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Critiques de Claude Pujade-Renaud (236)
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Rire en do mineur et autres nouvelles

Avec malice et facétie, elle fait parler des compagnes, compagnons pu parents de grands personnages réels ou mythiques : Don Quichotte, James Joyce, Oedipe, Stendhal, Mozart, Jules Renard, Egon Schiele, Eurydice et fait revivre ces personnages qui nous deviennent ainsi proches et familiers. Exercice de style moins captivant que "Chers disparus".
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Rire en do mineur et autres nouvelles

Lecture agréable.Huit nouvelles constituent cet ouvrage. L'angle est toujours intéressant. J'ai bien aimé James Joyce vu par sa compagne Nora à Trieste.(Ulysse à Trieste) J'aime quand un livre me donne envie d'en lire un autre. Donc, je vais essayer de lire "Gens de Dublin."
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Dans l'ombre de la lumière

Un très beau roman historique grâce aux souvenirs de la compagne de Saint Augustin du temps où il n'était pas encore converti au christianisme.Vers l'an 400 après Jésus Christ.C'est donc la fin de l'empire Romain qui est analysé et les fondations de la religion catholique.L'alternance du passé et du présent donne un rythme au roman et les petits chapitres sont comme des silences dans une partition de musique.Ils nous permettent de savourer pleinement le récit.
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Les écritures mêlées

Ce livre, je m'en souviens comme si c'était hier. Il était sur un rayonnage de la bibliothèque, il me tendait la main, il m'appelait, c'était comme un aimant.

Il me faisait envie mais c'était vraiment un pavé, alors j'ai hésité pour l'emprunter, enfin un jour, l'envie a été plus forte que tout et je l'ai enfin pris.

Je l'ai donc lu. Ce livre n'est pas un roman mais un récit, le récit de la vie professionnelle et personnelle de Claude Pujade-Renaud et Daniel Zimmermann. Ce n'est pas un roman, mais moi je l'ai lu comme un roman.

Les écrivains et les personnes sont un peu descendus de leur piédestal mais ce sont des superbes écritures, c'est un peu comme un carpaccio de bœuf avec une bonne bouteille de vin, mon envie n'a pas été déçue même si je suis complètement étrangère au milieu universitaire dans lequel ils évoluaient.

Si vous êtes d'une nature curieuse, lisez le, il en vaut la peine.
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Les Femmes du braconnier

Une biographie romancée d'une période de la vie de Ted Hugues, poète britannique et Sylvia Plath, poétesse américaine.



Claude Pujade-Renaud raconte avec brio leur histoire d'amour : rencontre, passion, amour pour la poésie, procédés d'écriture, rapport avec la nature, puis déchirement, adultère et drames.



L'auteure choisit un procédé narratif intéressant qui donne un rythme dynamique au récit : des changements de narrateurs (chacun des personnages et leurs proches) pour chacun des très courts chapitres qui s'enchaînent tout au long du roman.



C'est un roman passionnant quand on s’intéresse à la vie et à l’œuvre de Sylvia Plath ; dans le cas contraire, je pense qu'il est peut-être beaucoup plus difficile

d'accrocher.



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Dans l'ombre de la lumière

Portrait intime et romancé de la compagne d'Augustinus avec laquelle il eut un fils. Claude Renaud-Pujade imagine leur vie de couple, leur relation très amoureuse, passionnée et érotique, un Augustinus aimanté par les plaisirs de la chair et sa compagne Elissa en admiration pour le brillant étudiant, puis professeur de rhétorique. Tous deux adeptes du manichéisme qui rejette l'Ancien Testament, alors que la mère d'Augustinus, est une fervente catholique qui nourrit de grandes ambitions pour son fils. Cette mère dominatrice, trompée et humiliée par un mari païen, a transféré tout son amour et ses aspirations sur Augustinus qui la craint et la tient à distance en quittant Carthage pour Milan, puis Rome. Orgueilleux, il finit par se rallier à sa cause, renie le manichéisme pour se tourner vers le catholicisme et répudie sa compagne. Elissa a trouvé refuge à Carthage, sa ville natale, auprès de sa soeur et de son beau-frère, païens et tolérants. Auprès d'eux, elle tente de faire le deuil de son amour et de son fils disparu. Lors de la venue à Carthage de l'évêque d'Hippo Regius, Augustinus, pour un prêche, Elissa revit leurs 15 années de vie commune avec douleur mais avec la fierté d'être restée fidèle à ses convictions. En toile de fond, les croyances et les conflits entre païens et chrétiens : manichéens, ariens, donatistes, catholiques et la progression des Barbares qui, bientôt, vont traverser l'Italie et franchir la méditerranée avec leur cortège de pillages, massacres, sièges et famines.
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Les Femmes du braconnier

Cet obscur braconnier, ce charmeur de bêtes magnétique et puissant, c'est le poète anglais Ted Hughes. Lors d'une lecture sur le campus de Cambridge en 1956, il rencontre Sylvia Plath, alors jeune étudiante américaine en Littérature et appelée à devenir une des plus grandes poétesses de son temps. Entre eux, c'est la passion immédiate, le mariage quelques mois plus tard, puis la création, la vie conjugale, deux enfants et des échanges fascinants, intenses, sur le fil. Après une lourde dépression en 1953, Sylvia Plath restera toujours habitée par une profonde déchirure malgré ses apparents débordements d'énergie ; Ted Hughes, quant à lui, ne saura jamais vraiment se résoudre à la monogamie. Au bout de six ans, c'est la sensuelle Assia qui sera à l'origine de leur rupture, premier maillon d'une longue série d'évènements tragiques.



Il faut dire que quand j'aime tout particulièrement un artiste, en l'occurrence ici Sylvia Plath, et qu'en plus j'ai eu l'occasion de l'étudier pour les besoins de l'Université, il m'est toujours très délicat d'attaquer un ouvrage le concernant, surtout si ce dernier se présente comme une fiction. Je suis immédiatement à l'affût de quelques inexactitudes ou de clichés trop flagrants et surtout de l'essence même de l'artiste esquissé. En gros, je pars avec un a priori suspicieux et c'est à l'auteur de faire ses preuves, de me convaincre. Et Dieu sait qu'il m'ait arrivé d'avoir des déconvenues assez magistrales.

Je me suis donc lancée dans Les femmes du braconnier avec le sourcil froncé et une petite moue interrogative.



Mais très rapidement, ma moue s'est transformée en sourire de plaisir : Claude Pujade-Renaud m'a littéralement emmenée dans l'univers captivant de son roman polyphonique ! Elle y mêle avec brio la voix des poètes et celles des personnes alentours ; un style précieux, délicat et la rudesse d'une intimité exaltée.

Les mauvaises langues pourraient dire que le procédé est un peu éculé, un peu artificiel. Il est vieux comme le monde pour brosser le portrait de personnalités à multiples facettes, à la complexité notoire. Qu'à cela ne tienne, l'auteure n'en maitrise pas moins les codes pour offrir un croquis parfaitement exact (à mon humble avis) de Ted Hughes et Sylvia Plath et de leur relation tumultueuse. J'y ai retrouvé la poétesse telle que je la voyais moi-même en lisant ses oeuvres grandement autobiographiques : à la fois fragile, obsédée par le fardeau du père disparu, parfaitement maniaque, acharnée au travail, dévoreuse d'amour et perfectionniste au possible. J'y ai également retrouvé la lourde emprunte de la psychanalyse qui n'a cessé de jalonner sa vie, pour le pire plus que pour le meilleur. Et puis cette vision de Ted, grand, charismatique, bestial, prédateur, et paternel. Honnêtement, plus je lisais, je me disais que Claude Pujade-Renaud avait tout compris !

A noter, en outre, que l'ouvrage fait de Ted Hughes le personnage principal, ce qui explique la poursuite du roman sur plus d'une centaine de pages après le décès de Sylvia Plath. Et finalement, le destin d'Assia ne diffèrera pas tant de celui de Sylvia, la reconnaissance littéraire en moins. Toutes deux subjuguées, âppées puis écrasées par la présence de celui qui donne tout à la poésie.



Un jeu de passion et de mort, tout en retenu et en délicatesse chez une auteure dont je poursuivrai la découverte après un coup de coeur si délicieux!
Lien : http://lapetitemarchandedepr..
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Belle mère

uite à une petite annonce, Eudoxie épouse Armand. Elle a 47 ans, lui la soixantaine. Il vit avec son fils Lucien, un homme d’une trentaine d’années taciturne, sauvage et peut-être même un peu fou. La cohabitation de ces trois âmes se fait sans encombre du moment qu’Eudoxie ne cherche pas à communiquer avec Lucien ou à pénétrer son univers. Mais la guerre arrive et emporte avec elle Armand. Eudoxie se retrouve alors seule avec Lucien. Petit à petit, les deux êtres vont s’apprivoiser, partageant une étrange intimité qui souffre peu les intrusions.



Avec Belle-mère, je découvrais Claude Pujade-Renaud et je dois dire que j’ai plutôt goûté cette lecture. Au début, j’ai eu l’impression d’une mise en tension et j’étais persuadée qu’un drame allait se produire. Mais finalement, il n’en est rien. Ce court roman évoque le temps qui passe, la vieillesse, la solitude que l’on comble comme on peut et décrit aussi une relation touchante et ambiguë entre deux êtres qui apprennent à se connaître, à se séduire. Pas un coup de cœur certes mais un joli moment de lecture tout de même.
Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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Les Femmes du braconnier

Un gros coup de cœur pour cette biographie dans laquelle Claude Pujade-Renaud , loin de nous délivrer SA vérité sur Sylvia Path , s’efface pour laisser place à des témoignages de ceux qui l’ont connue : mari, mère, frère, voisins, médecin, baby-sitter….., et aux réflexions empruntées à des documents concernant ses relations avec autrui, son imaginaire, son mal de vivre, ses pulsions suicidaires. Les chapitres sur l’élaboration de son œuvre permettent de percevoir l’alchimie entre ce qu’elle vit et son écriture poétique et comment sa poésie contient en préfiguration son destin .



Une biographie qui refuse la chronologie des faits et fait intervenir le passé au moment où il éclaire le présent ; une construction pointilliste, qui procède par petites touches et s’attache à la fois à ce que fut Sylvia Path comme épouse, mère, fille, voisine, et à ce qu’elle fut et devint comme poète . Car loin de s’arrêter à la mort de l’artiste, l’ouvrage évoque les étapes de sa publication , le destin de son œuvre et révèle l’étrange emprise qu’elle a continué d’exercer sur ses proches et sur ceux qui lui ont survécu .



Servi par une écriture élégante, fluide, qui sait s’adapter à la personnalité de ceux qui ont témoigné , un travail de biographe, d’analyste et de romancier qui parle autant au cœur qu’à l’esprit

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Chers disparus

Livre étrange. La continuité de style rend délicat le passage d'une veuve à l'autre. Même si l'auteure tente de nous aider par des liens, des allusions annonçant le suivant ( Schwob et Renard, bien sûr les plus évidents) ou des allusions, des références (la veuve de London s'adressant à celle de Stevenson).

Que dire des révélations qui y sont faites, des allusions, des réponses aux accusations portées contre ces femmes ? Je ne lirai plus jamais du même oeil le Journal de Jules Renard, tant aimé autrefois.

Le parti pris est celui de donner une voix à celles qui ont lutté pour faire perdurer l'image de leur homme écrivain. Il est difficile d'y démêler le vrai du faux, si faux il y a. Cela nécessiterait très probablement de se pencher en détail sur chacun des auteurs concernés.

Et puis, il y a quand même un manque de fil rouge plus solide d'un auteur à l'autre. Le lien tient plus à leurs veuves qu'à leur oeuvre. Je reste sur une sensation d'inachevé.

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Celles qui savaient

De Claude Pujade-Renaud, j’ai lu autrefois son roman (recommandable) "Dans l’ombre de la lumière". J’ignorais qu’elle avait écrit aussi de la poésie. Le présent recueil donne la parole à cinq personnages de l’Antiquité grecque, des femmes dont la vie a été marquée du sceau de la tragédie. Parmi elles, seules Cassandre, Jocaste et Ismène m’étaient déjà connues. Elles ont en commun d’avoir su ou deviné l’avenir, sans pouvoir le changer. L’auteure insiste non seulement sur le destin, mais aussi sur les contraintes sexuelles imposées aux héroïnes.

Pour dire la vérité, je n’ai pas été très sensible aux textes de ce recueil (qui est particulièrement mince). D'ailleurs, ils font référence à des épisodes antiques que la plupart des lecteurs ignorent.

Je mets en citation un court extrait de la pièce intitulée "Cassandre".

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Belle mère

Des années 30 aux années 80, la vie ordinaire et simple de gens simples et ordinaires (ceux qu'on appelait les français moyen avant de les dénommer "La France d'en bas" puis, surenchère dans le mépris, "les gens qui ne sont rien"). Des gens venus en région parisienne de Normandie, de Mayenne, du Béarn, construire la France d'aujourd'hui.

Claude Pujade-Renaud, de son écriture limpide, livre un roman plein de pudeur et délicatesse sur la tendresse, la confiance et même l'amour qui s'établissent entre deux êtres qui se retrouvent, sans l'avoir souhaité et par la force des choses, vivre côte à côte dans leur pavillon de banlieue pendant une cinquantaine d'années.

De petites choses en petits détails, de non-dits en petits orages domestiques s'établissent des liens quasi filiaux entre Eudoxie, veuve du père, et son beau-fils Lucien, adulte "dérangé" ne vivant que pour ses chats et ses inventions.

Un très beau livre.
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Dans l'ombre de la lumière

Carthage, fin des années 300, Elissa vit avec sa sœur et son beau-frère. Elle entend parler de l’Évêque d'Hippo Regius qui vient prêcher à la fin de cet été caniculaire. Il est bel homme paraît-il et quelle éloquence !! Il est donc revenu, lui, l'homme qu'elle a tant aimé, le père de son fils, l'homme qui parlait si bien, aimé de beaucoup et surtout de sa mère, le manichéen en proie aux doutes, l'homme qui l'a surtout répudiée pendant sa conversion au christianisme, celui qui lui a arraché son fils. Cet homme qui a gâché sa vie, réapparaît. Comment oublier alors que tous parlent de lui ? Que tout dans la Carthage de leur rencontre lui renvoie des souvenirs douloureux ? Elle réapprend à le connaître par ses écrits qu'on lui lit, il a changé... un peu. Comment son dieu a pu l'arracher à elle et changer sa vie aussi profondément ? Cet homme est Augustinus, plus connu aujourd'hui sous le nom de Saint Augustin.

J'ai beaucoup aimé redécouvrir cet ouvrage. J'ai grandi depuis ma première lecture et je l'ai ressenti lors de cette redécouverte, j'ai compris beaucoup plus de choses et Elissa m'a touchée. Claude Pujade-Renaud se joue des codes et des convenances en matière de forme. Elle alterne entre passé, présent, rêves, souvenirs, entre il et tu, chapitres courts et longs. Elle semble oublier la ponctuation quand elle n'a pas le temps, l'idée va s'envoler si elle ne l'écrit pas tout de suite. Cette précipitation m'a portée, Elissa est à la fin de sa vie, elle doit nous raconter son histoire, vite !

L'auteur démonte une grande figure de la religion chrétienne, Saint Augustin est un Père de l'Eglise, il a du être ardu de "s'attaquer" à ce mythe. Le point de vue de cette femme blessée est originale mais dangereux. On découvre la violence de cette époque, des coutumes, les premières guerres de religions qui rappellent bien sûr nos préoccupations contemporaines. Cesseront-elles un jour ? Claude Pujade-Renaud utilise les mots, le regard et la force d'une femme pour montrer qui est vraiment Saint Augustin : un homme tout simplement. Un homme rongé par ses questions et ses démons. L'auteur joue avec la sensualité, la sexualité accentuées par la chaleur méditerranéenne, ce roman teinté d'érotisme est lumineux et puissant.
Lien : https://lesmotschocolat.word..
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Le désert de la grâce

Ce roman polyphonique nous plonge dans l’univers de Port-Royal et du jansénisme au travers de rescapés et de nostalgiques du monastère interdit par Louis XIV.



Le livre commence fort, avec l’exhumation des religieuses et des Solitaires. Cet ordre impitoyable du roi s’accompagne de la destruction des bâtiments de l’abbaye, censée rayer à tout jamais le souvenir de cette institution.



Au fil des récits, l’histoire de Port-Royal se dessine, de la clôture décidée par la mère Angélique Arnaud en 1609 à l’expulsion 100 ans plus tard. La famille Arnaud marque fortement cette abbaye fréquentée par la noblesse de robe ; elle donne deux abbesses importantes, Angélique et Agnès, et bénéficie du compagnonnage de Blaise Pascal.



Racine est aussi évoqué, surtout au travers de sa fille Marie-Catherine qui a vécu quelques mois à Port-Royal avant que son père ne l’en enlève pour éviter le courroux royal. L’exhumation du poète enterré à l’abbaye est un bon moteur romanesque pour évoquer son parcours, sa relation ambiguë à l’abbaye.



Les nombreux personnages, les allers-retours dans le temps, l’évocation à demi-mots de la pensée religieuse de l’abbaye ne rendent pas l’accès de ce roman très facile mais l’histoire est menée de façon très brillante. Ce n’est pas un livre à lire dans le métro mais il faut se laisser porter par le très beau style pour profiter à plein de ce livre magnifique.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Vous êtes toute seule ?

J'ai découvert ce recueil de nouvelles vraiment par hasard, dans une librairie de livre numérique. Il s'agit d'histoires très courte (d'une dizaines de pages à une trentaine grand maximum) qui du coup, ce lisent vites. Elles traitent toutes de solitude à différents degrés, d'histoires de couples avec la lassitude de la monotonie de la vie qui s'installe, mais aussi de passions amoureuses.



Dans une écriture légère, ces histoires se lisent mais ne nous transportent malheureusement pas avec elles. Une centaines de pages au total, d'histoires de vie platonique sans grand intérêt. C'est vraiment dommage !



Ma préférée : Le café d'en face.

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1 - Pas de deux : Quelques pages qui nous font virées et chavirées dans des rythmes de danses entre deux artistes, Nathalie et Boris sur la scène mais aussi en coulisse avec Nathalie et Pierre, le chorégraphe et amant.

2 - Vous êtes toute seule ? : Fabienne, célibataire, mange tous les midis au "Rendez vous des amis" et se rend compte de la grande différence qui existe entre les clients en couple et les clients qui sont tout seuls. Elle va ainsi inviter un SDF pour ainsi offrir, à lui un bon repas et a elle, un peu de chaleur humaine.

3 - Le nuage : Marthe a été abandonné par son ami car il voulait à tout prix un enfant qu'il est allé faire avec une autre qui en voulait, elle.

4 - Bagheera Bagheria : Violette a fait une rencontre il y a peu et, ils se racontent mutuellement leurs dernières histoires. Babheera est le prénom de la chatte en manque de liberté a cause de son maître, et Bagheria qui est la précédente destination de vacances et où vit Clarissa.

5 - Le clapotis : Ils sont en vacances a la mer et sa seule vrai distraction à elle, c'est de se retrouver avec son masque et son tuba, à jouer avec les poissons. "La vacuité des vacances révèle le vide de leur couple".

6 - Les lavandières : Virginie, maman de Laura et femme de Roland, s'interroge sur sa fidèle et docile servante, sa machine à lavé suite a une seule et unique chaussette sortie abîmée d'un de ses programmes sans aucune explication.

7 - Les îles : Francis et son île de sucre, qui est devenue au fil des années, son île au trésor. Depuis sa plus tendre enfance cette "île" est son meilleur exécutoire de la vie réelle, une magnifique histoire, un véritable défouloir personnel.

8 - Le café d'en face : Francine a l'habitude de venir prendre un café lorsqu'elle est en avance sur ses séances. Un habitué, Mr Bernard, a de longues discussions avec le patron et ils ont pour habitude de chercher ce que font les autres habitués dont un certain homme très précis sur les heures...

9 - Un amour de soie : Odile et les filles de la nuit se retrouvent toutes dans un endroit indéfini lors de l'acte avec leurs partenaires.

10 - Insectes : Béatrice et son marie Claude, séjournent dans la maison de campagne des parents de Claude où, araignées, fourmis, cafard, rats et autres insectes pullulent de toute part. Un univers de traditionalisme et de souvenirs familiaux regorge dans cette maison dont Béatrice est bien lointaine.

11 - Le lac des cygnes : Galina (ou Oulana), était une danseuse, pendant une quarantaine d'années qui ont défilé a une vitesse folle, elle a maintenant 76 ans, bientôt.

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Chers disparus

L'auteure se met à la place de veuves d'écrivains célèbres de la fin du XIXème siècle (ce qui permet un lien entre elles). Femmes (et leurs compagnons) très différents les uns des autres, parfois amis, parfois ennemis. Ce livre est le récit à peu près chronologique, de leur long veuvage (ces écrivains sont morts jeunes et leurs veuves âgées) : Stevenson, Schwob, Renard et London.
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Dans l'ombre de la lumière

Une écriture lumineuse, comme un long poème. Laissez vous porter et emporter.Puis, replongez- vous dans la lecture de Saint-Augustin.
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Chers disparus

Jules Michelet, Robert Louis Stevenson, Marcel Schwob, Jules Renard et Jack London. Des écrivains plus ou moins lus ou connus de nos jours, qui tous ont laissé à leur mort une veuve désolée, et aussi face aux documents, lettres, journaux, laissés par l'époux, et dont elles vont s'occuper. Parfois en censurant, comme Athénaïs Michelet ou Marie Renard, cette dernière brûlant carrément l'original du journal (elle avait laissé copier auparavant ce qu’elle avait décidé de laisser passer).

Pas facile d'être l'épouse d'un grand homme, parfois d'un malade... Pas facile d'être accusée de trop empiéter sur son oeuvre....

Curieusement, ou pas, puisqu'ils ont vécu globalement à la même époque, certains de ces couples se sont connus, ou admirés. Schwob est même allé en pèlerinage en Polynésie où est mort Stevenson.Les Stevenson et les London ont effectué à des années de décalage un voyage dans les eaux du Pacifique (pas si pacifique que cela). Fanny Stevenson est l'auteur de La croisière de la Janet Nichol (disponible à la bibli).



Claude Pujade-Renaud a su donner vie à ces femmes plus ou moins dans l'ombre, à partir sans doute de parutions moins accessibles, tout en laissant parfois libre court à son imagination, évidemment.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Dans l'ombre de la lumière

Fidèle lectrice de Claude Pujade-Renaud, j'avais aimé "le désert de la grâce" et encore plus "les femmes du braconnier". Par contre, je n'ai pas été touchée par la grâce pour ce nouveau roman.

C'est délicat et gênant de critiquer un auteur que je respecte et dont j'admire le talent ; cependant je dois confesser ma déception.

J'ai trouvé le récit décousu en un incessant va et vient de temps et de lieu.

L'interprétation qu'a donné l'auteure sur la conversion d'Augustin, à travers les réflexions de Monnica m'a dérangée. Ses lamentations de femme abandonnée (non pour un autre mais pour un idéal), empreintes d'amertume et de rancoeur m'ont vite lassée.

Je pense qu'il faut que j'aborde la vie de Saint Augustin sous un autre angle. L'écriture poétique de Claude Pujade-Renaud m'a semblée mal adaptée à ce sujet.

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Chers disparus

Cinq récits, portraits de veuves, femmes de caractère, épouses d'écrivains célèbres de la fin 19ème, début 20ème siècle (Michelet, Renard, Schwob, Stevenson, London). Toutes, elles les ont aimés, soutenus, inspirés, soignés. Muses et accompagnatrices, elles se révèlent à elles-mêmes et sortent de l'ombre après le décès de celui qui prenait tant de place, se préparant à publier son oeuvre dont elles censurent parfois des passages dérangeants, avec culpabilité. Elles revivent le chemin parcouru, semé de bonheurs et de blessures et , lucides, lèvent le voile sur les secrets de famille, découvrent de nouvelles facettes de l'être cher et de leur vie de couple à la lecture de l'intégralité de l'oeuvre ou du journal intime du disparu.
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