AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 680 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
j'attendais beaucoup de ce livre dont on m'avait dit grand bien.
Le moins que je puisse dire, c'est que le projet de l'auteur était ambitieux et qu'il sait écrire!
Cette fresque très noire s'étale des années 1930 jusqu'aux années 2010. Non seulement, elle traverse le temps mais elle traverse aussi l'espace : l'Espagne- la Russie- la France dans les pires moments du 20ème siècle, et mêle plus de 20 personnages.
Au centre du récit, Elias Gil, jeune ingénieur espagnol et communiste, parti en URSS pour participer aux ambitieux projets de Staline, dont le destin bascule en 1933, lorsque, accusé de défaitisme et d'espionnage, il est déporté dans l'île de Nazino.
Sa route croisera alors celle d'Igor Stern, autre déporté, de droit commun celui-là, dont la cruauté est sans limite et qui fait régner la terreur au sein de cette communauté d'exclus.
Le destin des deux hommes s'imbriquera tout au long de leur vie et pèsera très lourdement sur la descendance d' Elias.
Victor del Arbol a construit son intrigue avec un indéniable savoir-faire, avec ce qu'il faut de surprises, de rebondissements, d'alliance et de trahisons, un peu comme un scénario de série.
Il nous démontre qu'il n'y a pas de rédemption pour ceux qui ont vécu l'horreur. A partir d'un certain niveau de déshumanisation, peu importe ce qui pousse à agir, peu importe les idéaux, il ne reste que la violence à l'état brut, qui marquent les âmes et les transforment. Au bout du compte, Elias et Igor, ce sont les mêmes!
L'auteur excelle dans la description de la violence et de l'horreur.
J'ai pourtant de sérieuses réserves sur ce roman.
La principale vient de ce que j'ai ressenti une certaine forme de complaisance à décrire le pire, allant pour moi jusqu'à l'écoeurement.
une autre reproche porte sur le manque d'épaisseur psychologique de certains personnages. Je n'ai pas toujours compris ou adhéré aux ressorts de leurs actions.
Quelques exemples:
Pourquoi Elias devient-il un père abuseur?
Est-ce parce que j'étais fatiguée que je n'ai pas compris le rôle d'Anna dans la disparition d'Elias et que les circonstances exactes de sa mort et de sa disparition me sont restées obscures?
Je n'ai pas cru au couple Gonzalo/Lola.
Je n'ai pas été convaincue par le personnage de Luis qui a pourtant un rôle déterminant.
Et le personnage de Carlos? Qu'apporte-t-il à l'histoire?
L'auteur a lourdement chargé la barque. Je salue cependant la somme ed travail et la mise au jour de l'histoire de l'île de Nazino.
Et je suis sortie de ce livre un peu agacée de lui avoir consacré autant de temps au détriment de lectures moins sombres et terrifiantes!
Commenter  J’apprécie          190
Voici un ouvrage qui ne m'aurait pas forcément captivée si on ne m'en avait pas parlé. Pourtant, c'était vraiment intéressant que ce soit au niveau du contexte historique ou au niveau des personnages dont les secrets de famille sont sombres au possible. Avec un système de narration alternée, l'auteur propose de suivre Gonzalo Gil en 2002 à travers une enquête et Elias Gil, son père, dès 1933. le récit avance donc sur les deux tableaux et apporte son lot de révélations petit à petit. Progressivement, le lecteur essaye de résoudre ce puzzle obscur et torturé au fond historique inconnu. En effet, avant ce livre, je n'avais jamais entendu parler de Nazino, une île isolée de la Sibérie où de nombreux individus sans argent ou nourriture furent envoyés… Par curiosité, j'ai fait une recherche sur internet et il s'est avéré que cette affaire a été réelle. Au cas où il y aurait des doutes, Víctor del Arból confirme dans son prologue que cette fiction est belle et bien basée sur une histoire vraie ! Quand on voit ce qu'il s'est passé là-bas, il y a de quoi donner des sueurs froides…

J'ai trouvé l'ouvrage très bien écrit : l'auteur a une plume superbe. Par contre, j'ai quelques regrets concernant le rythme parfois lent. de plus, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages quels que soient les récits. J'ai eu l'impression de rester en surface et je trouve cela regrettable, car j'étais réellement sous le charme du style d'écriture. Pourtant, dans une ambiance de drame familial, de trafic humain, d'argent, de communisme, de corruption, de supercheries et de violence, le lecteur va constater qu'il se passe beaucoup de choses ! de plus, les personnages sont tous en demi-teinte : ni bons ni mauvais, ils essayent de survivre… Ce qui sera vraiment ardu, surtout pour ceux et celles qui évoluent dans les années trente. Les pauvres enchainent les difficultés ou les tragédies les unes à la suite des autres… Autant vous dire que si vous cherchez un roman pour vous détendre, je ne vous conseille pas celui-ci ! En revanche, si vous aimez l'Histoire, le polar et les ambiances noires, n'hésitez pas à plonger entre les pages froides de « Toutes les vagues de l'océan »… Pour ma part, il faudrait que je relise ce roman plus tard, car je suis certaine que j'aurais davantage apprécié le moment si je m'étais attachée à un protagoniste… C'était peut-être une question de période de lecture ?

Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          190
Un millón de gotas; le titre espagnol me semble mieux correspondre au poème russe auquel il fait référence mais vu que je ne parle pas le russe... bref, c'est un roman que j'ai à la fois adoré et détesté.
J'ai détesté parce que, quoi qu'on en dise, c'est un polar et je déteste les polars, ces histoires abracadantesques et alambiquées où chacun est "le fils caché" de l'autre et cherche à se venger des blessures du passé. Bon ben là c'est ça. Les 2 ennemis jurés, Igor et Elias, ne cessent de se retrouver (Tataannn !) durant 60 ans et de se blesser par personnages interposés. C'est chiant et absolument pas crédible. de plus, les histoires de mafias ne m'intéressent absolument pas, sauf quand elles sont filmées par Coppola. J'ai mis un mois à lire les 200 premiers pages, baillant d'ennui aux chapitres intitulés "Barcelone 2002".
Pourtant, je suis allée au bout parce que je me suis laissée happer par les chapitres russes. Alors, même si le roman ne commence pas par ça, l'histoire commence véritablement quand 4 jeunes communistes européens (deux Britanniques, un Français et un Espagnol) débarquent à Moscou, en 1933, pour un stage professionnel, une sorte d'Erasmus avant l'heure. Ils ont 20 ans; ils sont pleins de fougue et vont participer de leurs mains à l'édification du socialisme radieux. Évidemment, sous Staline, ça tourne vite au cauchemar et nos joyeux drilles se retrouvent accusés de sabotage et déportés à Nazino. le récit de cette déportation est tellement atroce que j'ai cru que c'était une invention de l'auteur. Mais en fait non, c'est vrai ! Ensuite, je ne spoile pas mais il faut comprendre que tout part de là et notamment de la rencontre entre Igor et Elias dans un train de déportés.
Ce roman nous emmène ensuite au coeur du goulag, de la guerre civile espagnole, de la retirada, de la seconde guerre mondiale, de la Guerre froide, jusqu'à l'affairisme mafieux des années 80 quand l'Espagne est entrée dans la CEE et que l'argent a coulé à flots. Ça, j'ai adoré, notamment parce qu'on est loin du mythe romantique des héros-martyrs de la République espagnole. de plus, la construction du roman est parfaite: un puzzle dont les pièces s'agencent lentement et dont on ne distingue le motif qu'à la fin.
Encore une dernière critique: si vous êtes plutôt thé anglais, porcelaine à fleurs, cottage et chien-chien, passez votre chemin; Toutes les vagues de l'océan c'est meurtres, tortures, déportations, famine, cannibalisme, viols et trahisons. Quelques pages de joie auraient été bienvenues pour respirer un peu.
Commenter  J’apprécie          120
Victor del Arbol bâtit des romans comme un architecte, toujours selon le même modèle, et de façon virtuose : par des va-et-vient entre passé et présent, il nous plonge dans les épisodes les plus noirs de l'histoire, ici, la terreur stalinienne des années 30, avec des personnages victimes, d'autres bourreaux, et leurs descendants, qui ne découvrent leur point commun qu'au fil de l'enquête et de l'horreur, cette fois-ci dans une Espagne contemporaine gangrénée par la corruption. le style est fluide, il nous donne à lire des mots qui deviennent images, et qui restent. L'horreur bien sûr est partout présente, mais aussi la grandeur des hommes, parfois, face au tragique de l'existence.
Commenter  J’apprécie          80
Très bien écrit, haletant, on assiste aux horreurs du communisme et du fascisme, des goulags sibériens (l'île aux cannibales...) à la guerre civile espagnole. Mais c'est noir, sans espoir, toute humanité disparaît, on commence par manger des hommes pour survivre et on termine en violant des enfants pour gagner de l'argent... Un livre dont on sort habité, mais déprimé.
Commenter  J’apprécie          50
Un roman que j'ai trouvé tout d'abord particulièrement réussi puis au fur et à mesure de moins en moins. le cadre historique et les scènes d'introduction passées, on se trouve dans une intrigue un peu convenue et très violente sans que le style de l'auteur soit plus passionnant que cela. En somme une intrigue relativement convenue et un livre qui ne dépasse pas les limites du genre, loin de l'ambition affichée au départ...
Commenter  J’apprécie          40
Je viens de terminer Toutes les vagues de l'océan, et j'en ai une impression mitigée. J'ai aimé l'intrigue et le contexte historique. On découvre les horreurs de la guerre civile espagnole, et on voit aussi le vrai visage du communisme, un régime ou règnent la brutalité et l'hypocrisie. On voit enfin que toute personne empreinte d'une idéologie finit par commettre des horreurs en son nom en obéissant aveuglement; il faut dire qu'il n'y a pas de place pour les faibles.
Il y a dans ce livre une lutte entre des personnages violents par nature, des brutes comme Igor qui tuent sans le moindre scrupule, et des personnages violents par idéologie, qu'ils soient fascistes ou communistes.

Mais j'ai trouvé que l'auteur nous manipulait beaucoup, et j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver. Et surtout je n'ai pas aimé la violence inutile. Je n'ai aucune sympathie pour Elias, un communiste pur et dur qui se fait déporter, échappe miraculeusement à la mort et reste fidèle au parti qui l'a torturé et envoyé à la mort. Il a vu ce qu'était le communisme au quotidien, et il continue à adhérer religieusement au système, jusqu'à en devenir l'exécuteur des basses oeuvres et laisser des traces de mort partout sur son passage.

Malgré tout les scènes où il tabasse et viole sa propre fille étaient de trop pour moi. Lire les horreurs de la guerre, celles de la déportation, c'est une chose, mais cette violence là est choquante et n'apporte rien au récit.
Commenter  J’apprécie          30
Avec des aller-retours incessants dans le temps et dans l'espace (entre Espagne et Russie) au cours du XXe siècle, le livre est d'une telle richesse, qu'il n'est pas toujours facile à suivre.

Avec Gonzalo ont essaie de comprendre ce qui a poussé sa soeur au suicide, mais aussi de découvrir l'histoire de son père cet homme parti sans laisser de traces.

Parfois violents, les propos tenus et les actes nous entrainent dans des méandres un peu invraisemblables. Mais cela se lit plutôt bien.

Les personnages restent pour autant très froids et peu attachants.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          30
J'ai découvert grâce à ce roman lhistoire complexe des relations existantes entre les républicains espagnol communistes et lURSS de Staline ainsi que l'implacable politique d'extermination des opposante. Par contre j ai été moins enthousiaste de l'épilogue complexe et alambiquée
Commenter  J’apprécie          20
Profitant de la trêve des confiseurs, je me suis attaquée à pavé de 600 pages qui m'avait été offert et que j'avais relégué en bas d'une pile depuis 2 ans, trop gros, trop lourd (et de lourdeur il sera question).
Et puis j'ai peu d'affinités avec l'écritures hispanique, ou sud américaine: trop ampoulée, trop imagée, trop.
C'est quoiqu'il en soit encouragée par les éloges faits à ce roman historique ambitieux que je me suis lancée dans cette lecture qui me laisse au final un peu perplexe.

Un roman qui patauge dans l'histoire
Toutes les vagues de l'océan a l'ambition de dérouler L Histoire sur une vaste période du XXème siècle.

Ce XXème siècle qui fut un foisonnement d'utopies dont la plupart a péri dans le sang et les larmes.

Et c'est précisément ce qui intéresse Victor del Arbol: le passage de l'utopie à la dévastation.

Pour l'illustrer il inscrit ses personnages dans l'histoire du communisme, dont les espagnols ont déjà tiré de grandes figures romanesques.

L'idée est belle et bonne, mais son traitement laisse un peu frustré en raison des approximations historiques de l'auteur, dont on nous dit qu'il serait historien de formation, et qui, pour ne citer que cet exemple, situe la drôle de guerre après la capitulation française de juin 1940, ce qui entâche légèrement la crédibilité des propos avancés...

Cette frustration résulte aussi du fait que chaque événement abordé n'est que survolé. La quatrième de couverture invoquait la terrible Nazino, l'île des cannibales, dont on ne saura finalement que peu de choses, si ce n'est qu'elle a été le théâtre d'une barbarie difficilement nommable. On aurait également aimé en apprendre plus sur les camps de réfugiés d'Argelès...

Le roman a quoiqu'il en soit le (grand) mérite d'évoquer ces événement et de donner l'envie d'en savoir plus au lecteur.

Des personnages à l'amer noir
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Victor del Arbol n'est pas un optimiste! Si vous cherchez de la lumière dans les personnages, passez votre chemin, ils sont tous noirs, mauvais ou au mieux médiocres, parfois à deux doigts de la caricature.

Le véritable propos du roman c'est de démystifier l'héroïsme, de ramener notre faible humanité au centre de toute histoire.

Il n'est pas de héros sans zone d'ombre, parce qu'au final, chaque homme poursuit le même but: survivre (thèse développée avec une limpide splendeur par Henri Laborit dans son Éloge de la fuite, mais c'est une toute autre histoire...).

Le protagoniste, Elias, est la figure paternelle du héros, idéaliste à la recherche d'un avenir meilleur. Boursier de Staline il rejoint l'URSS pour s'y former comme ingénieur et se heurte d'emblée au délire paranoïaque du régime bolchevique: la calomnie, les aveux sous la torture, la déportation, dont Elias reviendra, au prix de son intégrité.

C'est peu ou proue ce que certains auteurs comme Primo Levi, en peu de mots, ont déjà évoqué: les meilleurs d'entre nous sont morts, les autres ont survécu... Survivre n'est pas un mérite, mais un instinct, une lutte.

La thèse une fois de plus est très intéressante, mais assénée à coups de burin sur 600 pages, elle finit par peser et, paradoxalement, devenir presque moralisatrice.

Avec Elias, del Arbol a réussi a créer un personnage des plus ambigus, synthétisant parfaitement sa thèse: à la fois victime et bourreau d'un même système à broyer les individus, capable de l'intransigeance aveugle que seule permet la certitude d'avoir raison, et en même temps de trahir sa cause pour tuer ses propres démons...

Et c'est alors que tout est parfaitement en place, que l'auteur se fourvoie en faisant d'Elias, jusque là humain faillible, un monstre abject et répugnant,

immonde alcoolique pathétique violeur de sa propre fille.

En jouant la surenchère, l'auteur brise ce qui faisait la justesse de son analyse: l'humanité. Tous ses actes sont désormais compréhensibles et "acceptables", car c'était un monstre, ce n'était pas vous, ce n'était pas moi.

Retour au manichéisme, 500 pages pour en arriver là, quel dommage.

L'intrigue principale n'a quant à elle rien de très original: un vaste complot où tout est joué d'avance, tenu par une organisation mafieuse russe, avec à sa tête un individu lambda...

Reconnaissons néanmoins que l'affaire est bien menée et que del Arbol sait tenir son lecteur pour ménager le suspens.

Trop d'encre sous les ponts
Un peu comme cette critique, Toutes les vagues de l'océan est long, très long... C'est pas tellement qu'on s'ennuie au demeurant, le roman est, côté suspens, plutôt bien construit, mais tant de pages ne sont que la redite des précédentes ...

Pour le coup, c'est comme les rouleaux sur la plage, quand on a l'impression d'en sortir on est ravalé vers le fond...

Le style est épuisant à force d'insistance, comme si l'auteur avait besoin de s'assurer que le lecteur a bien compris tel ou tel point, et la manoeuvre est parfois très, très grossière, comme celle consistant à ouvrir une parenthèse après une affirmation pour rappeler qu'elle fait référence à un événement précédemment évoqué...

Exemple (divulgâcheur)

"Étrangement, la révélation de Gonzalo (il savait qu'elle avait eu une aventure et que Javier n'était pas son fils) ne lui avait fait honte que sur le moment."

POUAH! ON VIENT DE LIRE LIRE 3 PAGES PLUS HAUT!

Le texte est en outre parsemé ça et là de tournures de phrases approximatives, parfois assez pénibles, dont je ne parviens pas à déterminer si elles proviennent du style de l'auteur ou de la traduction, tant parfois elles virent au ridicule.

La traduction française du titre laisse d'ailleurs perplexe, l'original étant Un million de gotas, titre qui pour le coup faire référence directe et explicite à un poème qui sera au coeur de tout le roman.

L'auteur s'égare par ailleurs en ajoutant sans cesse de nouveaux sujets de détresse à ses personnages: la pédophilie, le trafic d'êtres humains, les violences conjugales, la corruption, les enfants guerriers africains, le viol... alourdissant son récit de manière parfaitement inutile.

Au final, Toutes les vagues de l'océan est un roman tout à fait honorable, et quoiqu'il en soit toujours au dessus de la masse, mais qui pêche de cette ambition démesurée qui, incontrôlée, devient prétention, laquelle est parfaitement illustrée par l'imbécile épilogue qui vient gâcher ce qui aurait pourtant été une fin à couper le souffle.

A toutes fins, si le sujet vous intéresse vraiment, allez lire L'homme qui aimait les chiens de Leonardo PADURA, auteur cubain qui lui, a réussi une PURE MERVEILLE de littérature et de suspens en traçant les destins parallèles de Trotski et de son assassin, l'espagnol Ramon Mercader, couvran ainsi la même période que del Arbol, mais de manière on ne peut plus flamboyante.

RESUME
2002, Gonzalo Gil apprend le suicide de sa soeur Laura, quelques mois après que son fils a été assassiné, avec laquelle il n'avait plus de contact depuis que cette dernière s'était rebellée contre le mythe paternel : Elias Gil, héros de la résistance communiste, dans une Espagne déchirée une bonne partie du XXéme siècle.

Un peu malgré lui, Gonzalo, en se penchant sur les incohérences dans la mort de sa soeur, va rouvrir les portes d'un sombre passé familial qu'il avait oublié et qui le mènera sur les traces de son père depuis son départ pour l'URSS en 1933 jusqu'à son retour définitif en Espagne, bien des années plus tard.

Comme une renaissance, Gonzalo va s'extirper de la médiocrité de son existence et découvrir un monde de douleurs, de rancoeurs et de manipulations dirigé d'une main de fer par une énigmatique organisation mafieuse russe délicieusement appelée la Matriochka...

Traduction: Claude BLETON
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (1574) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}