— Je dis ce que je sens. Le seul horizon d’un vieux, c’est le passé.
— Je dis ce que je sens. Le seul horizon d’un vieux, c’est le passé.
les morts savent forcément des choses que les vivants ignorent. dommage que les morts soient muets et que les vivants soient sourds.
Le corps humain a environ deux cents os. Peu de traumatologues pourraient les citer de mémoire, et beaucoup de gens ne savent même pas pourquoi ils sont là, sous les couches de peau, de graisse et de muscles. Nous les portons toute notre vie sans leur prêter attention, jusqu’au jour où ils commencent à s’user, à se casser, à s’ankyloser. À ce moment-là, le métacarpe, la malléole latérale, le condyle, la crête iliaque ou la scapula prennent beaucoup d’importance. Tout ce qui nous maintient se brise avec une facilité déconcertante et l’édifice corporel s’effondre.
“Ne crois jamais que celle qui s’en va t’abandonne. Parfois, c’est le meilleur moyen de rester avec toi pour toujours.”
Mais les pires ne sont pas ceux qui le harcèlent d’appels anonymes ou se cachent derrière un pseudonyme pour l’insulter sur les réseaux sociaux. Pas même ceux qui osent aller plus loin et déposent des mots menaçants dans sa boîte aux lettres ou sur le pare-brise de sa voiture. Non, les pires sont ceux qui lancent leurs torpilles en connaissant sa ligne de flottaison : Samuel. Rien ne blesse plus Ibarra qu’ouvrir au hasard une page internet et découvrir les voix anonymes de ceux qui se retranchent derrière une fausse identité pour couvrir son fils de moqueries et d’insultes ; ou trouver dans sa boîte une photographie de Samuel avec des commentaires infamants sur sa maladie. “Gnome”, “épouvantail”, “monstre” : le genre de quolibets féroces suscités par son aspect.
Ouf j’ai enfin terminé ce livre . Je n’ai pas du tout aimé. A la 250e pages il ne s’etait toujours rien passé. J’ai sauté des lignes pour que ça aille plus vite ......je ne suis pas du tout rentré dans ce roman .
La seule lutte qu'on perd est celle qu'on abandonne.
Il vivait pour ne pas mourir; non parce qu'il aimait la vie, mais parce que la mort le terrifiait.
Des yeux de prairie fauchée...
... le vol des oiseaux... leurs joyeuses cabrioles sur les tobogans du vent.
... elle sillonna la Péninsule entière sans trouver un lieu à s'approprier.
Dommage que les morts soient muets et que les vivants soient sourds.
La seule lutte qu'on perd est celle qu'on abandonne...
J'ai toujours rêver de voler. D'avoir des ailes, de les déployer, de sauter très haut et de m'éloigner vers l'aurore. Fuir cette maison, mon père, les draps mouillés,les moqueries et les cruautés. Je n'étais pas préparé à ce monde.