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Life tome 20 sur 20
EAN : 9782351426005
192 pages
Kurokawa (10/11/2011)
4.31/5   16 notes
Résumé :
Remise de la blessure reçue lors de son altercation avec Manami, Ayumu renoue avec son quotidien. Mais cet incident l'ayant profondément marqué, elle décide de porter plainte auprès de la police. Manami, que son père tente de protéger coûte que coûte, parviendra-t-elle encore une fois à réchapper à toute sanction ? Ayumu prend courageusement sa vie en main, et ce malgré le déménagement forcé de Miki, dont le père doit subir une intervention chirurgicale.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je profite d'avoir terminé cette série pour rédiger ce que j'en pense sur son ensemble, et non volume par volume.

Tout d'abord les points faibles. Il y en a peu, la série présentant tant de qualités. En premier lieu, je trouve que la physionomie des personnages féminins reste toujours assez similaire et il m'est arrivé de ne plus savoir qui était qui.
Enfin, certains retournements de situation m'ont paru un peu trop gros, notamment dans les tout derniers volumes.

Passons maintenant aux points forts de la série. le premier est de dénoncer la pratique de l'ijime (brimades, sévices imposés à autrui) non seulement entre élèves mais également entre adultes. Cette pratique est, hélas, courante, tant au Japon que dans les autres pays. Dans l'archipel nippon, l'ijime se renforce du fait du poids de la communauté sur l'individu. La collectivité, bien nécessaire pour instaurer une cohésion sociale, joue parfois un rôle de coercition qui broie impitoyablement les personnes "inadaptées" ou, comme ici, qui ont eu le malheur de déplaire.
On le voit dans cette série avec une classe au mieux indifférente aux sévices endurés par l'héroïne Ayumu, au pire membre actif des brimades. En effet, il est clairement admis dans ces circonstances que mieux vaut hurler avec la meute plutôt que de se retrouver victime à son tour pour avoir voulu porter secours. C'est là tout le côté insidieux de l'ijime qui transforme en tortionnaires plus ou moins volontaires tout un groupe. de plus, la responsabilité se trouve de cette façon diluée dans le nombre.

D'autres thèmes graves sont abordés. Notamment la politique de l'autruche des autorités scolaires face à l'ijime. La mangaka montre des professeurs et une direction plus acharnés à défendre l'image de leur lycée et à étouffer la moindre petite chose plutôt que de chercher à résoudre le problème. L'ijime déborde d'ailleurs la salle de classe puisque les enseignants eux-mêmes le font subir, non pas physiquement mais par un isolement, à une jeune professeur assistante.

Suenobu Keiko aborde également la délinquance adolescente, la perversion sexuelle, la violence parentale, ... Autant de sujets qui rendent la lecture de ce manga parfois oppressante.

Fort heureusement, tout n'est pas plongé dans un noir absolu. L'amitié occupe une belle part de la série avec le duo Shiiba Ayumu et Hatori Miki, rejoint quelques tomes plus loin par un garçon anciennement victime d'ijime Sonoda. Hatori Miki est un personnage très fort et charismatique. Au début présentée comme une fille douteuse, elle apparaît très vite comme le seul soutien d'Ayumu. Belle, intelligente et courageuse, elle cumule les petits jobs pour gagner de quoi vivre, son père étant trop malade pour travailler. Hatori Miki cache pourtant sous une grande assurance des failles secrètes, apaisées par son amitié avec Ayumu.
Cette dernière évolue radicalement tout au long de la série. tout d'abord victime d'elle-même et des autres, elle va trouver, avec l'aide de ses deux amis, le courage de se battre et de surmonter ses terribles épreuves. Son prénom signifie "Qui va de l'avant" prend tout son sens au fur et à mesure de l'intrigue. Suenobu Keiko a desiné ici un personnage à la fois attachant et admirable par son courage.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette série tant les thèmes sont multiples. Un dernier mot sur le personnage d'Anzai Manami, un être machiavélique, manipulateur et glaçant. Gosse de riches pourrie gâtée par un père incapable de la voir autrement que comme sa parfaite fifille, elle trouve son plaisir à manipuler et faire souffrir les personnes autour d'elle. La mangaka force souvent le trait dans ses dessins, la représentant parfois avec des yeux n'ayant plus rien d'humain.

"Life" est une série que je recommande fortement pour ses nombreuses qualités. Les âmes sensibles auront sans doute du mal à surmonter les premières pages tournant autour de l'auto-mutilation. Pourtant les 20 volumes méritent l'effort de passer outre à ces passages afin d'apprécier toute la densité de l'intrigue.
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Bien avant la publication de la série « Life », j'avais déjà lu un one-shot de Keiko Suenobu, « Vitamine » qui traitait lui aussi de ce même thème. On pouvait y voir déjà le potentiel de la mangaka dans ce court volume et sa manière assez juste de traiter ce sujet sensible.

C'était donc avec joie que j'ai appris la publication de « Life ». Lorsque j'ai vu la couverture du premier volume, j'étais assez étonnée par le style. Mais comme tout est une histoire d'apparence et de non-dits dans ce genre de situations, il s'avère que c'est un bon choix.

Ayumu est une jeune fille sensible qui a du mal à exprimer ses sentiments et les cachent derrière des « sourires ». Souffrant d'avoir perdu l'amitié de Shii, elle arrive à expier sa douleur qu'en se scarifiant.
Et sa rentrée à Nishidate ne fait qu'augmenter ses remords d'avoir voler le rêve de sa meilleure amie. Mais sa rencontre avec Manami et le début d'une nouvelle amitié lui apporte un certain apaisement.

Seulement la jeune fille, là encore sous ses grands sourires et sa gentillesse feinte, cache un caractère bien plus sombre. Manami et sa bande d'amies s'amusent, au début de la série, à brimer une autre camarade de la classe, Hatori Miki. Et la consigne est simple pour Ayumu: Soit elle suit, soit elle est considérée comme traite.
Malgré la crainte de se faire rejeter et d'être de nouveau seule, Ayumu ne peut pas participer à cela. Entre son choix et un autre événement que je garde secret, la descente en enfer va alors commencer pour elle.
Ayumu est un personnage qui m'a vraiment touchée, tout d'abord face à sa douleur, puis à sa détermination à rester forte malgré les brimades de toute une classe.
Dès le premier tome, on comprend sa peur d'être seule et le sentiment de n'avoir sa place nulle part: Sa mère qui semble bien plus se préoccuper de sa petite soeur, une très bonne élève; la crainte de perdre l'amitié de Shii au point de vouloir aller dans le même lycée et celle d'être mise à l'écart par Manami et les autres filles de sa nouvelle classe.
Et cette peur et cette souffrance, elle n'arrive qu'à l'exprimer en se faisant mal. Keiko Suenobu arrive très bien à nous les faire ressentir à travers des images fortes dont certaines peuvent heurter les plus sensibles.

Mais sa rencontre avec Miki (un véritable soutien pour notre jeune héroïne ) puis avec Yuki (ancienne victime de brimades au collège et comprenant les sentiments de la jeune fille) vont donner le courage à Ayumu de s'affirmer et tenir tête aux divers manigances de Manami et d'un autre personnage dont, là encore, je vous dévoilerai pas le nom afin ne rien spoiler.

Il est clair que, malgré le « character design » style shôjo des personnages, on est loin de la romance lycéenne. Et le choc des images est bien plus forte (Lorsque la haine ou la folie se dessine sur les visages de certains personnages, on a l'impression que les masques se brisent pour laisser place à leurs véritables identités). Et on y ressent très bien l'ambiance malsaine qui règne dans cette classe à travers les dessins.

La mangaka nous offre aussi une critique du corps enseignants qui ne veut pas voir ce qu'il se passe (sauf une, mais c'est bien peu) , de même que la direction afin de ne pas salir l'image de l'établissement. Les parents seront aussi visés par leur manque d'attention à leurs enfants ou au contraire, les différentes pressions qu'ils leurs imposent pour réussir leurs études.
En ce qui concerne la psychologie des personnages, Ayumu, Yuki, Hatori et quelques personnes secondaires sont très bien travaillés, donnant beaucoup de profondeurs et de justesse dans leurs sentiments et leurs actions. Je le désigne encore mais Yuki m'a aussi beaucoup touchée en tant qu'ancienne victime de brimades (au point d'en avoir encore des marques sur le corps) mais aussi lors de ses retrouvailles avec son « bourreau », un peu plus loin dans les tomes suivants (Quelle confrontation ! Et cette phrase…Cette scène m'a littéralement marquée).
Mais le manga n'est pas sans défaut. La mangaka donne l'impression de vraiment s'acharner sur la pauvre Ayumu en lui faisant subir de terribles événements. Heureusement, les scènes entre ses véritables amis et l'évolution positive de sa relation avec sa mère au fil des pages désamorce l'effet de fatalité. J'étais un peu dubitative sur le caractère de Manami et de certains personnages. Tant de mépris, de manipulations, et de violences dans de si jeunes élèves semblent impensable. Pourtant, quand on lit certains faits-divers, je me dis que la mangaka n'est pas très loin de la vérité. Et en ce qui concerne la fin, après de nombreuses scènes hautes en tension , je suis restée étonnée par la fin très positive. Tant mieux pour Ayumu mais là, j'avoue préférer la fin du drama qui me semble plus proche de la réalité.

CONCLUSION:
« Life » est une série incontournable sur le sujet du harcèlement scolaire qui mérite d'être lu. Mais je préfère vous prévenir, il y'a de nombreuses scènes qui peuvent heurter les plus sensibles (scarification, agressions….). D'ailleurs, j'ai préféré vous occulter un élément assez violent de l'histoire qui est la raison principale des brimades de Manami envers Ayumu, afin d'éviter de vous spolier une grande partie de l'histoire.
Comme je l'ai souligné plus haut, on sent que ce sujet tient beaucoup à coeur Keiko Suenobu et on le constate encore dans une autre de ses séries, « Limit » qui n'est malheureusement pas encore publié en France.
De personnages forts, des événements poignants et à forts impacts, Life aura le mérite d'être une oeuvre « coup de poing » sur un sujet qui est malheureusement toujours d'actualité.
Lien : https://klolianebooks.wordpr..
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Fin de cette série choc. Ayumu s'est battue avec force pour donner de l'espoir à toutes les victimes.
Enfin un tome plein de vie!
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...

Ayumu arrive dans un nouveau lycée. Elle pense que la vie sera différente, qu'elle aura des amies sur qui compter, des camarades de classe sympas mais il n'en est rien, elle devient le souffre-douleur d'un groupe de filles. Pour échapper à tout ça, elle se mutile en se tailladant les veines... Et pourtant la mystérieuse Miki va l'aider à lutter et reprendre gout à la vie. Sauf que ses camarades de classe ne l'entendent pas de la même oreille.
Lien : http://www.yuya.fr/chronique..
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critiques presse (2)
BoDoi
28 décembre 2011
Ne faisant pas dans la dentelle et n’ayant pas peur de choquer, au risque parfois d’être poussif, ce manga montre l’impensable et dévoile l’horreur que subissent certains élèves. Un manga coup de poing.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Mangagate
25 novembre 2011
Le style de l'auteur n'a pas changé pour ce dernier tome bien que la qualité de ses dessins ait été revu à la hausse ainsi que la longueur de ce volume. Il valait mieux étant donné que le rythme de l'histoire est resté le même, rapide, faisant la part belle aux illustrations et à l'action et sans ses pages supplémentaires la conclusion aurait pu perdre en clarté.
Lire la critique sur le site : Mangagate

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Vidéo de Keiko Suenobu
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Prépubliée dans le magazine Kiss, est à ce jour la série la plus longue de Moyashi Fujisawa. Cette mangaka débute sa carrière en 2015, en remportant le premier « Grand Prix Nouvel Auteur » du magazine numérique Hatsukiss, avec son histoire courte « Femme fatale to hirugohan wo ». Très vite, elle se distingue par la portée sociale de ses histoires, mais aussi et surtout par un sens du découpage et de la mise en scène unique. Dans 17 sai no tô, elle critiquait les codes sociaux et les enjeux de pouvoir qui se mettent en place entre les élèves dans les établissements scolaires. Avec , sur fond de thriller, elle scrute de nombreuses hypocrisies de la société.
Avec un sens du cadrage parfois proche du cinéma (contre-plongées, déformation ou autres procédés), une intensité émotionnelle qui peut rappeler celles des oeuvres de Keiko Suenobu, Moyashi Fujisawa embarque ses lecteurs dans la quête de vengeance de son héroïne. Tout au long des tomes de la série, l'histoire enchaîne les surprises et les révélations, en redistribuant sans cesse les cartes du scénario.
À noter que ce sera, à l'instar d'un titre comme . , prochainement adapté en ! Il semble que ces derniers temps, la plateforme s'intéresse de plus en plus à ce panel de l'éditorial japonais, pour notre plus grand plaisir. sera en effet un parfait fer de lance pour revendiquer la diversité du .
Rendez-vous en juin pour en découvrir le premier tome. La traduction est assurée par Constant Voisin, avec une mise en pages par Adween et un logo de couverture par Tom « spAde » Bertrand.
Envie d'en savoir plus ? Découvrez sans plus attendre un extrait gratuit du manga : http://bitly.ws/Hqj6
Et bien-sûr, n'hésitez pas à découvrir nos vidéos « L'instant Shôjo » ainsi que nos autres vidéos trailer sur notre chaîne : https://www.youtube.com/watch?v=1zpEjZ8GM64&list=PL2Zh4q6MPzFc94fieF3Bi5KBD3nxkLP9e
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