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Citations de Charlotte Erlih (183)


Pour Pinchat, la routine d'une nuit de garde au commissariat. Oiseau de mauvais augure, il débarque dans la vie des gens, annonce la mort, fait trois petites phrases et puis s'en va.
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Farrukh se retrouve seul maître à bord, grisé...Dans cette coque de métal luisante qui fonce, plein Ouest, droit sur le soleil, Farrukh se sent comme un géant. Il voudrait crier tant ses poumons sont larges, puissants, gorgés d'air. chaque kilomètre qui file sous ses roues le fait grandir. Plus il avale de paysages, plus il voudrait en avaler. Son appétit de nouveaux horizons croît à chaque instant, monstrueux, pantagruélique !
Il a envie d'aller partout...De parler aux gens, d'apprendre leurs langues. De tout voir, à s'en faire exploser la mémoire. Le Pakistan, L'Inde, la Chine.
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Ça ne me gêne pas de mourir. Mais seulement quand j’aurai tout tenté
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" C'est avec ce livre que j'ai compris que toutes les blessures de cœur, même les plus profondes, finissent par se recoudre, murmure-t-il. Il faut juste du temps. Beaucoup de temps parfois. Mais ça passe."
Je lui demande à quoi ça va me servir, tout ça, ces livres, ces histoires, ces rêves, ces pensées, si mon destin est de rester confinée dans une maison, de me marier et d'avoir des enfants. " C'est précisément parce que tu vas être enfermée qu'il est primordial que tu aies ton jardin intérieur. Celui-là, personne ne pourra t'empêcher de t'y promener. Toi seule en auras les clés."
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"...Bien fait pour sa gueule, c'était un bolosse, un privilégié dans ton genre qui voulait jouer au cow-boys parce qu'il se faisait chier dans sa petite vie de merde..."
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Je sens soudain mon visage bouger. Mes traits remuent d'une drôle de façon. Je n'ai pas de miroir mais j'en suis sûre. Sur mes lèvre un sourire vient de naitre. Un vrai. Le premier de ma vie.
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Et je reconnais sur son visage ridé le même sourire que celui de Yara. Un sourire qui réchauffe en profondeur.
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Si grâce à mon geste, quelques personnes décident de faire pareil, qu'à leur tour elles en entraînent d'autres (...)
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Si quelqu'un t'a offensé, cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre...
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Personne n'en a rien à foutre, de me blesser. C'est ça, être une figure publique. Mon image appartient à tout le monde. Moi, je ne compte pas. Je ne compte plus.

Je n'aurais jamais cru que ce serait si dur. Qu'en étant si exposée dans les médias, je deviendrais invisible. Présente aux yeux de tous. Et comme morte
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"Je sais pas ce qui déconne chez moi. Même si j'étais pas aussi gros, je crois que j'aurais pas envie de lever de la meuf. C'est sans doute bizarre vu comme tout le monde est à fond là-dessus. Mais moi, ça me vient pas. Même si on m'offrait une gonz genre vas-y mec prends-là, elle est pour toi, j'aurais pas envie d'en profiter." pg 141
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En classe, je pense à tout ça. May, ses lubies, ses manières, ses excès. Elle est comme mon pare-chocs. Tout le monde cherche un abri dans la vie. Je suis heureuse d’avoir trouvé le mien.
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Attends, j’ai jamais dit que je croyais pas à l’amour.
– Ben alors ?
– C’est au reste que je crois pas. L’idée de la nénette passive qui attend qu’un mec vienne éclairer sa vie, ça m’énerve. Comme si nous les filles, de nous-mêmes, on était pas capables de l’embellir, notre vie. Qu’il fallait forcément un homme pour nous aider parce qu’on serait incomplètes.
– Waou ! T’es féministe ou quoi ?
– C’est pas un gros mot, tu sais…
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Moi, imaginer, c’est tout ce que j’ai. C’est tout ce qui me reste. Alors autant dire qu’à force, j’ai développé une imagination de compét.
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"C'est précisément parce que tu vas être enfermée qu'il est primordial que tu aies ton jardin intérieur. Celui-là, personne ne pourra t'empêcher de t'y promener. Toi seule en aura les clés".
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Les voies du destin sont impénétrables. Nous ne sommes que les instruments aveugles de sa volonté…
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L’idée de ma famille, restée derrière nous au pays, me hante. Comme la douleur fantôme d’une jambe perdue à la guerre. Un mal lancinant qui attaque, aussi imprévisible que redoutable. Qui ronge, démange, brûle, sans que l’on n’y puisse rien, sans que l’on n’ait nulle part de précis à gratter. Le membre est amputé, il n’existe plus depuis longtemps, pourtant la douleur, elle, est bien réelle.
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Je ne sais pas si on est jamais prêt à annoncer à un parent que son enfant a une maladie grave. Je ne sais pas si on est jamais prêt à dire à un parent : dans l’état actuel de la science et de la médecine, on va peut-être pouvoir améliorer un peu l’état de votre enfant, le stabiliser pour peu qu’il accepte de prendre son traitement à vie, mais on ne pourra pas le guérir.
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– Je suis désolée. Mais au vu des circonstances, il vaut mieux, pour le bien de votre fils, que vous signiez cette demande d’hospitalisation…
– C’est que… enfin… je ne pensais pas que ça m’arriverait un jour. J’ai si souvent été à votre place. De votre côté de la table… J’ai travaillé six ou sept ans dans ce service, vous savez, sans me douter qu’un jour… Je regardais les gens exactement comme vous me regardez. Avec cette même empathie distante. Cette même pitié. C’est bien de la pitié que vous ressentez à mon égard, n’est-ce pas ?
– …
– Vous voyez, vous baissez les yeux. Vous vous dites la pauvre, je n’aimerais tellement pas être à sa place… Ou vous ne vous dites plus rien. Vous voudriez juste que je signe cette foutue hdt1 pour que vous puissiez passer à autre chose, enchaîner avec la personne suivante. Parce que je suis déjà la cinquième ou la sixième de la journée, la vingtième de la semaine, la centième du mois, et vous ne pouvez pas vous payer le luxe d’éprouver de la pitié pour tout le monde.
– Je suis désolée pour vous, madame. Sincèrement. Mais votre fils est encore très jeune. Vous avez travaillé ici. Vous savez donc comme moi que plus le traitement débute tôt, meilleures sont les chances que le patient puisse… disons… retrouver un équilibre
– Vous avez des enfants ?… Excusez-moi, ma question est déplacée. Il faut vous protéger, bien sûr. Ne pas nouer de relations avec les patients ni avec leur famille. Je connais la règle. Ne pas se laisser envahir. Rester professionnelle… Tenez. La voilà, votre signature
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Petit à petit, on prend l'habitude d'être le balancier d'une pendule et de sonner l'heure de ses parents. Une semaine chez l'un, une semaine chez l'autre. les sacs d'un côté, les sacs de l'autre. Les habitudes de Maman, les exigences de Papa, les théories de Maman, les oublis de Papa, les amis de Maman, la famille de Papa, les devoirs avec Maman, les jeux d'échecs avec Papa, les complexes de Maman, les angoisses de Papa, les voyages avec Maman, les vacances dans la maison de famille de Papa, la joie le lundi après l'école de retrouver mon père ou ma mère, la tristesse qui pointe son nez le dimanche matin et qui grignote petit à petit tout l'espace jusqu'au soir, à l'approche du lundi matin et de la séparation. (p.47)
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