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Cindy Colin Kapen (Traducteur)
EAN : 9782749152622
352 pages
Le Cherche midi (13/04/2017)
3.49/5   43 notes
Résumé :
Berlin, 1939. Ancien communiste, John Russell, travaille pour la presse anglo-saxonne. Lorsqu'un agent russe lui commande une série d'articles élogieux sur l'Allemagne nazie, destinée à la Pravda, dans le but de préparer le pacte de non-agression, Russell se montre d'abord réticent, puis accepte. Ses contacts avec Moscou et Berlin attirent bientôt l'attention des services secrets anglais. Après la mort mystérieuse d'un journaliste, Russell se retrouve possesseur d'u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Quels sont les points communs entre Cay Rademacher, Luke McCallin, David Downing et Philip Kerr ? Berlin, la période nazie, des hommes qui ont tous vécus la Première guerre mondiale, enquêteurs officiels ou non qui se retrouvent confrontés à des meurtres, à la violence des nazis, etc. Russell est un journaliste d'origine anglo-américaine, ancien communiste, divorcé, père d'un garçon de 12 ans amant d'une actrice de cinéma qui vit à Berlin et qui déteste les nazis mais qui reste pour son fils. Dans ce premier tome sur les 6 (dont cinq qui ne sont pas traduits hélas !), nous sommes en 1939 et Russell sait que la guerre n'est qu'une question de temps. Dans cette période trouble, il est amené à rédiger des articles élogieux sur l'Allemagne nazie, commandés par l'URSS. Bien évidemment ses articles attirent l'attention à la fois des services allemands et anglais qui cherchent tous à utiliser Russell pour leur compte. Parallèlement, il fait connaissance avec un jeune journaliste américain qui lui avoue être sur une enquête impliquant les services médicaux de l'Allemagne, avant d'être tué. Et enfin, Russell a sympathisé avec une famille juive aux abois qu'il va aider à quitter le pays.
On le voit, beaucoup d'intrigues dans cette histoire, un peu trop peut-être, certaines auraient méritées d'être mieux exploitées notamment toute l'histoire autour de McKinley, le journaliste assassiné. Ce qu'il a découvert c'est ni plus ni moins la décision des nazis d'euthanasier les handicapés. Il me semble que cette situation aurait pu être le sujet central du roman. Mais elle n'en est qu'un élément. J'ai bien aimé en tout cas le personnage de Russell et son regard sur l'Allemagne, sur les Allemands avant que tout bascule dans la guerre. J'espère que les Editions du cherche-Midi traduiront les autres tomes. Un roman policier historique bien documenté à découvrir.
Challenge Multi-défis 2020
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Je vous le dis de suite: j'ai eu un coup de foudre pour la couv' et j'ai craqué en lisant, à peine, le résumé!

Oui, oui, encore un roman avec le thème de la Seconde Guerre Mondiale! Que voulez-vous… on est passionné ou on ne l'est pas!
Plus sérieusement, cet attrait pour les grands conflits n'est pas un voyeurisme morbide mais, tout comme j'aime les thrillers pour comprendre la psyché tordue d'un assassin, je lis énormément de romans, d'essais, de témoignages et de bio sur les guerres car, premièrement, c'est notre héritage et, deuxièmement, pour trouver le sens de ces atrocités ou comment, pas un ou deux êtres humains, mais des millions de personnes peuvent être entraînés dans de telles folies. Et je ne cesserai jamais d'en lire car je cherche toujours…

Mais revenons à Zoo Station.
C'est le premier volet d'une série de six romans mettant en scène John Russel, journaliste anglo-américain, demeurant à Berlin dans les années 40.
Zoo station est le premier roman de « The Station Series » (parce que chaque tome porte le nom d'une gare, principalement berlinoises) à être traduit et publié en France.

Petit aparté: je croise les doigts pour que la série arrive intégralement dans nos librairies!

Nous sommes en 1939, avec Hitler au pouvoir depuis suffisamment d'années pour que le peuple allemand commence à déchanter après une embellie économique qui a sorti le pays d'une misère innommable. Suffisamment d'années également pour que ce même sinistre individu tisse la toile d'une Seconde Guerre Mondiale.
Elle est inéluctable, il est agressif le nain hyperactif à la moustache frémissante! La question est juste de savoir quand, avec et contre qui.
Mais beaucoup trop de monde reste traumatisé par la Grande Guerre, s'illusionne, joue la politique de l'autruche et ne croit pas au retour des armes.

Ce roman parle du climat! Non, pas de réchauffement climatique que des lobotomisés du bulbe continuent farouchement de nier! Non, du climat mondial à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale. de la confiance aveugle des polonais dans la certitude que les britanniques les défendraient en cas d'attaque allemande. Des tergiversations diplomatiques entre russes, français et anglais. de la valse séductrice nazie pour étouffer dans l'oeuf la bouillante Union soviétique. Des yeux trop tardivement ouverts du peuple allemand après l'euphorie du plein emploi.

L'époque est passionnante car nous savons déjà ce qui va se passer par la suite mais nous avons peut-être oublié comment les choses se sont amorcées. L'auteur explore les fondements de ce second conflit mondial, histoire de remettre les pendules à l'heure… Cet état des lieux, nous le vivons avec John Russel. Sa personnalité atypique nous permet de porter un regard riche et multiple sur ce pan de notre passé.

Voyez: c'est un ancien communiste donc on peut imaginer des sympathies pour la vodka. Ses origines sont partagées entre les États-Unis et l'Angleterre, il a combattu à leurs côtés pendant la Grande Guerre, donc on peut légitimement asseoir son allégeance en cas de nouveau conflit.
Mais le Môssieur a un jeune fils d'une dizaine d'années, Paul, issu d'un premier mariage avec Ilse… une allemande.
John est très attaché à sa famille et à sa nouvelle amie, Effi, allemande elle aussi.
John vit et travaille en Allemagne.
Et John est journaliste. Donc apte à soulever quelques tapis pour voir quelles monstruosités y sont cachées! Mais est aussi une cible si ces écrits n'ont pas l'heur de plaire aux pouvoirs en place.
La situation pour cet homme n'est donc pas simple.
Comme tout individu, il n'aspire qu'au bonheur et à la paix.
Comme tout individu, il a des yeux, un cerveau, des principes, des valeurs, une conscience tant personnelle que professionnelle.
Mais quand sa vie est en danger, la sienne ou celles de ses proches, quels poids ont tous ces beaux principes en butte à la réalité du quotidien?

De part son travail de journaliste, de sa capacité à se déplacer assez aisément au sein du Reich comme à l'extérieur des frontières, John est courtisé par les Services Secrets.
Russes, anglais et allemands vont vouloir le manipuler et John aura-t-il les reins assez solides pour éviter les écueils, les crocs-en-jambe et les trahisons et se sortir de ce nid de vipères? Ne risque-t-il pas de se perdre dans son double voire triple jeu?
Mais surtout, comment John, l'homme, va-t-il pouvoir composer avec sa conscience, son amour pour son fils et son engagement sur l'échiquier mondial?

Avec John, nous voyageons, nous prenons des instantanés de l'ambiance en différents points de la carte à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale.
Nous descendons des bières avec les collègues journalistes étrangers et partageons leurs visions distanciées des événements et ils nous font part de la position de leur pays respectif.
Nous passons de la vie encore privilégiée de berlinois insouciants entre théâtres et restaurants animés à la chape de plomb d'une famille juive ayant perdue ses privilèges et à l'avenir incertain.
Avec John, nous doutons, nous nous questionnons, nous fonçons aussi tête baissée vers ce que nous croyons être justes.
Avec lui, nous sentons l'évolution vers le mal absolu, nous voyons les paliers qui se succèdent vers l'abîme!

Le style de l'auteur est fluide, agréable. Il jongle avec le contexte historique avec une base très bien documentée et efficace et nous a ouvert les portes de grande Histoire par la petite porte, celle d'un individu lambda, John.
Et l'histoire de John, c'est celle de l'affect: l'instinct de survie, la rage de l'injustice, la volonté de défendre son enfant, la peur bien entendu mais aussi le dilemme qui agite un homme entre son parcours personnel quand celui-ci rencontre le chemin global du monde qui l'entoure.

Passionnant. Addictif. Pas de super-héros, un homme, des hommes, un enfant soumis au conditionnement nazi quand son père n'adhère pas à ce dogme et des femmes bien entendu, même si celles-ci sont particulièrement discrètes dans ce roman… pour le moment!

Je suis conquise! Juste furieuse et frustrée de devoir attendre la suite mais conquise!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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La quatrième de couverture rapproche David Downing de Philip Kerr. Effectivement l'action se déroule dans le Berlin de l'Allemagne nazie en 1939 et le héros, un journaliste anglais, Russell, se débat pour tenter de maintenir un semblant de normalité dans sa situation compliquée, comme Bernie Gunther peut autant le faire.
Ex-communiste, présent en Allemagne depuis les années vingt, il s'y est marié puis a divorcé de Ilse, dont il a un enfant Paul, embrigadé dans les Jungvolk, sections de jeunesse, où il subit la propagande nazie. Russell sait que les mois à venir vont rendre son séjour en Allemagne impossible. Rester c'est au mieux risquer la prison, partir c'est abandonner cet enfant de onze ans et son amie Effi, une comédienne un peu fantasque, qui partage son rejet du fascisme.
Journaliste, étranger, ex-communiste, Russell a tout pour intéresser les services secrets qui s'activent malgré la surveillance de la Gestapo. Les Soviétiques veulent s'en servir pour anticiper le rapprochement avec Berlin, les Anglais rêvent qu'il leur amène des renseignements sensibles, et évidemment le SD veut tout autant le manipuler en en faisant un agent double.
Russell va peu à peu devoir céder aux uns et aux autres, jouant sur plusieurs tableaux pour tenter d'aider une famille juive pour laquelle il s'est pris d'amitié, les Wiesner, et faire aboutir l'enquête sur la suppression des arriérés mentaux par le régime menée par un jeune collègue américain, qui a fini sous un train à la gare du Zoo.
Downing joue comme Kerr sur l'époque, ses peurs, mais les personnages et l'intrigue des livres sont assez différents.
Bernie Gunther est un individu rebelle, obéissant à sa conception de la morale, et toujours prompt à céder à son coeur d'artichaut. John Russell est plus ballotté par les événements, moins cynique, plus attaché à sa famille, ce qui ne l'empêche pas de mener en bateau ceux qui croient pouvoir le manipuler.
En 1939, Bernie Gunther est un ex-policier de la Kripo, malgré tout encore porté par ses réflexes d'enquêteur. John Russell est un journaliste embringué dans un contexte d'espionnage malgré lui. Avec lui, pas de suspense haletant, de crime sanglant, juste un gars qui se débat dans une période difficile.
Le rapprochement Kerr – Downing, passé l'époque et le lieu, est donc un peu abusif. Downing propose un roman d'espionnage très maîtrisé, malgré tout moins enthousiasmant que les aventures de Bernie.
Zoo Station s'achève alors que la guerre approche, mais le récit de Downing est appelé à se poursuivre par la suite.
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1939, l'anglais John Russel vit depuis 14 ans en Allemagne, il a eu un fils avec un Allemande dont il est séparé et entretient une relation avec une jeune actrice. Ce roman nous plonge dans une atmosphère noire et angoissante. A l'aube de la guerre, les complications commencent pour de nombreux gens, dont les amis juifs de Russel. Journaliste, il accepte le contrat que lui propose un Russe : écrire des articles mettant en valeur le régime Nazi. En parallèle à cela, un journaliste américain va révéler à Russel l'existence d'un plan nazi pour exterminer les enfants déficients mentaux, ce journaliste sera retrouvé mort à la zoo station et Russel se chargera de prendre la suite de l'enquête.
A partir de ce point va se mettre en place toute une histoire d'espionnage et de contre-espionnage, avec ses contacts Russes et Anglais. J'avoue avoir eu du mal à suivre par moments. Grace à ses contacts, Russel va également tout faire pour aider une famille de juifs, Les Wiesners.
Ce roman a été difficile à lire, par les sujets dont il traite (nazisme, violence, extermination des enfants, internement des juifs…), avec des personnages noirs, dont on se demande à chaque moment de quelle coté ils se placent. L'auteur a su également très bien décrire la façon dont en cette veille de guerre, les gens s'interrogeaient sur l'avenir, la façon dont certains minimisaient les choses, et surtout comment beaucoup ne pouvaient pas du tout imaginer jusqu'où iraient les projets du IIIe Reich. Les descriptions géographiques des divers endroits de l'action, des faits historiques ou autres rendent très crédibles ce roman et nous placent au coeur de cette Allemagne en pleine terreur. Passé les 100 premières pages, j'ai vraiment accroché à l'intrigue, et j'ai apprécié ma lecture, bien différente de ce que j'ai pour habitude de lire.
J'ai appris que ce roman est sorti il y a déjà 10 ans en Angleterre et qu'il s'agit du premier tome parmi 5 romans mettant en scène les aventures de Russel pendant le conflit. En espérant que Le Cherche Midi ne tardera pas à publier la suite !

* Roman lu dans le cadre des masses critiques
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Berlin fête la fin de l'année 1938 qui semble annoncer de sombres moments pour l'Europe. Durant 1938 l'Allemagne nazie a connu la Nuit de Cristal puis le début des pires persécutions contre les juifs. John Russell est journaliste depuis quatorze ans à Berlin, une ville où se côtoient non seulement la peur mais aussi la fierté et les dérives violentes des allemands ordinaires. John Russel est aussi tiraillé, il a la double nationalité anglo-américaine mais il a été marié à une allemande et son fils Paul, onze ans, est allemand par la force des choses et membre des Jeunesses hitlériennes. John a une petite amie, Effi Koenen, une modeste actrice de cinéma et de théâtre.

Alors qu'il effectue un reportage à Dantzig, John est contacté par les services secrets de l'Union Soviétique. Son correspondant lui propose, moyennant un bon salaire, de rédiger des articles sur l'Allemagne et les mentalités allemandes, à Berlin mais aussi dans les villes de province que sa profession lui permet de visiter. Il accepte, un peu par nostalgie car il a été un sympathisant du Komintern, en 1924 il a séjourné en Russie. Avec lui le lecteur se rend à Leipzig, à Kiel, à Dresde, à Hambourg pour le lancement du cuirassé Bismark, dans le sud de l'Allemagne près de la frontière avec la Tchécoslovaquie et jusqu'à Cracovie en Pologne, autant de voyages instructifs effectués en train où au volant d'une Hanomag, la voiture qu'il a pu se payer, un privilège. David Downing réussit avec brio le portrait de l'Allemagne avec ce roman construit comme un reportage.

Mais les activités de de John Russell attirent sur lui l'intérêt des services secrets non seulement allemands mais aussi britanniques qui le contactent. de quoi augmenter la pression qui pèse sur lui à cause d'une guerre que tout le monde sait inévitable. David Downing réussit avec brio le portrait de cette époque avec ce roman construit comme un récit d'espionnage.

Un confrère journaliste américain dont John Russell était proche, meurt de manière suspecte à la gare du Zoo de Berlin, Zoo Station. Il enquêtait sur la purification de la race aryenne, sur l'euthanasie de malades incurables qui coûtent de l'argent au régime nazi. David Downing réussit avec brio à dénoncer ces horreurs avec ce récit construit comme une enquête policière.

John Russell donne des leçons d'anglais à deux adolescentes juives en prévision de leur fuite inéluctable, leur père est interné au camp de concentration et centre de rééducation de Sachshausen. Avant que les déplacements des juifs ne soient interdits, John Russell va tout faire pour que la mère et ses deux filles puissent gagner l'Angleterre, il a compris qu'il faut résister et David Downing réussit avec brio à mettre en avant ces actes de résistance.

Le lecteur sent que John Russell a peur, parce que ses missions sont dangereuses mais aussi parce que son fils devra rester en Allemagne lorsque le moment sera venu pour lui de rentrer en Angleterre. Il a voulu l'emmener une fois à Londres, pour que l'enfant connaisse autre chose que la propagande nazie. Ils assistent à d'autres matchs de foot que ceux du Hertha BSC Berlin, comme par exemple une confrontation entre Arsenal et Chelsea.

John Russell a peur, dans le Reich à cette époque, tout le monde à peur. David Downing réussit à transformer cette peur en suspense et réussit à captiver le lecteur de bout-en-bout avec un récit foisonnant. J'attends la suite avec impatience, il reste des aventures de John Russell à traduire. Bravo et encouragements aux éditions du Cherche Midi pour cette belle découverte.
Lien : http://mille-et-une-feuilles..
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
31 juillet 2017
Premier volet de la célèbre série John Russell, ce roman d’espionnage met en scène un journaliste indépendant anglo-américain qui assistera en direct à la montée du nazisme.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Il y a deux choses, enchaîna Mc Kinley. Hitler n'a jamais tenu secret son projet de purifier la race en sterilisant les handicapés mentaux et tous les autres malades soi-disant incurables. Et de plus, les nazis sont toujours en train de parler de ce que ça coûte de garder toutes ces personnes dans des asiles. Ils utilisent même ce problème comme exemple dans un de leurs manuel scolaires - tu sais, combien de voitures du peuple peut-on construire avec ce que l'on dépense en nourriture d'habillement pour dix malades incurables pendant un an. En prenant ces deux aspects en compte, On a une solution évidente - il faut les tuer.L'euthanasie permet non seulement de purifier la race, mais aussi d'économiser de l'argent.
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Pense par toi-même, décide ce que tu estimes être juste, mais garde-le pour toi, ou au pire pour la famille. Nous vivons à une époque dangereuse, et beaucoup de gens ont peur de ceux qui ne pensent pas comme eux. Et les gens qui ont peur sont souvent dangereux.
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On dit qu’il faut aimer son pays et en être fier, et c’est vrai qu’il y a des choses à aimer et dont on peut être fier. Mais il y a aussi des choses qu’on est en droit de ne pas aimer, et tous les pays ont des choses dont ils devraient avoir honte. Alors qu’est-ce qu’on accomplit en mourant pour son pays? Rien, d’après mon expérience. C’est en vivant pour son pays qu’on a une chance d’améliorer les choses.
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Plus tard ce soir là, Russel arriva à temps en coulisses pour entendre la lamentation pour les héros tombés au combat.
La performance semblait plus wagnerienne que jamais, et il remarqua que le directeur musical avait décidé d'appliquer le principe fondamental du Troisième Reich - ne jamais parler lorsque l'on peut crier.
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- Je ne pense pas que cela soit grave, avança t-il. En tout cas rien qui ne puisse être corrigé. Il n'y a pas de nom pour ce problème, mais ce n'est pas rare. Pour résumer, le lien qui le relie au monde est plus faible que pour la plupart des gens. Tout le monde est différent à cet égard, il est simplement un peu plus différent que la normale. Et ce lien peut être renforcé.
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