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Citations de Alexandre Jollien (1214)


Le bonheur, s'il existe, s'oppose ainsi diamétralement à un confort quiet, tranquille, tiède. Il réclame une activité intense, une lutte sempiternelle ; il s'apparente à une plénitude désintéressée acquise dans un combat permanent...
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Car une chose est certaine : au terme de la vie, nous perdrons tout. Alors autant tout lui donner. Autant considérer la santé des enfants, notre propre santé, nos amis, comme des cadeaux immenses et non comme un dû. En somme, la gratitude, c'est revisiter tout ce que l'on reçoit avec une liberté nouvelle et en profiter encore plus, sans s'accrocher, sans s'agripper.
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Je pense que la souffrance, la tristesse ont leur place en nous.Elles durent peut-être précisément parce que l'on n'ose pas les vivre à fond. Ce qui me frappe en observant les enfants, c'est que lorsqu'ils pleurent, ils pleurent à fond et leur tristesse s'en va. Peut-être qu'ils y a des blessures d'enfance qui n'ont pas pu être vécues à fond et qui pour cette raison demeurent.
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(...) l’abandon, ce n’est pas du tout la résignation, mais plutôt l’action d’action en action. Être totalement dans ce que je suis. Rien d’autre.
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Georg Christoph Lichtenberg dit un jour : " L'Américain qui le premier a découvert Christophe Colomb a fait une fâcheuse découverte. " La mienne fut délicieuse.
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Le danger, c’est d’absolutiser sa pratique, de croire qu’en dehors de son chemin, il n’est point de salut.
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Rûmî, ce magnifique poète persan qui a pu écrire : « La blessure est l’endroit où la lumière entre en vous. »
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J'ai parfois décelé plus de sagesse dans les paroles de certains paumés que dans la bouche des grands maîtres.
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La souffrance ouvre les yeux, aide à voir les choses qu'on n'aurait pas perçues autrement. Elle n'est donc utile qu'à la connaissance, et, hors de là, ne sert qu'à envenimer l'existence.

Cioran, De l'inconvénient d'être né, Gallimard, 1990. Cité par Alexandre Jollien.
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Il faut des années pour apprendre à parler, et plus encore pour arriver à se taire !
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"Je vois encore ce corps forcément docile, allongé, tandis qu'on finit sa toilette, je le vois souverain dans sa vulnérabilité".
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J'aime cette idée : nous appartenons à un univers, à un cosmos. Souvent, je m'en retranche, je me replie sur moi, je le réduis. Nu, sans protection, je souhaite l'explorer, ce vaste monde ! Et, une fois encore, je perçois combien il est vain de prétendre s'assoir sur le trône de dieu et de tout ramener à soi.
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La peur d'être authentique, la crainte de blesser causent notamment beaucoup de tort.
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La blessure fondamentale de mon existence réside tout de même dans ce manque d'affection, et je ne puis taire que la distance procède de la maltraitance lorsqu'elle n'est pas naturelle, souple.
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L'angoisse, un tourbillon qui plane au-dessus de la tête... Vouloir entrer en communication, lever les yeux dans sa direction, essayer de contrecarrer l'idée qui me fait tant de soucis, c'est déjà se faire happer. (...)
Au fond, la peur, l'anxiété ressemble à un piège. S'en approcher, contre-argumenter avec ses pensées, c'est mettre le doigt dans l'engrenage, être attrapé, bouffé tout cru.
Trouver l'audace de ne rien faire, contempler, poursuivre le chemin. Ne pas lutter, ne pas s'occuper des toiles d'araignée. (p. 50 - 51)
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Alexandre Jollien
Ce qui accroît la souffrance et crée le manque, c'est la comparaison.

Dans le livre de Matthieu Ricard et Ilios Kotsou; "Les folles histoires du sage Nasredin"
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S’échapper de la cage des passions tristes, dire adieu à ce qui nous plombe exige du cran, une audace. Il faut se jeter à l’eau, quitter les sentiers battus, essayer des expédients nouveaux.
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Le rire peut devenir un instrument de liberté. Rire ce n'est pas fuir la réalité c'est plonger corps et âme en pleine existence
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Il faut un certain culot pour s'arracher à la sidérante logique du donnant donnant, aux exigences de l'entourage et aux multiples attentes de chacun pour aimer librement.
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À l’heure de commencer ce journal, j’ai à cœur de ne pas oublier tous les êtres qui souffrent à travers le monde. Des hommes et des femmes apprennent que leurs jours sont comptés, des enfants meurent de faim, des malades endurent mille et un tourments et des millions d’êtres humains se débattent dans d’immenses détresses. Entrer dans une vie « sans pourquoi », c’est avant tout se dédier à autrui, s’engager pour son prochain, essayer d’apporter un peu de joie et d’amour dans cet océan de souffrances.
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