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❤️ Coup de coeur ❤️

Le commandant Delmas et son équipe enquêtent sur quatre meurtres, qui n'ont à première vue aucun rapport. Ces crimes arrivent au mauvais moment soit entre-deux tours de la présidentielle 2022. Rapidement, l'équipe s'oriente vers la piste terroriste, qui ne laissera personne intacte.

Ce roman est un gros coup de coeur. Et pour cause, je me suis attachée à toute l'équipe de policiers mais aussi, l'intrigue était envoutante car il s'agit d'un sujet d'actualité avec tous les attentats terroristes et avec l'élection présidentielle de 2022. S'ajoute à cela une équipe de policiers que l'on voit évoluer avec leurs qualités et leurs défauts. Policiers qui sont, eux, en première ligne et que l'auteur n'hésite pas à le rappeler à travers son roman.

Le premier livre de l'auteur que j'ai lu, « Matière noire » avait une fin qui m'avait un peu déçue. Avec ce roman, l'auteur s'est nettement rattrapé sur ce point. La fin est bouleversante, déchirante et surtout me fait penser aux romans de @norekolivier avec cette tension constante et des policiers attachants. Comme pour les romans de @norekolivier, il est marquant et restera gravé dans ma mémoire pour longtemps. Il s'agit d'un très bon polar, il est comme je les aime. Foncez !
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Qu'est-ce qui peut bien relier le meurtre d'un gitan, d'une prostituée, d'un dealer ? A priori, rien, si ce n'est la perspicacité d'un groupe d'enquêteurs ! Ce groupe, c'est l'équipe du commandant Delmas. Un groupe soudé, un chef humain, qui, parfois, s'assied un peu sur la procédure, mais c'est pour le bien de son groupe… Quel mal y a-t-il à être un peu compréhensif ? Tant qu'ils sont efficaces ! Et c'est le cas ! Dans un climat d'entre deux tours de la dernière élection présidentielle française, l'auteur se sert de ses personnages pour recontextualiser ce climat si particulier, cette division vécue par la population, forcée de faire des choix stratégiques. Loin de moi l'idée de faire de la politique par ici ! D'abord, ce n'est pas la vocation de ce petit espace, et en plus, je suis belge ! Mais force est de constater que l'auteur dissémine des messages qui me touchent beaucoup (pour ceux qui ont le livre, la page 57 en est un bon reflet !) et que j'ai même réussi à récupérer dans mon boulot, dans lequel je suis amenée à expliquer le rapport du GIEC. Je ne vais pas m'étendre non plus, là n'est pas le propos, mais j'apprécie ces auteurs qui glissent des messages subtils plutôt que ceux qui fracassent en amenant les lecteurs à se croire du bon côté de la barrière. Oups, je m'égare, mais ceux qui me connaissent bien auront identifié mon petit coup de gueule.

Revenons-en à cette enquête, menée tambour battant dans laquelle les actions du tueur ne sont pas sans rappeler les actes d'un terroriste tristement célèbre. L'intrigue est dynamique, réactive. Ça s'enchaîne, et puis, d'un coup, ça se résout… J'admets, à cet instant, avoir eu un moment de doute… Je ne comprenais pas où l'auteur voulait en venir… Jusqu'à ce crochet dévastateur que l'auteur nous envoie et qui est d'une puissance inattendue… Et, hébétée, alors que je tentais de me relever, l'auteur clôture ses lignes par un uppercut qui m'a mise définitivement au tapis. K.O. technique pour le lecteur dont le coeur est en miette. Ivan Zinberg a écrit avec son coeur, ses tripes et ses convictions. Je me doute que certains lui reprocheront d'avoir utiliser son enquête pour dénoncer quelque chose de bien plus grand, mais me concernant, prétexte ou pas, j'ai fini ce roman à bout de souffle et le coeur déchiré par ce récit magistral.
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Présidentielle 2022.
Dans le 93 un jeune dealer, un gitan, une prostituée et un chômeur se font abattre à bout portant.
À la Crim', l'équipe Delmas se saisit de l'enquête, un commandant un peu trop laxiste avec son équipe, plusieurs écarts sans aucune sanction lui est reprocher par le nouveau Commissaire Julien Martial.
Une chasse à l'homme au scooter est déclenchée, une piste terroriste est plus que probable un copycat de Mohammed Merah.

Un polar totalement immersif, un sujet tellement d'actualité ces dernières années, mais encore aujourd'hui. C'est terrifiant pour nos enfants, la population, pour nous-même. Doit-on vivre dans la peur !

L'auteur nous immerge au coeur du bastion, avec une équipe soudée, certes un peu virevolte, mais efficace.
Luc Delmas un commandant rempli d'empathie avec ses hommes et à l'instinct qui ne trompe pas.
La piste terroriste est mise en avant, Mario Giordano alias Foto, Guigui la Procédurière, Stef et Sarah le couple se lancent sans ménagement auprès de Luc pour arrêter ce kamikaze.
Le récit nous dévoile toutes les étapes d'une enquête avec les procédures, mais aussi la difficulté du métier. Les nuits sans repos, les heures sans relâche qu'on ne compte plus, les nerfs mis à rude épreuve, même les plus hauts gradés peuvent craqué.
L'écriture est fluide avec des faits extrêmement instructifs. L'auteur maîtrise totalement son sujet, sans crainte d'aborder clairement la radicalisation et toute forme d'extrême.
La construction du récit est parfaite, nous avançons dans l'enquête mais nous avons aussi des retranscriptions d'expertise psychiatrique avec un terroriste sans en dévoiler l'identité, cela apporte certains doutes tout au long pour le dénouement.
Un final magistral, impensable, complètement surréaliste, mais quel choc.
Un uppercut, je n'ai pas les mots pour décrire ce tsunami d'informations et de manipulation. J'en ressors complètement bouleversé. Malheureusement tout n'est pas que fiction, tout ça existe !

Une pensée pour toutes les victimes et les forces de l'ordre qui sont au première loge pour notre sécurité.
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Au commencement d'Ivan Zinberg, présentation
Une personne est face à un psychiatre qui est censé le faire parler par rapport aux crimes commis. Mais, malgré le rendez-vous accepté, il ne veut rien dire.

Aulnay-sous-Bois, mars 2022, Osman, 16 ans, a arrêté l'école. Il est un des maillons d'un point de deal. Il se fait assassiner en bas de sa cité.

Avis Au commencement d'Ivan Zinberg
Une masse critique Babelio reçue et je remercie Babelio. J'avais fait le choix d'une dizaine de livres puisque c'était une Masse Critique polars, policiers.


Le sujet a avoué son crime mais il refuse de parler au psychiatre qui tient un journal pour tenter de comprendre les agissements de cet homme qui a, tout de même accepté, le rendez-vous. Cette expertise tient en quelques chapitres dans le roman. Mais elle ne révèle rien. Pour moi, elle ne m'a pas permis de savoir qui était interrogé, sauf vraiment à la fin. Et là, cela a été le coup de grâce.


Des personnes sont assassinées. Il semblerait qu'elles n'ont aucun lien entre elles. de plus, les enquêtes sont menées par des services de police différents. L'équipe de Delmas est appelée lorsque le cadavre d'une prostituée est retrouvé, suite à un appel anonyme. Ils remonteront les traces de l'appel et pourront interroger une autre prostituée et également un de ses voisins. Au fur et à mesure de l'enquête, ils découvriront que ce meurtre a des connotations racistes. Et quand le lien est établi avec les autres meurtres, cela prendra plus d'ampleur. Les Juifs, les gens du voyage, les trafiquants de drogues, les Musulmans. Un nouveau Merah serait-il en place ? Tout le laisse penser, surtout qu'un scooter semble au centre de tout.


Un nouveau chef est arrivé. Il a des échanges avec Delmas et le met en garde contre son management qui est jugé trop laxiste. Les pressions se font au plus haut niveau et retombent sur tout le monde. de plus, il ne faut pas que la presse s'empare de cette affaire car l'histoire se situe entre les deux tours de la Présidentielle. le but va donc être d'arrêter cet homme avant qu'il ne fasse plus de dégâts. Il laisse au fur et à mesure des indices. Heureusement que face à cette menace, toutes les forces de l'ordre sont sur le qui-vive surtout lorsque le Président de la République est en déplacement.


L'auteur s'inspire de divers faits pour son roman qui se sont déroulés. L'affaire Merah mais avec une escalade de la violence envers la population. C'est une critique également acerbe du monde politique, de la souffrance de la population, de ce qui peut advenir, de ceux qui ont encore une véritable haine envers les autres, une véritable admiration envers Hitler ou tous ceux qui ont commis des actes terroristes. C'est également le rappel de policiers qui se sont radicalisés.


La police souffre. Beaucoup de policiers doivent faire face à des burn-out, des tentatives de suicides qui entraînent des souffrances incommensurables, pour ceux qui les vivent, le policier lui-même, sa famille et ses collègues. Certains souffrent également mais tentent de ne pas le montrer mais ils peuvent être très vite basculer.


Les personnages du roman ont été très bien étudiés. Ils ont tous leurs failles mais leur but, notamment les policiers, est de bien faire leur travail, malgré les pressions quelles qu'elles soient. J'ai été surprise de ce dénouement auquel je ne m'attendais pas du tout qui est vraiment très dur à appréhender, à lire et surtout à comprendre, même au nom d'une idéologie. Personne ne peut savoir ce qui se passe dans la tête des gens, malgré leurs comportements censés être normaux. L'auteur a brouillé habilement les pistes. Je suis satisfaite de cette lecture mais sans coup de coeur.
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J'ai découvert l'auteur l'année dernière dans le cadre du prix Harper Collins poche avec « Matière noire » que j'avais adoré.

Ici encore, c'est un joli coup de coeur pour ce roman policier qui va à 100 à l'heure. Je l'ai dévoré en une journée et on peut dire que l'auteur, capitaine de police, maitrise son sujet. On est plongé complètement dans l'enquête, on vit chaque rebondissement comme si on était, on s'attache énormément aux personnages et le récit est malheureusement toujours d'actualité aujourd'hui.

Sous fond d'élection présidentielle française, l'équipe du commandant Delmas va faire face à une série de meurtres qui vont rapidement leur faire penser aux actes de Mohammed Merah, ce terroriste islamiste franco-algérien qui était surnommé « le tueur au scooter ». Les meurtres s'enchainent assez rapidement et le groupe de Delmas va avoir fort à faire avec cet individu qui parvient à échapper à tous les contrôles.

Le récit est rythmé, haletant, aucun temps mort pour le lecteur. La plume est fluide et vraiment très agréable à lire. On ressent vraiment que l'auteur sait de quoi il parle, les détails sont hallucinants de réalité, j'ai été happée du début à la fin de ma lecture, c'était vraiment captivant. Quant à la fin, je n'avais rien vu venir et je suis restée complètement sur le c.., c'était grandiose.

Je suis vraiment ravie d'avoir découvert la plume de cet auteur et si vous aimez les romans « policier » hyper réaliste où vous n'avez pas le temps de reprendre votre souffle, alors foncez, je ne peux que vous le recommander.
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J'ai trouvé ce livre passionnant. Il décrit la traque d'un tueur en série, potentiellement terroriste.
Le déroulement de l'enquête par la brigade criminelle est extrêmement détaillé, comme dans un documentaire.
On s'attache aux personnage de l'équipe.
Deux bémols qui coutent 1 étoile pour moi :
- le twist final ne se justifiait absolument pas, et à la limite, par rapport à la précision chirurgicale du reste de l'histoire, il semble un peu bâclé !
- je ne comprends pas le dénigrement de toute l'équipe par la presse à la fin. Je ne pense pas que dans de pareilles circonstances ça se serait passé comme ça, l'institution "police" se serait serré les coudes pour les valoriser tous pour leur action.
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"Au commencement" d'Ivan Zinberg paru chez Harper Collins.
Alors j'attendais cette lecture avec impatience. Comme tous les livres de l'auteur, je l'ai dévoré.
Dans ce livre, on sent vraiment la fibre policière de l'auteur et qu'il maîtrise son sujet, il est capitaine de police dans un service d'analyse des mouvances radicales et des violences urbaines.

L'histoire se passe en 2022, entre les 2 tours des élections présidentielles.
Quatre morts qu'on rapproche grâce au mode opératoire du tueur. Un dealer d'abord, puis un gitan, tous les deux tués en mars. Puis une prostituée et un chômeur homosexuel en avril. Toujours la même méthode, ce qui va faire s'interroger l'équipe d'enquêteur de la brigade criminelle, c'est le lien entre eux.
Avec en toile de fond l'extrême droite, le terrorisme, l'enquête du groupe du commandant Delmas va les mener tambour battant vers une élucidation.
Ce groupe est dirigé par le Commandant Delmas, un chef un peu trop laxiste selon certains. Il est entouré d'une équipe efficace bien qu'un peu borderline parfois : Guigui, proche de la retraite, Steph et Sarah, Foto (et Nicolas mais il est en arrêt maladie).
L'enquête est efficace, rapide, grâce à des chapitres courts mais percutants.
Et alors la fin.... Je n'en dirais pas un mot mais elle est... étonnante, comme souvent avec l'auteur.
Vivement le prochain !!!
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L'auteur est capitaine de police dans un service d'analyses des mouvances radicales et des violences urbaines.
De plus il n'en est pas à son premier roman policier.
C'est peu dire qu'il connaît son sujet.

Ce livre est un roman hyper réaliste, l'action est décrite en temps réel, l'action se situe en 2022 dans l'entre deux tours.

On lira des bouts d'entretien avec un expert psychiatre, un extrait de procès verbal.

Le style va droit au but, sans fioritures inutiles. Il y a beaucoup de dialogues, très bien écrits. On découvre les personnages par leurs voix, leur manière de s'exprimer et d'interagir. On s'attache vite à eux, d'autant que le thème de la souffrance des policiers est le fil rouge de cette histoire.

Ce livre est un hommage aux policiers assassinés récemment et aux victimes du terrorisme.

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❤️ Alerte au coup de coeur !❤️

Un thriller au plus proche de la société actuelle.

Juin 2022. le prologue est un extrait d'expertise psychologique. Tout au long du roman nous aurons droit à ces interludes amenant de multiples questionnements.

Retour en arrière dès le premier chapitre, nous voici en mars 2022, à Aulnay-sous-Bois. En plein coeur de la cité des 3000, Osman, 16 ans, petit dealer de quartier, est abattu. Magali, la trentaine, prostituée, de confession juive, se fait tuer elle aussi. Ils ne seront pas les seuls. L'hécatombe continue, ciblant à chaque fois des personnes aux convictions ou à la religion différente. Pas de doute, un tueur en série rôde…

Pour le commissaire Julien Martial, tout juste arrivé au Bastion, la prise de poste n'est pas de tout repos. Son équipe se voit confier cette affaire. La brigade est composée de Luc Delmas, commandant, Guilaine Monteil « Guigui », la procédurière, Mario Giordano « Foto », Stéphane Lain et Sarah Barnowski. Ils composent le « Groupe Delmas ». Une famille. Chacun a son caractère, tous sont unis dans leur travail et se retrouvent souvent chez les uns ou les autres pour boire un verre et partager un bon repas. Leurs relations sont belles et riches. J'ai beaucoup apprécié Foto, qui demande régulièrement des disponibilités pour sillonner le monde et profiter de sa passion, la photographie. Son look atypique tranche dans ce décor policier.

L'enquête se déroule, le mode opératoire du tueur ressemble à s'y méprendre à celui de Mohamed Merah, le tueur islamiste. Un copycat ? La pression monte, le Préfet est aux aguets, exigeant une conclusion rapide de l'enquête, d'autant qu'Ivan plante son récit entre les deux tours de l'élection présidentielle, où s'affrontent Emmanuel Macron et Marine le Pen. L'ambiance est idéale.

Le rythme ne laisse aucun répit au lecteur. J'ai eu beaucoup de mal à lâcher « Au commencement », je l'ai bouloté en deux jours.

Ivan a une plume qui claque, fluide, acerbe. Et surtout, il maîtrise son sujet et la construction de son roman. Tout est millimétré. Il mélange réalité et fiction, remet au goût du jour l'affaire Merah, les islamistes, les tueurs en série, et surtout, l'agonie de notre société. Les cités, gangrenées par la drogue, avec ce pauvre Osman. Nous n'avons pas passé beaucoup de temps avec lui, mais suffisamment pour comprendre le fonctionnement du trafic de drogue, ses tenants et ses aboutissants. La lutte de quartier. le point de vue de Magali aussi est intéressant. Prostituée, mais non maquée, elle s'offre le luxe de choisir ses clients. Notre équipe à la Crim' n'est pas en reste, avec un collègue en burn-out, et Julien qui risque bien de suivre le même chemin. Dans « Au commencement », les flics ne sont pas des super-héros. C'est important de le souligner. Ivan met son lecteur face à la réalité.

« Selon sa théorie, les flics possédaient un capital psychologique leur permettant de supporter leur métier : un quotidien de misère sociale, de violences, de souffrances, de tensions, d'affrontements, de scènes insoutenables…Tant que la jauge de ce capital était pleine, le policier tenait. Plus elle diminuait, plus la force lui manquait. Et, lorsque le quantum était dépassé, le policier se consumait lentement, imperceptiblement, jusqu'à la rupture. »

J'ai retrouvé tout ce que j'aime dans les romans d'Ivan : des personnages au poil, une intrigue s'appuyant sur l'actualité, une fin de ouf. Cette dernière m'a flinguée, je me suis pris un uppercut dans la tronche, je n'ai absolument rien venu venir. Pire…mais chut.

Ivan s'est challengé sur ce nouveau roman. 320 pages, c'est peu, lui qui apprécie les détails. Il lui aura fallu être concis et aller droit au but. Pari réussi ! Même avec moins de mots, il arrive néanmoins à brosser des personnages dont on se sent proche et à mener une intrigue riche et fouillée.

« Au commencement » est un thriller sociétal que je vous conseille chaudement. Votre prochain coup de coeur ? En tous cas, il aura été le mien, et bigre, ça fait du bien !!

« Un chaos intérieur, brutal. Malgré le supplice, la confusion, son cerveau lui fit comprendre qu'il allait mourir, là, dans un fauteuil défoncé, devant cette barre HLM. Quitter ce monde aussi tôt n'avait jamais été dans ses plans. »

#Aucommencement #IvanZinberg #HarperCollins
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Au commencement de ce thriller, des meurtres dont les victimes n'ont a priori rien en commun.

Au commencement de cette enquête, une équipe du 36 menée par Luc Delmas. Une équipe soudée qui se connait bien avec des personnalités différentes mais complémentaires.

Au commencement de cette intrigue, une immersion dans la réalité avec le deuxième tour des présidentielles de 2022. Une enquête immersive, au plus près des acteurs d'une enquête criminelle et des procédures judiciaires et policières.

Au commencement des investigations, un mystérieux meurtrier au scooter qui n'est pas sans rappeler Mohammed Merah.

Au commencement, un thriller ayant pour thématique principale la radicalité au sens large. Celle du terrorisme, celle des opinions politiques, celle des Hommes pour arriver à leurs fins...

Au commencement du final, une tension extrême qui monte crescendo jusqu'au final... terrible.

Au commencement pour moi avec cet auteur il y a eu Matière Noire, Miroir obscur et à présent Au commencement. Ce dernier est différent de ses précédents, plus court, mais il me semble être pourtant le plus abouti de l'auteur. La plume est tranchante, vive, directive et l'enquête se déroule sans temps mort. Une tension est présente tout au long de la lecture.

Bref, une intrigue haletante, captivante, effrayante et terriblement réaliste!
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