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Critiques de Hiro Mashima (1095)
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Fairy Tail, tome 1

Lucy, jeune femme, rêve de devenir magicienne. Pour y arriver, elle doit devenir membre d’une guilde, la plus prestigieuse est Fairy Tail. C’est alors qu’elle rencontre Natsu, magicien du feu et membre de la célèbre guilde. Il va l’introduire auprès de ses camarades magiciens, où de nombreuses tâches les attendent …



Ce premier tome est gratuit sur les sites de téléchargement d’ebook. Je l’ai téléchargé pour me faire une idée de cette série. Honnêtement, ce manga n’a rien pour me plaire. Les personnages sont sans cesse déformés dans des expressions de colère qui les rendent ridicules. Le scénario est haché, confus, morcelé et incohérent. Rien ne m’accroche. Aucune émotions, aucun plaisir à le lire, juste de l’agacement. J’ai du me faire violence pour trouver le courage de l’achever pour savoir que je vais définitivement enterrer cette série qui n’a, ni pour le graphisme, ni pour le scénario, ni pour l’histoire rien pour me plaire.

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Fairy Tail, tome 46

Durant les années 1990 j’ai été un manga addict enchaînant titres sur titres… avant de finalement passer à autres choses avec la généralisation des séries dépassant les 50 tomes. Maintenant que la médiathèque municipale est bien achalandée dans ce domaine, je m’y remets de plus belle. En tant qu’amateur fantasy, mon premier choix s’est porté sur le phénomène "Fairy Tail"…

L’univers des mangas est pleins de conventions à et de gimmicks éculés, et la galaxie shonen est de loin la plus touchée par les effets de modes en étant régulièrement victimes de guerres des clones… Mais cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un titre aussi impersonnel. Je ne connaissais pas du tout l’auteur Hiro Mashima, et pourtant j’ai l’impression de le connaître son style et ses idées depuis une éternité tellement tout est repiqué d’ailleurs, à commercer par "One Piece" le best-seller d’Eiichirō Oda avec lequel il a travaillé (et auquel il emprunte la formule, le worldbuilding, les personnages, les situations, et parfois les découpages et les mises en scènes : au secours les gros repompages voire les plagiats !). C’est quand même bien dommage pour un mangaka qui n’a jamais subit l’influence d’une école ou d’un mentor de n’avoir pas su apporter de véritable plus-value personnelle à ses nombreux emprunts / hommages…









Dans ce tome 46, la lutte de Fairy Tail contre Tartaros continue !

- Gajil affronte Trafzer des Ténèbres

- Jubia affronte Keith le moine ténébreux

- Erza affronte Néo-Minerva, le nouveau jouet de Kyôka

- Stinger et Rog de Saber Tooth arrivent à la rescousse pour affronter Mald Gheel, le roi des enfers

Mais la part belle est surtout faite à l’affrontement entre Grey et Silver, censément être le point d’orgue de ce tome. Hiro Mashima repompe à la fois "Dragon Quest" et "Saint Seiya" sans se préoccuper des contradictions donc les incohérences avec le reste de la série sont monstrueuses. L’auteur s’est aperçu du truc et a essayé de récupérer ledit truc, mais c’est encore plus pire en fait malgré le pathos nekketsuesque mis en valeur… C’est con, car cela aurait été très bien en fait avec un minimum de rigueur scénaristique, donc profitez des dessins mais ne lisez pas les phylactères pour ne pas être déçu car dans chaque choix effectué le mangaka se torche de ce qui a été fait auparavant et invalide des pans entiers du manga.





"Fairy Tail" c’est pour moi un petit plaisir, car l’auteur dégage tellement de bonne volonté et de bonne humeur qu’il utilise les codes du genre sans trop tomber dans les clichés malgré la répétitivité, et pour ne rien gâcher ses dessins ne font que gagner en qualité au fil des tomes. Quand il fait du bon vieux nekketsu c’est cool, quand il fait des loufoqueries à la "One Piece" (toujours signalées par un « C’est quoi ce délire ! ») j’accroche moyen, et quand il fait du trop de fanservice c’est carrément nul à chier. Qui aime bien châtie bien : je ne suis pas dupe de ses limitations : le mangaka a du mal avec son propre côté fanboy de telle ou telle œuvre, et s’avère assez peu sûr de lui, se laissant trop facilement influencer par ses assistants, ses éditeurs ou ses lecteurs. Il est d’une grande sincérité dans ses postfaces où il évoque ses hésitations, ses erreurs mais aussi ses souhaits quant à l’évolution du monde du manga. Somme toute, il m’est finalement assez sympathique
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Fairy Tail, tome 8

Vaut pour les tomes 7 et 8 :





C’est la guerre entre Fairy Tail et Phantom Lord… ou plutôt c’est la guerre entre les protégés de Makarof et José accompagné de sa garde rapprochée, qui utilise son contrat pour récupérer Lucy Heartfilia pour régler ses comptes… Vu que les membres de Phantom Lord se sont fait défoncer à la fin du tome précédent, c’est les mages de classe S de la guilde qui prennent le relais… Nous avons donc les 4 éléments :

- Totomaru du Feu, un pyromancien très Naruto style

- Sol de la Terre, une version améliorée du comte Ebar, mais qui malgré ses anglicismes et son look cartoonesque passe bien quand même

- Jubia de l’Océan est très sympa ! Une Lady Pénélope dépressive toute de noire vêtue qui parle d’elle-même à la troisième personne (vue qu’elle tombe follement amoureuse de Grey, le cryomancien naturiste, ça promet pour les tomes suivants !).

- Alya de l’Air, alors là non… C’est un mélange entre l’inquisiteur Mozguz de "Berserk" et Gluttony de "Fullmetal Alchemist" avec une pointe de Skaka de "Saint Seiya", bref un supervilain qui ne ressemble à rien et qui cabotine parfois à outrance avec ses troubles bipolaires qui le font passer du rire aux larmes en 2 secondes !

Par contre Gajil Redfox le chasseur de dragon spécialisé dans la magie de l’acier est vraiment très cool. Il a tout d’un héros/vilain de comics, mais surtout il emprunte carrément au Végéta d’Akira Toriyama (je gage qu’il affrontera / aidera Natsu à de multiples reprises dans l’avenir)



Le maître blessé, Gilders et Mistgun aux abonnés absents, Luxus qui comme d’habitude s’en tamponne le coquillard, et Erza qui est mise hors circuit d’entrée de jeu (elle encaisse à elle toute seule la décharge du tout puissant canon Jupiter ! si je n’ai pas écrit auparavant, je kiffe grave Erza ^^), c’est aux mages de deuxième et troisième rang de prendre les choses en main !

Kanna et Loki assure la défense de ce qui reste de la guilde, tandis que Readers et Mirajane s’occupe de Lucy. Natsu affronte Totomaru pour mettre hors d’état de nuire le Canon Jupiter, Grey affronte Jubia et Elfman, dont on apprend la tragédie personnelle (cool le clin d’œil au "Hellboy" de Mike Mignola !!!), affronte Sol dans l’espoir de stopper l’incantation magique devant tous les annihiler… Et tous les autres magiciens de Fairy Tail doivent affronter les sbires de José créés par magie dans la plus grande tradition de "Dragonquest" ! (c’est même presque dommage qu’on n’accorde pas plus de temps de jeu aux seconds couteaux)



Toutefois il reste encore des petits trucs qui m’ont gonflé :

- un passage scato grotesque (le Japon c’est aussi humour « vi » : pipi, caca, prout…)

- la régularité de métronome avec laquelle les héroïnes se retrouvent nues ou dénudées dans des poses suggestives mises en valeurs par des cadrages voyeuristes

- çà et là des grimaces, des cabotinages… bref des têtes à claques !

- une récupération intégrale des classiques : "Dragon Ball", "Saint Seiya", "Dragon Quest", "Hunter X Hunter" et même "Berserk"…

(Polyussica semble bien repompée sur la Flora de "Berserk", et la forteresse mécanique MK2 est un classique récurrent de la saga "Dragon Quest", même si me le clin d’œil à la saga "Gundam" est bien marrant)



Mais tout cela n’est que de chose face à l’esprit nekketsu qui préside à cet arc : espoir, amitié, solidarité, dépassement de soi et sacrifice pour les autres (oui bon, Erza n’est pas obligée de constamment reprendre le rôle jadis dévolu à Shiryu de "Saint Seiya") ! On préfère mourir que de livrer un ami à l’ennemi… Yeah c’était bien cool !!!

On sent que le mangaka et son équipe ont bien travaillé cet arc autant sur le fond que sur la forme : le suspens est omniprésent, la tension est palpable, tous les personnages, même les plus modestes, sont mis à contribution et la synchronisation de leurs actions est parfaite. Pour ne rien gâcher, l’émotion est bien au rendez-vous !





Et alors que tout semble perdu,



Du vrai bon shonen à l’état pur !



To be continued…
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Rave, tome 15

Suite des aventures d'Haru et Cie !



Ce tome ressemble beaucoup au précédent en ce qui concerne les combats, il n'y a que de ça dans celui-ci aussi.



Haru et ses amis continuent la recherche d'Elie toujours aux mains des démons. Haru pénètre donc dans un vaisseau à sa recherche. Il va ainsi combattre différents ennemis qui sont tous en possession de Dark Bring, l'équivalent de Rave pour les ténèbres. Il devra user de ruse et de nouvelles techniques pour arriver à les battre. Certains de ses amis se découvrent de nouveaux talents de combattants pour lui permettre d'avancer plus vite en retardant ou en stoppant des démons.



La fin de ce tome est telle qu'il me faut la suite sous la main que j'ai heureusement. Le dernier combat ne présage rien de bon pour la suite des aventures d'Haru et Cie. Vont-ils néanmoins arriver au terme de leur quête ? Vous le saurez au prochain épisode ou pas car je n'ai pas l'intention de spoiler plus qu'il n'en faut chaque tome de cette série.



Tout ce que je peux dire sur celui-ci, c'est qu'il y a beaucoup de rebondissements importants qui me font me demander si Haru et ses amis vont pouvoir arriver au bout de leur quête...



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Fairy Tail, tome 38

Les derniers combats du Grand Tournoi de la Magie battent leur plein :

- Gajil vs. Rog possédé (remember le Végéta possédé du dernier arc de "Dragon Ball")

- Luxus vs. Jira qui a éclaté Orga en un seul coup

- le duo Grey/Jubia vs. le duo Leon/Cherrya

- Erza furax vs. Minerva plus puante que jamais

Et au final tous les membres de Fairy Tail, salement amochés, se retrouvent face à un Sting frais comme un gardon qui ambitionne de tous les vaincre pour délivrer son ami exceed Lecter des mains de la cruelle Minerva… Avant de SPOILER !



Le résultat convainc la princesse Jade E. Fiore de la véracité des propos son visiteur du futur : elle met fin aux combats entre la team Natsu et les troupes royales pour que tous les tous les participants du Grand Tournoi, épaulés par les soldats du royaume, se rassemblent pour défendre la capitale contre l’imminente invasion draconique…

Sauf qu’il y a 2 visiteurs du futur et que l’un est là pour empêcher l’autre d’accomplir sa mission (remember "Terminator" certes, mais surtout "Dragon Ball" !)… Mais le suspens est vite éventé puisque le XXXX du futur tue la XXXX du futur à la première occasion, le tome s’achevant sur l’ouverture du Portail de l’Eclipse !



Encore un très bon moment shonen, même pas gâché par les incohérences habituelles de l’auteur : Hiro Mashima nous a comme d’habitude bien embrouillé avec ses vraies fausses pistes destinées à faire du teasing, et chaque explication amenée pour rattraper le coup amène de nouvelles incohérence… Je vous ferai un résumé du merdier à la fin de l’arc ! ^^
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Fairy Tail, tome 32

Une nouvelle histoire de tournoi : c’est simple et efficace donc très plaisant !





Elfman remplace Wendy attaquée par de mystérieux inconnus lors de la présentation des équipes au Grand Tournoi de la magie, mise en scène dans la plus pure tradition de "One Piece" :

- les Quattro Cerberos

- les Mermaid Heel

- les Blue Pegasus

- les Lamia Scale

- les Raven Tail (qui se présente comme la guilde anti Fairy Tail mais qui n’a rien fait contre Fairy Tail durant les 7 années durant lesquels ils ont été en position de faiblesse… On tombe au niveau des méchants clichés et caricaturaux de kodomo)

- les Saber Tooth

- l’équipe A de Fairy Tail, composée de Natsu, Grey, Lucy, Erza et Wendy ici remplacée par Elfman

- l’équipe B de Fairy Tail composée de Luxus, Gajil, Mistgun/Gerald, Jubia et Mirajane

(déjà pourquoi Gerald s’est échiné a demander à la team Natsu d’investiguer sur la mystérieuse magie noire qui plane sur le tournoi s’il comptait y participer lui-même pour le faire ? parce que le mangaka n’avait pas encore penser à la suite quand il avait balancé ça)



On nous explique ensuite les règles du tournoi qui consiste à associer à chaque jour une épreuve collective mystère à laquelle participe un membre de chaque équipe, suivi d’un combat entre membre d’équipes différentes (en solo les jours 1, 2, et 3, en duo le jour 4, en bataille royale le jour 5. Je suis pas très fan des épreuves dont on explique les règles juste après que les équipes aient désigné leur représentant (mais ça c’est juste pour donner du temps au mangaka qui ne sait pas encore où il va).



La première épreuve est le cache-cache où les candidats doivent lancer un sort sur leurs opposantes dans un quartier créé par magie peuple de clone illusoires. Nalpunding de Raven Tail s’acharne sur Grey et Jubia pour faire chier Fairy Tail mais au final c’est Rufus des Saber Tooth qui éclate tout le monde en un seul sort…



Pour les combats en solo on a :

Lucy vs Frea Corona (Raven Tail) => chouette combat en dépit des boobs et des petites culottes. (Soupir)

Ren Akatsuji (Blue Pegasus) vs Alanya Web (Mermaid Heel)

Orgia Nanagia (Saber Tooth) vs Warcry (Quatto Cerberos)

Mistgun vs Jera Nekis (Lamia Scale) => chouette combat qui oblige Ultia et Meldy à faire perdre Gerald

Bref, à la fin de la journée la guilde des Saber Tooth vire en tête.





Un tome qui m’a bien plu, servi par des dessins vraiment bien maîtrisés avec un découpage nickel chrome et des arrière-plans parfois de toute beauté. Mais cela m’a gonflé qu’on nous explique des règles qui ne sont pas respectées : pour le cache-cache on nous explique qu’il faut lancer un sort sur un candidat adverse pour gagner 1 point, et qu’on en perd 1 si on lance un sort sur l’un des clones illusoires or Jubia perd 1 point sans avoir lancé de sort et Nalpunding ne gagne pas de point en lançant un sort sur Rufus… De plus, Raven Tail passe son temps à tricher et à transgresser les règles sans que personne n’intervienne : bravo l’efficacité des organisateurs et du Conseil de la Magie ! Des incohérences de plus, on n’est plus à ça près… (On n’est pas dans "Yuyu Hakusho" où les organisateurs sont des pourris qui veulent que les héros perdent)

Sinon, à la demande des lecteurs kikoos fanboys/fangirls, le mangaka s’est senti obligé de faire de Mavis un personnage récurrent pour mettre une lolita de plus dans son casting fanservice… (Gros soupir)
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Fairy Tail, tome 21

Finalement cet arc n’échappe pas vraiment à la formule répétitive méchants attaquent Fairy Tail, Fairy Tail riposte contre les méchants… Donc la méthode de travail du mangaka travaille contre lui, et les incohérences se multiplient (mais j’en parlerai ultérieurement).





Nastu, Happy, Wendy et Carla comprenne rapidement qu’ils sont tombés sur les doubles de leur amis de Fairy Tail, qui dans cet univers parallèle est une guilde clandestine, voire même la dernière guilde d’Edolas tous les magiciens étant pourchassés par les forces royales. On nous présente ainsi également les forces en présence : la dictature militaire du roi Faust, assisté par Bayro le chef d’Etat-major et les généraux Panther Lily, Knightwalker, Hughes et Sugar Boy qui veulent la magie éternelle pour les humains, et l’ailurocratie de la reine Chagot qui dispose de la magie éternelle pour les exceeds.



La team Natsu est conduite par Lucy Ashley pour retrouver leurs amis d’Earthland, Natsu et Wendy remplaçant leurs magies défaillantes par un épée-feu et une lance-tornade. En route ils tombent sur la Lucy Heartfilia qui n’est pas prisonnière comme les autres et dispose librement de sa magie (elle aurait été protégée par Horlogium et sa magie ne serait pas affectée car basé sur l’invocation d’esprits… Ouais, ça passe mais c’est soulant quand des auteurs se contrefoutent des règles qu’ils ont eux-mêmes édictés juste avant).

Suit une rencontre avec Natsu « fire ball » Draguion, aficionados des grosses cylindrées qui ne sert à rien sinon à caser quelles blagues sur les différences entre les 2 Natsu…

Arrivés à la capitale, la team Natsu assiste à l’exposition de leurs amis transformé en lacrima géant avant de chercher à rejoindre le palais. (Je n'ai pas compris pourquoi ils avaient besoin des souvenirs résurgents de Carla pour se faufiler jusqu’au roi Faust par la voie souterraine alors qu’ils disposent de Virgo, la foreuse vivante…)

Lucy est envoyée aux oubliettes, les chasseurs de dragons Natsu et Wendy sont emmenés participer contre leur gré au projet secret du roi Faust tandis qu’Happy et Carla sont quant à eux remis aux exceed… Et Nady le Premier Ministre exceed, censément rigolo mais en fait carrément flippant, ainsi que Nichiya le chef de la garde d’Extalia, version féline d’Ichiya (lui-même version manga d’Aldo Maccione ^^), explique aux deux chats magiciens de Fairy Tail qu’ils font partie des 100 exceeds envoyés sur Earthland pour tuer, puis ramener les chasseurs de dragons (les ordres ayant changé entre temps). Happy refuse de collaborer avec les siens, même contre son gré, et s’enfuit avec Carla délivrer ses amis : ils deviennent, des rebelles contaminés par les mentalités humaines… Ils parviennent à quitter Extalia grâce aux parents de Happy, qui se gardent bien de révéler leur identité à leur fils, mais se retrouvent vite coincés entre les forces humaines et les forces exceeds…



J’ai bien aimé les chapitres d’exposition, mais ensuite j’ai eu l’impression qu’on ne faisait qu’avancer à marche forcée, puis avec les chapitres « humains interdits » qu’on tombait dans le fanservice pour ailurophiles…





"Fairy Tail" c’est pour moi un petit plaisir, car l’auteur dégage tellement de bonne volonté et de bonne humeur qu’il utilise les codes du genre sans trop tomber dans les clichés malgré la répétitivité, et pour ne rien gâcher ses dessins ne font que gagner en qualité au fil des tomes. Quand il fait du bon vieux nekketsu c’est cool, quand il fait des loufoqueries à la "One Piece" (toujours signalées par un « C’est quoi ce délire ! ») j’accroche moyen, quand il fait du trop de fanservice c’est nul. Qui aime bien châtie bien : je ne suis pas dupe de ses limitations : le mangaka a du mal avec son propre côté fanboy de telle ou telle œuvre, et s’avère assez peu sûr de lui, se laissant trop facilement influencer par ses assistants, ses éditeurs ou ses lecteurs. Il est d’une grande sincérité dans ses postfaces où il évoque ses hésitations, ses erreurs mais aussi ses souhaits quant à l’évolution du monde du manga. Il m’est décidément assez sympathique…
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Rave, tome 31

Suite des aventures d'Haru, Elie et Sieg dans le passé :-)



Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce tome est vraiment très intéressant du point de vue de leur voyage dans le passé. Certains des derniers éléments d'histoire s'emboîtent enfin, même s'il manque quelques réponses pour certains évènements mystérieux autour de l'amnésie d'Elie et de ses quelques souvenirs.



Le secret entourant son amnésie est vraiment exceptionnel et explique bien des choses. Malheureusement, lors de leur retour dans le présent, Haru va perdre un puissant et précieux allié, Sieg.



J'aimais particulièrement ce personnage car il était énigmatique, on connaissait peu d'éléments sur lui, et en même temps, il savait beaucoup de choses sur ce qui se passait dans le monde. Il était un peu la tête pensante du groupe, il réfléchit avant d'agir, contrairement à Haru ^^ Il va me manquer, ainsi qu'à Haru, à Elie et à tout leur groupe...



Les graphismes représentant Sieg, et surtout son visage, sont absolument superbes. C'est un des personnages les mieux travaillés, je trouve, il y a beaucoup de détails intéressants sur sa figure qui trouvent leur réponse dans ce tome. Il est devenu un ami fidèle et loyal d'Haru et Elie dès qu'il a eu compris le rôle de celle-ci par rapport à leur univers et sa fin. Il l'a même protégé au péril de sa vie plus d'une fois et aussi contre son village du temps.



Certains passages de ce tome ont vraiment été chargés d'une émotion très forte... la tristesse de perdre Sieg et de voir comment il avait protégé Elie depuis le passé. Ce tome me fait d'ailleurs penser à une boucle sans fin...



Finalement, Elie peut aussi rentrer dans une colère noire si l'on touche à ses amis. Sauf que même Haru est abasourdi par la puissance magique qu'elle peut déployer. Malheureusement, c'est un pouvoir magique, l'Aetherion, basé sur la colère et donc sur des sentiments extrêmement forts. Du coup, au moindre faux-pas d'Elie, ce n'est pas un continent qui risquerait d'être rayé de la carte mais le monde entier de l'univers. Son pouvoir peut donc s'apparenter à une arme de destruction massive...



Ce tome est, pour le moment, mon préféré de la série mais je pense que les suivants risquent de le devenir aussi :-) On apprend beaucoup de choses sur Elie, et elle-même sur son propre passé, et c'est également un tome chargé en émotions très fortes, les larmes me sont venues aux bords des yeux à certains passages...



Bref, c'est une série que je conseille vivement de découvrir !! Son histoire est très bien imaginée, les différents éléments s'imbriquent naturellement entre eux sans à-coups. Les personnages sont recherchés, aussi bien dans leur look et leur façon de parler que dans leur caractère, ils ne sont pas que tout blanc ou tout noir.



Il y a des combats et de l'aventure mais également de belles leçons de courage et d'amitié entre des individus de différents horizons. De très belles valeurs sont véhiculées par ce manga, qui mériterait d'être plus lu que « Fairy Tail ». Ayant lu les deux, je préfère « Rave » pour toutes les qualités déjà citées :-) Les dessins sont travaillés et évoluent au fil des tomes, on voit Haru grandir et le style du mangaka avec lui.



Et maintenant, en avant pour les 4 derniers tomes même si je n'ai aucune envie de quitter mes nouveaux amis... Mais je pense néanmoins qu'à plus ou moins court terme, j'achèterais cette série pour pouvoir la relire à loisir, comme le fait déjà l'ami qui me l'a prêté ^^



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

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Fairy Tail, Tome 41

Durant les années 1990 j’ai été un manga addict enchaînant titres sur titres… avant de finalement passer à autres choses avec la généralisation des séries dépassant les 50 tomes. Maintenant que la médiathèque municipale est bien achalandée dans ce domaine, je m’y remets de plus belle. En tant qu’amateur fantasy, mon premier choix s’est porté sur le phénomène "Fairy Tail"…

L’univers des mangas est pleins de conventions à et de gimmicks éculés, et la galaxie shonen est de loin la plus touchée par les effets de modes en étant régulièrement victimes de guerres des clones… Mais cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un titre aussi impersonnel. Je ne connaissais pas du tout l’auteur Hiro Mashima, et pourtant j’ai l’impression de le connaître son style et ses idées depuis une éternité tellement tout est repiqué d’ailleurs, à commercer par "One Piece" le best-seller d’Eiichirō Oda avec lequel il a travaillé (et auquel il emprunte la formule, le worldbuilding, les personnages, les situations, et parfois les découpages et les mises en scènes : au secours les gros repompages voire les plagiats !). C’est quand même bien dommage pour un mangaka qui n’a jamais subit l’influence d’une école ou d’un mentor de n’avoir pas su apporter de véritable plus-value personnelle à ses nombreux emprunts / hommages…









Hiro Mashima, grand spécialiste du repompage, base l’essentiel de ce tome sur une invention de Hirohiko Araki : le magicien qui rajeunit ses adversaires pour mieux les latter ! Et évidemment, c’est la porte ouverte au lolicon et au shotacon… Tomber à ce point dans le fanservice pompier force le respect, d’autant plus que le BBP, où nombre de boobs par page, continue de lorgner largement sur le manga érotique voire pornographique si on est tatillons… (car Erza retombée en enfance redevient forcément adulte par le grossissement de sa poitrine… Soupirs)

- Erza affontre Mineva…

- Natsu affronte un beholder poulet…

- Grey affronte Drierte le magicien non humain…

- Lucy, Wendy Marvel et Flare Corona affrontent les chasseurs de trésors dans un déluge de sexisme…

La phrase clé « c’est quoi ce délire ! » n’aura jamais été autan utilisé, montrant que l’auteur est en roue libre… Mais tout est bien qui finit bien avec Atlas Flame le dragon de feu libérant le village des géants des glaces éternelles grâce aux supplications de la rousse incendiaire Flare Corona… Et on est incohérent même dans le foreshadowing car Silver le démon chasseur de démon fait tout sauf chasser les démons : le mangaka bricole au fur et à mesure des exigences hebdomadaires, et cela se ressent très fortement…





"Fairy Tail" c’est pour moi un petit plaisir, car l’auteur dégage tellement de bonne volonté et de bonne humeur qu’il utilise les codes du genre sans trop tomber dans les clichés malgré la répétitivité, et pour ne rien gâcher ses dessins ne font que gagner en qualité au fil des tomes. Quand il fait du bon vieux nekketsu c’est cool, quand il fait des loufoqueries à la "One Piece" (toujours signalées par un « C’est quoi ce délire ! ») j’accroche moyen, et quand il fait du trop de fanservice c’est carrément nul à chier. Qui aime bien châtie bien : je ne suis pas dupe de ses limitations : le mangaka a du mal avec son propre côté fanboy de telle ou telle œuvre, et s’avère assez peu sûr de lui, se laissant trop facilement influencer par ses assistants, ses éditeurs ou ses lecteurs. Il est d’une grande sincérité dans ses postfaces où il évoque ses hésitations, ses erreurs mais aussi ses souhaits quant à l’évolution du monde du manga. Somme toute, il m’est finalement assez sympathique !
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Fairy Tail, tome 37

Les membres de la guilde des bourreaux des Loups affamés, présentée comme super forte à la fin du tome précédent, se fait ici éclater en moins de deux chapitres… donc il n’y pas grand-chose à dire !

A part qu’Hiro Mashima offre son heure de gloire à Arcadios qui se sacrifie héroïquement pour Yukina et Lucy, avant de le ramener à la vie la planche d’en face (Soupir), et qu’il nous offre à travers la véritable apparence des esprits des poissons un gros clin à "Dragon Quest".



Pour la suite, le Grand Tournoi de la magie continue et le mangaka fait preuve de sa maestria habituelle pour gérer la multiplicité de des personnages et la syncronicité des différentes actions : c’est du bel ouvrage shonen nekketsu !

- Minerva prend Miliana en otage et oblige Erza qui aime Gerald, à combattre Kagura qui hait Gerald (et qui dit combat entre filles veut dire chez Hiro Mashima festival de grosses poitrines et de petites culottes… Soupir)



- Luxus le chasseur de dragon de la foudre affronte Orga le chasseur de dieu de la foudre, avant que la mage sacré Jira ne s’invite à la fête

- Jubia et Cherrya se crêpent le chignon avant que n’arrivent les objets de leur dispute : Grey et Leon… ^^

- Gajil met la taule à Rog avant que celui ne soit la proie d’une ombre maléfique l’incitant à tuer Gajil



Sinon la princesse Jade E. Fiore explique que le projet Eclipse 2 a pour but d’écarter la menace imminente qui pèse sur le monde, dont elle a été avertie par une personne venue du futur : une invasion de 10000 dragons ! Et cette personne est SPOILER

Hiro Mashima a beau brouiller les pistes avec quelques inversions de situations, c’est cela ressemble vraiment énormément à une version fantasy de l’histoire du Trunks du futur dans "Dragon Ball"… Déjà qu’Akira Toriyama s’était un peu emmêlé les pinceaux avec les paradoxes temporels, alors avec Hiro Mashima coutumier des incohérences scénaristiques, je vais laisse un peu imaginer le merdier… ^^ (dans ce tome, il est déjà en train de rétropédaler concernant les visions de Carla)



Mais au final j’ai passé un bon moment avec ce tome !
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Fairy Tail, tome 20

Un tome de transition agréablement plus abouti que les précédents, mais un tome de transition tout de même… ^^

Grâce au pouvoir de l’espoir et de l’amitié, Natsu et ses compagnons parviennent à vaincre Zéro et à détruire les 6 Lacrimas, mettant ainsi fin à l’avancée destructrice du Nirvana.

Happy end ? Non le nouveau conseil de la magie, encore plus inefficace que l’ancien, arrive bien sûr après la bataille pour incarcérer les repentis Gerald et Richard :

1) Ils n’auraient pas pu arriver plus tôt pour faire leur boulot ces empaffés !

2) Quitte à arrêter les magiciens criminels, ils auraient pu incarcérer également les autres Oracion Seis nettement plus fautifs… Je sais bien que dans un shonen mainstream les forces de l’ordre doivent être suffisamment inefficaces pour justifier l’intervention des héros, mais là c’est le pompon !

Natsu et ses potes commencent à se fighter avec les gardes magiciens quand Erza leur dit de tout arrêter et que Gerald et Richard accepte leur condamnation pour expier leurs crimes passés… Si Richard se réjouit de savoir que son frère est encore en vie, qu’il s’agit de Wolly Buchanan, et que Jira jure de le retrouver pour lui, Gerald et Erza se font tristement leurs adieux… et Erza s’isole pour pleurer toutes les larmes de son corps (qu’est-ce que cela pleure dans ce shonen, c’est dingue !^^).





Comme toujours dans les tomes de transition d’Hiro Mashima, pas mal de foreshadowing :



Les magiciens de Fairy Tail fêtent comme il se doit l’arrivée de Wendy, à l’exception de Gajil qui pique une déprime en s’apercevant que des trois chasseurs de dragons de la guilde il est le seul à être dépourvu de chat parlant, et de Carla qui malgré tous les efforts de Happy ne se déride absolument pas (car elle cache un lourd secret qui lui pèse sur le cœur).

Décidément ce shonen est résolument ailurophile ! ^^



C’est à ce moment que…







On sent que le mangaka préparait cet arc depuis quelques temps déjà, donc il est fort à parier qu’il soit d’autant bien élaboré qu’il échappe à la formule répétitive méchants attaquent fairy tail, fairy tail riposte avec potes de Natsu contre lieutenants du méchant n°1 et Natsu contre ledit méchant numéro 1… Mais la méthode de travail du mangaka travaille contre lui, et si on se penche en arrière les incohérences pleuvent.

Ce qui était aussi bien agréable, c’est le fait que le mangaka lâche du lest sur le nombre de boobs pas page qui ici retombe au niveau d’un shonen normalement constitué. Toutefois il retombe dans ses travers en fin de tome : la Jubia alternative super sexy ça va, introduire la nouvelle Lucy par une case où accroupie en cuissardes en cuir et en mini-short son entrejambe se retrouve à quelques centimètres du visage d’un Natsu médusé c’est limite, mais insister sur la grosse poitrine et le joli cul de la version post-pubère de son héroïne prépubère récemment adoptée par la guilde de Fairy Tail, c’est du pain béni pour les amateurs de lolicon mais c’est surtout limite limite hein… (J’ai jeté un œil sur le dernier tome paru en France, et pression du service marketing oblige, les héroïnes se retrouvent systématiquement à poil sur des planches qui ne dépareilleraient vraiment pas dans un manga pornographique… Pour rappel l’adaptation animée passe à heures de grande écoute sur la chaîne Game One or j’ai connu par le passé des animes/mangas bashés ou censurés pour beaucoup moins que cela !)
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Fairy Tail, tome 19

Le combat contre Midnight et ses techniques de torsion et de déflexion est bien plus compliqué de prévu. Un chouette combat d’ailleurs. Il faut dire qu’ici on s’inspire des combats à la Hirohiko Araki, ou l’intelligence et la ruse prime sur la force et le courage. C’est Erza qui se taille la part du lion dans cet affrontement, ce qui permet au mangaka de caser plein de cases « mate le tour de poitrine de mon héroïne badass ». Il faudra aussi m’expliquer pourquoi elle change de couleur d’yeux à toutes les pages : s’il y a une explication, au bout de 20 tomes, il serait qu’on serait grand temps qu’on nous l’offre !





Le bâton-crâne de Brain s’avère être Kurodoa, le septième oracion seis ! Qui à part amener plein d’explications ne à rien du tout, pire il sort de nulle part une scène une petite culotte qui vient bien casser l’ambiance épique de « fin de niveau ».

« Ça rend les filles plus faibles quand on montre leur culotte ! » 2 mots me viennent à l’esprit : « nul » et « naze ».

Il ne sert tellement à rien d’ailleurs, que son chef le bute à la première occasion, c’est vous dire à quel point il ne sert à rien…

Néanmoins on apprend que les Oracion Seis tirent leur nom du fait que chacun d’entre eux est une clé pour sceller Zéro, l’autre personnalité de Brain, violente et destructrice. Donc oh surprise, un boss à tiroir, ou plutôt un boss en poupées gigognes (comme dans n’importe jeu vidéo qui veut se la péter un peu sans trop se fouler). Bref Zéro latte tout le monde en 2 temps 3 mouvements, puis s’apprête à tirer sur la guilde des Cait Shelter avec le canon ultime du Nirvana (il sort celui-là ? il n’en avait jamais été question jusque là dans le scénario… D’après les 2 tomes précédents le Nirvana était une arme psychique destinée à semer le chaos en changeant la bonté en malice et vice-versa).

C’est là que les blessés de l’alliance des quatre guildes assemblent leurs forces et leurs talents pour faire voler le Christina et tire une dernière fois, faisant ainsi dévier le tir du Nirvana…



Il reste 20 minutes avant le prochain tir, 20 minutes pour se mettre en place pour détruire simultanément les 6 lacrimas qui servent de générateurs du Nirvana (ben oui, je vous disais que cet arc piochait largement dans celui du Ban Palace dans La Quête de Daï…). Mais le mangaka retrouve sa zone de confort : l’action désespérée en temps limitée !

Nastu, Erza, Grey, Lucy, Wendy et Ichiya doivent chacun détruire l’un des lacrimas.

Et évidemment Natsu a choisi de se taper le boss de fin à lui tout seul…

Gerald qui donne se sod à nat affr de se racheter en se sacrifaint comme Cassios, euh pardon comme Simons… ^^

Grâce au pouvoir de l’espoir et de l’amitié, Nastu enclenche ses pouvoirs de chasseur de dragon qui lui permettent de tenir la draguée haute à Zéro… Cool, une nouvelle baston dragonballesque !

Comme à chaque arc, on finit par un monologue sur la force de l’espoir et de l’amitié : Fournaise du lotus pourpre contre Génésis Zéro ! Et hop, cliffhanger de fin… Comme à chaque arc du manga… ^^





"Fairy Tail" c’est pour moi un petit plaisir, car l’auteur dégage tellement de bonne volonté et de bonne humeur qu’il utilise les codes du genre sans trop tomber dans les clichés malgré la répétitivité, et pour ne rien gâcher ses dessins ne font que gagner en qualité au fil des tomes. Quand il fait du bon vieux nekketsu c’est cool, quand il fait des loufoqueries à la "One Piece" (toujours signalées par un « C’est quoi ce délire ! ») j’accroche moyen, quand il fait du trop de fanservice c’est nul. Qui aime bien châtie bien : je ne suis pas dupe de ses limitations : le mangaka a du mal avec son propre côté fanboy de telle ou telle œuvre, et s’avère assez peu sûr de lui, se laissant trop facilement influencer par ses assistants, ses éditeurs ou ses lecteurs. Il est d’une grande sincérité dans ses postfaces où il évoque ses hésitations, ses erreurs mais aussi ses souhaits quant à l’évolution du monde du manga. Il m’est décidément assez sympathique…
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Fairy Tail, tome 3

Durant les années 1990 j’ai été un manga addict enchaînant titres sur titres… avant de finalement passer à autres choses avec la généralisation des séries dépassant les 50 tomes. Maintenant que la médiathèque municipale est bien achalandée dans ce domaine, je m’y remets de plus belle. En tant qu’amateur fantasy, mon premier s’est porté sur le phénomène "Fairy Tail"…

L’univers des mangas est pleins de conventions à et de gimmicks éculés, et la galaxie shonen est de loin la plus touchée par les effets de modes en étant régulièrement victimes de guerres des clones… Je ne connaissais pas du tout l’auteur Hiro Mashima, et pourtant j’ai l’impression de le connaître son style et ses idées depuis une éternité tellement tout est repiqué d’ailleurs. C’est quand même bien dommage pour un mangaka qui n’a jamais subit l’influence d’une école ou d’un mentor de n’avoir pas su apporter de véritable plus-value personnelle à ses nombreux emprunts / hommages…





Un tome essentiellement consacré aux attaques terroristes d’Eisen Wald, la guilde clandestine qui veut à tout prix se venger du système qui les a ostracisés pour leurs nombreux méfaits antérieurs.

Tout est prétexte à l’action et à la baston :

- On sent l’héritage "Soulcalibur" et cie dans les combats d’Erza Scarlett (dommage que les auteurs se sentent obligés de jouer à la poupée Barbie guerrière avec elle).

- On sent l’héritage de Yoshihiro Togashi dans les combats de Natsu Dragnir, surtout dans son mano à mano avec l’aéromancien gothique Shinigami Eligoal (donc l’attaque ultime se somme « Stormbringer »… un hasard sûrement ^^).

- On met à contribution les valeurs traditionnelles du shonen classique, et tout se termine par un grand discours sur l’espoir et l’amitié… avant un quatrième acte ou nous héros affronte à coup de combos un boss de fin à la "Dragonquest" ! ^^



Dommage que les plans des méchants aient mis ma suspension d’incrédulité à l’épreuve (ben oui, pourquoi autant de ramdam et être ainsi obligés de créer une diversion, alors que la discrétion aurait été tellement plus simple et plus efficace pour parvenir à ses fins ? mais dans ce dernier cas de figure, pas d’action et pas de baston…). Si les combats sont un peu plus lisibles, c’est dommage de retrouver encore autant de grimaces, de cabotinages, et de fanservice relou voire vulgaire à base de gros nibards, de fesses douces, de petites culottes et de cuissardes… (Gros Soupirs.)



La fin du récit met en scène un duel en Erza et Natsu pour savoir qui est le plus fort des deux, avant qu’un représentant de la magiocratie d’Earthland ne mette la mage des lames en état d’arrestation en raison des nombreuses destructions occasionnées tout au long de ce tome 3… (ben oui, c’était qui était la chef donc la responsable du groupe composée d’elle-même, Lucy, Grey et Natsu.)



Cette fois-ci satisfait (car on lorgne plus du côté du nekketsu que de la yankee fantasy), j’enchaîne avec le tome 4…
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Rave, tome 9

Ce tome nous permet de revenir en arrière dans le passé commun de Gale et de King. Nous comprenons alors pourquoi ils se vouent une haine dévastatrice qui engendrera beaucoup de combats et de morts inutiles.



Nous allons de découvertes en découvertes dans ce tome, cela le rend, à mon avis, plus intéressant que les autres. Je me tâtais justement à lire la suite de Rave, qui compte 37 tomes en tout... Mais celui-là me donne envie de continuer un peu plus la lecture des aventures d'Haru, de Plue et de leurs amis à la recherche des fragments de rave et accessoirement de la paix dans le monde :-)



Même en temps de crise, on passe de temps en temps au rire grâce aux disputes entre Haru et son père pour des broutilles :-)



Ce tome se termine par une fiche pour 5 personnages, dont le père d'Haru et King. Dommage, j'aurais aimé en savoir un peu plus sur eux.



En tout cas, ce tome est très intéressant du point de vue de l'histoire. Il s'y passe beaucoup de choses, dont certaines assez inattendues. Le graphisme est toujours aussi agréable à regarder bien que l'écriture dans les bulles est quelque fois un peu trop petite à mon goût.



La suite au prochain épisode :-)
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Je reviendrai vous voir

[ Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je remercie les Trois Ours, Marie-Delphine et les Éditions Akata pour leur confiance.]



Le titre de ce manga en appelle à une logique toute rhétorique. Avant de pouvoir dire " je reviendrai ", il faut pourvoir dire " je suis venu ". Avoir partagé quelque chose une première fois...



Pour nous, la date du 11 mars 2011 pourrait presque se résumer en quelques mots : La catastrophe de Fukushima. Au -delà des préoccupations qu'elle soulève au niveau international sur les questions nucléaires, elle est un drame pour des milliers de japonais dont le raz-de-marée a balayé l'existence.

Des milliers de réfugiés... Et des centaine de volontés à vouloir aider son prochain...



Nobumi est de ces personnes prêtes à apporter sa pierre. Illustrateur de livres pour enfants, il réunit quatre milles de ses livres pour les envoyer dans les refuges.

Mais dans notre monde hyper-connecté, les réactions négatives ne se font pas attendre : Pourquoi encombrer les refuges de papier alors qu'on manque de tout ?

Nobumi décide alors de rejoindre un groupe de bénévole en partance de Tokyo pour les zones sinistrées. Cinq longues journées d'un travail harassant pour tenter d'apporter un semblant de mieux à ces gens. Des instants de désespoir, des moments de grâce. Au milieu des maisons agglutinées les unes sur les autres, des bateaux échoués si loin de la mer aujourd'hui sereine et des trains couchés sur le bord des voies ferrés.



Mais avant d'être un manga, ce récit était un livre. Et avant d'être un livre, ce récit est l'expérience vécue par l'illustrateur Nobumi en 2001 au Japon.

Quand " Marcher la tête haute " interpelle l'auteur des plus de cents tomes de la série " Ippo ". Une oeuvre simple et belle, réaliste et merveilleuse, bouleversant d'humanité. Un moment d'émotion et de sérénité qui une fois encore ramène à cette réflexion d'Edmund Burke : " le mal ne triomphe que de l'inaction des hommes de bien "…

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Fairy Tail, tome 39

Vous êtes les bienvenus à SPOILERLAND, donc à vos risques et périls !



Natsu veut venger la Lucy du futur en affrontant le Rog du futur, mais il ne fait pas le poids et c’est Ultia qui se porte à son secours !

La Porte Eclipse s’ouvre mais au lieu de libérer l’énergie destinée à abattre les dragons de l’invasion, elle laisse passer les dragons de ladite invasion : Mother Grea, Atlas Flame, Scissor Runner, Rivaia, le Dragon de Jade, le Dragon de Pierre et un autre dragon non nommé… Oh, quelle surprise ! Je ne m’y attendais pas du tout !!! (ironie inside)

Fort heureusement Lucy et Yukino rassemble leurs douze clés d’or pour refermer la porte dans un moment crypto lesbien bien boobé, qui constitué aussi un recyclage/repompage d’un grand moment de la saga "Saint Seiya".



Magiciens et non-magiciens s’allient pour combattre les dragons commandés par le Rog du futur grâce à la magie de la manipulation des dragons qui compte bien réglé son compte à Acnologia pour devenir calife à la place du calife. Et quand tout semble perdu, Natsu revient en première ligne pour remotiver les troupes : il y a 7 chasseurs de dragons pour affronter 7 dragons. Ben oui, pour la première fois dans le manga le Conseil de la Magie sert à quelque chose puisque Cobra le chasseur de dragon du poison a été libéré pour prêter main forte à la résistance !

Les combats font rage de tous les côtés, mais Natsu a un plan : absorber les flammes d’Atlas Flame pour devenir plus puissant… Mais l’opération va annihiler le sort de manipulation des dragons et le duo NAsu / Atlas vont s’opposer au duo Morthe Grea / Rog du futur.

Pendant ce temps on a droit a une explication Erza / Gerald / Miliana / Kagura / Ultia… Ultia qui au lieu tuer le Rog du présent, actuellement innocent, pour détruire le Rog du futur, se sacrifie pour remonter le temps… d’une minute !



C’est epicness to the max ! Dommage qu’en plein milieu d’une série de combats épique, Hiro Mashima nous balance la magie dénudante de Jilkonis, un nouvelle grosse ficelle pour que Lucy se retrouve à poil sur plein de planches/cases… Niveau fanservice relou pour otaku, on touche le fond !

Outre les boobs et les incohérences habituelles, les bébés dragons qui ressemblent à des robots équipé de rayons lasers n’ont bien saoulé… A part cela tout est bien, on passe un bon moment shonen nekketsu !
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Fairy Tail, tome 35

Une nouvelle histoire de tournoi : c’est simple et efficace donc très plaisant !



Suite à la disqualification de Raven Tail, les organisateurs demandent aux équipes A et B de Fairy Tail de fusionner pour conserver un nombre pair en vu des combats en équipes et bien évidemment l’équipe fusionnée regroupant Natsu, Grey, Erza, Gajil et Luxus ne dispose que des points reçus par sa partie la plus mal classée…



Pour les combats en duo nous avons :

Ichiya et le lapin bleu (Blue Pegasus) vs. Bacchus et Rocker (Quattro Cerberos) : je soupçonne fortement Hiro Mashima d’avoir balancé la vanne du lapin bleu sans avoir réfléchi à ce qu’il allait en faire et qu’il a improvisé une série de gags pour retomber sur ses pieds (ben oui Nichiya se fait éclater en 1 coup, avant qu’Ichiya n’éclatent ses 2 opposants en 1 seul coup).

Leon et Yûka (Lamia Scale) vs. Kagura et Miliana (Mermaid Heel) : cela ne dure qu’une planche, il n’y aucune case de baston et cela se finit par un match nul…

Natsu et Gajil vs. Sting et Rog (Saber Tooth) : l’essentiel de ce tome est consacré à cet affrontement plus dragonballesque tu meurs !

A la fin de la journée, Fairy Tail vire en tête avec 1 point d’avance sur Saber Tooth !



Le chapitre 297 (qui s’ouvre par une illustration très suggestive d’Erza, uniquement vêtue d’un string et de cuissardes avec point de fuite sur la vallée fessière de la belle guerrière : What The Fuck ! et après il y a encore pour dédouaner Hiro Mashima de son fanservice pompier, pour pas dire outrageusement racoleur), est plein de cliffhangers : Gajil découvre un cimetière de dragon sous l’arène du Grand Tournoi de la magie, Carla a une nouvelle prémonition funeste, Gerald retrouve le magicien dont la magie ressemble à celle de Zeleph et on a un flashforward de Reby en pleurs annonçant l’apocalypse…



Le chapitre 298, intitulé « émotions fortes à Palm Paradize », est un bonus dédié aux boobs : j’en ai compté plus de 100 en 20 pages, le mangaka réussissant l’exploit de caser du yaoi (c’est rigolo !) et du lolicon (c’est malsain !!!)…



Le chapitre 299, intitulé « voyage en solitaire », est un bonus dédié à une aventure sans aucun phylactère de Gildarts, le plagiat de Shanks le Roux de "One Piece"… Et j’ai trouvé ce bonus très réussi dans l’exercice de style.





En dépit des des boobs, des incohérences et des répétitions ce shonen nekketsu magique reste un de mes péchés mignons... ^^
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Fairy Tail, tome 34

Une nouvelle histoire de tournoi : c’est simple et efficace donc très plaisant !





Ce tome commence par Natsu demandant à Jienma, le maître de la guilde des Saber Tooth, concernant l’humialition qu’à a subie Yukino Agria… Natsu est sur le point de le latter sévèrement quand intervient sa fille Minerva qui a ses propres plans….



La troisième épreuve est celle du Pandémonium : il s’agit de remporter le plus de victoire dans un donjon rempli de démons (vu la nullité dont ont fait preuve les organisateurs et le Conseil de la magie, on se demande bien pas quelle mystère ils sont arrivés à invoquer et à contrôler des démons aussi puissants… Mort de rire !). L’auteur nous explique sur plusieurs pages les règles du jeu, qui est remporté par Erza la première concurrente en 1 seule page… Pour départager les autres concurrents, on utilise le Système de Mesure de Pouvoir Magique : Jira pense obtenir la seconde place avec son « grondement du Mont Fuji », avant que Kanna n’explose son score… (Avec un bon vieux deus ex machina tiré de l’arc précédent !)



Pour les combats en solo on a une série de duels où chaque participant fait un pari :

Miliana (Mermaid Heel) vs. Semus (Quattro Cerberos)

Eave Tilm (Blue Pegasus) vs. Rufus (Saber Tooth)

Luxus vs. Alexei (Raven Tail) : les deux équipes de Fairy Tail sont sur le qui-vive pour empêcher de nouvelles tricheries de la part de la guilde anti Fairy Tail, mais grâce à des illusions c’est l’ensemble des membres le la guilde dirigé par le maître de guilde Iwan Drear lui-même qui s’en prend à Luxus sous le couvert d’illusions dans le but de lui extorquer les secrets de la guildes… Mais Luxus les éclate tous en un seul coup !

Cherrya Brendy vs. Wendy : un combat lolicon entre chasseuse de dieu céleste et chasseuse de dragon céleste (vraiment débile ce concept de chasseur de dieu vu qu’il n’y aucune divinité dans l’univers crée par Hiro Mashima). Même si le mangaka prend des précautions, chassez le naturel et il revient au galop et il ne peut s’empêcher de faire du boobs lolicon.



Gerald continue son enquête sur la mystérieuse magie de Zelpeh, et est sur le point de se faire griller par le Conseil de Magie quand Monsieur Yajima lui sauve la mise. Néanmoins l’affaire met Fairy Tail en porte-à-faux vis-à-vis de Kagura et de Miliana des Mermaid Heel qui ne vivent que pour se venger de lui…



Tandis que Yukino Agria intègre les forces de sécurité du royaume de Fiore, le dernier chapitre nous présente la quatrième épreuve qui consiste en une bataille royale aquatique qui fait la part belle aux filles des différentes équipes (donc des boobs, des boobs, et encore des boobs !). Et les dernières pages nous montrent Minerva des Saber Tooth s’acharnant sur une Lucy inconsciente, obligeant l’arbitre à stopper la rencontre…





Un tome qui m’a bien plu, servi par des dessins vraiment bien maîtrisés avec un découpage nickel chrome et des arrière-plans parfois de toute beauté. Ce tome consacre également Reby en tant que narratrice en lieu et place de Lucy et c’est tant mieux…
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Fairy Tail, tome 29

Dans ce tome 29 l’arc de l’Île de Tenrô arrive à sa conclusion. Un tome et un arc qui aurait pu être très bien, mais qui comme les autres arcs de la série est plombé par les lacunes récurrentes du mangaka. Car malgré de très chouette dessin et beaucoup de bonne volonté et de bonne humeur c’est répétitif, mal écrit, et inutilement remplis de boobs…



Le tome s’ouvre la confrontation entre Grey et Ultia :



Il y a une aussi allégorie de la matrice avec Ultia prenant conscience de ses actes en retournant à l’océan qui abrite les souvenirs de sa défunte mère… Malgré le cliché de l’espoir et de l’amitié, c’était joliment fait, mais c’est gâché par pleins de cases boobs qui ne s’assument même pas (habits déchirés défiant les lois de la gravité qui laisse les corps bien dénudés comme il faut, ou corps complètement dénudés avec tétons et triangle d’or masqués par le la grâce du Saint Esprit)…



Thuncrow réalise son comeback pour se faire buter en une case par Zeleph… Le truc qui ne sert à rien du tout sinon à gratter quelques planches dans la course contre la montre hebdomadaire ! ^^



Fairy Tail monte une équipe d’élite pour affronter le boss de fin. Evidemment le choix des membres est définitivement dicté par le fanservice et la cote de popularité des personnages, puisque la moitié des blessés de l’infirmerie sont plus puissants et en meilleure forme que les membres de la team Natsu…

On voit trop que le mangaka a balancé un twist de la taille d’un scud dans le tome 26 dont il n’a jamais su que faire (d’ailleurs il l’a lui-même avoué)… Après avoir tant teaser le personnage est raté : il est mal écrit du coup ses motivations et donc celle de toute guilde clandestine de Grimoire Heart sont un peu bidon. C’est quand même elles qui sont le cœur et le moteur de cet arc de 6 tomes, une paille quoi ! Finalement le plus cohérent des méchants c’était Rusty Rose et son discours suprématiste pro-magiciens… Hadès n’arrive même pas à tenir un discours clair malgré toutes ses tirades pompeuses.

Puis on fait de l’anti-Toriyama mais comme chez Masashi Kishimoto le procédé tombe complément à plat… Dans "Dragon Ball" les supervilains apparaissent toujours initialement de manières cartoonesque, avant de gagner en classe et en charisme au fur et à mesure des combats et de leurs transformations (cf. Freezer, Cell et Boubou…). Ici c’est l’inverse et le boss de fin au départ très classieux devient caricatural…

1 étape : perso classieux qui emprunte son look à Odin le roi des dieux dans la mythologie scandinave

2e étape : perso à la fois inquiétant et cabotineur qui ressemble au Docteur Hell de "Mazinger Z"

3e étape : cartoon grimaçant et ridicule qui ne dégage plus rien du tout…

Et ne parle même pas des démons invoqués qui ressemblent à un mix entre les bijuu de "Naruto" et les aliens de "Ben 10"… ^^

On reprend tous les rebondissements déjà usités dans l’arc du Nirvana ou ceux de la Tour du Paradis, du coup le retournement de situation de l’intervention musclée d’un perso badass comme je les aime n’est pas génialement exploitée… (Mais bon vu que les persos servent de faire-valoir à un héros creux qui n’a pas évolué d’un iota depuis le tome 1, c’était malheureusement prévisible)

Les répétitions fait partie intégrante shonen nekketsu, mais là on bat vraiment des records !

Il y a des trucs fumés placés juste pour faire des cliffhanger de fin de chapitre, mais ce n’est pas très grave. Le plus grave c’est de teaser sur le grand secret d’Hadès, et que la résolution de mystère par la team Happy est tellement mal fichue que c’est presque un exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire (car au final ce n’est ni expliqué ni même montré alors qu’on en profite pour offrir un objet magique grosbill à Panther Lily par un deus ex machina de bas étage comme plus grand monde n’ose en faire…)



Deus ex machina en pagaille + combinaisons dignes d’un épisode d’"Olive & Tom" + force de l’espoir et de l’amitié : c’est quand même bien dommage qu’avec un tel coup de crayon et autant de passion pour son sujet on ne dépasse pas le cadre d’un shonen nekkestu magique mainstream…
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Fairy Tail, tome 25

Grey et Loki l’emportent sur Mest et Wendy…

Jubia et Lisana affrontent une Erza plus puissante que jamais…

Elfman et Ever Green affrontent une Mirajane en mode Satan Soul…

Les premières se font bien latter, mais les deuxièmes l’emportent par la ruse !

Pendant ce temps l’auteur nous offre une chouette baston dragonballesque entre Natsu et Shanks le Roux, euh pardon Gildars… Ce dernier apprenant par la force à Natsu une valeur dont il dépourvu : la prudence. Il vraiment trop cool Shanks le Roux / Gildarts : c’est des personnages badass comme je les aime !



La deuxième épreuve consiste à retrouver la tombe du fondateur de Fairy Tail sur l’Île Tenrô : c’est donc parti pour une course d’orientation en milieu hostile à la "Hunter X Hunter" ou à la "Dragonball" et c’est cool !

Mais rapidement l’équipe Natsu et l’équipe Elfman tombent le mystérieux nécromancien…

Mais rapidement Reby et Gajil tombent sur les éclaireurs des bad-guy de l’arc : Grimoire Heart !

Yomazu : super idée que le samouraï qui sculpte des onomatopées lui servant de sortilèges d’attaque

Kawazu : ridicule idée que l’homme poulet qui crache des pluies d’œufs sur ses adversaires

Gajil affronte ses adversaires tandis que Reby cours donner l’alerte… Carla et Panther Lily arrivent donc trop tard pour prévenir leurs amis d’un danger imminent.



Grimoire Heart fait son apparition avec Maître Hadès et les sept Frères du Purgatoire : Ultia, Thuncrow, Caprico, Rustyrose, Kain Hikaru et Meldy… Avec en fin de tome, un petit whodunit sympa sur l’identité du dernier membre de Grimoire Heart...



Peu d’incohérences, peu de repompages, peu de loufoqueries, peu de boobs : un très bon tome de Fairy Tail ! Les dessins sont réussis : découpage et mises en scène font preuve de qualité et de régularité au fil des pages.





"Fairy Tail" c’est pour moi un petit plaisir, car l’auteur dégage tellement de bonne volonté et de bonne humeur qu’il utilise les codes du genre sans trop tomber dans les clichés malgré la répétitivité, et pour ne rien gâcher ses dessins ne font que gagner en qualité au fil des tomes. Quand il fait du bon vieux nekketsu c’est cool, quand il fait des loufoqueries à la "One Piece" (toujours signalées par un « C’est quoi ce délire ! ») j’accroche moyen, quand il fait du trop de fanservice c’est nul. Qui aime bien châtie bien, et je ne suis pas dupe de ses limitations : le mangaka a du mal avec son propre côté fanboy de telle ou telle œuvre, et s’avère assez peu sûr de lui, se laissant trop facilement influencer par ses assistants, ses éditeurs ou ses lecteurs. Mais il est d’une grande sincérité dans ses postfaces où il évoque ses hésitations, ses erreurs mais aussi ses souhaits quant à l’évolution du monde du manga. Il m’est décidément assez sympathique…
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