Henri Troyat

J'ai bien aimé j'ai quand même un petit regret j'aurais aimé en savoir plus sur la révolution russe leurs conditions de vie j'ai eu un peu l'impression de survoler tout ça

Comme d'habitude, en peu de pages, d'une plume à la fois fluide et incisive, Henri Troyat présente une situation, envenime le tout, analysant finement et impitoyablement ses personnages et les déboires qu'il leur fait traverser. Ici, le lecteur devine, dès la première rencontre, que des événements rudes arriveront. Toutes les suppositions sont permises.

N'ayant pas pour habitude de traîner, l'écrivain ne fait pas attendre son lecteur.

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Pour les bios, Troyat reste mon préféré. Il sait me captiver par sa manière simple et efficace de raconter. Avec Raspoutine, cela reste vrai. Un être difficile à cerner ce Raspoutine. Troyat a su montrer toutes les facettes de cet énergumène hors du commun.

Pour qu'une armée soit forte, il faut qu'elles se compose d'automates. Tout ce qui, chez un militaire, rappelle l'homme doit être combattu et brisé....



... Mécontent d'un régiment de la garde qui n'a pas su obéir à un de ses commandements, il lui donne l'ordre de se mettre en marche, sur-le-champ, en grande tenue, vers la Sibérie. Terrorisée, l'unité entière, officiers en tête, part pour l'exil, tandis que les proches du tsar le supplient de rapporter sa décision. Il y consent enfin, de mauvaise grâce, et envoie un contrordre par estafette. Les soldats réprouvés, qui sont déjà à plusieurs étapes de Saint-Pétersbourg, rebroussent chemin avec le même ensemble et la même docilité obtuse.

L'une des premières mesures édictées par Paul est d'imposer à tout l'armée l'uniforme prussien des gens de Gatchina, avec guêtres et tresses poudrées. Avant la revue, les coiffeurs s'escriment, de nuit, sur les cheveux des officiers et des soldats, les enduisant de graisse et de craie pour bien les natter. Chacun sait qu'il risque l'arrestation, voire la déportation, pour faute de service. Le destin des hommes tient à une mèche de cheveux, à une boucle de ceinturon. Aussi, avant de se rendre sur les lieux du rassemblement, les gradés prennent-ils l'habitude de faire leurs adieux à leurs proches et de se munir d'argent.

Magnifique oeuvre que j'ai lue il y a quelques années et que je relirais volontiers.

A nice easy reading in French, with lightness, wit and a bit of macabre for a good balance. Stories about people who are lead by passions into completely expected arrival points...

Dans ce roman, nous est présentée l'enfance d'une petite fille de 8 ans, pleine de vivacité et débordante d'amour qui vit séparée de sa mère, chez ses grands-parents qui ne la comprennent pas.

Par ce récit on découvre les émotions et les sentiments qu'un enfant peut ressentir intérieurement.

Pour cela, l'auteur nous transmet bien les questionnements que la fillette éprouve sur la vie des adultes qui l'entourent et qu'elle tente de comprendre :"Le langage des grandes personnes est semé de mystère impénétrables aux enfants."

On observe que beaucoup de choses lui échappent et malgré la réflexion, Viou ne réussit pas à décrypter la vie des adultes.

Le type d'écriture ainsi que les descriptions nous permettent de nous figurer le contexte et de nous entrainer avec la petite fille dans une remise en cause sur les traditions, la façon d'aimer, de prier, de se rappeler des morts, de vivre !

On remarque aussi la difficulté de se faire entendre et d'exprimer ses émotions lorsque l'on est jeune et à quel point les grandes personnes peuvent paraitre indifférents aux enfants. "Tout se mélangeait dans la tête de Sylvie, les moutons et maman, la compassion et l'allégresse, l'envie de pleurer et celle de hurler sa joie, de jeter son cartable en l'air et courir, à toutes jambes, au devant de la vie."

On voit à quel point l'amour et la tendresse des parents sont importants à l'éducation des enfants : en l'occurrence, la petite fille peine à se souvenir de son père qui lui manque et cherche en vain dans son entourage une personne qui pourrait lui apporter l'amour et ce sentiment de protection que son père lui aurait transmit.

Cependant, il y a beaucoup de descriptions ce qui rend la lecture longue et le récit manque quelque peu de dynamisme.

Ce livre m'a plu. Je ne connaissais pas le récit d'enfance mais grâce à "Viou", j'ai pu découvrir ce genre de récit.

L'histoire est simple et l'on suit l'écoulement de la vie de Sylvie sans de difficultés particulière. Malgré les nombreuses descriptions, la lecture reste claire et intéressante.

M. Constance 3e2

J'ai beaucoup aimé cette oeuvre. Henri Troyat décrit avec beaucoup de lucidité l'invasion de la Russie par Napoléon qui est perçu comme l'envahisseur, le tyran, un homme qui n'a rien à faire là. Il relate l'incendie de Moscou, la fuite de ses habitants, la panique, la pagaille, la retraite tragique, les les opinions et sentiments des belligérants, les histoires d'amour. On se trouve plongé en immersion totale dans l'histoire entre la France et la Russie, ce qui nous oblige à nous poser encore des questions sur cet épisode de notre histoire.
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Il présente des personnages qui se retrouvent malgré eux à vivre chez et pour leurs chiens.

Peu à peu, cela prend une importance telle que l'histoire du couple des deux personnages principaux se retrouve en arrière plan.

Toutefois, ces chiens leurs permettent une certaine consolation, un peu de chaleur animale ne fait de mal à personne^^

Pour conclure, bien écrit, des personnages assez attachants.

Peut etre pas le meilleur Troyat , mais roman attachant , on croit à l'histoire jusqu'au bout

roman

livre pationnant quoique avec une vraiment inatendue et très triste

Que c'est bon la vrai littérature !

j'ai lu ce livre ,mais je le relire a nouveau

j'ai pas encore lire

Par son style rapide, ses formules, ses images parfois ironiques, l'intérêt du livre se porte plus sur l'art d'Henri Troyat que sur la vie de Zola .

Magnifique d'humanisme et d'aventure !

J aimerais bien le relire

C est un roman extra

UN DE MES LIVRES PREFERES