L'Adoption - Cycle 1, tome 1 : Qinaya

Il faut savoir qu'en 2015, sur 5000 ouvrages environ, 25% était de la pure création. Oui, cela veut dire que dans l'engorgement actuel, un quart seulement concerne la nouveauté. Les maisons d'édition préfèrent ne pas prendre de risque et continuer sur des valeurs sûres. du coup, la créativité est en forte diminution depuis quelques années. L'âge d'or est terminé. Or, nous avons là une bd originale à souhait et inventive. Sortir de l'ordinaire est déjà quelque chose de formidable en soi dans un tel contexte.

L'auteur arrive à bien camper ses personnages ce qui leur confère une forte densité. J'aime les personnages qui ont du caractère mais où on découvre également des hauts et des bas ce qui les rendent terriblement humains. Il faut également dire que cette bd est épaulée par un scénario solide. Je n'en attendais pas moins de Zidrou qui signe là l'une de ses meilleures oeuvres.

J'ai été également attiré par une belle couverture qui est en soi une invitation à entrer dans l'album et à découvrir ses mystères. Les dessins sont exceptionnels car ils sont remplis de détails avec une mise en couleur éclatante. Ce graphisme magnifique confère à un certain dynamisme. L'ambiance qui se dégage de cette bd est indescriptible de force et d'émotion.

J'ai eu du mal à trouver un défaut à cet album. On ressort de la lecture franchement époustouflé. Je n'ai pas décroché de cette lecture. Il y a incontestablement une bonne maîtrise de la part de l'auteur. Au final, je dirai que c'est une bd à ne pas manquer comme à un anniversaire d'ailleurs. Moi, je l'ai adopté en tout cas.

J'ai toujours un peu peur avec Zidrou, surtout dans ses histoires de familles, de tomber dans la recette pour faire tirer les larmes et qu'il nous sorte les violons avec tous les effets. Avec un sujet comme l'adoption, c'est le résultat garanti. Je ne m'y serai pas risqué sans l'incitation d'un challenge. Alors, oui, c'est très bien fait, bien maîtrisé, la structure du scénario est juste, efficace, le graphisme appuie encore plus les effets, la petite fille aux grands yeux, trop mignonne, le grand père bourru qui, on le devine tout de suite, va s'attendrir pour cette petite péruvienne, ses pôtes genre “Les vieux fourneaux”, mais pour moi, ça me fait trop l'effet d'une recette appliquée avec soin, c'est trop propre, trop lisse, trop juste. Cette bande dessinée est exactement ce à quoi je m'attendais, une bonne bande dessinée très bien foutue, mais que je n'ai aucun plaisir à lire. Moi, j'aime quand ça dérape, quand tout n'est pas parfait, j'aime la bande dessinée qui se cherche, qui expérimente, pas celle qui est déjà trouvée, ce côté trop parfait de Zidrou m'agace, et un sujet comme celui-ci ne fait que mettre l'accent là dessus, de l'émotion UHT, pasteurisée, stérilisée. Quand je finis ma lecture, je me dis, oui, pas mal, l'émotion est au rendez-vous, mais je constate que je n'avais vraiment envie de lire ça.

Une BD attachante et émouvante.

Qinaya est une petite péruvienne qui débarque en France, suite à un séisme dans son pays.
Rien n'est réellement expliqué mais tout est suggéré. Alors on devine qu'un jeune couple, qui rêve de devenir parents, adopte cette petite fille dont les parents biologiques ont dû disparaître lors de la catastrophe.
Cette petite fait le bonheur de la famille.
Qinaya est très réservée, timide et surtout ne parle pas ou très peu, d'autant que sa langue maternelle n'est pas le français. La communication est très difficile.
Mais la BD relate surtout la relation entre la petite fille et son grand-père paternel adoptif. Ce dernier si montre très bougon et très peu enthousiaste à l'annonce de son arrivée. Et que dire lorsqu'il apprend qu'il va devoir s'en occuper la journée !
Toutes ses habitudes de retraité sont bouleversées et, au fur et à mesure, tous ses préjugés le seront aussi.

Si l'histoire n'est pas innovante en soi, l'ensemble est plutôt bien réussi avec des illustrations agréables. Un moment de lecture plaisant.
Mais surtout, le final inattendu suscite l'intérêt et redonne de la vigueur à l'histoire. Et forcément, je vais m'empresser d'emprunter le tome 2 pour connaître la suite... !

Je n'ai jamais été déçue par Zidrou et encore une fois il a su me toucher à travers ce récit empli d'humanité et d'amour. Les illustrations sont très belles et délicates, participant à la tendresse de la narration. le thème de l'histoire est inhabituel et j'acclame ce choix, je suis impatiente de lire le second tome (j'apprécie d'ailleurs que le récit se déroule sur deux tomes et pas davantage...)

Cette bande-dessinée, c'est une rencontre. Une rencontre entre un grand-père, qui ne se sent pas grand-père, et une petite péruvienne de 4 ans un peu loin de chez elle. On suit leur attachement progressif, jusqu'au bouleversement final.

Ce qui frappe en premier dans cette histoire, ce sont les dessins sublimes d'Arno Monin - très colorés, pétillants, dynamiques, très doux dans le trait. Et puis, on est embarqués dans une lecture drôle, touchante, émouvante, très très belle. Cet homme et cette petite fille qui s'apprivoisent, c'est magnifique. Zidrou a le ton juste : il sait placer l'émotion et l'humour comme il convient.

C'est un véritable coup de coeur.

j'ai lu le tome 1&2 ensemble

Deux petits cadeaux de la vie mais je ne trouve pas le 2 sur Babelio.

L'adoption qui peut être tellement jouissive, puis tellement déprimante, puis ....

Je le conseille à chacun de vous.

Pour deux raisons principales:

Ouvrir les yeux sur une partie négligée de l'adoption
Vous permettre de profiter des magnifiques dessins :)

De Zidrou, j'avais déjà adoré Lydie qui m'avait émue aux larmes mais je ne pensais pas que l'exploit serait renouvelé. Eh bien si et brillamment ! J'ai tourné la dernière page complètement chamboulée, touchée en plein coeur par la conclusion de ce premier volume. Vivement la suite (apparemment prévue fin mai) !
Un terrible tremblement de terre a lieu en Amérique du Sud, des centaines de morts sont alors à déplorer. Une petite fille de 4 ans, Qinaya, se retrouve orpheline mais est adoptée par une couple de français n'ayant pas pu avoir d'enfants. L'adaptation se fait en douceur pour l'enfant, c'est plutôt pour le nouveau grand-père que la pilule est difficile à avaler. Grognon, attaché à ses habitudes et persuadé que cette adoption était une mauvaise idée, il continue sa vie sans trop faire cas de cette nouvelle petite fille chétive… et puis finalement, le temps faisant son oeuvre, le voilà qui commence à amener Qinaya en vadrouille et à créer des liens avec elle, malgré la barrière de la langue. Les deux êtres deviennent complices et quasi inséparables jusqu'à… vous verrez ! Quelle chute ! Que d'émotions !
L'Adoption est une histoire bourrée de tendresse, c'est un concentré d'émotions alors attention, préparez les mouchoirs ! le lecteur tombe non seulement sous le charme de Qinaya, une petite bouille aux grands yeux expressifs mais aussi et surtout sous celui de ce nouveau grand-père pas franchement commode de prime abord. L'intrigue reste classique mais elle fonctionne. Hyper réaliste, le dénouement de ce premier tome n'en est que plus percutant.
Ajoutez à cela un coup de crayon et une colorisation tout en douceur (c'est plutôt clair et joyeux) avec des personnages aux expressions percutantes. Une réussite de A à Z, gros coup de coeur émotionnel pour moi !
Lien : http://bazardelalitterature...

Je l'avoue, j'ai lorgné sur cette BD plusieurs fois et l'autre jour à la Fnac, j'ai craqué. Les dessins m'attiraient et cette histoire me paraissait très touchante ! Et je ne regrette pas d'avoir fait le pas !

Tout commence avec ce grand-père qui ne veut pas être grand-père. Il ne s'intéresse pas à cette petite fille et on pourrait même croire qu'elle l'embête. Pourquoi sa femme achète-t-elle autant pour elle ? Pourquoi faut-il la garder ? Et puis peu à peu la petite l'apprivoise et on a même l'impression que Gabriel devient un papa pour elle en lui apprenant des choses que – comme il l'avoue lui même – il n'a jamais apprises à ses propres enfants !

Cette histoire est très touchante, elle sensibilise sur l'adoption, les désastres dans les pays étrangers (comme le dit si bien l'auteur au début du tome « 57 559 victimes mortelles plus tard, le monde entier savait situer Aréquipa sur une carte, mais vous savez comment ça va … On s'émeut, on compatit, puis on oublie … Après tout, qu'est-ce qu'on a à en foutre du Pérou et des péruviens ? »). Pourtant Qinaya est vraiment là et ses parents sont morts dans ce séisme affreux. Alors que faut-il faire ? Remplacer ses parents qui ne seront jamais là ? Lui faire oublier sa vie d'avant ? Lui faire croire que sa vie sera toujours belle ? Attendons alors la fin du tome pour se rendre compte qu'on n'a pas besoin d'être à l'autre bout du monde pour vivre des séismes dans sa vie !
Lien : https://lilichoublog.wordpre..

Une bande dessinée dont l'histoire et les dessins amènent le lecteur à sourire souvent et à s'émouvoir parfois.
Gilbert devient grand-père lorsque son fils et sa belle-fille reviennent du Pérou avec la petite Qinaya. Homme ours, il n'accueille pas cette nouvelle positivement... Il n'a pas l'air d'avoir les épaules et la fibre pour s'occuper de cette petite fille... Pourtant, au fil des planches, le lecteur s'aperçoit que la magie de Qinaya opère sur Gilbert.
L'histoire est simple et pleine de jolies péripéties qui tournent autour de Qinaya et de son adaptation dans sa famille adoptive. La relation du Grand-père et de la petite fille est à la fois émouvante et humoristique notamment lorsqu'on considère la première de couverture de la bande-dessinée. On s'aperçoit alors que le grand bonheur peut se trouver dans une toute petite fille.
Pour ce qui concerne le travail de Monin, c'est magnifique. Les dessins sont pêchus et transmettent avec justesse les émotions des personnages. J'ai été d'ailleurs séduite par la première de couverture qui m'a donné envie d'emprunter et de lire la bande dessinée.
Bref, cette bande dessinée m'a énormément plu et je l'a recommande dès la 3e - 2nde.

J'ai lu cette bande-dessinée parce que mon collègue la conseille beaucoup. C'est un thème qui me touche et m'intéresse alors j'ai foncé.

Tout d'abord, les illustrations aux couleurs douces et aux émotions délicates sont vraiment magnifiques et collent bien au récit (oui, je ne lis que peu de BDs et du coup je suis très difficile sur les illustrations, si le style ne me plait pas, je n'arrive pas à lire, je bloque. Question d'habitude il paraît). Un vrai plaisir pour les yeux.

Ensuite l'histoire est à la fois grave par le sujet, émouvante notamment par la relation entre Gabriel et Qinaya et très drôle et réaliste dans la façon de traiter le sujet et de retranscrire un quotidien, une vie de famille.

Par contre moi la chute...on ne m'avait pas prévenue alors évidemment je suis tombée sur le cul comme dirait l'autre. J'ai eu la larme à l'oeil et mon engouement est retombé pendant quelques instants... Je me suis sentie trahie ! Tant de douceur et de progrès pour ça !!? Mais c'est vite passé et le coup de coeur reste.

Et j'apprends que ce n'était qu'un tome un, que ce n'est pas fini...Youpii !!