphin Louis XVII, petit garçon séparé de sa mère, malade, croupissant en guenilles dans une crasse repoussante dans une pièce sombre jamais nettoyée, mal nourri et harcelé par ses geôliers. Il en mourra.
Mousseline, elle, sauvée par la loi Salique, ne sera pas décapitée comme le furent les nombreux opposants au Régime de la Terreur sous Robespierre. Elle perdra l'usage de la parole et tout se disloquera sous ses yeux d'enfant…
Seule rescapée elle sera condamnée à l'exil durant 40 ans. Son existence est un holocauste perpétuel. Elle partagera l'étrange destinée de trois rois déchus, son père et ses oncles. Elle connaitra les tumultes de trois révolutions..l'arrivée de Napoléon, la Restauration, la première élection au suffrage universel avec le Prince Président… Car elle vivra au-delà de 70 ans après être passée du faste de Versailles à l'abominable prison . elle verra jusqu'où pouvait aller la barbarie humaine, la misère des hommes,les pires trahisons d'un peuple versatile et d'une presse « qui n'hésite pas un instant à remettre ses pas dans ceux du vainqueur « Très beau livre,riche en détails historiques où l'on rencontre les noms illustres d'Hugo, De Chateaubriand,où l'on croise Necker , Malesherbes et bien d'autres…..
S'il s'agit d'une histoire de princesse, c'est celle d'une princesse du malheur vivant dans l'agitation et la peur , loin, très loin d'un conte de fées….
Citation « Hélas !nous ignorions combien une minorité déterminée peut l'emporter sur une majorité terrorisée »
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Bien évidemment, j'ai été émue par le parcours de cette princesse qui semble vouée au malheur. Ce roman m'a permis d'augmenter mes modestes connaissances sur la période révolutionnaire. C'est cruel bien évidemment mais cette situation à exister et heureusement qu'il y a des auteurs doués qui réécrivent l'histoire. Racontée bien des fois (la fuite de la nuit de Varennes…), c'est avec une grande sensibilité et justesse que l'auteure, Sylvie Yvert exprime les mémoires de Marie-Thérèse Charlotte, princesse de France par son écriture majestueuse et raffinée sachant superbement manié l'emploi des temps (passé simple et imparfait du subjonctif) qui nous plonge dans l'époque. Une petite fille, seule survivante de cette famille royale qui aura connu une existence de deuils, d'exils et de trop rares moments de bonheur. Nous sommes donc dans l'intimité et dans un oppressant huit clos où l'on perçoit la détresse de cette enfant et de sa famille. Marie-Thérèse passera trois ans entre les murs du Temple, dont dix-huit mois sans sortie ni compagnie et sans que personne ne l'ait tenue au courant du sort de sa mère ni de son frère, le jeune Louis XVII mort de mauvais traitements. J'ai été particulièrement touchée lors du passage quand elle dit adieu à son père qui n'est qu'autre que le roi, LOUIS XVI, la veille de son exécution car là on ne voit plus le roi mais un bon père de famille.
O mon peuple ! ai-je donc mérité
Tant de tourments et tant de peines ?
Quand je vous ai donné la liberté
Pourquoi me chargez-vous de chaînes ?
Si ma mort peut faire votre bonheur
Prenez mes jours, je vous les donne ;
Votre bon roi, déplorant votre erreur,
Meurt innocent et vous pardonne.
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Mousseline et Sérieuse, voilà deux termes qui paraissent a-priori antinomiques car la légèreté presque frivole qu'évoque le premier entre en opposition avec la gravité austère du second. C'est entre ces deux connotations que se déroule la vie de Marie-Thérèse Charlotte de France, Duchesse d'Angoulême, Madame Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, qui lui avait donné ce surnom, pressentant peut-être la fracture entre les deux existences de sa fille : une enfance choyée à Versailles avant le chaos de la Révolution, l'emprisonnement, la disparition de sa famille et les longues années d'exil.
Sylvie Yvert se glisse dans la peau et dans la tête de cette femme, que Napoléon qualifiait de "seul homme de la famille", et qui au seuil de la mort entreprend de raconter ce que fut sa vie. A partir des correspondances et témoignages des contemporains, l'auteur dresse un superbe portrait de cette femme meurtrie dont l'enfance a été broyée par L Histoire. Quelle existence incroyable ! Quelle personnalité fascinante ! La seule survivante de la prison du Temple aura traversé 3 révolutions, l'Empire, la Restauration, la Monarchie de Juillet et la 2ème République. Quarante ans d'exil. Elle fut même, très brièvement, Reine de France. Quelle vie !!
Dans le style absolument délicieux du XVIIIème siècle, la narratrice nous convie au banquet de l'Histoire, vécu du côté de la famille royale et c'est criant de vérité. On compatit à la terreur de cette petite fille éperdue qui ne comprend pas ce qui soulève le peuple contre ses parents. On frissonne à la narration des scènes d'horreur auxquelles elle assiste. On sourit face à son analyse forcément partiale des évènements. On admire sa dignité et sa volonté indomptable. On prend conscience de l'écart irréductible entre sa vision du peuple et la réalité vécue par celui-ci. Souverains de droit divin, comment la famille royale aurait-elle pu seulement envisager que ce droit lui fût ôté par la volonté de ceux qu'elle gouvernait ?
Sans arrogance mais sans humilité non plus, Marie-Thérèse de France par la plume sensible de l'auteur nous raconte ce que fut sa destinée et c'est tout bonnement époustouflant de rigueur, de vraisemblance et d'honnêteté.
Ce roman historique engage aussi, l'air de rien, une réflexion sur ce qu'est L Histoire et sur la façon d'en rendre compte. Quels sont les points de vue que l'on adopte lorsqu'on la transmet ? La vision des personnages historiques en devient soudain toute brouillée : Mirabeau corrompu ? Robespierre incorruptible ? Louis XVI réformateur ? Marie-Antoinette frivole et perfide ? Quelle confiance accorder aux sources et aux témoins contemporains ?
Bref un roman beaucoup plus profond qu'il n'y paraît et qui procure un très, très beau moment de lecture.
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Vous lecteurs, qui commencez à lire ma chronique, avouez, tout comme moi,qu'en refermant votre manuel d'histoire des célèbres Mallet et Isaac, sur l'épisode qui vous narrait avec moult détails la décapitation de Louis XVI et de Marie-Antoinette, vous ne vous êtes jamais demandé ce qu'était devenue leur fille.

Mon professeur d'histoire a du faire son devoir et nous en parler, lorsque dans la torpeur de l'après-déjeuner elle nous chantait, d'une voix vibrante de passion ce chant révolutionnaire :

"Ah! ça ira, ça ira, ça ira,
Le peuple en ce jour sans cesse répète,
Ah! ça ira, ça ira, ça ira,
Malgré les mutins tout réussira.
Nos ennemis confus en restent là
Et nous allons chanter «Alléluia!»
Ah! ça ira, ça ira, ça ira..." 

Mais la mémoire...
Sylvie Yvert, d'une plume élégante vous donne rendez-vous avec Marie-Thérèse Charlotte de France.
"Fille,nièce et belle-fille des trois derniers rois de France, qui étaient frères, j'ai été l'ultime et furtive reine de France et de Navarre, selon Napoléon « le seul homme de la famille". Qui se le rappelle? (1778-1851)."
Immédiatement sous le charme d'une écriture majestueuse et raffinée, sachant manier à la perfection l'emploi des temps (passé simple et imparfait du subjonctif) qui nous restitue l'attrait d'une époque en nous permettant de nous identifier à ce parcours.
Marie-Thérèse est avec nous, dans notre salon.
Une histoire, où chaque détail compte, le quotidien d'une éducation et d'un exil.
De félonies en tractations son sort est scellé pendant le long enfermement qui suit la mort de tous ses êtres chers...
D'héritière royale elle sera "une marchandise" pour certains..
Elle n'a d'autre choix que de se construire sur ces ruines et de survivre avec toute la dignité que lui ont inculquée ses parents.
Ainsi commence cinquante-six ans de survivance... Comment aurait-il pu en être autrement?

L'élégance de la narration ne nuit en rien à l'émotion de ce beau portrait, au contraire , s'attachant à rester au plus près de la réalité, cela donne au lecteur une idée de l'attachement de Madame Royale à la France et aux français.
Mousseline, c'est doux et c'est juste l'impression qui nous restera de cette petite fille, grandi trop vite.
Une belle idée, que ce livre-ci.

Je laisserai à Victor Hugo le soin de conclure (Troisième lettre le Rhin) : "Un homme aborda le roi à la façon de Judas en disant : Bonjour Sire...; il y avait cinq personnes royales dans la voiture; le misérable, avec un mot, les frappa toutes les cinq. Ce Bonjour Sire, ce fut pour Louis XVI, pour Marie-Antoinette et pour Mme Elisabeth la guillotine; pour le Dauphin l'agonie du Temple; pour Madame Royale l'extinction de sa race et l'exil."
Lien : http://chantal-lafon-12.skyr..
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Le très étonnant "récit" de la fille de Marie-Antoinette...
l'auteur parle à la première personne, et on s'y croit. ...la révolution et tout le reste, vu de l'intérieur.
Comment dire, lire les mémoire de Mousseline, et surtout l’entendre parler de son père et de sa mère, voilà qui donne une autre perspective à l’histoire de France, non ? Car Mousseline la sérieuse n’est autre que Marie-Thérèse Charlotte de France, la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
La Duchesse d’Angoulême, au seuil de la mort, décide de faire le récit de sa vie. Alors que tout la prédestine à une existence heureuse et un avenir radieux, son destin bascule le 14 juillet 1789, lorsque Paris s’enflamme dans le fracas de la Révolution. Par sa voix, nous assistons « de l’intérieur » aux évènements de cette époque terrible de l’Histoire, que chacun croit connaitre mais qui prend ici une toute autre perspective. Appelée à devenir reine, elle est fille du dernier roi de France mais, sans doute sauvée par la loi salique qui interdit aux femmes d’accéder au trône de France, unique survivante du Temple. Des années joyeuses aux années terribles vécues auprès de ses parents, puis, enfin libérée, de ses errances pendant quarante ans d’exil, accueillie par les différentes cours d’Europe, son récit donne une autre dimension aux personnages qui l’entourent, en particulier ceux du roi et de la reine. Viennent alors les souvenirs qu’il est intéressant de resituer dans l’histoire, de Bonaparte premier Consul à Louis-Philippe en passant par Napoléon Empereur, de la fuite à Varennes à la cour du Tsar de Russie, des côtes d’Angleterre aux ports de Bretagne, sous nos yeux, soixante-dix ans d’Histoire ravivés par la mémoire et les souvenirs de Madame Royale.
Trois ans, quatre mois et cinq jours au Temple, et surtout la mort de tous les siens, feront de cette enfant une personne sensible, sauvage et triste dont le goût pour la solitude a souvent été mal compris, passant pour un sentiment de dédain qui la rendait inaccessible, elle qui a toute sa vie porté la poids de la famille royale décimée, charge bien trop lourde pour une seule personne !
Tout l’art de l’auteur est de nous parler par la voix de Mousseline la sérieuse, les mots sont pesés, adaptés à l’époque, au niveau de sobriété, de vocabulaire, à la classe de cette princesse ayant reçu une éducation à la mesure des espérances royales. C’est très bien écrit, on s’y croirait et Mousseline nous semble parfois bien proche !

Lien : https://domiclire.wordpress...
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