Une bouteille dans la mer de Gaza

Tal Levine est une adolescente israélienne . Un jour, un attentat à lieu près de chez elle, encore un. Quelques jours après, elle décide d'envoyer une lettre dans une bouteille et de la jeter à la mer. Espérant ainsi, correspondre avec une adolescente palestinienne de la bande de Gaza.
Pour ceci, elle demandera l'aide de son frère, militaire.
Finalement, ce sera un jeune homme qui trouvera cette bouteille, Gazaman.
S'en suit des échanges de mails. Si Tal est optimiste , Gazaman lui est plus pessimiste. Les premiers échanges sont loin d'être ceux qu'elle espérait, mais petit à petit ils vont échanger sur leur vies dans leur villes respectives, leurs espoirs et leur déceptions. Mais également sur les reproches que se font chacun des clans. Bien vite, ils se rendront compte que l'un ou l'autre ne désire qu'une chose : vivre en paix.

Un livre qui montre les points de vue de chacune des parties mais tout en restant impartial.
Un roman sensible, touchant . Mais également très instructif car il retrace l'histoire du conflit israleo-palestinien.
Un roman épistolaire qui amène une note d'espoir.

Une lecture que je vous conseille.

Deux adolescent, de part et d'autre de la ''frontière'' entre Gaza et Israël. Quelques kilomètres seulement et pourtant deux mondes complètement différents. La douleur, la haine, l'incompréhension. Quand la jeune fille d'Israël envoie une bouteille à la mer pour entrer en contact avec une jeune fille de son âge, c'est tout un monde qui s'ouvre à elle.
Un livre bouleversant, qui a le mérite de ne prendre aucun parti pris mais essaie de comprendre, et essaie de distiller un peu d'espoir.
Une belle découverte, vraiment.

Après avoir lu Si tu veux être mon amie il y a peu, qui évoque la correspondance entre une Israélienne et une Palestinienne, j'ai eu envie de me replonger dans le roman jeunesse de Valérie Zénatti. J'avais lu ce dernier il y a quelques années et le récit aborde également le conflit israélo-palestinien sous forme épistolaire.

Dans ce livre, Tal , 17 ans, vit à Jérusalem et suite à un nouvel attentat, décide de rentrer en contact avec une jeune fille palestinienne afin d'échanger sur leurs modes de vie respectifs et leurs sentiments face à cette guerre qui les touche.

Son frère, militaire, va alors déposer une bouteille avec un message de la part de l'adolescente dans la bande de Gaza. Finalement, c'est un adolescent, qui se cache sous le pseudo de Gazaman, qui va répondre à Tal.

Le récit est ensuite rythmé par les échanges par mail de ces deux adolescents qui confrontent leurs points de vue, se racontent leurs craintes face à tout ce qui se passe, leurs rêves pour l'avenir et leurs histoires d'amour.

L'auteur ne prend pas parti pour l'un des deux camps et nous apporte une vision réaliste de cette guerre.

Un livre touchant et plein d'humanité sur deux peuples qui finalement ont la même volonté : vivre en paix.

Un excellent roman jeunesse qui donne l'espoir que les choses peuvent changer un jour et qui est à mettre entre les mains de tous les adolescents qui souhaitent mieux comprendre le conflit.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..

Ce livre est un ouvrage d'espoir et d'amour entre deux peuples qui, si proches, s'obstinent à s'entretuer. Un ouvrage d'espoir universel car partout les différences peuvent – au lieu de créer de la richesse – provoquer la mort et la destruction. C'est pour cette raison qu'il convient de faire lire et partager ces histoires.
Un livre à découvrir, absolument.
Lien : http://www.adeuxlignes.fr/?p..

Très bon livre qui relate bien l'ambiance tant israélienne que palestinienne. Une correspondance entre deux jeunes qui veulent la paix et souffrent chacun à sa façon de la haine.

Un film a été fait de ce livre, mais comme à l'accoutumée, on ne peut être que déçu du résultat lorsqu'on a d'abord lu ce livre.
Les personnages sont forts bien campés et on les voit évoluer dès lors que l'autre est débarrassé des préjugés et devient petit à petit une personne à part entière et non un israélien ou un palestinien.
Ce n'est pas une banale histoire d'amour comme on en voit tant dans la littérature pour adolescents. Il y aurait à mon sens tout un travail pédagogique à faire en présentant ce livre à des jeunes, en tout cas de bonnes bases pour une discussion.

Alors qu'à Jérusalem les attentats se multiplient, une jeune Israélienne décide d'entrer en contact avec la partie adverse, les Palestiniens. Elle demande à son frère de jeter à la mer une bouteille avec quelques mots en espérant que le message parvienne jusqu'à la bande de Gaza. Un jeune Palestinien, Naïm, trouve la bouteille et entame un dialogue avec la jeune fille.
Ces deux-là écrivent, s'envoient des mails mais aussi noircissent les pages d'un journal intime pour Tal ou d'un cahier qu'il doit ensuite brûler pour Naïm. On entre ainsi pleinement dans leurs têtes. On ressent d'abord la colère de Naïm, puis sa surprise de se voir ainsi s'attacher à Tal, son sentiment d'enfermement, leurs angoisses à tous deux quand une attaque a lieu d'un coté ou de l'autre de la frontière. Ce roman est une description juste et sensible sur la vie d'adolescents en Israël et Palestine.
Pour moi un vrai coup de coeur !
L'adaptation cinématographique est elle aussi très réussie.

Tal est une jeune Israélienne vivant à Jérusalem. Sa vie est rythmée par les attentats et la douleur qu'ils provoquent. Un jour, subitement, lui prend l'envie de connaitre le point de vue d'une Palestinienne. Elle décide alors d'écrire une lettre qu'elle enferme dans une bouteille et demande à son frère, militaire, de la jeter dans la mer de Gaza.

Dès les premières lignes, ce livre m'a plu. Déjà, le style de Valérie Zenatti est très agréable à lire et très efficace. Ce livre s'adresse préférentiellement à des adolescents mais le ton reste très mature ce que j'ai beaucoup apprécié. En effet, beaucoup de livres pour adolescents ont un style trop simpliste ce qui est parfois énervant. Une bouteille à la mer de gaza peut donc également convenir à des adultes.
De plus, au vu du résumé, j'avais peur d'être tombé sur une énième version de Roméo et Juliette moderne. Mais à mon soulagement, non, pas de mièvreries dans ce livre.

A la surprise de Tal, c'est un garçon qui répond à sa lettre. le récit va donc alterner entre leurs deux points de vue, à travers leurs lettres mais aussi leurs journaux intimes. Ces deux jeunes ont des caractères bien différents: Tal est plutôt du genre optimiste et rêveuse, son correspondant est pessimiste et cynique. Malgré, leur situation géographique et la rivalité de leur peuple, ils ne sont pas si différents que ça et c'est ce que cherche à montrer l'auteur. Tout deux vivent quotidiennement des drames, regrettent leur situations et sont impuissants face à celle-ci. C'est cela qui les rapproche et comme je le disais l'auteur ne tombe pas dans la facilité en imaginant une romance. En effet, la fin est particulièrement inattendue mais est très juste.
Je me suis beaucoup attachée aux personnages (Tal et son ami sont les principaux, les autres sont seulement évoqués.). Je me suis sentie proche de Tal qui m'a beaucoup fait pensé à moi à son âge. On peut facilement se mettre à sa place et c'était là sans doute le but de l'auteur. On ressent sa détresse mais aussi ses bouffées d'espoir. Son correspondant (on n'apprend pas tout de suite son nom donc je ne vous le révèle pas) m'a beaucoup fait rire. Il est très sarcastique et à les pieds sur Terre ou essaye au moins de les garder.

Ce roman nous apprend quelques informations sur le conflit israëlo-palestienien mais aucun jugement n'est fait. Bien sur l'auteur ne prend aucun des deux parties. On se rend vraiment compte à quel point les deux protagonistes subissent ce conflit.

Voila ce roman est un véritable coup de coeur pour moi, tellement que je pense le relire un jour. Les personnages sont vraiment attachants, l'histoire intelligente et passionnante. de plus la plume de l'auteur est un vraie régale à lire !

Nous avions programmé dans le cadre d'un cycle cinématographique "Du livre au film", le film de Thierry Binisti "Une bouteille à la mer". C'est à cette occasion, que j'ai relu le roman de Valérie Zenatti, "Une bouteille dans la mer de Gaza" qui m'avait marqué lors de sa sortie en 2005.

9 septembre 2003, attentat suicide du Hamas au café Hillel à Jérusalem. La mort d'une jeune femme, 19 ans, qui devait se marier le lendemain, et de son père, avait déclenché l'envie d'écrire de l'autrice franco-israélienne Valérie Zenatti qui a vécu toute son adolescence en Israël. C'était, comme elle le dit dans une interview disponible en ligne, un manière de répondre à la tristesse et à l'incompréhension générés chez elle par cette violence subie par les civils palestiniens et israéliens, soumis à une géopolitique marquée par le recul du dialogue et du processus de paix.

Son héroïne Tal, 17 ans, israélienne, réagit comme elle face à cet attentat qui la traumatise. Elle prend la plume pour comprendre et pour entrer en communication avec une Palestinienne, à l'aide d'une lettre enfermée dans une bouteille jetée à la mer. C'est Naïm sous le pseudo de "Gazaman" qui lui répond. Dans les échanges par mail, puis par messagerie, ce sont deux individus qui apprennent à se connaître, à s'apprécier, à se respecter.

Un magnifique roman épistolaire, classé en littérature jeunesse, mais qui selon Valérie Zenatti est la plus révolutionnaire, car elle peut encore tout changer. le thème du roman est malheureusement toujours d'actualité, que ce soit en Israél-Palestine, ou dans d'autres contrées du monde. Comment grandir, comment vivre, s'épanouir, dans un contexte de guerre ou de régime totalitaire ?

J'ai été quelque peu déçue par ce roman; je le trouve très bien fait, mais ceci correspond à mon point de vue d'adulte. Je ne suis pas sure que le public visé, à savoir des adolescents de 13 à 15 ans, apprécieront de façon unanime ce récit.

Il est construit de façon tout à fait intéressante néanmoins, avec l'alternance de mails entre Tal qui vit à Jérusalem, et Naïm qui vit en Palestine. Il y a également des chapitres qui ne rapportent pas les échanges des deux adolescents mais leurs pensées, leur ressenti par rapport à la situation. Cela est d'autant plus nécessaire pour Naïm qui, ainsi, nous fait comprendre qu'il ne peut pas s'exprimer librement dans ses mails.

J'ai beaucoup aimé la fin, qui n'est ni une fin à l'eau de rose ni une fin tragique, et clôture ce roman de façon lumineuse