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Critiques de Aristote (87)
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Est-ce tout naturellement qu'on devient heu..

Les éditions Folio ont une collection nommée Sagesses, constituée de petits livres élégants, de 120 pages environ, nous permettant de nous familiariser avec de grands penseurs à travers un sujet donné. Extrait des Œuvres d’Aristote et publié en 2018, Est-ce tout naturellement qu’on devient heureux? se constitue de trois parties : Le Bonheur, Bonheur et bien suprême, et L’amitié. A l’heure où nous nous posons des tonnes de questions sur notre vie et l’épanouissement personnel, il est bon de revenir à ces textes fondamentaux de l’histoire de l’humanité pour tenter d’y voir plus clair. Loin d’être abstraite, la démonstration philosophique d’Aristote sur la notion du bonheur impressionne par sa lucidité et sa clairvoyance. Prenons son analyse de l’amitié qui peut se décliner sous trois formes : la vertu, l’utile et l’agréable. « Percevoir son ami, c’est nécessairement se percevoir soi-même d’une certaine façon et se connaître soi-même d’une certaine manière » nous dit le philosophe grec au terme d’une brillante démonstration explorant tous les soubassements du concept de l’amitié. Quant au bonheur, Aristote déclare « Tout homme capable d’orienter sa vie selon son propre choix doit se fixer, pour qu’elle soit belle, un certain but dans l’existence(…), et le prendre en considération pour mettre en œuvre tous ses actes. Car, assurément, ne pas avoir de vie organisée en fonction d’une certaine fin est d’une grande étourderie. » . S’en suit une éblouissante réflexion sur les trois genres d’existence qu’on peut décider de suivre : la vie du politique (la vertu), la vie du philosophe (la sagacité) ou la vie du jouisseur (le plaisir).
Lien : https://cestarrivepresdechez..
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Oeuvres complètes - LCI/57 - Arvensa

Ces œuvres complètes sont aujourd'hui indispensable pour quiconque travaille sur et avec Aristote. La pensée de ce philosophe grec est vaste et embrasse énormément de sujets, depuis les disciplines "naturelles" aux disciplines plus sociales que sont l'éthique et la politique, et bien d'autres encore. Disposer des textes qui nous sont connus, rassemblés en un seul volume, est un avantage indéniable dès lors que l'on étudie la pensée aristotélicienne.



Si l'édition des textes est excellente, et leur choix difficilement contestable (les textes aristotéliciens ne sont pas tous d'Aristote, et comme le signale l'introduction, nous ne lisons par Aristote tel qu'il était lu dans l'Antiquité), j'ai néanmoins le regret que les traductions n'aient pas été harmonisées entre elles, ce qui me semble questionnable au vu de la démarche de compilation scientifique qui motive cette édition.



Hormis ce petit point qui ne fera guère débat pour l'immense majorité des lecteurs, cet ouvrage est à tous points de vue excellent et est incontournable pour toute personne désireuse de lire ou découvrir Aristote de façon un tant soit peu extensive. Cet ouvrage pesant vaut largement son prix.

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Poétique

- POÉTIQUE-



Pour une étudiante en littérature, c'était important que je lise ce livre pour mieux comprendre le théâtre, Les tragédies, les épopée et les livres contemporain...

Ce livre assez court m'a permis de comprendre et revoir les bases des tragédies comme la cartarse et ce que doit procurer une tragédie.

Mais encore, j'ai compris l'importance des acteurs, du réalisateur, des scène dans le théâtre comme l'élocution ou les posture...



C'est un livre assez important à lire pour comprendre la littérature classique et cela m'a aider à approfondir mes connaissance.



Carlaines
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Éthique à Nicomaque

J’aurais mis le temps à lire ce classique de la philosophie. Il y a deux raisons à cela. La première était que je voulais le lire lentement pour pouvoir avoir le temps de méditer dessus. La seconde est que son caractère répétitif et méticuleux est, comment dire, ennuyeux.





Il est certains que Aristote étudie chaque concept avec minutie et sous tous les angles. Et parfois on a plus l’impression que son œuvre relève de la création d’un dictionnaire, donner les bonnes définitions aux mots qui doivent décrire des concepts, que de philosophie. Il est plus que probable qu’il tente de manière systématique de mettre de l’ordre dans les idées de son temps. Aristote est un naturaliste de la pensée : classer, nommer puis décrire (ou l’inverse).





Ce sont donc des textes très long. Je n’imagine pas le prix du papyrus à l’époque. A force sa pensée devient une sorte de mélodie où on reconnaît des structures qui reviennent assez régulièrement. Je pourrais appeler cela des « méta-idées », des modèles d’analyse et de description des idées. Un exemple d’une méta-idée récurrente : à toutes choses « mesurables » ou « ordonnables » il y a un « moins », un manque, un peu, un défaut, un « hypo », et un « plus », un beaucoup, un excès, un « hyper », et entre les deux un « milieu », un suffisant, un « équilibre ». Toutes les notions sont passées par ce crible.





Appliquer à l’éthique, et ce que j’en retient pour mon bénéfice, est que la vertu (la recherche du « bien ») est un équilibre entre le peu et le trop : la satiété entre la diète et la gloutonnerie. La vertu est désirable et désiré car elle permet d’apporter la satisfaction dans sa vie, des plaisirs (mesurés) et le bonheur.





La vertu peu s’apprendre, par l’exercice quotidien, par l’experience, l’introspection raisonnée, l’apprentissage du vrai (la science au sens savoir le vrai, la réalité). Avec ce savoir qui s’accumule, et sa discipline, nous saurons reconnaître le bien et bénéficier de ce bien.





Il fait aussi une théorie de l’amitié (qu’il serait bien d’être enseigné dès le plus jeune âge, afin d’être plus lucide). En résumé, Aristote distingue l’amitié par intérêt, l’amitié par sympathie et l’amitié association (la vrai amitié) [la traduction de Saint-Hilaire que j’ai lu n’utilise pas tout à fait ces termes : j’ai choisi des termes un peu plus moderne]. Si Aristote avait été l’Asimov de l’antiquité : il aurait pu écrire une saga du style « les robots » avec ses propres « trois lois de l’amitié » et toutes ses conséquences surprenantes et paradoxales.





Dans son étude de l’amitié, il aborde un cas de figure qui a beaucoup résonné en moi : l’amitié de soi-même, s’aimer soi-même. Il dit que l’être vertueux ne peu qu’être ami avec lui-même : heureux et fière de contribuer au bien commun et à son bien. Il ne dit pas qu’il faut s’aimer soi ou contribuer à son bien propre au dépens des autres (ce qui est la vrai définition de l’orgueil), mais que son action pour le bien des autres ne peu qu’apporter le sentiment heureux du « bien accompli ».





Je me suis remémoré un événement de ma vie enfant. A l’époque, les cours de catéchisme étaient obligatoires (oui, on ne vie pas dans un monde parfait, pas même dans le passé - ce n’était pas mieux avant). Le prêtre m’avait demandé devant mes camarades si je faisais de bonnes actions. Je n’étais certes pas un saint, mais j’avais le sens du partage et de la compassion avec mes camarades et mon entourage. J’ai donc exprimé avec fierté que je le pensais. Il m’a alors rétorqué que c’était un grand péché que celui de l’orgueil. Car dans le sens religieux (chrétien) croire pouvoir faire le bien aussi bien que Dieu, son égal, indépendamment de lui, est une mauvaise pensée, pire un péché mortel.





Je n’étais pas foncièrement croyant à l’époque, mais le contexte et l’entourage constituaient une forte pression (j’ai même été servant de messe, plus pour faire sonner les cloches de l’église que pour adorer une statue en bois sur une croix). Mais la remarque du prêtre m’a laissé dans un abimes de perplexité : comment faire le bien et ne pas tirer une satisfaction personnelle. Je ne demandais pas un intérêt, un paiement en bonbons, pour chacune de mes bonnes actions. Je voulais seulement éprouver de la satisfaction à apporter plaisir ou réconfort à un semblable. Si je devais éprouver de la culpabilité pour mes mauvaise actions, mes disputes, mes moqueries ou mes coups de poings, pourquoi devrais-je rien éprouver quand je faisais le bien, voire culpabiliser et me détester si j’éprouvais cette satisfaction. Certes du haut de mes 10 ans, je ne rationalisais pas encore autant, mais je sentais qu’il y avait une tromperie.





Avec les années, j’ai pu que ne confirmer cette conviction profonde que la religion, vendant le bien et le bonheur, n’enseignait que la peur et la détestation de soi. Elle ne veut pas des gens libre (de penser) qui peuvent construire avec raison les conditions de leur bonheur. Elle veut de la soumission.





Je crois fermement qu’Aristote n’aurait jamais accepté d’être chrétien, ou de se soumettre à la volonté d’une quelconque religion (d’ailleurs ne dû t’il pas faire Athènes sous la menace d’une accusation d’impiété). Il voulait des gens libre de penser et d’agir, muni d’une éthique pour vivre dans une communauté.



Bel leçon Aristote, mais tu aurais pu être plus synthétique…
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De la génération et de la corruption

Le style est le style habituel d'Aristote : peu de lexique mais du lexique bien défini, un texte concis sans métaphore, un propos synthétique mais organique. Un ouvrage important au titre qu'il constitue une référence importante dans la plupart des œuvres métaphysiques d'Aristote, sinon toutes. Il est cependant loin d'être le plus célèbre.
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Poétique

J'ai lu du 19/01/2022 au 23/01/2022.



En tant qu'étudiante dans un master littéraire, il était tant que je le lise d'autant plus qu'il s'agit d'un livre pour mes études.

Je suis agréablement surprise de constater à quel point Aristote est responsable de notre littérature ; il a posé les bases dans différents domaines littéraires. En effet, il définit et distingue la comédie, la tragédie ou bien la poésie en précisant quelques règles, les sentiments suscités. En outre, il définit certaines figures de style comme la métaphore, le chiasme... N'oublions la grammaire.

C'est un essai important pour les littéraires mais il peut être lu par n'importe qui malgré quelques mots techniques. C'est une bonne approche pour ceux qui veulent découvrir un essai, s'intéresse à la littérature surtout qu'il est en cours.

Enfin, je trouvais la thèse d'Aristote très intéressant. En effet, il considère que la représentation en art n'est qu'une imitation de l'humanité.



Pour conclure, j'ai beaucoup aimé cet essai et je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt pour mieux appréhender la littérature.



Ma note : 7/10
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Éthique à Nicomaque

Ce livre est un pavé dont j'ai trouvé la lecture longue et ennuyante.



Aristote adore faire des listes, des classements, des catégories et il s'en donne à cœur joie dans ce livre.

Ce bouquin est divisé en 10 livres qui se suivent sans véritable fil conducteur. Chaque partie correspond à l'analyse d'un aspect du sujet global qui est la recherche du souverain bien: le bonheur.



Malgré l'austérité de la structure de l'oeuvre, on ressent une rigueur dans le raisonnement qui s'affirme à chaque élément abordé, telles des briques ajoutés une à une.



Si je devais résumé l'esprit du livre, tel que je l'ai compris, en quelques idées:

-Le but de la vie humaine est le bonheur et doit s'atteindre par la vertu

-Cette vertu doit se renforcer par un travail continu et l'habitude au cours de la vie.

-Cette vertu peut être un art, une activité ou un métier devant être bénéfique pour nous et pour les autres.

-L'homme doit se servir de sa capacité de raisonnement pour prendre les bonnes décisions.

-Le comportement idéal doit être équilibré entre les différents extrêmes.



Je n'ai pas eu beaucoup de plaisir a lire ce livre mais c'est un pilier de la philosophie morale.

Contrairement à l'Utilitarisme et la Déontologie, Aristote nous propose une approche de la morale basé sur l'amélioration de soi par l'expérience et la volonté.

C'est moins systématique, mais plus humain.
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Éthique à Nicomaque

J'ai acheté l'Ethique à Nicomaque pour 9,50€ à la Fnac. Pourtant, un ouvrage comme celui-ci a une valeur infiniment supérieure à celle inscrite au-dessus du code barre.



Avant de parler du texte en lui-même, je mentionnerai la qualité du livre édité chez VRIN, pour son apparat critique extraordinaire et son rapport qualité/prix exemplaire.



Entrons dans le vif du sujet. L'Ethique à Nicomaque est un manuel de morale composé par un Stagirite à l'intelligence divine au IVe siècle avant Jésus-Christ. Autrement dit, un des plus grands génie de l'humanité vous livre ses meilleurs conseils pour vivre une vie bonne ; cela explique mon propos d'introduction.



Pour Aristote, la finalité de la vie est l'eudaimonia, le bonheur, qui peut être défini comme l'épanouissement maximal de l'homme dans la droite règle, le développement paroxysmique du Bien chez un être, et la prospérité totale dans la Vertu. Et il se trouve que l'eudaimonia peut justement être atteinte par la pratique répétée de la Vertu, afin d'en faire une seconde nature. Pour pratiquer la Vertu en visant le Bien, il suffit d'entraîner et d'alimenter son intellect par l'étude et l'expérience.



Voilà la recette de la vie bonne. Il se trouve que ma vision du monde correspond exactement à celle d'Aristote, exprimée dans les principes ci-dessus. Je ne pouvais donc pas mieux tomber, et la pensée de ce philosophe fut une très belle découverte pour moi.

Malgré tout, j'ai encore quelques points de désaccord avec Aristote, notamment concernant le libre arbitre (Aristote estime que le principe de notre action réside en nous, et qu'il est impossible d'ignorer ce que nous sommes et ce qui nous détermine (livre III, 2) ; avec Spinoza, je réfute). Autre bémol : la langue d'Aristote est froide, laconique, prosaïque et scolaire. Pas de littérature, peu de figure de style. Sur l'amitié, le texte d'un Montaigne m'a semblé infiniment plus éloquent grâce à la dimension littéraire et poétique.



PS : Mention spéciale pour les chapitres 7 et 8 du livre IV, dressant un portrait de l'homme magnanime, en d'autres termes de l'homme vertueux idéal, selon Aristote et a fortiori dans la pensée grecque. J'ai aimé tracé des parallèles entre ce portrait et la pensée de Nietzsche ou le personnage de Cyrano dans la pièce de Rostand, et aussi constater quelle formidable rupture le message de Jésus a provoqué face à cette vision de l'homme.

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Les topiques : Réfutations sophistiques

Ce livre contient 2 textes distincts:

- 'Les Topiques', qui théorise comment construire, mener, et gagner un débat.

- 'Les Réfutations Sophistiques', qui apprends à reconnaître les sophismes pour mieux les contrer.



M'intéressant à la rhétorique, j'étais vraiment curieux et motivé de découvrir ce que ce livre avait à apprendre...

J'ai refermé le livre déçu.



Les concepts exposés sont trop théoriques et le style d'écriture est (volontairement ?) compliqué, ce qui rends le tout hermétique.

Il y a très peu d'exemples pour illustrer les situations de dialogues, et le peu qu'il y a sont souvent peu clairs.



Je suis conscient qu'on ne peut pas attendre d'un texte de philo de l'antiquité le niveau de pédagogie d'un manuel du XXIème siècle.

Il n’empêche qu'on à l'impression d'avoir un livre écrit par un érudit (pédant ?) pour des érudits.



Pour conclure, je dirais que c'est un livre au sujet intéressant mais à la lecture ardu.

Il me semble destiné à des personnes qui maîtrise déjà le sujet et souhaite l'approfondir avec de l’hyper-théorie.

Comme je cherchais de la 'philo' pratique comme dans 'L'art d'avoir toujours raison' de Schopenhauer je n'y ai forcément pas trouvé mon compte.

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Rhétorique

Hmm... Mon retour sur "la Réthorique" est positif mais mitigé.

D'un coté je l'ai dévoré et ait apprécié son approche méthodique voir scientifique de la rhétorique.

De l'autre, j'en ressors avec un léger sentiment de frustration. de nombreux sujets liés à la communication humaine sont abordés, mais beaucoup des analyses restent en surface ou sont trop théoriques.



Quoi qu'il en soit, l'aspect encyclopédique et la rigueur de cette oeuvre vieille de 24 siècle m'ont impressionné.



Dans sa structure la rhétorique est un manuel découpé en 3 'livres' contenant chacun un grosse vingtaine de chapitres courts.

-Le 1er livre détaille les 3 grands champs d'application de la rhétorique et les techniques qui leur sont relatives.

-Le 2ème livre se concentre sur l'analyse des passions 'humaines' et comment en tirer parti.

-Le 3ème dispense des conseils de styles et d'organisation du discours



Ce manuel est rempli de nombreuses citations pour illustrer telle figure de style ou telle méthode de persuasion.

Ces exemples sont tirés de la littérature antiques ou d'événements juridico-politiques de la Grèce antique.

Les notes de bas de pages sont vitales pour en comprendre la contexte voir le sens.

C'est enrichissant et permet d'effleurer le culture et la mentalité des grecques de l'époque.



Si vous intéressez à la rhétorique ou la théorie du langage, ce livre vous plaira.



Personnellement j'ai apprécié ce texte et il m'a même donné envie de lire les autres de ses livres auxquels Aristote fait constamment référence ('Topiques', 'Réfutations sophistiques' et 'Catégories').
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Oeuvres

La "Poétique" a certainement eu une grande influence, mais Aristote n'en raconte pas moins n'importe quoi ! Monsieur devait manquer d'humour sans doute, qui hait le rire et n'y voit que plaisir grossier... mais comment se moquer du puissant alors ? l'art ne serait donc fait que pour magnifier mon seigneur ?... et ridiculiser les faibles ?... Quelle puissance créatrice ! et vive la subversion !... Il faut sans doute élargir et voir dans la "Poétique" la description du mode de production d'oeuvres relevant d'un certain courant artistique temporellement situé plutôt qu'un guide universel à l'usage d'auteurs révolutionnaires...
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La Rhétorique

Livre à lire quand on s'intéresse au sujet. Aristote est le premier à formaliser le concept de la rethorique..
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Poétique

L'un des ouvrages les plus emblématiques de la création littéraire, la Poétique d'Aristote offre une très large réflexion sur les genres littéraires et leurs différences : il va donner les finalités d'une comédie et d'une tragédie en les distinguant. Ouvrage un peu compliqué à lire, convient à tous ceux qui font des études de lettres et qui préparent le capes ou l'agrégation.
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Retórica : Expositio - Elocutio

De difícil lectura. Aunque se pierda autentícidad pediría a los expertos del autor un intento de traducción al español moderno.
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La Métaphysique

Je n'avais pas lu ce recueil de leçons compilées tardivement sous ce titre pas tout à fait adapté à son contenu (sauf à adopter une acception très particulière du terme).

C'est un ouvrage à la lecture indispensable mais je suis toutefois un peu sceptique sur la pertinence de certains partis pris de traduction qui nuisent à la fluidité du texte et qui ne rendent pas hommage à la pensée de l'auteur.
Lien : https://www.bertoux.com
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Ethique à Eudème - Edition bilingue français-grec

Je ne recommanderais pas le lecture de ce livre, à part à ceux qui veulent approfondir pleinement leur compréhension de la pensée d'Aristote. La lecture est difficile (les notes ne contiennent que des explications relatives à la traduction et non pas des "aides" à la compréhension du texte) et requiert de solides bases sur la pensée d'Aristote.

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Physique

Un classique de la philosophie et de l'ancienne physique occidentales. On aurait tort d'y voir un traité dépassé, de limiter son intérêt à l'histoire. Ce traité reflète un système d'arguments divers qui, valides ou non-valides, représentent les bases de nos démarches rationnelles en Occident, séparément des propositions soutenues par lesdits arguments. Les bases de la métaphysique aristotélicienne sont évidemment présentes. Sur le plan de la physique, on voit à quel point celle-ci était spéculative, même pour Aristote qui était plutôt observateur. Alors, c'est par la spéculation qu'il faut le prendre : là réside son intérêt. Heidegger ne s'y est pas trompé.



L'édition VRIN est bien annotée.

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Éthique à Nicomaque

Ce livre a pour objectif de réfléchir sur le but même de la philosophie, le bonheur, rien de moins! Même si le célèbre philosophe n'a pas la plume de Platon, sa pensée très déductive (parfois un peu confuse) nous emmène dans les tréfonds de ce qui fait les valeurs de chacun. Pour la notoriété qu'il a eu pendant des siècles et qu'il a encore aujourd'hui, cet ouvrage est incontournable de la pensée européenne et mondiale.
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Catégories - Sur l'interprétation - Organon I e..

Une bonne part de la philosophie aristotélicienne se retrouve contenue en puissance dans les Catégories, les fameux "genres" sont absolument déterminants dans la philosophie d'Aristote car ils conditionnent théoriquement toute sa métaphysique, d'ailleurs les Catégories sont probablement plus récentes que de nombreux autres traités aristotéliciens.

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Organon, tome 3 : Les premiers analytiques

L'édition VRIN est très annotée, ce qui handicape un peu la lecture mais ce qui est nécessaire compte tenu du fait qu'Aristote ne développe pas les exemples de syllogisme qu'il suggère. Le livre est très formel et le lecteur peu habitué à la logique pourra s'ennuyer. Cependant il n'est pas dénué de tout sens "profond", il y a quelques passages sur la substance ou sur l'être. C'est avant tout une description/explication plutôt exhaustive du syllogisme. Il faudra tacher à retenir les principes généraux et les trois (quatre, depuis Leibniz notamment) figures, il ne sert à rien de retenir toutes les formes valides de syllogisme par cœur étant donné qu'on peut le déduire. La logique est toujours valable aujourd'hui bien qu'elle soit délaissée en faveur de la "logique mathématique" depuis le siècle dernier.
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