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Critiques de Dino Buzzati (679)
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Le K

Un recueil de nouvelles plus savoureuses les unes que les autres.

Les sujets en sont originaux et l’écriture est très belle et très agréable.

On passe du classique à la science-fiction, du merveilleux au pathétique.

Il est souvent question de chute ou d’ascension, de fuite du temps, du mystère de la mort. Chaque nouvelle nous amène à réfléchir sur tel ou tel sujet, toutes à une réflexion sur l’âme humaine, et tout cela avec intelligence et humour.

Souvent, un des personnages est Dino Buzzati lui-même, qui apparaît très pudiquement au détour d’une phrase.

L’une d’elle, mettant en scène Hitler enfant, a été reprise par Claire Castillon, je crois. En tout cas, je suis sûre d’en avoir lu déjà une semblable un jour.

Quoiqu’il en soir, je me demande bien pourquoi ce formidable livre est resté dans ma PAL tant d’années.

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Douze nouvelles

Ce recueil est un régal et surtout une excellente entrée en matière pour découvrir Dino Buzzati. Il regroupe douze nouvelles, comme l'indique son titre, toutes aussi bonnes que les autres.



J'ai vraiment adoré :

- Vieille voiture ou un conducteur entretient une relation très particulière avec sa voiture. Cette nouvelle est vraiment touchante.

- Trois histoires de Vénétie, ou le fantastique s'invite a la narration de ces légendes.

- L'ubiquiste ou un homme développe un pouvoir magique mais sa réaction n'est pas habituelle.



L’écriture de Dino Buzzati m'a vraiment beaucoup plu et j'ai vraiment envie d'en découvrir plus.



Et puis l'avantage de la version bilingue c'est de pouvoir avoir sous les yeux la version originale du texte et de découvrir/pratiquer une langue différente.


Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Le Chien qui a vu Dieu

J'ai vraiment beaucoup aimé ce court texte de Buzzati-conte ou court roman, c'est comme on veux. L'auteur du "K" et du "Désert des Tartares" s'y montre en effet plein de qualités, des qualités multiples : une grande truculence, beaucoup d'imagination, une écriture évocatrice, pour ne parler que des qualités les plus importantes.

Cette histoire est admirable d'imagination, d'efficacité et elle est surtout admirable, de par ses qualités d'écriture.

L'écriture est simple, mais, même en traduction, sa façon d'évoquer et l'art du conte de l'auteur de "Chasseurs de vieux" me semble admirable.

Un court texte jeunesse extrêmement méritoire !...
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Le K

Le jour où mon prof de français m'a fait lire ce chef d'oeuvre, à l'âge de 13 ans, ma vie a basculé. Je n'ai pas assez de mot pour décrire le choc que ça a été.

Bien sûr je l'ai relu, bien plus tard. Et l'impression n'était plus la même. Comme je m'en suis voulu... Mais j'ai compris aussi que les récits du K interpellent davantage les âmes encore ouvertes à tous les champs du possible. Ce n'était pas le livre qui avait vieilli, mais moi...

L'imaginaire de Dino Buzzati, à travers les différentes séquences du K, vous emmène dans les tréfonds de petites histoires, dans les coulisses de récits qui sont les perles d'un collier. On se laisse porter, on achève une histoire. On referme, le livre, on réfléchit. On reprend. Bref, la quintessence du plaisir de lire. Merci M. Buzati.
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Mystères à l'italienne

Ce recueil est une compilation d'histoires courtes parues dans le journal Corriere della serra au début des années 60. Il nous fait explorer les recoins superstitieuses de la société italienne de l’époque. On y croise au fil des récits fantômes, sorcières, guérisseurs et guérisseuses, apparitions de la Vierge, et même des soucoupes volantes. J’ai trouvé l’ensemble très inégal, aussi bien au niveau de la plume (parfois très travaillée, parfois plus quelconque) qu’au niveau de l’intérêt des récits, souvent assez faible.

C’était pour moi une relecture, et j’ai été plutôt déçue, alors que j’avais souvenir d’avoir apprécié les nouvelles de Buzzati (c’était sans doute d’autres recueils que celui-ci!)
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Pauvre Petit Garçon

L'écrivaine contemporaine Alice Ferney affirme que le rôle de la littérature est de "comprendre" plutôt que de "juger". Si elle a raison, cette nouvelle de Dino Buzzati est un chef-d'oeuvre de la littérature.

Il s'agit d'une courte nouvelle à chute, où le jugement est absent et où la compréhension est maîtresse. Je vais essayer d'en parler sans dévoiler la chute, ce qui serait fort dommage pour les potentiels futurs lecteurs.

Il s'agit de l'histoire d'un enfant persécuté-mais pas n'importe quel enfant. Ce jeune homme mal aimé subit les tourments de la solitude, sans amis.

Cette histoire audacieuse, ambitieuse, bien écrite, montre à quel point le caractère se forme dans l'enfance.

Une courte nouvelle assez sympathique !
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Le Désert des Tartares

J’ai toujours eu l’intime conviction que c’est les livres qui nous choisissent et je viens d’en avoir la certitude. J’ai remarqué Le désert des tartares une première fois il y’ a un an chez mon bouquiniste, attendant avec patience un lecteur, à la même place, sur la même étagère. Mais à chaque passage, mes envies allaient ailleurs…J’en avais entendu parler bien sur, mais je pensais que c’était un livre qui raconte une guerre; ce n’est pas que je n’aime pas ce genre de livres, mais je n’étais pas d’humeur. Il y’ a deux semaines, ma main, je ne sais pourquoi, s’est tendue vers lui. En lisant le résumé, le choix de ma prochaine lecture a été fait et ce fut le moment parfait. Dans ce récit, Dino Buzzati nous raconte le destin d’un lieutenant affecté à un fort, un fort qui s’avère être presque abandonné. Toute sa garnison est en attente, l’attente de la guerre, de la gloire, de la reconnaissance. L’univers est lourd oppressent, angoissant…Un récit allégorique qui nous renvoie à nos choix, nos attentes, notre destin. Je me suis toujours posé cette question : où fini l’obstination et où commence l’acharnement ? Une fois engagés dans une voie, peut –on revenir ? Faut-il continuer ? Attendre jusqu’à quand ? Je ne pense pas que Dino Buzzati veuille nous donner des réponses, mais nous amener à y réfléchir. Ce livre peut avoir autant d’interprétations que de lecteurs, autant d’émotions que de sensibilités : il est universel… Après avoir refermé la dernière page, je me suis dit que peu importe le choix, la fatalité et le destin sont plus fort que nos espoirs et nos attentes, il faut juste les accueillir avec dignité. Lecture marquante, un livre à lire et à relire.
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Le Désert des Tartares

Difficile de faire une critique de ce livre.



J'avais déjà lu des nouvelles de Buzzati ( le K), que j'avais beaucoup apprécié, et voyant les critiques élogieuses sur ce roman j'avais hâte de le découvrir. Mais à mon grand regret, la magie n'a pas opérée.



Certes, c'est bien écrit. le postulat de départ est alléchant. L'idée en toile de fond sur l'absurdité de la guerre est intéressante.

Peut-être y avait-il un trop plein d'absurdité. Ou peut-être est-ce la narration trop linéaire et distante qui m'a empêchée d'entrer dans le récit et a fait que tous les événements décrits m'ont laissé complètement indifférente ; en dehors du dernier chapitre que j'ai vraiment beaucoup aimé.



Je ressors de ce roman avec l'idée que Dino Buzzati maîtrise mieux l'art de la nouvelle que celui du roman : le même récit en "format" nouvelle aurait sans doute été plus efficace.
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Le Désert des Tartares

Jeune soldat fraîchement muté à son premier poste, Giovanni Drogo arrive, plein d'ambitions, au fort Bastiani, dernier bastion avant les plaines du Nord où sont supposés vivre les Tartares. Bien qu'il ne souhaite pas rester, le paysage mystérieux par-delà les frontières le retient. Et le temps passe, cela fait quatre ans qu'il est là, et aucun ennemi à l'horizon...



On nous annonce un chef-d'oeuvre de la littérature italienne. Non pas que ce livre soit un mensonge, mais je n'y ai pas trouvé l'extase littéraire non plus. Le principe même de l'histoire est qu'il ne se passe rien. Le temps qui passe et s'enfuit sans qu'on le voie vraiment détient le rôle principal. La frustration de Drogo se communique au lecteur qui, comme lui, n'assistera pas à la guerre tant attendue et mythifiée. Au-delà de la frustration, c'est quand même la sensation de perte de temps qui prend le dessus à la fin de la lecture. D'un côté l'on pourrait se dire que nous avons perdu notre temps à lire une histoire dans laquelle rien ne se passe, d'un autre on argumenterait qu'au contraire le lecteur a fait la même expérience que les personnages coincés au fort et que c'est là une expérience de lecture tout à fait particulière. Soit. Mais au final, que nous reste-t-il à part cette morale finale comme quoi nous ne faisons tous en fait qu'attendre la mort en occupant comme on peut la vie ? Voilà en conclusion une histoire assez triste et amère sur la vie.

Je me suis en revanche retrouvée dans l'histoire de Drogo qui attend son moment de gloire pendant trente ans pour finalement se voir écarté au dernier moment et voir la jeune génération prendre sa place. Drogo, représentant d'une génération sacrifiée, qui ne sert à rien et dont on ne sait quoi faire, et qui est là pour boucher les trous en attendant la suivante. Moi qui ai obtenu mon diplôme à peine deux mois avant la crise qui sévit encore aujourd'hui, je fais partie de cette génération qui bouche les trous et ne trouve pas de travail fixe, jusqu'à ce que les nouveaux arrivent.Je fais partie des 25-30 ans dont aucun programme gouvernemental ne s'occupe, eux qui parlent toujours des 18-25 ans.

Oui, triste constat que cette lecture.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Les nuits difficiles

Suite de nouvelles de Dino Buzzati qui porte bien son nom tant elle accompagne les nuits où on se réfugie dans ces histoires mi-fantastiques, mi-angoissantes, à défaut de sombrer dans le sommeil.

Encore une fois, Buzzati nous invite dans son univers et nous fait partager ses questionnements sur la vanité de la condition humaine, ses angoisses et ses peurs.

Il nous emporte dans cet univers qu'on a tant de plaisir à retrouver lorsque, soi-même, on se trouve face à ces sourdes angoisses.

Être accompagné par Buzzati est un plaisir à renouveler sans cesse.
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Le Désert des Tartares

Dino Buzzati nous sert ici un bon livre sur la magie du temps qui, à un moment joue à la faveur de l'homme, et, qui par un autre moment joue en sa de faveur, mais le plus souvent, à force de se nourrir de trop d'espoir ou d'espérances pour des lendemains meilleurs ou encore plus décisifs, on est surpris par le cours des choses, le temps , on en a justement plus pour pouvoir agir, et le seul souhait serait de voir les aiguilles d'une montre reculer mais le temps ne connait pas de marche arrière...



Le Désert des Tartares, c'est aussi le parcours de Giovanni Drogo, un jeune lieutenant, affecté à prendre son nouveau service au Fort Bastiani, fort dressé à côté du désert des Tartares, le lieutenant se nourrit de beaucoup de projets, envisageant une gloire dans le service militaire mais quand le fort se présente à lui, il en éprouve de l'horreur. Le lieu, à première vue, ne promet aucune gloire pour un jeune lieutenant, il veut vite quitter le fort. Dommage, le temps va en décider autrement

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Le K

Dino Buzzati est un nom qui sonne comme un souvenir de jeunesse car durant mes années d'études il était courant d'avoir en poche "L'écroulement de la Baliverna".

C'est un autre recueil de nouvelles que j'ai choisi de lire pour le Challenge Solidaire et j'ai bien fait, "Le K" étant du même registre, oscillant entre le satirique et le fantastique.



Avec une cinquantaine de textes courts, certes différents mais tous bien construits et d'une grande qualité littéraire, sans compter l'humour parfois cinglant, Buzzati prouve qu'il est un conteur hors pair. On retrouve le journaliste qu'il a été et je n'ai pas été surprise par son dernier récit "Voyage aux Enfers du siècle" dans lequel il se met en scène comme journaliste faisant un reportage en enfer, un enfer qui ressemble parfois à la réalité. Pour autant, il n'y a rien de déprimant dans ce livre car le ton est parodique.

Ce titre intrigant "Le K" est dû à l'excellente première fable, terme plus adapté que "nouvelle" car les textes de Dino Buzzati ne sont pas vraiment des nouvelles pour moi. Mais là n'est pas la question, ce qui est notable ce sont les chutes toujours bien trouvées, jonglant souvent avec l'absurde.



Si on retrouve des thèmes récurrents comme Dieu et la religion, la guerre froide et la politique, l'amour et la mort, ceux qui sont les plus marquants concernent le pouvoir et plus précisément ce qui touche à la domination du monde (les riches mais aussi l'automobile) et la création littéraire. A ce sujet, on sent que l'auteur italien sexagénaire est sensible à l'âgisme ainsi qu'à la renommée et la peur de la déchéance de l'écrivain mais toujours avec humour même s'il peut être grinçant.

A lire donc sans modération.





Challenge Solidaire 2024

Challenge Multi-défis 2024

Challenge XXème siècle 2024

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Le Désert des Tartares

Grand roman de Buzzati sur le temps qui passe, inexorablement. Giovanni Drogo, militaire affecté au fort Bastiani, attend l'ennemi qui doit arriver par le nord où s'étend le désert des Tartares. Une vie à attendre l'ennemi, ennemi qui au final ne s'avère pas être celui que l'on croit.
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Le Désert des Tartares

Affecté pour deux ans au fort Bastiani en cours d'abandon, le jeune lieutenant Giovanni Drogo va succomber à une rassurante routine, ses désirs de guerre, de gloire ou d'évasion écrasés sous le carcan militaire et c'est aigri et malade qu'après la fuite des années il y terminera sa triste petite existence.



J'ai adoré ce style simple qui sent terriblement le vécu et m'a rappelé des sensations de mon service militaire.

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Le Désert des Tartares

Une lecture envoûtante, où l'attente indéfinie,la distension du temps dominent, lancinant vertige.



Le lecteur subit la même fascination, le même mélange d'attirance et de répulsion que le jeune lieutenant Drogo, qui y est affecté, pour ce fort presque abandonné, au-delà duquel s'étend la plaine du désert des Tartares, bordée de cimes rocheuses.Une zone de frontière qui n'a plus vraiment lieu d'être mais la légende rapporte que les Tartares auraient traversé cette plaine, avant de déferler dans le pays.



Drogo, dès le départ, désire fuir cet endroit mais il reste, comme hypnotisé par ce lieu, où les militaires s'engluent malgré eux , tels le sergent-major Tronk , grand spécialiste du règlement dont il semble avoir fait sa raison de vivre, ou le colonel Filimore, à la tête du fort depuis dix-huit ans, et qui croit toujours à la possibilité d'une guerre.Seuls, quelques évènements viendront pour un instant, sortir le fort de sa torpeur.Drogo continue à attendre une gloire militaire qui ne sera que mirage,le désert restera clos sur ses silences.



Son destin est vu comme l'allégorie d'une vie humaine, avec ses mystères,ses angoisses.Ses désirs inassouvis.



Carlo Bo a écrit: " Buzzati est l'auteur d'un infini monologue avec la solitude, le vide, la mort."" le désert des Tartares" en est une magnifique illustration.



Je trouve ce roman intemporel.Drogo, victime du temps, c'est chacun d'entre nous.



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Contes de Noël et autres textes

Ce recueil de chroniques du grand Dino Buzatti sur le thème de Noël a représenté pour moi une des plus belles lectures de l’Avent. On ne peut que féliciter les éditions Robert Laffont d’avoir publié, 50 ans après la mort de Buzatti, ces chroniques écrites entre 1934 et 1971, donnant l’occasion aux lectrices et lecteurs de retrouver les Noëls d’antan, de leur donner le temps de cette lecture la nostalgie d’un Noël révolu, mais aussi une vue ahurissante sur les changements intervenus dans la manière des familles de fêter Noël, de leur nouvelle perception de ce grand moment de l’année, avec l’arrivée envahissante du mercantilisme après la seconde guerre mondiale. Allant du rire aux larmes, tantôt sur un ton léger, tantôt caustique, Buzatti nous trace une véritable histoire des Noëls du XXe siècle et ses réflexions sont restées d’une étonnante actualité en 2022. La judicieuse idée de publier ces chroniques et histoires de façon chronologique nous fait littéralement sauter aux yeux l’évolution de la vision de la fête de Noël, et grâce à la plume merveilleuse et imaginative de l’auteur, nous lecteurs sommes transportés dans un monde aujourd’hui disparu. Un bon moment de lecture, mais aussi matière à réflexion sur l’esprit de Noël et de ce qui en est resté.
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La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours

Tellement mieux que Le petit prince !

De Dino Buzzati, il me semble ne connaître que Le K. Et voici qu’à un âge avancé ( !), je découvre les ours Italiens ! Ce conte pour enfants est aussi pour adulte. Comme Le petit prince, non ?

Et pour le coup, tenez-vous bien : si on fait tout un foin du petit prince (ce qui me semble le cas), alors il faut logiquement reconnaître que La fameuse invasion de la Sicile par les ours supplante sans contestation le texte minuscule de Saint-Exupéry.

Tout dans les ours est réussi : l’histoire, l’écriture (en tous les cas la traduction d’Hélène Pasquier pour Folio junior) et les illustrations de Buzzati lui-même. Sans oublier la morale sous-jacente. L’humour perce souvent quand l’auteur s’adresse aux lecteurs. La présentation initiale des personnages est très savoureuse (on devrait faire ainsi dans tous les romans !).

Je ne sais pas si on propose le texte aux écoliers (en CM2 ?), mais je vous assure que ça vaut Le petit prince, et les ours manquent assurément de lecteurs sur Babelio ! Tentez l’expérience, même si vous avez déjà un âge avancé…

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Un amour

Antonio, quinquagénaire, cultivé mais très timide avec les femmes cherche le plaisir physique auprès de filles "faciles" qu'il rencontre chez Mme Ermelina.



Puis c'est "la rencontre" avec Laïde qui va le plonger dans une soudaine passion irrépressible de l'esprit et des sens.



Celle-ci va en jouer et en profiter, au fil du temps ce ne sera plus que mensonges et humiliations à répétitions.



On voit arriver la lente et inexorable descente aux enfers d'Antonio, dont Laïde devient sa drogue, et son enfer.



Arrivera t-il à se défaire de cette folie où il s'enferme tour à tour avec délice, angoisse et un désespoir toujours plus profond ?



Bien écrit, mais parfois que les phrases étaient longues, trop longues .
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Le Désert des Tartares

Peut-être dire ici combien il est urgent - en ces temps d'encerclement et d'étouffement du Littéraire par la triste et tragique emprise du "NON littéraire le plus agressif" régnant en notre pays (voire sur la planête) - de lire ou relire dans l'ordre toute la "Trilogie magique" (*) de Dino Buzzati : pureté de la langue, réalisme poétique et animisme fantastique...



- "Barnabo des montagnes" ("Bàrnabo delle montagne", 1933), trad. Michel Breitman



- "Le secret du Bosco Vecchio" ("Il segreto del Bosco Vecchio", 1935), trad. Michel Breitman



- "Le Désert des Tartares" ("Il deserto dei Tartari", 1940), trad. Michel Arnaud



Dire et redire ici aussi combien ces trois traductions françaises sont merveilleusement "justes" et poétiques... et rendent définitivement justice à l'Art du (fabuleux) Conteur vénétien-milanais...



(*) à l'instar du merveilleux cycle-météore de l'errance poétique que constitue pour nous la Trilogie romanesque du Suisse germanophone Robert WALSER : "Les Enfants Tanner" ("Geschwister Tanner", 1907) / "Le Commis" ("Der Gehülfe", 1908) / "L'Institut Benjamenta" ("Jacob Von Gunten", 1909)
Lien : http://www.regardsfeeriques...
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La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours

Après que ma fille a été voir l'adaptation au cinéma, j'ai acheté pour lui lire cette belle édition de ce conte pour enfants. Les dessins sont de l'auteur, et la traduction me semble très bonne.

L'auteur parvient assez bien à s'adresser à des petits enfants, qui ne comprendront pas tout mais saisiront l'essentiel.

Pour nous adultes, j'en retiens quelques jolis éléments, comme l'amour pour un enfant qui peut mener à tous les combats, l'inventivité dans l'adversité, une critique de notre société consumériste qui nous endort et nous détourne de belles choses et enfin une ode à la nature.

Ravie d'avoir découvert ce désormais classique italien pour enfants.
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