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sur 4761 notes
Une histoire familiale tendre et violente, subtile et belle. Ce n'est pas mon histoire mais c'est un bout de mon enfance puisque j'ai grandi dans une cité ouvrière et j'ai lu cette fresque avec bonheur, impatience et à la fois triste de finir cette histoire.

Naïma, fille de Hamid et Camille, ne s'est jamais posée de questions sur une partie de ses origines jusqu'aux attentats. Elle a grandi avec cette grand-mère aimante qui ne parle pas français, qui cuisine pour tous. Ses nombreux oncles et tantes animent aussi cette famille dans ce tout petit logement hlm.

Alors dans cette quête des origines nous commençons par la vie d'Ali en Kabylie. Jusqu'aux évènements tragique d'Algérie, il menait son petit bonhomme de chemin, avec ses deux frères, dans son domaine qu'il agrandissait selon les naissances.

Il a préféré partir et rejoindre le continent, lui, l'ancien combattant français de la deuxième guerre mondiale. Avec sa femme Yema, ses deux fils et sa fille, il prend le bateau pour fuir la guerre et pour un avenir meilleur.

La famille sera parquée dans un camps de toile dans le sud de la france pendant quelques mois puis dans des tous petits chalets ou la débrouille sera de mise, puis par chance, du moins le croit-il, la famille a obtenu un logement à Flers en Normandie.

Ali deviendra ouvrier, Yema s'occupera de la maison et Hamid grandira en s'accrochant pour apprendre le français correctement, pour rattraper le niveau des autres élèves, ce qu'il fera brillamment. Il ne comprend pas pourquoi ses parents courbent le dos pour tout en remerciant même ceux qui tournent la tête en les voyant. Il a un peu honte aussi.

Dès qu'il le pourra il quittera sa famille et ce HLM. Il rencontrera Camille, obtiendra un bon poste à la CAF n'ayant pas d'autres rêves que de se fondre dans la masse, et aura quatre filles dont Naïma. Il ne voudra jamais retourner en Algérie.

Naïma le fera pour lui, remontant jusqu'au village de son grand-père. Elle voyagera dans ce pays avec peur, malgré les belles rencontres. Elle reviendra apaisée et clairvoyante, laissant derrière elle le passé et ses origines. Comme tous ceux qui n'ont pas de point d'ancrage, elle restera en mouvement.

Un style vif et sublime, un récit grandiose.
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Naïma a oublié l'Algérie, un pays qu'elle n'a jamais connu, un pays manquant et une religion oubliée. Et pourtant elle porte l'Algérie en elle, son prénom,sa peau brune, ses cheveux noirs. Ali, son grand-père, un harki, a tout abandonné en 1962 pour sauver sa famille. Hamid, son père, a vécu dans le camp d'accueil de Rivesaltes, un carré de toiles, entouré de barbelés,où l'électricité est coupée à 22h30. Naïma va prendre le bateau pour retourner à Alger de la même manière que sa famille l'a quittée. Elle va essayer de créer son propre lien avec l'Algérie, au lieu de poser ses pas dans ceux de son grand-père et de son père.

A travers trois générations, Alice Zeniter nous raconte le drame des harkis éjectés de leur pays, non désirés par la France. Des parents obsédés par la réussite de leurs enfants, qui arrêtent de vivre pour tout leur donner. C'est l'Histoire de l'Algérie qui nous est contée, avec ses traditions, la femme répudiée, car tel est le droit du mari, parce que son ventre est sec Les présents offerts par un futur mari, que la jeune adolescente n'a jamais vu. La circoncision où un enfant de cinq ans devient un homme. Mais aussi l'incompréhension ente Kabyles et Arabes qui ne se comprennent pas et le douloureux combat pour l'indépendance où des familles se déchirent, le FLN, des soldats français massacrés, les représailles sanglantes qui s'en suivent. Les attentats d'Alger. Les accords d'Evian. L'espoir de ceux qui du pont du bateau voient s'éloigner Alger la blanche mais persuadés que dans six mois, c'est sûr, ils seront de retour dans le village. Des parents qui regardent l'Arabe devenir une langue étrangère pour leurs enfants. La confrontation entre le père et le fils entre passé et avenir. Des hommes attirés par la France et leurs femmes qui restent en Algérie comme des veuves. Les familles qui reviennent en Algérie pour les vacances qui jouent au jeu de la réussite, et les autres qui font semblant d'y croire. Les attentats terroristes en France et amalgame fait avec la communauté musulmane. Beaucoup de richesses donc dans ce roman sur un sujet délicat et sensible, mais l'écriture d'Alice Zeniter le traite avec beaucoup d'empathie et une totale liberté

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Au commencement de ce roman, j'avais l'impression de lire un reportage sans image sur l'indépendance de l'Algérie et d'assister au procès de la France. Me suis dit : autant regarder sur internet, mais bon quand même Prix Goncourt des Lycéens 2017, donc ne peut qu'être bon, alors je continue. Deuxième partie, deuxième génération, celle du fils qui arrive en France qui est, pour moi, la partie la plus humaine. 3ème partie, 3ème génération. Et rebelote un cours d'histoire façon journalistique. Une écriture travaillée, trop travaillée qui a été, pour moi, d'un grand ennui jusqu'à la fin. Je pense que je vais être la seule à ne pas aimer. Ce n'est pas un sujet qui m'intéresse et surtout le message passe mal. J'assume de ne pas l'encenser comme tout le monde (LOL).
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Un très bon roman, une très belle plume.
J'ai beaucoup aimé le sujet traité, trop souvent éludé dans les livres d'Histoire et dans les discussions. J'ai aimé également la personnalité d'Alice Zeniter qui transparaît à travers ces pages.
Ce que j'ai moins aimé c'est l'incapacité que j'ai eu a ressentir les sentiments des personnages, à visualiser les paysages et les scènes décrites. À l'instar de quelques critiques babeliotes, je trouve que le style de l'écriture, pourtant irréprochable, tient le lecteur trop à distance.
Une très belle lecture néanmoins, les lycéens ont décidément très bon goût.
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Magistral ! Je ne vois pas d'autre mot pour qualifier ce roman. Peut-être est-il ce qu'il convient d'appeler un grand roman. Celui par lequel la lumière se fait soudain sur un sujet jusque-là totalement ténébreux, celui qui vous prend par la main, vous délivre une démonstration à la fois brillante et limpide à travers 500 pages passionnantes, captivantes et même vibrantes. Celui qui vous laisse tout étonnée de cette nouvelle compréhension du monde, encore sonnée du plaisir pris à suivre cette épopée, reconnaissante de ce nouveau sentiment de proximité avec des êtres que vous pensez désormais mieux appréhender.

L'Algérie, pour moi, c'était flou. Je suis d'une génération dont les pères ont "fait" l'Algérie mais ne se sont pas étendus sur le sujet. Je n'ai pas vraiment souvenir que cette période ait été évoquée dans mes livres d'histoire. Bien sûr j'ai lu deux ou trois choses mais j'avoue bien volontiers que mes affinités me portaient vers d'autres thèmes, d'autres périodes. Alors si on m'avait dit que j'allais me régaler avec l'épopée d'une famille harki sur trois générations, j'aurais levé un sourcil étonné. Il n'a fallu que quelques pages pour me happer et cette phrase du prologue : "Quand on en est réduit à chercher sur Wikipédia des renseignements sur un pays dont on est censé être originaire, c'est peut-être qu'il y a un problème".

Naïma, jeune trentenaire parisienne, double littéraire de l'auteure se heurte au silence de son père, Hamid lorsqu'elle interroge sur ses origines. Hamid est arrivé en France avec sa famille en 1962, alors qu'il n'avait que 12 ans. Fils de harki, chassés comme tant d'autres par le FLN, entassés dans des camps "provisoires" et surtout considérés comme traitres d'un côté et étrangers de l'autre. Hamid a effacé l'Algérie de sa mémoire, il a épousé Clarisse avec laquelle ils ont eu quatre filles dont Naïma. La jeune femme se voit ainsi contrainte d'enquêter sur son grand-père, Ali, celui par qui tout est arrivé. Qu'a-t-il fait au juste ? Comment ce paysan enrichi grâce à un pressoir à olives s'est-il retrouvé dans le "mauvais camp" si tant est qu'il y ait un bon et un mauvais camp ? En repartant sur les traces d'Ali puis de Hamid, Naïma reconstruit l'histoire de sa famille et par là-même, le creuset de son identité.

"Choisir son camp n'est pas l'affaire d'un moment et d'une décision unique, précise. Peut-être d'ailleurs que l'on ne choisit jamais, ou bien moins que l'on ne voudrait. Choisir son camp passe par beaucoup de petites choses, des détails. On croit n'être pas en train de s'engager et pourtant, c'est ce qui arrive".

Avec maestria, Alice Zeniter entraîne son lecteur au coeur des choix et des contraintes de chaque génération, parvenant à faire toucher du doigt les incidences de chacun de ces choix sur la génération suivante. Grâce à une pédagogie qui se glisse de façon très fluide dans la narration, les enjeux de chaque époque apparaissent clairement. La figure d'Ali, préoccupé avant tout de la sauvegarde de sa famille et de ses maigres biens, ancien combattant à Monte Cassino et couvert de médailles, peu désireux de revoir des carnages et des morts, finalement contraint de partir sans retour possible. Hamid, grandi entre les barbelés des différents camps puis au gré des affectations d'Ali et de ses congénères, enfin dans un HLM de Basse-Normandie. Coincé entre deux cultures et le désir fou de ne plus être ramené à ces origines qui provoquent toujours des réactions de rejet ou d'incompréhension.

"... Hamid a voulu devenir une page blanche. Il a cru qu'il pourrait se réinventer mais il réalise parfois qu'il est réinventé par tous les autres au même moment. le silence n'est pas un espace neutre, c'est un écran sur lequel chacun est libre de projeter ses fantasmes".

Et Naïma, donc. Jeune femme moderne, travaillant dans une galerie d'art, Naïma qui a choisi d'étudier l'histoire de l'art pour "faire entrer la beauté gratuite dans son cursus : les études utiles, c'est une manie de pauvres, une peur d'immigrés". Naïma cataloguée comme "double culture" alors qu'elle connaît à peine trois mots d'arabe. Naïma qui le soir du 13 novembre 2015, devant les infos qui tournent en boucle, "pleure sur elle-même ou plutôt sur la place qu'elle croyait s'être construite durablement dans la société française et que les terroristes viennent de mettre à bas, dans un fracas que relaient tous les médias du pays et même au-delà."

Avec ce roman, Alice Zeniter nous conte une Histoire vivante, mouvante, bien loin de faits figés ou d'affirmations définitives. Une Histoire faite de multitudes d'histoires de femmes et d'hommes en quête de leur propre liberté. Son roman est si dense qu'il est presque impossible d'en parler de façon exhaustive. Il se lit avec un plaisir immense mais sa profonde réussite c'est cette proximité, cette empathie qui se crée au fil des pages entre le lecteur et Naïma (car chacun de nous connaît une Naïma ou sa version masculine), nourrie de ce passé reconstitué. Oui, L'Art de perdre est un très grand roman.
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L'art de perdre est un beau roman qui retrace le parcours d'une famille franco-algérienne prise dans les griffes d'une histoire de France douloureuse pour tous, à des degrés divers, quel que fût le camp dans lequel se trouvèrent les personnages. La morale d'aujourd'hui condamne le passé colonial et demande un travail de mémoire honnête et sans arrangement avec la vérité. S'agissant des Harkis, les vainqueurs ont écrit le récit national qui naquit de cette guerre d'indépendance, vouant les traitres à la Patrie aux gémonies. L'ancienne puissance coloniale les a parqués, cachés avant de finir par reconnaître leur droit de vivre décemment dans leur pays d'adoption. Alice Zeniter nous parle aussi de la difficulté à se construire une identité lorsqu'on est tiraillé entre ces deux rives de la méditerranée, entre un héritage parfois pesant pour des enfants responsables de rien et le besoin d'enracinement dans un récit familial que ressentent certains...Un bon moment de lecture ancré dans un sujet complexe et polémique.
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L'art de perdre, c'est accepter la perte.
On peut perdre ses clés, on peut perdre un souvenir, on peut perdre un pays. Car ce que l'on ne nous transmet pas, on le perd fatalement. Ce n'est pas un désastre, c'est ainsi.
Naïma, l'héroïne de "L'art de perdre", en fait l'expérience.

Petite-fille de harkis, Naïma est violemment confrontée à l'image qu'elle et sa famille renvoient au lendemain des attentats de 2015. Les questions identitaires sont dans l'air du temps. L'Algérie, pays de ses origines, demeure jusqu'à présent une contrée lointaine et inconnue dont son père Hamid ne parle jamais si ce n'est pour les mettre en garde, elle et ses soeurs, des dangers qu'elle recèle. Son grand-père, décédé trop tôt, et sa grand-mère qui ne parle que l'arabe, ne peuvent lui être d'aucun secours dans ses interrogations. Alors patiemment, à l'occasion d'une exposition qu'elle doit réaliser sur les oeuvres d'un peintre kabyle exilé, elle va dérouler le fil de son histoire familiale qui se lie à la plus grande, celle de la Guerre d'Algérie et des harkis.

Des crêtes de Kabylie où sont nés son grand-père Ali et son père Hamid, aux HLM de Pont-Féron en passant par le tristement célèbre camp de Rivesaltes où se retrouve regroupée toute la famille, Alice Zéniter nous fait partager le destin, entre la France et l'Algérie, d'une famille de harkis. Ce roman, divisé en trois parties chronologiques, est une véritable fresque familiale et historique qui offre un formidable hommage à ces Français trop longtemps méprisés et méconnus.

Réflexion sur les racines et l'héritage familial, sur les choix qui bouleversent toute une vie, sur l'intégration voulue ou forcée, sur la liberté d'être une femme au-delà des coutumes ancestrales, sur le racisme ordinaire d'hier et d'aujourd'hui, "L'art de perdre" est un très grand roman au style alerte et sobre. L'auteur a pour moi réussi un récit qui manquait indéniablement dans l'histoire des harkis. J'ai adoré la partie consacrée à Ali le grand-père, le géant tombé de son trône, nous dévoilant des épisodes de la guerre d'Algérie absolument bouleversants pour ces hommes qui avaient combattu sous le drapeau français lors de la Seconde Guerre mondiale et qui se retrouvent d'un coup désignés comme les "ennemis" dans leur propre pays d'origine et comme les "indésirables" pour leur pays d'adoption. J'ai aimé la partie consacrée à Hamid, deuxième génération, qui s'engage dans une farouche indépendance vis à vis de sa famille et de ses origines, souhaitant au plus vite se détacher d'un passé trop présent. J'ai moins apprécié l'histoire de Naïma, troisième génération, peut-être la partie de trop ou celle la plus bâclée.

Mis à part ce petit regret sur la fin et quelques longueurs, "L'art de perdre" est un très grand roman, de ceux qui vous font voyager dans le temps et l'espace tout en restant dans votre fauteuil. Et ça, j'aime beaucoup.
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Ah ! Que j'ai aimé ce roman.
Avec subtilité, tendresse et beaucoup de recherches A. Zeniter nous raconte l'épopée d'une famille de Harki Kabyle sur trois générations : Yéma ,la grand-mère ,femme d'Ali ( mère de dix enfants),Hamid ,un de leur fils,et Naïma, fille d'Hamid pour qui le mot Harki ne veut pas dire grand-chose jusqu'à ce voyage en Algérie (pour son travail de galeriste )à Tizi Ouzou ; là ,elle va commencer à retrouver ses racines.A. Zeniter au travers cette saga ,nous fait vivre une page de notre histoire bien méconnue et souvent passée sous silence: le déracinement de ces familles kabyle harki,qui ne savaient où se situer lorsque la guerre d'Algérie fut déclarée.
C'est vrai que l'on parle peu de cette guerre :est-ce trop tôt ,est-ce une page d'histoire dont la France n'a pas à être fière ? Longtemps les harkis sont restés" inconnus et invisibles",à présent et depuis peu,notre beau pays s'est enfin penché sur cette population : il y a eu ,en août 2018 ,56 mesures de couchées sur le papier dont une très importante pour moi: rendre obligatoire l'enseignement de la guerre d'Algérie dans les collèges et les lycées. Concernant le fond de réparation et de solidarité (40 millions),il y'a eu beaucoup de polémiques,mais je pense qu'avant tout,ce que ces familles attendent est la reconnaissance de la France et surtout le pardon de plus de 50 ans d'oubli!simplement relever la tête et marcher tête haute. Au travers du personnage d'Ali (le grand-père ),j'ai ressenti toute cette désespérance et cette humiliation qui s'est transformée en colère froide chez son fils Hamid;celui-ci ne veut plus entendre le mot Algérie et refuse de se souvenir ne veut plus se retourner sur son passé,.C'est Naïma qui tissera prudemment ,à nouveau des liens avec sa famille d'Algérie .
Un superbe roman,qui interpelle ,et nous invite à nous pencher sur un passé pas si lointain que cela! À RECOMMANDER🌟🌟🌟🌟🌟
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Ce roman "L'art de perdre" est une fresque historique et familiale sur la guerre d'Algérie : avant, pendant et après.

L'auteure décrit les horreurs de cette guerre qui a brisé à jamais les personnes présentes au moment des faits mais également les générations suivantes. Elles sont à la recherche de leur(s) racine(s) et de leur(s) identité(s) sans jamais atteindre leur objectif. Que de questions sans réponses !

Alice ZENITER a réussi nous faire partager la douleur de ces générations meurtries. Son écriture fluide et posée nous entraîne tout au long de cette épopée.

Que d'amertume une fois la dernière page tournée !

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C'est,de loin,mon coup de coeur pour cette année.Une formidable saga de 1930 à nos jours,entre l'Algérie et la France ,le sort réservé aux harkis d'un côté et de l'autre de la Méditerranée. La famille d'Ali est observée avec une affection particulière de l'auteure,c'est beau,tendre,dramatique,brutal,amusant parfois.La grande classe que je vous invite à découvrir rapidement.déjà trois prix et,en piste pour le Goncourt et le Renaudot,rien que ça!!
Partez vite avec Ali,Hamid et Naima et soyez certains que vous serez transportés et sans doute aussi interpellé par cette pépite.
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