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Citations de David Eddings (317)


- Pourquoi tous ces gens ont-ils l'air si triste ? demanda-t-il (Garion) à Sire Loup.
- Ils ont un Dieu sévère et exigeant, répondit le vieil homme.
- Quel Dieu ?
- L'argent, explique Sire Loup. L'argent est un Dieu plus impitoyable que Torak lui-même.
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- Je vais retourner à Cimmura et arracher les boyaux d'Annias, gronda-t-il. Avec un poignard émoussé.
(…)
- Voici la façon de procéder, suggéra [le médecin]. Effectuez une incision latérale juste en dessous du nombril. Puis retournez-le sur le dos d'un coup de pied. Tout devrait être éjecté d'un coup.
- Comment pourrai-je vous remercier ?
- C'est gratuit. Quand il faut travailler, autant le faire bien.
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- Vous élisez vraiment vos Précepteurs ?
- Pas vous ?
- Non, pas réellement. Nous envoyons une liste de noms à la Hiérocratie et c'est à elle de choisir.
- Nous leur facilitons la tâche. Nous n'envoyons qu'un seul nom.
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Nous marchons sur la corde raide Si o vous voyais faucher quoi que ce soit, nous pourrions avoir de gros ennuis.
- Enfin, Belgarath, riposta Silk, offensé. M'a-t-on jamais vu faucher quoi que ce soit .
Sur ces mots, il sortit en marmonnant dans sa barbe.
- Il veut dire qu'il ne vole pas ? demanda Zakath.
- Non, répondit Essaïon avec un sourire. Seulement qu'on ne l'a jamais pris la main dans le sac.
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- Belgarath le sorcier a sept mille ans - peut-être même un peu plus. (Vieux Loup Solitaire)
- C'est impossible ! décréta Garion.
- Vraiment ? Et quel âge tu as, toi ?
- Neuf ans. Enfin, je vais les avoir à Erastide.
- Et en neuf ans, tu as eu le temps d'apprendre tout ce qui est possible et tout ce qui ne l'est pas ? Tu es un petit garçon remarquable, Garion.
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Un homme marié est en sécurité. Un célibataire est un défi permanent à toutes les femmes vivantes.
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L'ostentation et le voisinage du trône sont ce qui permet aux âmes étriquées d'éviter de faire face à leur propre médiocrité.
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- Vous ne laissez pas entrer les Grolims, tout de même ? questionna Rhodar, sidéré.
- Ne vous en faites pas, le rassura Durnik. Nous laissons le soin aux Thulls de régler le problème. ils connaissent les Grolims. Ils les emmènent généralement à une demi-lieue de l'A-pic, et ils les jettent en bas. Au début, ils voulaient faire ça ici, mais leurs anciens leur ont expliqué que ça ne serait pas chic pour les gens qui travaillent en dessous, alors ils font ça à un endroit où ils ne risquent pas de faire de mal à quelqu'un. Les Thulls sont très attentionnés. Pour un peu, on en viendrait à les trouver sympathiques.
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Garion se blottit près du feu, dans la chambre qu’il partageait avec tante Pol, dans l’espoir de réchauffer ses pieds gelés. Tante Pol était restée elle aussi près de la cheminée, à repriser l’une des tuniques de Garion, son aiguille étincelante voltigeant au-dessus du tissu.
— Qui était le roi de Riva, tante Pol ? lui demanda-t-il.
Elle s’interrompit, l’aiguille en l’air.
— Pourquoi me demandes-tu ça ? dit-elle.
— Silk m’a parlé des Nyissiens, expliqua-t-il. Il m’a raconté que leur reine avait fait tuer le roi de Riva. Pourquoi a-t-elle fait ça ?
— Tu poses beaucoup de questions, aujourd’hui, on dirait ? remarqua-t-elle, en recommençant à manier l’aiguille.
— On parle de tout un tas de choses, en route, Silk et moi, fit Garion en rapprochant encore un peu ses pieds du feu.
— Fais attention, tu vas mettre le feu à tes chaussures, l’avertit-elle.
— Silk dit que je ne suis pas sendarien, continua Garion. Il dit qu’il n’a pas encore réussi à voir d’où je venais, mais que je n’étais pas sendarien.
— Silk parle beaucoup trop, observa tante Pol.
— Tu ne me dis jamais rien, tante Pol, reprit-il, avec agacement.
— Je te dis tout ce qu’il faut que tu saches, répliqua-t-elle imperturbablement. Tu n’as pas besoin d’en savoir davantage pour l’instant sur les rois de Riva ou les reines de Nyissie.
— Tout ce que tu veux, c’est que je reste ignare, éclata Garion. Je suis presque un homme, et je ne sais même pas ce que je suis — ni qui je suis.
— Je le sais, moi, qui tu es, dit-elle sans lever les yeux.
— Alors, qui suis-je ?
— Tu es un jeune homme qui va mettre le feu à ses chaussures.
Il recula précipitamment les pieds.
— Tu n’as pas répondu à ma question, accusa-t-il.
— Non, fit-elle de la même voix calme et impassible qui l’exaspérait tant.
— Et pourquoi ne veux-tu pas me répondre ?
— Parce que tu n’as pas encore besoin de connaître la réponse pour l’instant. Je te le dirai le moment venu, pas avant.
— Ce n’est pas juste, protesta-t-il.
— Il n’y a pas de justice. Cela dit, puisque tu es un homme, maintenant, pourquoi n’irais-tu pas chercher un peu de bois ? Ça te fournirait un bon sujet d’occupation.
Il lui jeta un regard noir et sortit de la pièce en tapant des pieds.
— Garion, reprit-elle.
— Oui ?
— N’essaie même pas de claquer la porte.
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Loin dans les ténèbres, de l'eau gouttait lentement. La canalisation la plus étanche trouve toujours le moyen de fuir et l'eau, comme la fumée, trouve toujours une issue.
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- Pourquoi tous ces gens ont-ils l'air si triste? demanda-t-il à sire Loup.
- Ils ont un Dieu sévère et exigeant, répondit le vieil homme.
- Quel Dieu?
- L'argent, expliqua sire Loup.
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L'argent est un Dieu plus impitoyable que Torak lui-même.
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Au début, il eu seulement la sensation du passage d'innombrables années qui dévalaient le temps comme un océan de nuages monstrueux, se succédant jusqu'à l'infini, et puis, plus brutal qu'un couteau, vint le sentiment d'une perte, d'un deuil sans cesse renouvelé.
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- Nous sommes bien moins cérémonieux en Thalésie qu'ici. Bon nombre de chevaliers génidiens ne sont pas de noble lignée, à strictement parlé. [..] Habituellement, nous attendons que le roi Wargun soit ivre mort, puis nous les faisons défiler pour qu'il leur accorde des titres. Certains de mes amis sont barons de lieux qui n'existent même pas.
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C'était une fillette d'environ six ans. Ses cheveux longs étaient noirs et luisants, ses grands yeux aussi profonds que la nuit. Un bandeau d'herbes tressées lui enserrait le front et rejetait ses cheveux en arrière. Elle était assise sur une branche et soufflait dans une flûte de berger. Malgré le froid, elle ne portait qu'une courte robe de lin serrée à la taille qui laissait nus ses bras et ses jambes. Ses pieds nus et tachés d'herbe étaient croisés et elle était perchée sur la branche avec une assurance posée.
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C'est assez facile d'être roi, il suffit d'être né dans la bonne famille. C'est d'être un bon roi qui est difficile.
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— Moi le premier, fit-il.
— Quoi ?
— Krager. C’est moi qui m’en occupe le premier.
— Qui t’a donné cette idée ?
— Tu es mon ami, Émouchet. Les amis laissent toujours leurs amis passer les premiers.
— Et réciproquement, non ?
Kalten secoua la tête.
— Tu m’aimes plus que je ne t’aime. C’est bien naturel, d’ailleurs. Je suis beaucoup plus aimable que toi.
Émouchet le scruta attentivement.
— Voilà à quoi servent les amis, reprit Kalten d’un ton engageant. Ils nous signalent nos petits défauts
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- Là d'où je viens, les gens n'ont généralement qu'un seul nom.
- Les noms sont comme les vêtements, Durnik, expliqua Silk. Nous portons celui qui est le mieux adapté à l'occasion. Les honnêtes gens n'ont guère besoin de s'affubler de vêtements étrangers ou de nom qui ne sont pas à eux. Mais il arrive aux moins scrupuleux d'entre nous d'avoir besoin d'en changer.
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Arasham semble être un fanatique illettré et mal lavé n'ayant qu'une maîtrise douteuse de la réalité. Il doit avoir dans les quatre-vingt ans, il a des visions et il entend des voix. Ses partisans ont moins d'intelligence que leurs moutons. Ils attaqueraient volontiers les royaumes du nord... s'ils pouvaient savoir de quel côté se trouve le nord.

(dixit Emouchet).
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- Ne commence pas avec les "si", répondit sire Loup, d'un ton excédé. Avec des "si", on mettrait la Sendarie en bouteille.
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