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Critiques de Alain Vircondelet (126)
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De l'or dans la nuit de Vienne selon Klimt

Un récit original et prenant pour plonger dans l'histoire d'une oeuvre et de l'artiste qui en est à l'origine. Malgré quelques longueurs, on ne peut qu'être happé par l'histoire. Amoureux de Klimt ou de l'art d'une façon générale, ce récit oscillant avec brio entre romanesque et enquête historique nous offre un autre regard sur un tableau connu de tous
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Albert Camus et la guerre d'Algérie

On dit que nul n'est prophète en son pays : Camus aurait pu contresigné cette citation biblique. Cette biographie le dessine, passionnément français, passionnément algérien.

Insurgé contre la misère du peuple indigène, incapable d'imaginer une Algérie qui ne soit pas française. Fils de deux peuples, mais d'une seule terre. Il mécontenta à la fois cm ses "amis" existentialistes, pour qui les français d'Algérie, installés là depuis des générations, devraient partir, et les conservateurs, qui l'estimaient trop proche du peuple indigène...



Je suis entrée dans ce texte sans a priori, n'ayant d'Albert Camus qu'une connaissance des plus vagues. A peine connaissé-je ses oeuvres phares (et encore, à la lecture de cette biographie particulière, je me rends compte que je n'en connais que quelques unes...).

J'ai découvert un homme profond, réfléchi, une Cassandre moderne qui vit l'avenir sans réussir à convaincre...



L'amour de Camus pour l'Algérie transparaît entre les lignes, de la lumière éclatante de Tirasa à l'air marin des premiers pique-niques de l'année en bord de mer...



Une belle lecture !!



Un grand merci à NetGalley et aux éditions du Rocher pour cette lecture !!
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De l'or dans la nuit de Vienne selon Klimt



Quel beau voyage dans l’univers de Klimt ❤️



Encore une belle découverte des éditions Ateliers Henry Dougier, j’aime beaucoup la peinture, ce livre m’a permis de plonger dans l’univers de l’artiste, dans ses inspirations, dans le « Cycle d’or », dans l’histoire de la création du magnifique « Le Baiser ».



C’est court et intense, c’est riche !

Un mélange de récit et d’enquête historique !

C’est beau, c’est passionnant ❤️



J’aimais l’œuvre de Klimt, je suis désormais complètement conquise…..

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Séraphine : De la peinture à la folie

C'est avec curiosité que j'ai commencé cette biographie ne connaissant ni Séraphine Louis ni ses toiles. Je me souvenais vaguement avoir entendu parler d'un film retraçant la vie peu commune d'une femme inculte, illuminée par la peinture interprétée par Yolande Moreau, mais qui n'avait pas vraiment éveillé mon intérêt.



La première cinquantaine de pages m'a paru lourde, longue, pesante tant le personnage de Séraphine est triste, morne, solitaire avec une vie difficile. Cette difficulté à rentrer dans le sujet n'a rien à voir avec le talent de l'auteur mais tout à voir avec la monotonie d'un début de vie incolore. Pauvre, rapidement placée comme "bête de somme" pour assumer les travaux de ferme et le ménage des maisons, elle voue sa vie à Dieu et la Vierge Marie. N'ayant aucune dote à offrir, elle ne peut prendre le voile pour devenir nonne; malgré tout elle entre au couvent pour contribuer aux travaux d'entretien des Soeurs pendant une vingtaine d'années. Il est difficile d'établir une biographie exacte de cette époque comme pour tous les "invisibles", les nécessiteux qui ne laissent aucune trace derrière eux. Mais ce départ laborieux est un passage obligé car connaître le parcours et les racines des personnages est important pour saisir l'empreinte qu'ils ont laissée sur le comportement et le déroulé de leur vie future.



Mon intérêt s'est éveillé dès que Séraphine a saisi un pinceau pour coucher ses premières couleurs sur des bouts de bois de récupération. Impossible d'avancer dans ma lecture avant de visionner les quelques toiles restantes disséminées dans les musées qui veulent bien les exposer. À partir de cet instant, je me suis totalement laissée emporter par les délires picturaux de l'artiste méconnue. Son oeuvre est classée dans l'Art Naïf mais ses tableaux ne peuvent rester enfermés dans une case bien délimitée, tout comme la femme. Ses fleurs sont tourmentées, sans cesse en mouvement tout comme son esprit en proie à la folie naissante qui finira par l'anéantir. Ses couleurs incandescentes, dont elle ne dévoilera jamais le secret de fabrication, expriment une rage de peindre comme si elle n'avait pas de temps à perdre. Les deux ne sont pas sans rappeler la fureur créatrice et dévastatrice de van Gogh. Est-ce sa vocation religieuse contrariée, sa solitude ou le rejet que lui fait subir la société qui la tourne vers la peinture? Elle attribue ses tableaux à l'inspiration divine, sa façon d'établir un dialogue avec Marie et tous les Saints. On peut constater que les tailles des toiles, leur construction et leur beauté s'accroissent avec le temps. Peut-être un peu par la maîtrise qu'elle acquiert mais surtout en parallèle de son délabrement psychique. La cacophonie de ses voix intérieures la plonge dans une transe mystique que seule la pratique de la peinture semble apaiser.



Le hasard a mis sur son chemin Wilhem Uhde, collectionneur, marchand d'Art et mécène, ami du célèbre Ambroise Vollard et "découvreur" de Picasso et d'Henri Rousseau entre autres. C'est grâce à lui que Séraphine de Senlis n'est pas restée dans l'ombre car il lui a acheté toute sa production, tant il a été bouleversé par ses représentations végétales illuminées et tourbillonnantes. Malheureusement, beaucoup de ces tableaux ont disparu, victimes de la destruction aveugle de "l'art dégénéré" orchestrée par le nazisme. Uhde étant notoirement pacifiste et homosexuel, il s'est caché de la Gestapo avec quelques toiles, celles que nous pouvons admirer aujourd'hui.



Même si l'auteur n'y faisait pas référence à plusieurs reprises, il est impossible de ne pas penser à Camille Claudel (1864-1943), son exacte contemporaine. Ces deux femmes artistes, restées longtemps dans l'ombre ont connu la même fin tragique, terrassées par la folie, refusant de pratiquer leur art pendant tout le temps de leur internement. Ce sont leurs seuls points communs car leurs origines n'ont rien en commun, Séraphine étant née dans un milieu pauvre dont elle ne sortira jamais et Camille de famille bourgeoise aisée pourra suivre une instruction liée à son art. La première totalement autodidacte est animée d'une force mystique alors que la seconde cherche à modeler la palpitation de la vie et sa force destructrice.



Mille mercis à mon amie Gouggy pour m'avoir fait découvrir ce livre et surtout l'artiste "sans rivâle" comme elle aimait à se définir, la mystique qui peignait le mouvement, les pigments de la vie et de sa folie. Inculte, sans formation d'aucune sorte, elle puisait son inspiration dans la nature, répondait en images aux voix qui la guidaient et l'habitaient et qui ont fini par la noyer dans un délire métaschizophrénique.



Pour compléter cette découverte aussi fascinante que troublante, je vais m'empresser de visionner le film Séraphine de Martin Provost (2008), récompensé de pas moins de 7 Césars ne sachant pas s'il va faire vibrer les mêmes cordes sensibles touchées par le livre.
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De l'or dans la nuit de Vienne selon Klimt

Bonsoir,

L’histoire d’un chef d’œuvre ce soir avec De l’or dans la nuit de Vienne selon Klimt de Alain Vircondelet aux Ateliers Henry Dougier que je remercie. Une nouvelle collection qui nous raconte l’histoire d’un tableau, ici le Baiser de Klimt. Entre documentaire et roman, j’ai découvert quelques pans de la vie de Klimt et de son œuvre. Ses relations avec les femmes, avec l’or et le divin. Je me suis transportée dans l’atelier d’un artiste à Vienne en écoutant du Mahler. J’ai peint avec Klimt pour atteindre cette grâce dans ce tableau. Un voyage ! j’ai beaucoup aimé.

Quatrième de couv. Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.

" La toile aux dimensions inhabituelles sortait peu à peu de sa solitude de lin. Klimt l'avait recouverte d'une ample couche d'or mat, au cuivré profond, d'une densité puissante propre à accueillir le motif. Il se souvenait des fonds des fresques de Ravenne et des coupoles de San

Marco et de Torcello, tous dorés eux aussi, aptes à recevoir. L'or comme un ciel offert à toutes les promesses, disait-il. Car de lui naîtrait l'objet même du tableau... "

Le Baiser de Klimt est devenu le tableau de tous les records : le plus connu du XXe siècle, le plus admiré, le plus copié, le plus " marchandisé "... Mais que sait-on de sa création ? Et surtout, quel sens Klimt a-t-il voulu donner à son chef-d'oeuvre ?



Extraits :

« Vous voyez, Josef, c’est cet enchâssement que je veux peindre dorénavant, cette laideur dans l’or éternel, ces hideurs dans l’éternité de l’or. Parce que Vienne est devenue cela, et, en même temps, sauver l’amour, les champs de fleurs, les arbres qui croulent sous leurs fruits, et la plainte amoureuse des femmes quand elles aiment, en les sertissant d’or, pour que tout reste dans cette beauté impeccable, séparé du reste du monde. »

« Ce qu’il voulait montrer, c’était l’idée que seule l’union de deux corps que l’or transmue en âmes est capable de vaincre le malheur humain, universel, celui qui oblige au dépérissement du corps, à sa décrépitude, à sa déchéance. »

« Ce ne serait pas un baiser, mais l’haleine d’un baiser, ainsi déposé sur la joue droite de l’Aimée, parole transmise dans l’invisible de l’amour. »
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Les couples mythiques de l'histoire de l'art

Un livre magnifique qui nous présente des couples qui ont marqué le monde de l'art de la Renaissance à nos jours.

On y rencontre différentes formes de l'amour : l'amour torride, l'amour tragique, l'amour discret, le grand amour, ...

Dans certains de ces couples les deux sont artistes et se complètent, font carrière tous les deux ou ont des projets artistiques communs. Dans d'autres couples, la compagne est la muse de toute la création de l'artiste. On rencontre également la passion destructrice, on ne peut ni vivre ensemble ni séparément.

Un livre que je ne peux que conseiller à tous les amateurs d'art.
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Le grand guide de Venise : Sur les pas de C..

Un livre magnifique qui met en parallèle les œuvres de Canaletto et Guardi avec leur situation actuelle ; et , miracle de Venise , il y a peu de différences . J’espère bien ajouter encore une fois mes modestes photos à ces images qui transcendent les siècles.
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Les couples mythiques de l'histoire de l'art

Un très beau livre parlant d'art et d'amour : Pierre & Gilles, Frida Kahlo & Diego Riviera, Munch, Bon gars, Cezanne, Renoir, Balthus, Picasso...: 32 portraits d'artistes a découvrir. De jolies photos et œuvres d'artistes.

Je recommande ce livre !
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Nulle part qu'à Venise

Venise décortiquée en histoires et en sentiments, mais aussi en impressions, et bien plus que cela... Le talent et la jolie plume de l'auteur nous emmènent à Venise et nous y immergent. On ressent la Sérénissime comme si l'on était Vénitien soi-même. Un must pour les amoureux de la Sérénissime.
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Le grand guide de Venise : Sur les pas de C..

Voici une passionnante visite de la Cité des Doges ! Sur plus de 150 lieux, au détour de 12 circuits dans les 6 Sestièri de Venise, que le lecteur peut situer sur des plans, on nous présente une toile en parallèle avec la photo de ce même endroit aujourd'hui, avec une analyse précise.

80 chefs-d'oeuvre de grands maîtres vénitiens dont plusieurs tableaux de Canaletto sont tous commentés afin de restituer la vie vénitienne au XVIIIe siècle. Chaque palazzo, chaque église sont passés au crible, les détails sont légion et l'ouvrage est de qualité.
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L'art jusqu'à la folie

Un livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Si j'ai choisi cet ouvrage, c'est parce que le thème de la folie m'intéresse ; encore plus lorsqu'il est associé à l'art.

Ce fut intéressant de découvrir la vie de ces trois femmes, même si je dois avouer que j'ai eu du mal à accrocher au style de l'auteur. La façon dont les choses sont racontées semble parfois un peu brouillonne, on ne comprend pas tout, certaines phrases sont particulièrement sibyllines.



Les quelques pages en couleurs présentant les œuvres sont les bienvenues : elles m'ont permis de mieux appréhender le travail de ces artistes — même je dois avouer que j'aurai aimé en voir encore plus, mais je me rend bien compte du prix de reproduction et des droits à payer. En outre, la couverture est très belle.
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Cet été-là, de braise et de cendres

Il est fréquent de faire d’un personnage historique, voire d’un romancier, un personnage de romans. Je pense notamment à ces romans policiers qui transforment des écrivains connus en enquêteurs, comme dans la série des Oscar Wilde de Gyles Brandeth. La situation est différente ici puisqu’il ne prétend pas transformer Duras en personnage, mais révéler un pan de la vie du personnage Duras. Ce livre a été écrit par un spécialiste de Marguerite Duras, plus encore devrais-je dire, par un passionné de l’écriture de Marguerite Duras, de la femme qu’elle a été. Il suffit de lire pour cela l’imposante biographie finale. Il suffit aussi de lire ce livre, qui ne sombre pas dans l’écueil de l’anticipation.

Duras avant Duras, Duras et ses contradictions, Duras pendant la guerre, quand celui qui était alors son mari fut déporté puis revint, avant de revenir à la vie, alors qu’elle-même était amoureuse d’un autre homme. Les pièges de l’anticipation sont évités. Même si le lecteur sait que cette jeune femme deviendra une des plus grandes écrivains du XXe siècle, il n’est pas fait allusion aux oeuvres futures, aux succès, aux amours non plus. Mais il parle des circonstances qui ont fait naître le désir d’écrire, le désir d’écrire autrement, des compromissions aussi que Marguerite fit pour être publiée. Nous voyons l’oeuvre de Duras en 2016, nous avons oublié qu’être publié pendant la guerre, ou juste après la guerre nécessitait des compromissions (avec l’ennemi), du matériel (pourquoi user du papier pour une écrivain inconnue ?) ou entraînait des prises de risques importantes. Marguerite fréquenta collaborateurs et résistants, cherchant à savoir ce qu’il était advenu de son mari, le retrouvant presque par le fait du hasard.

Le rythme est lent, comme est lent le retour à la vie de ceux qui sont revenus, de Robert. Les descriptions de la campagne montre que la nature est toujours là, belle, apaisante. La guerre n’est pas terminé pour autant, l’épuration débute, les bombardements se poursuivent, ailleurs.

Cet été-là, de cendre et de braises offre un éclairage romanesque sur les premières années d’écrivain de Marguerite Duras. Je pense cependant qu’il touchera essentiellement les passionnés de l’oeuvre de Duras.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Sur les pas de Marguerite Duras

Magnifiques illustrations de Anne Steinlein, un bel ouvrage pour découvrir ou redécouvrir la vie de Marguerite Duras.
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Saint Exupéry : Vérité et légendes

De la rose d'une soeur,celle de Marie Madeleine qui ne coupait pas les fleurs de peur qu'elles ne souffrent, celle de l'enfance d'un enfant roi,au regard disponible à l'émerveillement,celle des jours heureux de château en château aux côtés d'une mère aimante et aimée, salut,rempart,repère, à la rose de Consuelo "femme de coeur vive et loyale "aux quatre épines de rien du tout qui le protège du monde", qui éclaire sa vie de son exotisme, il y a celle du Petit Prince: tour à tour "Pique la lune", poète,rêveur mélancolique et solitaire qui cherche le trésor au fond de lui,"Tatane" médiocre étudiant chahuteur,dont le père mort "devenu montagne" va "s'établir au milieu des airs" pour le surpasser car "la cloture du monde est précaire et aléatoire", Saint Ex le pilote qui s'énivre "de voltiges, "sésame des mondes intérieurs " pour "renoncer aux amours qui mentent", comme d'une envie de Dieu, pour approcher les étoiles", qui veut "comprendre au delà de voler", Saint Exupéry l'écrivain dont le mal être et l'errance existentielle féconde l'oeuvre,Tonio le passionné, impatient,fougueux,impétueux qui par delà les orages,les brouilles,les infidélités et l'énigmatique E.émancipée et intellectuelle, sera l'homme d'un seul amour, Ô Consuelo,"oiseau des iles", qu'il invoquera toujours à l'image d'une Madone car elle est l'étoile innocente et naïve qui croit en Dieu et le sauve des grands vertiges.

Un reportage fouillé, un beau témoignage,un superbe livre aux photos en noir et blanc qui nous ouvre grand les portes des jardins secrets de celui qui fut un aviateur courageux (fauché par la mort en cours de mission à 44 ans) et un grand écrivain dont l'oeuvre "prône une morale de l'action et du devoir fondée sur la croyance en la grandeur de l'homme."(cf dictionnaire Hachette)

Un livre qui éclaire et touche,qui "crée des liens" comme disait le Renard du Petit Prince, qui "apprivoise", qui "partage les nuits de Bible faites d'étoiles et de vent", qui montre la voie pour "devenir vaste".

Sublime!
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Antoine et Consuelo de Saint-Exupéry : Un amo..

Cet ouvrage, offert pour l’un de mes anniversaires, mérite le détour pour la qualité de son iconographie… Et finalement Saint Exupéry est un personnage de l’histoire de la littérature… et de l’Histoire tout court…



Une bien belle histoire de deux êtres exceptionnels pris dans la tourmente de l’entre deux guerres et de la seconde guerre mondiale.



La personnalité écrasante de Saint-Exupéry est mise en perspective, au regard de celle qui fut son épouse légitime et qu’il aima toute sa vie même si son amour ne rimait guère avec fidélité et présence à ses côtés.



.../...
Lien : http://www.bir-hacheim.com/u..
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Albert Camus : Vérité et légendes

Ce livre paru en1998 aux Editions du Chêne contient de nombreuses photos tirées des albums des enfants de Camus Catherine et Jean et un trés beau texte d'Alain Vircondelet.Alain >Vircondelet est un universiataire ,né en Algérie, pays qu'il a quitté en 1962 a dix-huit ans. Il a écrit de trés beau livre sur la nostalgie de son pays: "Maman la Blanche" et " Alger l'Amour" et i sa sensibilité lui permet de trés bien comprendre Camus.
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De l'or dans la nuit de Vienne selon Klimt

De l’or dans la nuit de Vienne selon Klimt

Alain Vircondelet



Dans le livre lu précédemment, une scène nous amenait dans l’atelier du peintre Gustave Klimt, visite furtive et ô combien énigmatique. Grâce à l’initiative des éditions Ateliers Henry Dougier et leur étonnante collection Le roman d’un chef d’œuvre, la possibilité d’en savoir plus est donnée.

Il est question ici du célèbre tableau « Le baiser ». Une toile hors norme qui rencontra le succès lors de l’exposition viennoise du Kuntschau en 1908. C’est avec moult détails qu’Alain Vircondelet replace l’œuvre dans son contexte.

Une époque fantasque où Vienne ploie sous le faste, les ors, les bals, le champagne, la sécession viennoise courant artistique d’où émergea l’Art Nouveau a bousculé les mentalités.

L’auteur nous dépeint un peintre aussi flamboyant que son époque, l’artiste est hors norme, un faune plantureux qui dévore la vie, les femmes, celles qui passent dans son atelier mais les autres également, prostitués, peu importe. Il a des amitiés fidèles, le jeune Egon Schiele fait partie du sérail et il s’est entouré de chats qu’il balade dans ses bras vigoureux.

L’homme est empreint de mysticisme et de sacré, mais c’est en Italie qu’il a eu une révélation, il tombe dans l’or et en recouvrira ses toiles. Symbolisme, art du détail, les commandes affluent, le succès est là, enfin et dans l’atelier de l’ogre les femmes de la haute se succèdent telle Adèle Bloch-Bauer qui deviendra une de ses plus célèbres maitresses. Et cela, sans que sa muse, sa favorite n’en prenne ombrage, il voue à la stylite-couturière Emilie Flöge une fascination et une passion sans mesure et sans sexualité.

L’auteur nous entraine dans le sillage d’un peintre qui a déjà bien vécu, il décortique cette œuvre magistrale, emblématique et surnaturelle. Une œuvre jugée trop kitch, qui rencontra une renommée posthume. Ce livret, entre roman et documentaire est envoûtant, il y a du rêve, de la poésie dans les mots d’Alain Vircondelet.

Un voyage artistique dans la vienne de Klimt et de Malher.







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Moi, Icare

Comme tout le monde je pense, je connaissais surtout les épisodes du Minotaure et du labyrinthe, ainsi que la fuite tragique d'Icare et de son père. J'ai donc apprécié en apprendre plus ici sur l'histoire de Dédale et de Talos, mais aussi sur toute la vie de Dédale après la mort d'Icare : je ne savais pas du tout que l'histoire de Dédale se poursuivait après la mort de son fils et qu'il accomplissait d'autres exploits architecturaux en Italie, cela m'a donc plu de découvrir ces événements.



Plus globalement, j'ai beaucoup la manière dont l'auteur traite ce mythe : sous sa plume, Icare devient un jeune homme la tête emplie d'histoires et des succès de son père, épris de liberté et qui rêve de vivre sa propre vie, ce qui causera sa chute (dans tous les sens du terme !). Dédale quant à lui semble s'inscrire dans la longue liste des savants et artistes qui ont été trop sûrs d'eux et de leur talent et qui paieront le prix fort pour avoir manqué d'humilité : c'est un discours très intéressant et qui fait qu'on referme ce Moi, Icare... avec plein de réflexions sur ce qu'aurait dû faire Dédale, ce qu'aurait été sa vie si les événements s'étaient déroulés différemment...



Enfin, et c'est là une des particularités et un des gros attraits de cette collection "Autobiographie d'un mythe", la sélection d'œuvres d'art est variée et intéressante (j'ai découvert quelques tableaux sur le mythe d'Icare que je ne connaissais pas du tout avant cette lecture) et les reproductions sont de très bonne qualité.
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Les couples mythiques de l'histoire de l'art

J'ai beaucoup aimé ce livre bien documenté, très abordable, très agréable à lire. L'auteur nous présente 32 couples de l'histoire de l'art regroupés en quatre catégories : les histoires d'amour entre scandale et passion, les relations entre deux artistes qui ont chacun leur carrière, les relations plus sereines dans lesquelles on retrouve souvent un peintre et son modèle, et pour finir les destins tragiques. J'ai trouvé que les illustrations sont pertinentes et de qualité, comme par exemple dans le chapitre consacré à Raphael et la Fornarina où est présentée la version de l'histoire qu'en a faite Ingres.
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La cathédrale

Compendium assez fastidieux sur la symbolique architecturale (mettant en lumière la différence entre le roman et le gothique, l’art mystique et l’art religieux). Après on ne lit pas Huysmans pour le sujet mais pour l’écriture elle-même. C’est un professeur d’écriture. On lit Huysmans pour apprendre la langue française.
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