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EAN : 9782290072219
288 pages
J'ai lu (05/03/2014)
3.67/5   55 notes
Résumé :
Avril 1961. Le président Kennedy retient in extremis le débarquement des troupes antirévolutionnaires à Cuba : le fiasco de la baie des Cochons n'aura pas lieu. Quelques mois plus tard, mieux préparés militairement, les Américains parviennent à envahir l'île et à renverser le régime castriste. Le Lider Maximo et ses troupes se retranchent dans les montagnes imprenables de l'Escambray, et la guérilla reprend.
Ernest Hemingway, qui ne s'est pas suicidé au cour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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1961. A Cuba, le pouvoir repose depuis peu entre les mains de Fidel Castro, une menace que le gouvernement américain ne saurait tolérer aussi près de son territoire et qu'il se prépare donc à supprimer. C'est le célèbre épisode du débarquement de la Baie des Cochons qui se soldera par une déroute pour les Américains qui abandonneront finalement l'île aux mains des révolutionnaires. Mais si l'opération avait été un succès ? Et si Fidel et le Che avaient été obligés de fuir la Havane pour reprendre la guérilla ? Et si Ernest Hemingway ne s'était pas suicidé cette même année ? Autant de « et si... » qui constituent la base de cette uchronie signée Christophe Lambert qui nous offre avec « Aucun homme n'est une île » un très bon roman, intelligent et surtout dépaysant. La marque de fabrique de l'auteur, semble t-il, puisqu'il avait déjà consacré l'un de ses romans à une invasion zoulou en Angleterre (« Zoulou Kingdom ») tandis qu'un autre mettait en scène J. R. R. Tolkien et des elfes en pleine Deuxième Guerre mondiale (« Le commando des immortels »). Il faut malgré tout reconnaître que, parmi les littératures de l'imaginaire, les romans consacrés à la révolution cubaine ne sont pas vraiment légion... Nous voilà donc entraîner au coeur des bouleversements qui viennent à nouveau secouer cette île des Caraïbes devenu terrain d'affrontement entre les troupes américaines et les hommes de Fidel Castro qui n'entendent pas renoncer à leur île et à leur révolution aussi facilement.

Outre l'exotisme du décor et l'originalité du scénario, c'est avant tout la qualité des personnages mis en scène par Christophe Lambert qui séduit le lecteur. Il faut dire que l'auteur nous propose un sacré casting ! Il y a d'abord Fidel Castro, célèbre dirigeant de la révolution cubaine prenant de plus en plus goût au pouvoir. Il y a évidemment Ernesto Guevara, aujourd'hui véritable icône pour les mouvements révolutionnaires du monde entier et dont l'auteur brosse un portrait tout en nuance, nous montrant à la fois un leader charismatique proche de ses hommes et faisant preuve de beaucoup d'humanité envers les autres, amis comme ennemis, mais aussi un homme déterminé, extrême dans ses idées et ses actions. Et bien sûr il y a Ernest Hemingway, journaliste, correspondant de guerre et surtout écrivain de génie qui voue une profonde affection à l'île de Cuba où il aurait écrit certaines de ses oeuvres les plus célèbres (« Pour qui sonne le glas ; « Le Vieil homme et la mer »...). Une affection que le peuple lui rend d'ailleurs bien, malgré son très sale caractère, l'âge ne semblant guère avoir adouci l'écrivain que l'on découvre plus téméraire que jamais et portant un regard d'une grande lucidité sur les événements. L'archétype parfait du vieil emmerdeur bougon à qui l'on pardonne tout et pour lequel on ne peut s'empêcher de se prendre d'affection.

Rien à dire non plus concernant l'aspect historique, car, bien que nous ayons affaire à une uchronie, l'auteur a de toute évidence procédé à de minutieuses et sérieuses recherches concernant Cuba et l'histoire de sa révolution. Les nombreuses références à des événements bien réels (le contexte de Guerre froide, le rôle officieux de la CIA...) en sont la preuve. le lecteur appréciera également de découvrir une multitude de petites anecdotes véridiques concernant certains personnages tel que le difficile combat du Che contre l'asthme, ou encore comment Castro aurait truqué un concours de pêche afin de se faire remettre le prix par Ernest Hemingway à qui il vouait une admiration sans borne. En ce qui concerne le style, nous avons affaire à une plume très dynamique qui parvient à donner naissance à des scènes à la fois très visuelles et très intenses : les discussions entre le Che et le jeune cameraman Nestor (là encore un petit clin d'oeil historique), les différentes confrontations entre Ernest Hemingway et son protecteur, les horreurs de la guerre et les particularités de la tactique de la guérilla... Saluons enfin l'intelligence de l'auteur qui ne commet par l'erreur de prendre parti et porte au contraire un regard nuancé et non dénué d'une certaine tristesse sur les événements et les personnages mis en scène.

Une uchronie originale et habilement pensée écrite par un auteur décidément talentueux. Quoi de mieux pour finir que ces quelques mots empruntés au poète anglais John Donne qui n'est pas sans rappeler le titre du roman de Christophe Lambert aussi bien que celui d'Ernest Hemingway : « Aucun homme n'est une île ; chaque homme est partie du continent, partie du large (...) La mort de tout homme me diminue parce que je suis membre du genre humain. Aussi n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi ».
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Je tiens d'abord à m'excuser auprès de l'auteur de ce roman car si je l'ai choisi au cours de la dernière opération Masse Critique de Babelio, c'est parce que, en dehors de son titre magnifique, j'ai cru que Christophe Lambert, c'était le comédien... Autant pour moi ! Cela étant dit, je ne vais pas bouder mon plaisir car ce livre est tout simplement superbe. Grâce à lui, j'ai d'ailleurs appris ce qu'était une uchronie : l'art de modifier ou supprimer un événement de l'Histoire afin d'en récrire une partie.

Imaginez : 1961, l'écrivain Ernest Hemingway, au bout du rouleau, est sur le point de se suicider, quand un ami vient lui apprendre que les Américains ont réussi leur débarquement à Cuba. Revigoré par l'idée de faire un scoop, il décide de partir à la recherche de Fidel Castro et Ernesto Guevarra, réfugiés dans les montagnes de l'Escambray, pour une interview.. A ses côtés, un faux photographe, membre de la CIA, chargé d'une mission beaucoup plus importante que celle d'immortaliser la rencontre sur une pellicule.

Des anecdotes réels sur la vie de l'écrivain ainsi que sur celle du Che et du Lider Màximo se mêlent à des faits tout droit sortis de l'imagination de l'auteur. L'écriture est tellement bien travaillée qu'à certains moments, lors des scènes de guérillas, j'ai cru retrouver des similitudes avec celle de "Pour qui sonne le glas". Quant à ces deux leaders cubains qui parlent aussi bien de littérature que de jeu d'échecs ou de techniques de combats, ils m'ont totalement séduite et c'est de mon plein gré, moi qui ne suis absolument pas fan de récits de guerre, que je les ai suivis dans la moiteur de cette île.

Merci infiniment à Babelio et aux éditions "Nouveaux Millénaires" pour cette découverte.
19/20
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Merci à l'équipe de Babelio de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique !

Décrié par les historiens et amateurs d'Histoire, le genre de l'uchronie semble connaître un regain d'intérêt depuis quelques temps. Aucun homme n'est une île appartient à cette tendance. Il faut bien reconnaître que le récit, les choix de l'auteur se révèlent payants.

Le scénario alternatif ici développé ne laisse aucune place au doute : il s'agit d'une fiction. Personne ne peut en douter. Pourtant, une fois la lecture achevée, naît le désir de vouloir en savoir plus. En savoir davantage sur l'histoire de Cuba motivera certainement certaines lectures. Les références ciblées à l'ère Batista sont percutantes. Tout naturellement elles poussent à aller plus loin, la révolution, la conquête, ce qui a été réellement fait. La littérature est également citée à témoin, puisque l'un des personnages principaux est Ernest Hemingway. Il est n'est donc pas surprenant d'envisager la lecture de certains livres, d'un certain écrivain. Curiosité quand tu nous tiens…
Au titre des personnages historiques, Castro et le Che tiennent également une place importante aux côtés de créations de l'auteur : Nestor, un photographe et apprenti combattant et Robert Stone agent de la CIA et pseudo photographe. le rythme, le style, le nombre réduit de pages, les références au 7ème art se marient pour créer un roman agréable qui se lit avec plaisir.
Quelques déceptions doivent toutefois être listées. Ainsi certains schémas ayant déjà démontré leur efficacité sont exploités sans vergogne. Ainsi les relations entre les acteurs ne sortent pas des sentiers connus (amitié virile, relation père-fils, jalousie...). Certains épisodes flirtent hélas avec le ridicule (la pluie qui tombe au bon moment et autres énormités hollywoodiennes). Si l'on excepte le côté technique, l'ombre de Tom Clancy est souvent perceptible…
Le dénouement se révèle à la fois surprenant et classique. L'équilibre entre les deux est savamment orchestré avant de laisser la place à une postface utile et intéressante.

Autant de raisons qui laissent à penser que Christophe Lambert réalise ici un roman sympathique à lire et qui donne envie d'en savoir plus, de lire davantage. Bref, une utilisation remarquable d'un genre décrié pour rendre hommage à L Histoire. Facile d'accès, le roman plaira à un très large public. Une bonne surprise à lire et à faire lire !
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Pourquoi cette critique ? J'ai récemment vu une critique d'un utilisateur qui se résumait à fustiger ce livre à cause de son titre ( comme quoi c'est un plagiat et c'est inadmissible) c'est sur que ça rend automatiquement ce livre mauvais.... Vous l'aurez compris je trouve ce genre de démarche ridicule.

Afin de palier à ce genre d'acte, j'ai décidé d'écrire une critique, une vraie, construite, argumentée et logique. Bref, commençons.

Cuba, avril 1961.Le désastre de la Baie des Cochons n'a pas eu lieu. L'armée américaine a réussi à prendre d'assaut l'ile, forçant ses dirigeants à se replier dans la jungle et à mener une guerrila contre l'envahisseur.

C'est au milieu de tout ce bazar que le célèbre Ernest Hemingway, débarque. Son but ? Interviewer Castro et Guevara.
Les autorités américaines voient immédiatement dans cette démarche une opportunité. Ils font accompagner le vieil écrivain par, Robert Stone agent de la CIA, officiellement prénommé Ronald Hooper exerçant le métier de photographe afin de le protéger Hemingway et si possible de "s'occuper" de Castro et Guevara.

Commence alors un road-trip à travers cuba, des quartiers de la Havane aux jungles profondes. le récit est surtout porté par ses personnages, le duo Stone/Hooper et Hemingway fonctionne à merveille et est très crédible dans ses interactions et discussions.

Mais cela n'est que la moitié du livre. L'autre partie est réservée au camp opposé, avec encore une fois un personnage de choix : le Che en personne !
C'est Guevara qui m'aura le plus scotché à la lecture, tant son caractère est travaillé: il est à la fois faible et fort, dur et doux, violent et calme. On découvre un homme profondément habité par ses convictions mais aussi pétri de principes, et au final d'une grande humanité.
On accompagne aussi le jeune Nestor qui s'est engagé dans la guérilla cubaine, c'est une jeune homme naïf et rêveur qui essaie de faire ce qui est juste.
Enfin, quelque chapitres sont réservés à Fidel Castro et aux manigances politiques entre Cuba et l'URSS.

On a donc un casting trois étoiles mêlant personnages historiques et imaginaire dans un cadre exotique très bien retranscrit, le tout servi par un style simple mais travaillé malgré quelques répétitions (même si elles sont volontaires et s'expliquent par le choix de l'auteur).
Durant tout le livre on est plongé dans Cuba, des batailles du Che aux manigances de Fidel en passant par l'expédition d'Hemingway qui dégage un petit parfum d'aventure et d'espionnage.

Un livre qui refuse tout manichéisme pour livrer une uchronie plus vraie que nature, bien rythmée, bien documenté et bien racontée portée par des personnages forts et attachants.
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L'uchronie s'apparente à un jeu intellectuel où le côté ludique l'emporte souvent sur l'aspect historique de l'exercice. Elle se doit de rester lisible par un lecteur doté d'un bagage culturel moyen, tout en respectant un minimum de vraisemblance aux yeux du connaisseur. À ce petit jeu, Christophe Lambert a déjà démontré son savoir faire et on ne peut pas lui reprocher d'avoir négligé sa documentation. Bien au contraire, il en donne les clés dans une bibliographie instructive reportée à la fin du roman. On peut toutefois constater sa préférence pour le jeu, références et clins d'oeil cinématographiques y compris. En la matière, celui adressé à Apocalypse now de Francis Ford Coppola sonne comme les cuivres pompiers de la chevauchée des Walkyries. Mais tout ceci n'est pas bien grave comparé à l'aspect expéditif du dénouement qui m'a presque gâché la lecture du roman. Je dis presque gâché, car je dois le reconnaître, sur sa globalité Aucun Homme n'est une île reste un divertissement de bonne tenue, soutenu par un propos qui ne dépareillerait pas dans un roman noir.

Aucun Homme n'est une île, c'est un peu la guerre du Vietnam dans les Caraïbes. Christophe Lambert ne cache d'ailleurs pas ses intentions à ce sujet. Il faut reconnaître qu'il procède avec l'art et la manière, créant un contexte historique alternatif très vraisemblable, tant au niveau géopolitique qu'à une échelle plus intime. L'intrigue ne perd pas son temps à démarrer, l'auteur évoluant dans le registre du roman de guerre. On suit ainsi deux trames qui finissent par converger au cours d'un final que je ne peux m'empêcher de trouver décevant. Ceci est d'autant plus regrettable que le propos de l'auteur ne me paraît pas inintéressant et qu'il est porté par deux personnages, l'un fictif et l'autre historique, assez réussis.

Le premier, Robert Stone, travaille pour le compte de l'Agence de renseignements américaine. Exécuteur des basses oeuvres, il combat pour la démocratie en utilisant des méthodes anti-démocratiques. Hemingway lui sert de faire-valoir, l'amenant à se dévoiler progressivement et à s'interroger sur ses motivations. le personnage révèle ainsi un tempérament empruntant davantage au détective hard-boiled qu'à l'agent dévoué ne se posant aucune question. Stone n'aime pas le mode de vie qu'il défend. Une course de rats consacrée à gagner de l'argent, payer ses impôts, acheter une maison plus grande, une plus grosse voiture, une meilleure marque d'alcool… Pourtant, en démocrate, il opte pour le choix qui lui apparaît le moins pire, se révélant au final incapable de dire s'il est satisfait ou non de cette option. Que lui reste-t-alors ? Boire un coup, parce que c'est dur.

Pour le second, Ernesto Che Guevara, on se passera des présentations. Christophe Lambert ne cache pas sa sympathie pour le personnage, même s'il n'occulte guère ses zones d'ombre. Il en fait une sorte de moine soldat, icône christique porteuse d'un évangile de libération par la violence. Un existentialiste dévoué à une Cause authentiquement communiste, jusqu'à l'oubli de sa personne et de l'individu. À la fois fascinant et effrayant, le Che incarne pourtant une figure charismatique attachante, du moins beaucoup plus que Fidel Castro, à qui l'auteur français taille un costume de matador roublard oeuvrant dans son propre intérêt.

L'excellence de ces deux caractères permet d'oublier les faiblesses de l'intrigue. D'abord, l'aspect caricatural des Soviétiques que l'on croirait échappés d'une mauvaise série B. Et puis, l'irruption miraculeuse des hélicoptères américains, venus sauver Hemingway et Stone du guêpier où ils se sont fourrés. Tout ceci peut paraître un détail, pourtant à ce moment du récit, j'ai eu le sentiment d'une mauvaise blague.

Heureusement, si ce bémol vient atténuer quelque peu mon enthousiasme, il ne compromet pas complètement la qualité de l'atmosphère et de la reconstitution. Au final, Aucun Homme n'est une île reste un bon divertissement. Certes pas inoubliable, mais suffisamment convaincant pour passer un bon moment.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Les combats perdus d'avance ne sont-ils pas les plus beaux ? Vous pensez que l'on peut décider de sa mort aussi aisément que de sa vie. C'est dans votre logique, et vous voyez déjà votre ultime moment avec une netteté fulgurante : une fin glorieuse, le fusil à la main, et combattant pour la cause des opprimés. Une balle vous fauchera et votre exemple galvanisera la jeunesse du monde entier. Vous serez un étendard pour les nouvelles générations. Oui, pensez-vous, si on peut forger sa vie et sa mort, on peut également semer les graines de sa propre légende... Voilà ce que c'est, d'être Ernesto Guevara. Voilà ce que c'est, d'être le Che. 
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Ce fut au tour du "comandante" de réfléchir durant De longues secondes au terme desquelles il lâcha :
"Je vais te dire quelque chose Néstor. Tu es comme ces gens qui veulent la pluie sans le tonnerre et les éclairs. Mais ce n'est pas possible. On ne peut pas avoir l'océan sans le terrible rugissement de ses eaux immenses, et ce rugissement, c'est celui de tous les peuples opprimés qui se soulèvent et se soulèveront encore jusqu'à ce que la justice règne enfin sur la Terre."
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Pour l'instant l'eau du torrent est claire, cristalline. Dans quelques minutes, elle rougira du sang de ces traîtres. Vous avez le goût du châtiment, il ne vous suffit pas de vaincre vos ennemis. Il vous faut les écraser, les souiller, les avilir. Voilà ce que c'est, d'être le Lider Maximo. Voilà ce que c'est, d'être Fidel Castro.
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Il avait été magnifique, autrefois. "Papà". Le grand "Papà". L'homme qui chassait les fauves et courtisait les femmes. Ou l'inverse. Cela remontait à loin, lui semblait-il. Une autre vie.
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- Un guérillero devrait toujours avoir un bon livre sur lui. Pas quelque chose de futile. Je te parle de textes qui élèvent l'esprit. C'est aussi important que, disons, l'entraînement au tir. (Che Guevara)
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