Alors que je lis peu de livres sur le sport, je vois lors de la sélection MC non fiction le témoignage d'une basketteuse qui a fait partie des « Braqueuses », surnom donné à l'équipe de France féminine. Je me dis pourquoi pas ?
En général, ces personnes ont des vies riches en rencontres, en moments de bonheur mais aussi en déconvenues, aussi bien sur le plan sportif que personnel d'ailleurs. C'est le cas d'
Isabelle Yacoubou.
Née au Bénin en 1986, on comprend rapidement qu'elle vient quand même d'une famille aisée : sa mère est enseignante, son père ingénieur. Elle est très attachée à sa famille qui lui inculque notamment la persévérance et la pousse à croire en ses rêves. C'est ainsi qu'à l'âge de 17 ans, la cadette, 1m93 tout de même, signe un contrat à Tarbes où elle deviendra championne de France. Elle ira ensuite en Italie, en Espagne, en Turquie, en Chine… Elle rencontrera Loïc, au moment où elle perdra son père. Elle se mariera, divorcera, adoptera un enfant, accumulera les titres, notamment sur le plan international, jusqu'à la médaille d'argent aux JO de Londres en 2012.
Tout au long de son autobiographie, elle insiste sur le fait que mener une carrière de sportive pro et une vie de mère n'est pas chose aisée ; faut avoir un mental d'acier sinon on baisse vite les bras. Mais
Isabelle Yacoubou est déterminée, elle a su faire preuve d'abnégation mais a réussi aussi à faire entendre certaines de ses revendications. Merci à Babelio et aux éditions l'Archipel pour ce témoignage fort.