Le Corsaire noir (et les autres récits qui constituent le recueil de cette édition) est un chef d'oeuvre de la littérature italienne du XIXe siècle qui a, selon moi, un peu mal vieilli. Malgré tout, c'est avec plaisir que l'on plonge dans le monde de la piraterie, sur la mer des Caraïbes ou celles d'Asie ainsi qu'en plein milieu de la jungle indienne. Salgari raconte les aventures rocambolesques de personnages hors du commun, plus grands que nature. Personnellement, en tant qu'adulte, je les juge exagérées, peu réalistes. Même James Bond n'y survivrait pas. Mais je suppose que beaucoup d'enfants les ont lues avidement et se sont imaginé les vivre par la même occasion. Simple mais efficace. Les amateurs de romans de capes et d'épées y trouvent leur compte. S'ajoutent à cela voyages, exotisme et romance. Malheureusement, le vocabulaire dépréciatif, sans doute considéré acceptable à l'époque, est difficilement défendable à la nôtre. Par exemple, le corsaire surnomme son camarade noir « compère Sac de charbon ».
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I due marinai, ritirati rapidamente i remi, si erano alzati d’un sol colpo, guardando con inquietudine dinanzi a loro, e fissando gli sguardi su di una grande ombra, che pareva fosse improvvisamente emersa dai flutti.
Erano entrambi sulla quarantina, ma dai lineamenti energici e angolosi, resi piú arditi dalle barbe folte, irte, e che forse mai avevano conosciuto l’uso del pettine e della spazzola.
Due ampi cappelli di feltro, in piú parti bucherellati e con le tese sbrindellate, coprivano le loro teste; camicie di flanella lacerate e scolorite, e prive di maniche, riparavano malamente i loro robusti petti, stretti alla cintura da fasce rosse, del pari ridotte in stato miserando, ma sostenenti un paio di grosse e pesanti pistole che si usavano verso la fine del sedicesimo secolo. Anche i loro corti calzoni erano laceri, e le gambe ed i piedi, privi di scarpe, erano imbrattati di fango nerastro.
Sandokan film de Sergio Sollima (1977) avec Kabir Bedi, extrait