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Critiques de Eric Reinhardt (802)
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L'Amour et les Forêts

Bénédicte Ombredanne, agrégée en lettres, est professeur dans un lycée en Lorraine. Elle est mariée à un banquier et a deux enfants. Passionnée de littérature, elle entretient une correspondance avec l'écrivain du dernier livre qu'elle a lu et terriblement aimé. Elle lui explique pourquoi ce roman a changé sa vie. Par la suite, elle se livre sur sa vie, ce qu'elle ressent, lui fait des confidences.



"L'amour et le forêts" vient d'être adapté au cinéma et a été sélectionné dans le cadre du Festival de Cannes. Après en avoir beaucoup entendu parlé, et surtout après avoir écouté Eric Reinhardt dans l'émission de la Grande Librairie, j'ai eu très envie de découvrir son livre.



J'ai été particulièrement touchée par le récit de cette femme qui raconte sa détresse à un homme qu'elle admire. Progressivement, on découvre son histoire, celle du harcèlement quotidien que lui fait subir son époux et la journée durant laquelle elle fait une chose totalement inouïe, un acte de liberté nécessaire qui l'a rend heureuse le temps de quelques heures.



Car Bénédicte est emprisonnée dans son mariage dans lequel une relation toxique est instaurée par un mari narcissique, pervers et manipulateur. Il la surveille, tout le temps. Relations professionnelles, listing téléphonique, horaires de travail, heures supplémentaires, temps de trajet, temps libre, relations amicales, tout est analysé chaque jour. Bénédicte subit des réflexions négatives, des questionnements incessants et répétitifs, un harcèlement destructeur, des propos dévalorisants, que ce soit dans l'intimité où devant les enfants. Elle n'a plus d'estime pour elle, n'arrive pas à sortir de cette relation. Elle voudrait s'émanciper mais se voit mourir à petit feu par une violence psychologique qui la détruit.



Dans ce livre, Eric Reinhardt parle d'un rapport de domination qu'entretient un homme à l'encontre de son épouse qu'il considère comme sa propriété, puis agit comme une victime en retour. Comment dans un couple, l'un arrive à prendre le dessus sur l'autre ? Et comment peut-on se laisser domi

C'est la première fois que je lis un livre traitant de ce sujet que j'ai trouvé très intéressant. J'ai aimé la structure du texte où se mêle la narration de l'écrivain au début et à la fin du roman, et celle de Bénédicte lorsqu'elle raconte son histoire.



Un phénomène d'actualité abordant le harcèlement au sein du couple,

les violences conjugales et les conséquences psychologiques qui en écoulent sur toute la famille.

Dramatique et bouleversant.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Comédies françaises

Dans les romans, ce sont les digressions que l’on aime, disait il y peu François Busnel à La Grande Librairie. Et Comédies françaises en regorge!

On y suit Dimitri Marguerite, jeune homme timidement exalté, qui, durant une année (d’avril 2015 à juillet 2016), rencontrera à quatre occasions fortuites, une fille dont il est tombé amoureux au premier regard sans lui avoir jamais adressé la parole. Ainsi, à Madrid, Paris et Bordeaux, cette Rosemary vient le hanter et cette vision, à chaque fois, le bouleverse et l’enchante.

Éric Reinhardt surprend avec ce roman d’amour courtois adossé à un portrait politico-social de la France. Ainsi, l’étonnante digression sur la création d’Internet, que l’on associe aux Américains, mais qui relève plutôt du datagramme conçu en 1973 par Louis Pouzin, un ingénieur français. Torpillé sous l’influence d’Ambroise Roux, grand patron de la Compagnie générale d’électricité, le datagramme n’a pas été retenu par le gouvernement français de Valéry Giscard d’Estaing, qui lui a préféré le projet Transpac à l’origine du Minitel. Juste pour ces pages d’anthologie historique, le roman vaut le détour, sublimé, de plus, par une écriture exprimant sensualité et sensibilité. Une belle réussite littéraire!

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Comédies françaises

Je ne comprends pas et suis un peu furieux : triple T dans Télérama, critique dithyrambique des Inrocks, alors bien sûr je me suis rué sur Comédies françaises

Quelqu’un a-t-il vraiment lu cet Éric Reinhardt jusqu’au bout?

Car Comédies est une joyeuse bouffonnerie.

Attendez: à partir de l’histoire vraie du lobbying qui mis le proto-internet français sous l’éteignoir au profit des américains, l’auteur est censé faire le portrait d’Ambroise Roux , génial ingénieur des années 70.

Mais ce n’est absolument pas de ça qu’il s’agit. C’est une longue digression narcissique, vaguement métonymique , épouvantablement ennuyeuse et wikipediée à l’extrême. 50 pages sur un délirant portrait de ...Max Ernst. La liste exhaustive des chorégraphies branchées des années 2010 etc....

L’auteur ne nous prend absolument pas au sérieux, change de style comme d’avis , étale son désormais célèbre pornocentrisme , aime les poils , les andouillettes et Bordeaux sans le moindre souci du lecteur.

Et ça fonctionne, il suffit de lire les critiques.

Alors dîtes moi qu’il y a quand même quelque chose dans ce livre ??

L’histoire d’une folie ( les lettres de Dimitri , à la fin tendent à le prouver péniblement) ou d’un histrionisme littéraire creux et incroyablement prétentieux ??

Non, il n’y a pas rien dans ce livre , en tout cas rien qui vaille la peine de l’acheter.
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L'Amour et les Forêts

L'amour et les forêts est mon premier Reinhardt. Et je ne sais pas comment le critiquer! Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais je suis loin d'être emballé. J'ai pourtant lu ou entendu des chroniques dithyrambiques sur ce roman.

C'est assurément un bon livre où sont abordés des sujets durs: la violence conjugale, le harcèlement, l'obsession, la maladie... mais aussi l'amour!

Mais l'organisation du livre me laisse songeur. La qualité des chapitres est clairement inégale. On a parfois la désagréable sensation que Reinhardt meuble et est payé à la page! Le passage de la recherche Meetic n'a aucun intérêt et occupe pourtant un nombre de pages significatifs, tout comme l'apprentissage du tir à l'arc: répétitif et pompeux à souhait! Ajouter à cela des phrases longuissimes, certes assez fluides à la lecture, mais où se mélangent jolie prose et langage obscène. On me répond souvent quand je me plains de l'utilisation des mots bites, baise, etc que c'est utiliser l'écriture moderne, mais quel intérêt dans un roman comme celui la?

Et l'omniprésence de l'auteur, cette omnipotence, cette autofiction m'a dérangé. Mélange des genres...

A coté de cela, la souffrance de Béatrice Ombredanne, sa rencontre qui la libère, le récit de sa soeur jumelle... tout cela vous prend aux tripes et vous bouleverse! Les phrases sont émouvantes, musicales voire lyriques pour certaines, si bien écrites et si agréables à lire. Ces parties là compensent les autres mais que de regrets en ce qui me concerne. Pourquoi tout le livre n'est pas ainsi? Cela reste un mystère. Je reste persuadé que Reinhardt est passé à côté d'un chef d'oeuvre.

Je conclurai en conseillant néanmoins la lecture. Ca mérite que je lise un autre Reinhardt pour compléter mon avis sur cet auteur.
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Comédies françaises

Dimitri, jeune journaliste à l’AFP après avoir travaillé pendant quelques années dans les relations institutionnelles et les affaires publiques – autrement dit le lobbying -, se lance dans une enquête au long cours, dont il voudrait bien faire un livre : cette enquête, c’est celle de la naissance d’Internet, que l’on aurait pu attribuer à Louis Pouzin, ingénieur français qui a justement inventé le système de transmission de données, le datagramme, dans les années 70, si le gouvernement français, sous Valéry Giscard d’Estaing, n’avait pas fait les mauvais choix. Ses recherches vont le mener à un homme puissant de cette époque, Ambroise Roux, PDG de la CGE (Compagnie Générale d’Electricité), qui serait responsable du sabordage des recherches de Louis Pouzin pour des histoires de gros sous. Et c’est à partir de là que Dimitri, jeune homme particulièrement obsessionnel – ses pérégrinations amoureuses nous le confirment tout au long du récit -, va se jeter corps et âme dans les investigations pour tenter de déconstruire le mythe Roux.



Gros maelström aux airs de capharnaüm que ce roman, à la fois histoire fictive de Dimitri, histoire réelle de ses investigations, que ce soit sur Internet, Louis Pouzin ou Ambroise Roux, histoire mi-réelle mi-fictive de sa passion pour Max Ernst suite au visionnage d’un documentaire à ses dix-huit ans, passion dont il veut faire un roman. Sous la plume de l’auteur, Dimitri est raconté dans ses moindres faits, gestes et pensées, décrit en train d’écrire également – nous avons même sous les yeux ses écrits en cours d’élaboration, ou en cours de réflexion dans son esprit -. Malgré l’impression de confusion, et de multiplications de récits hétérogènes, qui peut dérouter de prime abord, tout se tient finalement bien jusqu’au dénouement, qui nous montre un ensemble très cohérent, très riche, et très complexe, tenu par une plume travaillée et précise ; de même, l’incipit, en nous faisant commencer par le dénouement, qui va s’expliciter ensuite pour former une boucle bien bouclée, est intéressant et bienvenu, preuve ultime du travail fourni, et quant à la narration, et quant au style.



Malgré tout, je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir embarrassée à la fermeture de ce roman en ce qui concerne mon ressenti final. Certes, l’ensemble se tient, est particulièrement bien écrit – même si j’ai trouvé certains passages de description de l’histoire de Louis Pouzin ou d’Ambroise Roux longuets – mais je n’ai jamais réussi à trancher entre deux postulations totalement antagonistes. Soit l’auteur fait ici preuve d’une grande dérision vis-à-vis de son personnage, particulièrement antipathique, voire ridicule dans ses obsessions nombrilistes, d’auto-dérision vis-à-vis de son propre rôle d’auteur/narrateur, et j’adhère complètement à ces « comédies françaises » décrites avec beaucoup de cynisme. Soit tout est à prendre au premier degré, et j’ai assisté à une parfaite mise en abyme d’un journaliste de l’AFP qui se regarde écrire, tout comme l’auteur se regarde écrire l’histoire de ce journaliste, avec une grande pédanterie qui m’insupporte franchement. N’ayant jamais lu Eric Reinhardt auparavant, si certains lecteurs d’autres de ses romans passaient par là et pouvaient m’éclairer à ce sujet pour trancher, j’en serais ravie !



Je remercie les éditions Gallimard et Babelio de m’avoir permis de découvrir ce roman de la rentrée littéraire.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Comédies françaises

Un titre évocateur. Dans ce dernier roman d'Eric Reinhardt il sera question de comédies, en divers sens du terme, et l'ancrage sera très français. Comédie du surréalisme, comédie des lobbys, comédie des classes sociales vont donc être évoquées avec une ambition littéraire inégale et parfois inappropriée.



La comédie, et le théâtre étaient les grandes passions de Dimitri, le personnage central du roman, dont on apprend le décès en ouverture.

D'entrée il est donc établi que l'enjeu sera de comprendre les circonstances qui ont conduit à cette mort brutale, dont on sait juste qu'elle est le résultat d'un accident de la route.



S'ensuit une longue présentation de Dimitri, qui couvre une trentaine de pages, au cours desquelles Eric Reinhardt lâche les chevaux de son lyrisme à tout crin, de manière excessive à mon goût. On a des passages comme celui-ci :



« La façon dont elle marchait faisait rêver l'espace comme si les engrenages de sa démarche meulaient en elle les grains de quelque songe gorgé d'ailleurs... ».



Dans cette partie il multiplie les figures de style, les anaphores, les oxymores, il joue avec la ponctuation. On l'imagine soumettre son texte à l'épreuve du gueuloir, le scandant à pleine voix.

On peut dire qu'il joue au maximum la comédie de l'écrivain lyrique.



Passée cette épreuve, on a une phase de dialogue, entre Dimitri et une de ses amies, qui continue les présentations. Les termes sont pauvres, vulgaires, tout à fait symptomatiques de l'époque, et l'ensemble sonne vrai. C'est même assez émouvant.



Le décor planté le style se pose et adopte sa vitesse de croisière, on retrouve une prose caractéristique du roman français contemporain, assez plate, même si parfois l'auteur relance un peu de souffle, avec des effets de redondance.



On va suivre Dimitri dans sa quête de la texture du réel. Dans un premier temps il croit la percevoir dans l'incarnation d'une jeune femme qu'il croise à Madrid. Il va extrapoler cette rencontre, en l'investissant d'affects nourris par sa passion pour les surréalistes (André Breton, Max Ernst). Cela va le mener à différentes phases de dépression, jusqu'à sa rencontre avec Louis Pouzin, le créateur français du datagramme, une technologie informatique que la France a ignorée mais qui a abouti à l'invention de l'internet aux Etats-Unis dans les années 70.

Toujours plus borderline Dimitri va enquêter sur les causes qui ont conduit à ce raté industriel français et découvrir un homme d'affaire très influent en son temps : Ambroise Roux.



Mon sentiment sur ce livre est dans l'ensemble assez mitigé. Sa valeur littéraire me paraît aléatoire, mais son fond philosophique est fascinant.

Je l'ai lu facilement et en y prenant un certain plaisir.

Il faut dire qu'Eric Reinhardt soigne son lecteur en lui apportant sur un plateau des connaissances culturelles pointues et en lui permettant d'approcher les arcanes du pouvoir.

Toutefois j'ai vraiment l'impression d'avoir vu les coutures de son projet. Je pense que Reinhardt fourmille d'idées de romans qui ne sont individuellement pas assez consistantes pour être autonomes.

Il prend ainsi un roman potentiel sur le surréalisme et le rôle joué par Ernst dans l'invention de l'action painting, et un roman potentiel sur Ambroise Roux et les fusionne. Il attribue ces velléités romanesques à son personnage qui devient la clef de voûte du livre.



Du point de vue philosophique, Reinhardt met dans la bouche de Dimitri un discours anti-élite qui est certes pertinent mais qui est très manichéen. A tel point qu'à la fin du roman j'en suis arrivé à me demander si la démonstration qu'il souhaite faire n'est pas plutôt que les tendances gauchisantes de son personnage l'enferment dans une cage ressentimentale, ce qui le rend toujours plus paranoïaque.



Mais j'ai apprécié les questions que Dimitri se pose sur le réel, comment il interprète les coïncidences à travers les préceptes de Breton. Je trouve astucieuse la façon dont Reinhardt sème des indices, ou des détails troublants.

Les dialogues sont très bien troussés, ils constituent le réservoir d'émotions du roman, il y a quelque chose de vrai et de juste en eux.

Finalement ce qui relève du romanesque est très réussi.

La question que je me pose , c'est : pourquoi avoir intégré des plages didactiques très longues, pas si indispensables, et qui parfois plagient au mot près les notices Wikipedia ?



Quoiqu'il en soit c'est tout de même un livre de qualité que ce Comédies Françaises.Je ne suis pas sûr qu'il y en ait beaucoup qui présentent de tels ptentiels de divertissement et d'enrichissement dans ce qui nous sera proposé à la rentrée.



Je remercie Babelio et Gallimard de m'avoir fait bénéficier en avant-première de la lecture de ce livre, c'était une expérience inespérée.



http://casentlebook.fr/rentree-litteraire-2020-comedies-francaises-eric-reinhardt/
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La chambre des époux

Il y a des livres où on n'y arrive pas, où la lecture est difficile. Ce n'est peut-être pas le moment, le sujet et le style ne sont peut-être pas ce qu'on attendait... C'est un mystère... et c'est ce qui s'est passé, pour moi, avec le roman d'Eric Reinhardt, La chambre des époux.



Je n'ai pas réussi à lire les mots de cet auteur que je voulais découvrir depuis plusieurs années. Pourtant, au départ, le thème de ce roman m'intéressait : l'amour et la vie après un cancer. J'ai lu les premières pages assez rapidement mais plus j'avançais, plus je commençais à trouver ma lecture confuse. Les phrases à rallonge d'Eric Reinhardt ne m'ont sans doute pas aidé, et l'histoire est allée trop loin pour moi.



Dommage...

Reçu dans le cadre d'un masse critique, merci à Babelio et aux éditions Folio pour cet envoi.
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La chambre des époux

Son roman « L'amour et la forêt » m'avait beaucoup plu. « Cendrillon » m'était tombé des mains, et celui-ci, eh bien...je ne m'attendais pas à ça du tout. La quatrième de couverture était bien alléchante, et puis patatra, je referme ce livre en me demandant si j'ai bien tout compris ;-)



J'ai aimé le thème de ce roman gigogne : accompagner un être chère dans sa lutte contre la maladie grâce notamment à la musique. L'auteur fait l'éloge de l'amour, de la beauté et de l'art. Complètement d'accord avec la quatrième de couverture pour cela "Éric Reinhardt livre ici une saisissante méditation sur la puissance de la beauté, de l’art et de l'amour".

« Il faudrait toujours se comporter, quelles que soient les circonstances, de manière à devenir nostalgiques. C'est à dire produire de la beauté. Quelles que soient les circonstances, coûte que coûte, objectif obsessionnel, produire de la beauté. Même avec un cancer. Surtout avec un cancer. La beauté du présent, d'être ensemble, de se battre, de s'aimer. L'intensité et la rareté. Le cancer peut être vécu comme quelque chose de positif. Son traitement ouvre une période pendant laquelle on chemine vers une libération. »

C'est l'histoire dans l'histoire qui m'a gênée, m'a perdue à plusieurs reprises, et a interrompu le charme qui naissait, renaissait pourtant.

C'est dommage.

A relire donc pour moi, plus tard, après avoir pris le temps d'écouter l'auteur parler de son roman afin de mieux comprendre ses choix.

Faites-vous votre propre avis...les 176 pages de ce roman se lisent très vite.

« Décider d'être deux plutôt que seul, fusionner et être plus fort et plus intelligent, plus enjoué, plus déterminé, plus patient, plus réfléchi, plus résistant, plus ingénieux, plus perspicace sur le chemin de sa vie parce qu'on est deux, parce qu'on a choisi d'emprunter à deux le même chemin tout en gardant ses rêves à soi et des visées distinctes, c'est une façon comme une autre, je crois, de concevoir l'amour, peut-être aussi la plus belle, peut-être même la seule en réalité. »
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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La chambre des époux

Premier livre de cet auteur que je lis et autant le dire tout de suite, je n'ai pas apprécié du tout ce récit.



L'auteur commence par nous raconter la difficile époque du cancer de sa femme, Margot. Ensuite, durant cinq années, vient la peur panique de la récidive.

J'étais un peu surprise car la présentation du livre parlait d'une fiction et non d'une biographie. C'est ensuite que j'ai compris.

Alors que la peur continue de monter, l'auteur commence à nous raconter l'histoire qu'il aurait pu écrire, celle de Mathilde et de Nicolas. Là, le récit recommence.

Quand je dis recommence, c'est que l'auteur nous raconte à peu de chose près, avec d'autre personnages, et un autre cancer, à nouveau son histoire.

C'est là qu'il m'a perdue. Je m'ennuyais déjà mais lire la même chose deux fois... Je me suis demandée pourquoi l'auteur nous faisait subir la lecture d'un livre qu'il n'avait finalement pas publié.



J'ai tenté de tenir mais je n'ai pas réussi. Au trois quart de l'ouvrage j'ai abandonné ma lecture. La réalité et la fiction se superposent, les prénoms féminin se confondent... Non, ce livre n'était pas pour moi.
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L'Amour et les Forêts

Le titre est évocateur, le nom du personnage féminin invite à la rêverie - Bnédicte Ombredanne, c'est déjà un poème - l'entame du livre, la rencontre de l'écrivain lui-même avec une de ses lectrices : tout laissait présager que j'allais m'installer dans un moment douillet de lecture. Hélas, ça n'a pas duré. Bénédicte, loin de l'héroïne romantique que suggère son nom, est en fait une épouse maltraitée, victime de violences psychologiques de la part de son mari. Les pages où l'auteur évoque le harcèlement continu de l'époux, mettant sa femme à la question, le jour, la nuit, la réveillant même pour lui faire avouer son infidélité, sont insoutenables. Il la pousse par son comportement à un épuisement tel qu'il peut en toute quiétude exercer sa toute-puissance. Bénédicte se soumet, garde le silence et offre à son entourage, l'image d'une femme fatiguée, certes, mais heureuse en ménage. En ce sens, l'auteur réussit son pari : le style rend compte parfaitement du climat oppressant qui règne dans la famille, de sa clôture sur l'extérieur et de la pathologie qui s'y est installée.

A part cela, j'ai trouvé parfois une outrance qui pouvait nuire à l'émotion. Les scènes d'intimité sont souvent purement sexuelles, alors même qu'elles constituent le seul moment un peu optimiste du roman. Je passe sur l'inscription de Bénédicte sur un site de rencontre et les conversations auxquelles elle participe, qui m'ont laissée un peu perplexe...

Lorsqu'Eric, le narrateur-écrivain rencontre la sœur de Bénédicte, j'ai repris un peu espoir, d'autant que ce passage est introduit par une scène vraiment savoureuse (le soin du visage, là pour le coup, c'est sensuel !)) : on allait enfin comprendre ce qui s'était joué dans cette famille, comment une telle violence avait pu s'instaurer sans que nul n'intervienne ou ne soit alerté par le fait que Bénédicte dépérisse. Bon, quelques clés en effet, mais à nouveau de l'excès dans les descriptions et les situations qui ôtent toute possibilité, pour moi, d'empathie.

Je ne sais pas en fait pourquoi je suis allée au bout de ce roman, toutes les dix pages je me surprenais à me poser cette question et je me remettais à sa lecture sans désir ni plaisir - accomplissant plus un devoir qu'autre chose. Quelques belles phrases, de rares épisodes touchants, bref une lecture qui ne m'a pas enthousiasmée...
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L'Amour et les Forêts

C'est un véritable coup de cœur. J'écris cette critique juste après avoir lu la dernière page et j'en suis encore bouleversé. Je ne suis pas du genre émotif, mais ce livre dégage une réelle puissance. Dans un style magnifique, riche, dense, souffrant peut-être de trop d'énumérations, Eric Reinhardt nous transporte dans l'univers de Bénédicte, femme mariée et malheureuse, que le narrateur rencontre à deux reprises et dont il découvre la tragique vie et le combat incessant qu'elle mène pour essayer simplement de vivre. L'histoire est prenante, certains passages édifiants (le harcèlement de l'époux) enchanteurs (Christian), cocasses (l'inscription sur Meetic). Un livre vraiment sublime qui n'était, a priori, pas un premier choix mais qui devient un premier coup de cœur dans cette rentrée littéraire 2014.

En résumé, un livre qui est magnifique, maîtrisé, écrit avec un talent indéniable, et qui, en plus, est important car il aborde la persécution psychologique de femmes dans leur foyer. Merci à Eric Reinhardt d'avoir rédigé ce livre et merci aux éditions Gallimard de l'avoir publié.
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Le système Victoria

A une époque où les couples se font et se défont, où les familles se décomposent et se recomposent, David et Victoria vivent une relation adultère classique. Relation facilitée par leur appartenance à des milieux professionnels qui leurs fournissent des alibis sans peine : diners et voyages d'affaires, journées de travail interminables...Il est directeur de travaux de la future plus haute tour de France et a quelques scrupules. Elle est directrice des ressources humaines d'une multinationale et n'en a aucun. Un compte en banque bien fourni permet à Victoria d'offrir à son amant les meilleurs hôtels de Londres ou de Paris avec soupers fins et champagne à volonté...Leur relation extraconjugale pourrait presque sombrer dans un train-train confortable si l'appétit sexuel insatiable de Victoria ne les entraînait pas dans une spirale infernale qui s'achèvera en tragédie.

L'approche du rapport entre sexe et pouvoir vu sous l'angle féminin est originale mais laisse à penser que la femme est condamnée soit à rester à sa place, soit à imiter l'homme dans ses pires excès - et à ses risques et périls.

On peut aussi s'interroger sur le statut de nos démocraties et sur la manière dont nous sommes les pantins d'un système dont des êtres comme Victoria se font les gardiens, immoraux, parfaitement corrompus mais presque "innocents" tant ils fonctionnent selon leur propres règles et leur propre logique dans leur microcosme international ?

Quelques très beaux passages sur la jeunesse de David, la description du fonctionnement de son vaste chantier, sa relation érotique avec Victoria, nous tiennent en haleine mais le roman est gâché par un fin bâclée et invraisemblable.
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Sarah, Susanne et l'écrivain

N°1839 – Février 2024.



Sarah, Suzanne et l’écrivain – Eric Reinhardt – Gallimard.



Sarah, architecte, deux enfants, mariée depuis vingt ans est en pleine crise de la quarantaine. De plus on vient de lui découvrir un cancer du sein et elle est en rémission. Elle se sent délaissée par son mari qui s’isole dans une cave de la maison. Elle veut se recentrer sur elle-même, vend ses parts dans le cabinet qu’elle possède et veut devenir sculpteur. Jusqu’à présent elle ne portait pas d’intérêt à l’argent mais elle s’aperçoit que son mari possède la majorité dans le patrimoine familial à son détriment . Il y a explications, promesses de réajustement de la part de son mari, mais rien ne change. Elle décide donc de vivre ailleurs pour provoquer une réaction qui là aussi se retourne contre elle, ses enfants étant adolescents. Sarah s’aperçoit que son départ l’a fait sortir de la vie de cette famille aussi sûrement que si elle était morte de son cancer. Consciente qu’elle n’est plus à sa place dans ce microcosme, elle confie donc l’histoire de sa vie à un écrivain qu’elle apprécie et qui la fait devenir Suzanne, une femme de papier un peu différente d’elle mais qui est en réalité son double. Cette dernière se heurte aux éditeurs qui refusent le manuscrit de son roman ce qui est pour l’écrivain une manière de mêler sa propre vie et de jouer de son côté sa propre partition créatrice se mêlant à ce chassé-croisé entre la fiction et la réalité. Par un jeu de miroirs, le texte passe de Sarah à Suzanne, révélant le travail de création de l’écrivain, un étrange triangle qui est cependant un peu perturbant pour le lecteur qui peut s’y perdre. J’ai personnellement déploré certaines longueurs et ressenti une désagréable impression de décousu par l’absence de transitions entre le personnages des deux femmes .

Cette construction est originale non seulement avec la technique de mise en abyme mais également avec ce jeu entre réalité et imaginaire qui semble avoir déjà été employé par lui précédemment. J’ai lu ce roman comme celui de l’usure des choses, dans le mariage en particulier quand on prend conscience, le délire amoureux passé, du vrai visage de son conjoint. La lassitude qui en résulte peut s’avérer désastreuse ou s’inscrire dans l’indifférence avec la préservation de ses intérêts personnels et la recherche individuelle d’un centre d’intérêt pour se protéger ou se libérer des contraintes conjugales. C’est une forme de fuite assez inévitable après des années de vie commune. Sarah veut contraindre son mari à changer de comportement face aux violences psychologiques qu’il lui inflige mais je ne suis pas bien sûr que la solution imaginée par Sarah soit une thérapie efficace puisqu’elle l’approche des rive de la folie.L’épilogue m’a un peu rassuré.
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Comédies françaises

On ignore évidemment si Louis Pouzin, inventeur du datagramme, et toujours vivant, a lu le dernier roman de Eric Reinhardt dont il est l'un des personnages importants. A priori, il ne devrait rien avoir à redire à l'éloge qui lui est fait pour ses travaux précurseurs d'Internet et stoppés net sous le mandat de Giscard. Pour celui qui lirait vite la quatrième de couverture de Comédies françaises, ses aventures inachevées semblent être le thème principal du récit, ce qui n'est pas du tout le cas, puisqu'il y est avant tout question d'un jeune homme d'aujourd'hui (27 ans), dénommé Dimitri, certes journaliste et s'intéressant de près au cas de Pouzin, mais également amateur de théâtre et menant une vie sentimentale agitée, entre autres choses. L'existence de Dimitri est décousue, le roman qui la raconte ne l'est pas moins, et d'un intérêt inégal, il faut bien le dire. Parfois, le style de Reinhardt séduit mais assez souvent il agace, dans ses dialogues très familiers ou ses énumérations fastidieuses (à quoi bon citer tous les ouvrages de Jules Verne ?). En somme, et ce n'est pas une nouveauté pour qui fréquente les livres de Reinhardt depuis un certain temps, l'écrivain, qui se sait doué et brillant, fait obstinément son malin en déconstruisant savamment son roman, digressant sans vergogne et nous conduisant là où son inspiration l'emporte sans que le lecteur ne comprenne ses choix narratifs et la destination vers laquelle il souhaite nous mener. Comédies françaises nous parle de l'air du temps, celui de maintenant et celui des années 70, avec un héros sans grande personnalité ni ambition, et l'on ne se demande vraiment si le roman entend fustiger une époque dépourvue de valeurs ou pas. Répétitif et biscornu, le livre peut rappeler de loin ceux de Houellebecq, en un peu moins pessimiste, sardonique et provocateur quand même. Et surtout en beaucoup plus fastidieux, hélas.
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Comédies françaises

Dimitri, journaliste à l'AFP, tombe fou amoureux d'une inconnue qu'il croise trois fois, à Madrid et à Paris.



Dimitri fait un passage éclair dans le métier de lobbyiste.



Dimitri se passionne pour Max Ernst et Jackson Pollock, et prend des notes dans son cahier Clairefontaine bleu en vue d'écrire un livre.



Dimitri enquête sur l'inventeur d'Internet que la France a bêtement laissé filer dans les années 70 pour servir les intérêts personnels d'un seul; il prend des notes sur l'affaire dans son cahier Clairefontaine rouge en vue de dévoiler l'affaire.



Dimitri aime les hommes, mais aussi les femmes, surtout les poilues; n'hésite pas à aller voir des escortes girls, sauf quand il se rend compte que derrière la pute il y a une pauvre étudiante; pratique l'échangisme, les rendez-vous glauques chez de vieux couples…



Dimitri m'a profondément ennuyé ou est-ce Éric Reinhardt, qui, à force de bavardages, de répétitions qui se veulent drôles, de digressions longues et inintéressantes, m'a dégoutée de son personnage et de son histoire.



J'ai essayé. J'ai posé. J'ai repris. Mais voilà. Non. C'est ennuyeux.
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Comédies françaises

Fait rare, abandon de la lecture après 91 pages ! Si ma 46ème lecture de 2020 échappe à ma sensibilité, elle met paradoxalement en relief la qualité des ouvrages dévorés cette année : des ouvrages complexes et des thrillers efficaces, des livres de voyages et d’histoire, des tapuscrits originaux et des écrivains méconnus, tous cherchant le beau, le vrai et le bien.

De l’ouvrage ainsi refermé, je retiens un quatrième de couverture mensonger, un prix supérieur à 20€, aucune condensation ou ellipse comme le conseille en exergue Milan Kundera et une écriture sans élégance échouant à faire vivre des personnages vulgaires faisant la part belle aux obscénités contemporaines jusque dans leur perversion : l’ego, l’hubris, le sexe et le fric.




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La chambre des époux

Alors que sa femme est atteinte d’un cancer du sein, l’auteur va se battre en même temps qu’elle, pour terminer son livre en cours afin qu’il sorte quelques mois plus tard, lorsqu’elle sera guérie. Ils ont donc mené un combat conjoint : elle lui a donné la force d’écrire, il lui a donné la force de guérir. Peu de temps après, il rencontrera Marie, une jeune femme, qui vient de sortir d’un cancer du pancréas. Elle est pleine de vie et l’auteur va être attiré par cette femme, tout en ayant peur qu’une récidive vienne la frapper. L’idée que Marie puisse mourir lui est insupportable et le ramène à la peur qu’il a eu de perdre sa femme. Jusque-là, j’ai apprécié ma lecture. C’est après que cela se complique. L’auteur doit trouver l’inspiration pour ces prochains ouvrages et il va réfléchir à une histoire dans l’histoire puisqu’il va imaginer un couple Nicolas et Mathilde, lui compositeur et elle atteinte d’un cancer incurable. Nicolas va créer une symphonie pour sa femme et va lui permettre ainsi de guérir. Au printemps de l’année suivante, il rencontrera Marie, qui a réchappé d’un cancer du sang, particulièrement agressif, qui aurait dû la laisser sur le carreau. Un an plus tard, il apprend que Marie a rechuté et qu’elle est condamnée. Il décide de tout plaquer et de partir à Milan la rejoindre.

Je n’ai pas compris l’intérêt de cette histoire dans l’histoire, difficile de suivre entre les 2 situations similaires. Je n’ai pas compris Nicolas, partagé entre 2 femmes qu’il aime, abandonnant femme et enfants, pour partir vivre au côté d’une femme qu’il n’a connu en tout et pour tout que quelques heures et l’assister dans les derniers mois de sa vie. Et il revient ensuite, après le décès de Marie, auprès de Mathilde comme si rien ne s’était passé... Je suis peut-être passée à côté de ce livre…

Je remercie tout de même Babelio et Folio pour l’envoi de ce livre.
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L'Amour et les Forêts

Un livre surprenant, où se succèdent des chapitres au style parfois complètement différents, passant du récit d'un auteur égocentrique à celui de scènes de sexe extrêmemment crues, puis à un roman du XIXe siècle et enfin, à la vie bouleversante d'une femme sous la coupe de son mari et enfermée dans le carcan de sa vie...

En tout cas, passé le début, déroutant et un peu agaçant, la suite est magnifique, et tellement bien écrite !...
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L'Amour et les Forêts

Tout m’a déplu dans ce livre, à commencer par le thème peu imaginatif de l’auteur racontant la vie d’une de ses lectrices, rencontrée tandis qu’il peine à écrire un nouveau livre ; cela donne franchement l’impression qu’il n’a pas de sujet. Puis, on ne voit pas pourquoi l’auteur se met en scène, si ce n’est pour faire l’apologie de son précédent livre, en mettant dans la bouche de sa lectrice toute une série de compliments, dont le plus ridicule est que seule la lecture de son précédent livre lui « a de nouveau donné de la lumière » (page 245). C’est d’une prétention extraordinaire.

Mais le plus grave, c’est que Bénédicte Ombredanne n’est jamais crédible, l’auteur ne parvenant pas à s’effacer derrière son personnage féminin. Il est en effet impossible de se mettre dans la peau de cette femme tant on a l’impression que ses pensées sont celles d’un homme ou d’un personnage fabriqué à la va-vite. On a de la peine à croire qu’une femme timide, qui subit le harcèlement de son époux et excuse sa violence en prétendant l’aimer, puisse tout à coup répondre des insanités sur Meetic, qui sont très clairement celles d’un homme. L’auteur ne se donne pas non plus la peine de nous faire comprendre comment une femme cultivée, agrégée de lettres et professeur dans un lycée, qui prétend affirmer sa liberté en trompant son mari, s’avère incapable de le quitter ou du moins de répondre à ses agressions, ne serait-ce que pour protéger ses enfants. Franchement le mystère demeure et il n’est même pas crédible qu’elle ne s’en ouvre pas au moins à ses amies. Quant au discours féministe que cette femme soumise tient à sa propre fille, il est complètement risible et hors sujet. On ne croit pas une seule seconde à ce personnage péniblement créé par un auteur omniprésent. De même, l’amant est inconsistant et on ne parvient pas à se défaire de l’idée que ses élucubrations mortellement ennuyeuses sur la beauté de la nature en automne et les spécificités du tir à l’arc sont celles de l’auteur lui-même. Même la scène de séduction des amants est ridiculement entrecoupée de considérations alambiquées sur Villiers de L’Isle-Adam. Quant au mari, c’est une caricature lointaine et sans intérêt - pour qui l’auteur est « un homme inaccessible » (p. 255) c’est dire! -, ce qui ne permet pas non plus de comprendre pourquoi Bénédicte Ombredanne s’obstine à rester avec lui.

Enfin, le style est souvent lourd, les phrases parfois interminables et peu claires, en particulier lorsque l’auteur part dans ses délires sur la nature ou certains auteurs. Cela dit, il faut reconnaître que certains passages sont assez réussis, en particulier le chapitre très drôle sur Meetic.

En résumé, c’est un livre prétentieux dont les personnages caricaturaux ne sont qu’un prétexte pour nous abreuver de considérations pseudo-intellectuelles profondément ennuyeuses.
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L'Amour et les Forêts

Quel ravissement de trouver dans un auteur contemporain une telle qualité d’écriture ! Ce perfectionnisme est troublant.

J’ai été enchantée de suivre les déboires de cette « Emma Bovary » d’aujourd’hui. La compassion n’a rien d’évident pour ce genre de personnage. Pourtant, c’est touchée que j’ai refermé cet ouvrage, et admirative devant le travail rigoureux et fastueux fourni par M. Reinhardt.

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