Saga intéressante.
Armand est un personnage très attachant (bon normal que je dise cela 😀 ... je suis une femme 😀).
J'ai lu le tome 1 et maintenant j'achève presque le tome 2.
Je n'ai pas le tome 3 mais j'ai bien l'intention de me le procurer, car je souhaite aller au bout de cette histoire.
En général j'apprécie toujours Troyat. Et ses liens avec la Russie.
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Une merveille. Rythmé, bien écrit. Un récit biographique et initiatique. Aliocha, tout jeune adolescent, fils d'immigrés russes déclassés, connaît une amitié riche et profonde avec un jeune infirme d'un milieu très privilégié féru de littérature.
Le témoignage d'une époque traversée pourtant par les emotions adolescentes ambiguës et intemporelles.
J'ai pleuré sans discontinuer sur les deux derniers chapitres. 😅
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Cette série de 5 tomes vient compléter la saga précédente "Tant que la terre durera". Le Boris Danoff qui épousera cette merveilleuse Elisabeth est le fils de Michel et Tania, qui ont fait face à la révolution bolchévique, à la guerre, à l'exil.
J'ai lu les deux sagas, dans l'ordre, et j'ai adoré cette "rencontre", qui est le but ultime de ces deux vies. Boris venait d'une famille bousculée, d'une russie à feu et à sang. Elisabeth est le fruit savoureux de deux personnes calmes et posées, dont les vies se sont déroulées comme un long fleuve tranquille...
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Pas vraiment emballé par ce livre court et trop simpliste, pourtant j’avais bien aimé sa trilogie des semailles et des moissons . Cette histoire ne m’a pas emballé mais je suis allée jusqu’au bout pour savoir ce que le fils Etienne ferait en sachant la vérité sur son père.
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Une biographie bien documentée sans grandiloquence et enrichie par pléthore de citations. On se passionne pour ce monarque plein de fougue libérale dans sa jeunesse et grand adversaire de Napoléon premier. La deuxième partie de sa vie est néanmoins dominée par la religion et l'auteur a légèrement du mal à nous enthousiasmer pour cette vie qui, pour sa défense, n'a rien d'enthousiasmant! On comprend le tumulte du prochain siècle en découvrant la passivité et l'absolutisme des régnants du précédent.
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TANT QUE LA TERRE DURERA tome 1er
d’Henri Troyat, de l’Académie Française (1911-2007)
Bien que je fraye avec la littérature française depuis un demi-siècle, je n’avais encore rien lu de cet écrivain d’origine russe qui à ma connaissance n’est signalé dans aucun manuel ou qui tout au plus est classé parmi les mineurs. Et en effet, en lisant la première centaine de pages de “Tant que la terre durera”, je me disais, comme il est beaucoup question de coeur, et de coeur féminin surtout, dans un décor exotique (la Russie impériale et le Caucase), qu’il ressemble beaucoup plus à un auteur du XIXe siècle plutôt que du XXe. Ses analyses des sentiments des femmes frustrées dans leurs attentes par rapport à la vie et aux hommes me rappellent notamment de très près le roman “L’illusione” (1891) de Federico De Roberto, que pourtant Troyat n’a sans doute pas connu, encore plus que “Madame Bovary”, quoique j’aie lu que Troyat considérait Flaubert comme son maître à côté de Tolstoï. Et bien, malgré ces contenus vieillots et une analyse psychologique un peu simple (tout se caractérise par rapport à son opposé: Moscou et le Caucase, Volodia et Michel, les Arapoff et les Bourine, Tania et sa soeur Lioubov ...) c’est finalement l’écriture de Troyat qui m’a séduite: son élégance, sa richesse lexicale, sa fluidité, ainsi que la précision des descriptions des paysages du Caucase et des traditions des Tcherkess de la fin du XIXe siècle, que l’auteur connaissait à travers les récits de ses parents et, bien sûr, les grands écrivains russes. Ce qui me frappe au niveau du contenu, c’est que je retrouve dans ce roman une représentation de la condition féminine qui se superpose parfaitement à ce que j’apprends à travers les romans de Gorki et une description de la Russie comme un “pays primitif et cruel” (p. 320) que je retrouve chez tous tous tous les auteurs russes.
(J’ai commandé le tome 2 :)
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Lu en même temps que mon père un chef d’œuvre… la désillusion d’un enfant puis l’amour inconditionnel de ce fils envers ce père mythomane. On est embarqués dans cette histoire fantastique à la « mon père, ce héros! » l’indulgence du fils envers son père est absolument incroyable. Je t’aime mon père …
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Petit livre trouvé par hasard sur un pont de Paris avec une copine, j'ai lu ce livre avec un grand plaisir car on y retrouve la beauté de la langue française grâce à Troyat !
Et l'histoire est très sarcastique : un père comédien raté qui devient jaloux de son jeune fils qui devient la mascotte du cinéma français après l'avoir poussé à faire un casting, cela aurait mérité une adaptation ciné dans les années 1970 avec des acteurs populaires comme Michel Serrault, Jean Poiré, ou Philippe Noiret !
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Le comportement d'Amélie vis à vis de Clémentine est absolument injuste quand elle renvoie cette jeune femme . Tout au long des trois premiers romans je remarque que l'auteur a bien observé le comportement des patrons- patronnes vis à vis des employés de maisons.
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Un plaisir de le relire pour la troisième fois depuis les années 80!un auteur que j' adore dont j' ai presque tout lu, même les bios historiques, j' espère que beaucoup le lisent encore ...Des personnages finement dépeints, des époques passionnantes, on ne s' ennuie jamais !
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Henri Troyat est un de mes ecrivains préférés i
Livre apres livre je decouvre un univers souvent impregne d'influence russe que j"adore car les personnages sont tres bien decrits et representes et les analyses psychologiques sont tres fines.Ici nous sommes au milieu d'une trilogie a devouvrir,une saga familiale plein d'acide.
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La conclusion de la trilogie. On fait face à la vie. Le concept est un peu Nietzchéen: "Il faut quitter la vie comme Ulysse Nausicaa – bénissant plutôt qu'amoureux." On remplace vie par personne aimée et cela pourrait faire une bonne morale pour cette oeuvre.
La réflexion s'invite quant à nos motivations: Jilou est-elle égoïste? Faut-il réellement choisir une personne pour laquelle on s'enflamme? Qu'est-ce qui, en temps présent, nous motive réellement?
Les dures lois immorales de l'amour, comme le fait si bien comprendre le texte, d'autant plus que la victime est, de base, vue comme experte et en maîtrise d'elle-même.
On s'aperçoit aussi de la place qu'ont désormais pris chacun des personnages dans l'histoire, même ceux qui ont disparu, dans l'affect du lecteur. C'est dire si Jilou la cajoleuse et la Grand-mère froide et pieuse sont mises au même niveau.
Sylvie, en tous cas, a fini par tout comprendre.
Le mot de la fin, qui est un nom propre, est central à l'histoire toute entière et aux réflexions qui en découlent.
Petits détails: qu'est devenue Ernestine? Où est enterrée Tante Madeleine?
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Un livre de transition: la suite de Viou, la prélude au Troisième bonheur. Sylvie pose un regard critique sur sa mère, en couple avec Xavier. Il y a alors une réflexion intense sur ce qu'est la fidélité. On peut même se demander qui nous possède et par qui on est possédé, car la réflexion est poussée dans l'au-delà et les complications de son mystère.
On voit aussi les passions trop vite enflammées par l'adolescence et le besoin d'aller de l'avant. Mais nos sentiments et nos propres besoins finissent par émerger. Ce détail sera plus saillant dans le Troisième Bonheur.
La danse symbolise nos passions et nos ambitions. Elle fait réfléchir ou trouve la solution toute cuisinée sur ce qui nous motive vraiment.
Le caractère de Sylvie a pris une certaine tournure: plus impulsive, avec une certaine duplicité. Elle s'aguerrit pour mieux se protéger.
Cette trilogie n'est pas figée. Viou était écrit à coups de deuils, chapelets et personnages pieux. On aurait pu s'attendre à une suite sévère dans un pensionnat. Mais ce n'est pas dans la tyrannie de la discipline que se passe l'histoire. C'est plus subtil, plus amer. Vie de Paris ou vie au Puy, finalement l'ouverture est sur ce choix.
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Une trilogie intéressante, dont l'enchaînement des actions invite à poursuivre la lecture. L'auteur verbalise les représentations des personnages d'une manière très compréhensive. Il place aussi des sous-entendus et des situations qui font deviner la suite de l'histoire. Ainsi, les évènements tragiques sont moins choquants malgré leur tristesse inévitable.
Des mots peu courants sont utilisés dans des situations qui les rendent justement utiles, ce qui embellit la lecture.
On peut comprendre tous les personnages, du point de vue auquel ils se trouvent, même si on peut méprendre certains pour des opposants. En parcourant la trilogie jusqu'à la fin, on se rend compte qu'ils ont tous leur place dans l'histoire.
Des styles de vie se font face après un drame: on profite et on s'efforce à être heureux comme le grand-père, ou on est désabusé, maintenu par ses principes et sa piété comme la grand-mère. Mais tout les unit, personne n'a raison de toutes façons. Excepté dans la tête des gens. Toujours la subjectivité, que l'auteur exprime avec objectivité.
La mère pose les marques de sa personnalité dans ce livre. Gentille, adorable, mais avec quelque-chose d'inexplicable en plus...
Il n'y a pas de méchants. Troyat nous embarque dans la vraie vie, non systématique, faite de meilleur et de pire tout en un. Une réflexion sur la vie elle-même et la mort est centrale, tout comme la prise en compte de l'autre avec son vécu, ses perceptions et ses envies.
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Je poursuis ma traversée des semailles et des moissons (...mon mari, qui lit par dessus mon épaule, me dit de noter "tel un mulot" !!! ah! Non mais oh !!! le goujaaaat ! ) avec ce tome 3.
C'était une respiration agréable de suivre la pétillante Elisabeth (plutôt que la "rigide Amélie" qui commençait à me sortir par les trous de nez...) dans ce tome-ci (une fois de plus : l'écriture d'Henri Troyat nous plonge vraiment dans l'époque en question, "on est" au pensionnat , "on est" dans l'école de garçons, etc ...). J'ai hâte d'ouvrir le tome 4 pour suivre ses aventures !
Cela dit Amélie-la-Dictatrice a quand même réussit à me faire rager une fois de plus avec ses principes à la noix car c'est sans ménagement qu'elle vire Clémentine, leur bonne, qui s'est quasi faite violer par Denis ... (violer en toute impunité d'ailleurs , c'est sûr que de nos jours lire le passage où Denis s'impose dans le lit de Clémentine genre "t'en as envie j'en suis sûr" alors qu'elle se débat .... ça fait vraiment mal "au consentement"... une autre époque , certes... ).
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Tome 2 / Amelie m exaspère toujours autant avec sa haute estime d elle même et son côté «je suis droite, j ai raison et tout le monde (ex: mon frère, mon père, etc ) doit faire ce que je décide» mais le style de l auteur fait que l on se prend à suivre ses aventures malgré tout («malgré tout »=malgré son côté exaspéraaaant ).
Comme je le disais dans ma critique du tome 1 : l'ensemble a un accent de vérité (ex: pierre à son retour de la guerre, l ambiance du café, l ambiance du village natal pendant la guerre , etc ) qui nous plonge dans l époque en question.
(en revanche je ne suis pas sûre que lire ce tome de façon isolée soit intéressant ... il s inscrit dans la série).
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Impressionnant affrontement entre deux frères dont l'opposition de caractères et d'objectifs est encore renforcée par la puissance des Alpes environnantes. Soutenue par une très convaincante description de personnages, cette confrontation prend toute sa force dans le fait que ce roman est très court.
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