L'Adoption - Cycle 1, tome 2 : La Garùa

- Vous pensez quoi, vous, Marco ? Vous croyez que j'ai été un bon père ?
- Ce que je pense...? Un père qui coupe un gros cornichon en deux sur le sandwich au pâté de ses gamins est toujours un bon père !

Quel gâchis ! Ils rêvaient de fonder une famille, ils en auront brisé trois.

Il fallait d'abord s'occuper des vivants. Les morts ont toute la patience du monde, c'est bien connu.

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- Vous avez remarqué ? Dans les dessins animés, les pères sont souvent de gros ahuris, incapables du moindre élan de tendresse.
- Pourtant, y a pas plus tendre, comme viande, que le coeur d'un papa ! Parole de boucher !

Une religion qui a pour symbole l'image de la souffrance ? Très peu pour moi.
Quel père accepterait de voir son fils souffrir de la sorte sans lui prêter main-forte ?

Je suis un vieil imbécile qui croit encore aux contes de fées, alors que la vie se comporte plus souvent qu'à son tour comme une méchante sorcière.

Tu n'as été qu'un grand-père par corruption, un receleur. Un voleur d'amour.

Le jugement a pris en compte...« le profond désarroi d'une femme n'ayant pu donner la vie » .
Comme si un homme ne pouvait pas, lui aussi, ressentir cruellement le manque d'un enfant.

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Si vous aimez tant que ça, pleurnicher sur votre sort, j'ai des kleenex qui seront ravis de servir à autre chose qu'à compter mes spermatozoïdes !

Vive les jeunes parents ! Wééééé
Ils sont des nôôôtres, ils vont changer des couches comme les autres !