Janet Skeslien Charles

Le livre en plus d’un refuge peut s’avérer un moyen de lutte, surtout en temps de crise mondiale…Ce roman prenant basé sur des faits et des personnages réels, est un hymne à son pouvoir. Il nous propulse dans le Paris du début de la seconde guerre mondiale avec l’audacieuse et pugnace Odile, jeune diplômée passionnée de littérature qui vient d’obtenir un poste à la bibliothèque américaine de Paris. On voyage entre deux époques et pays : la France, à Paris, sous l’occupation allemande et une ville du Montana dans les années 80 à travers les destins entremêlés de Lily et surtout d’Odile, de sa jeunesse à un âge avancé alors qu’elle est devenue l’énigmatique Mrs Gustafson. Le voile de brume qui entoure cette femme au destin particulier se désagrégera au fil des narrations entrelacées. C’est en pleine guerre au cœur des rayonnages vertigineux de cette chaleureuse bibliothèque qu’Odile participera à une lutte clandestine. Un réseau dynamique s’organise afin qu’elle reste ouverte et une chaîne de « solidarité livresque » y prend place avec l’envoi de livres aux combattants le long de la ligne Maginot et dans des hôpitaux. S’y ajoutent une circulation des livres interdits et un accès aux abonnés juifs étrangers. Une manière pacifiste pour ces bibliothécaires investis de défier le nazisme. Les références au système de classification décimale du fonds documentaire et à de nombreuses œuvres ponctuent le récit. Odile les connaît par cœur et y faire référence l’apaise ; la nomenclature contre la dictature. Cette forme de résistance prend place dans des ambiances particulières comme celle de l’arrière salle embaumée d’arômes épicés ou sucrés, des effluves de vin chaud au son du crépitement de l’âtre les soirs d’hiver. Mais la solidarité et l’esprit de corps sont plus difficiles à maintenir à mesure que la guerre étale ses ravages… Une épopée livresque autant que romanesque où se mêlent amours, exil, perte, amitiés solides et inimitiés, délation, trahison, discordes familiales, combativité jusqu’à un retournement final. Lu à sa sortie il y a quelques mois je garde en mémoire ces personnages attachants, lumineux et dignes.

A vingt ans, contre l'avis de son père, Odile Souchet est embauchée à la Bibliothèque Américaine de Paris.

Mais bientôt la guerre arrive, et les livres sont en danger.

La directrice et tous les gens présents vont tout faire pour continuer à les faire circuler.

Voilà un livre que j'ai démarré avec réticence .

Je ne savais pas du tout de quoi il parlait, n'ayant pas lu la quatrième de couverture.

Je le trouvais lent.

Les sauts dans différentes époques m'agaçaient.

Et puis petit à petit, je suis rentrée dans cette histoire et je l'ai trouvée passionnante.

Quel destin ont eu tous ces gens !

Unis par l'amour des livres, ils ont réussi des prouesses pendant la guerre.

J'ai aimé chacun des personnages avec leurs passions et avec leur failles.

J'ai trouvé que c'était superbement raconté.

Et j'ai été encore plus enthousiasmé quand, ayant fait quelques recherches après ma lecture, j'ai découvert que c'était une histoire vraie.

Que la directrice de la librairie américaine, Doeothy Reeder avait réellement existé

Un peu dommage peut-être que le titre « The Paris Librairy » ait été traduit par « une soif de livres et de liberté »

Odile est une jeune femme de 20 ans qui vient de se faire embaucher en tant que bibliothécaire à la Bibliothèque américaine de Paris juste avant la 2nde guerre mondiale.

j'ai adoré découvrir Odile qui va travailler contre l'avis de son père qui est commissaire, qui s'enthousiasme pour la classification Dewey, dévore les livres. J'ai aimé parcourir chaque centimètre de cette bibliothèque, rencontrer les personnes passionnées qui y travaillaient et leurs abonnés. Les citations de livres qui donnent envie de se plonger dans ces romans.

Et puis, la guerre qui s'invite. Le nazisme qui broie les êtres sur son passage tout comme les lettres de dénonciation.

La haine envahit Paris et menace les livres. Certains deviennent interdits. Les lecteurs juifs ne sont plus admis dans la bibliothèque.

Les bibliothécaires vont prendre des risques pour continuer de porter des livres à leurs lecteurs juifs; Ils vont aussi envoyer des ivres aux soldats. Car oui les livres sont de précieux compagnons et apportent réconfort.

Un livre passionnant sur cette époque troublée.

" une soif de livres et de liberté" est un roman sur la résistance dans la bibliothèque Américaine de Paris. Cette résistance se fera par les livres, elle va permettre à ceux qui n'ont plus accès à la bibliothèque de continuer à s'enrichir, à s'instruire et à s'évader.

Comme dans de nombreux livres actuellement, l'histoire se déroule sur deux périodes, une avec Odile en 1939 dans la bibliothèque Américaine de Paris et une en 1983 avec Lily. Ces deux personnages vont se rencontrer et tisser un lien particulièrement fort malgré leur différence d'âge.

Comme souvent lorsqu'il y a deux périodes, j'ai une préférence et ici cela n'a pas manqué la période des années de guerre est plus riche, plus conséquente.

C'est parce que l'auteur a travaillé dans cette bibliothèque et qu'elle a eu vent des risques et courage des bibliothécaires de l'époque qu'est né ce roman truffé d'informations vraies. On comprend aisément pourquoi l'auteur a mis une dizaine d'années à recueillir ces données pour en faire ce livre tout à fait agréable. Il mêle judicieusement l'Histoire a une romance ce qui en fait un livre tout à fait accessible et distrayant. Beaucoup d'émotions, des personnages absolument attachants, d'autre beaucoup moins et un plaidoyer pour les livres qui ne peut que me parler...p

Une jolie ville, Odessa. Ses plages somptueuses, son célèbre opéra, ses monuments, son architecture, l'hospitalité de ses habitants. Un petit coin de paradis, vu comme ça, de loin. Mais Odessa est en Ukraine. Après cinquante ans d'emprise communiste, la perestroïka n'a pas rendu les conditions de vie matérielle plus faciles. Chômage, pauvreté, alcoolisme lié à la paupérisation, et parmi d'autres conséquences désastreuses, le règne de la mafia et la corruption. Le confort occidental paraît bien séduisant pour les jeunes femmes qui y vivent.

Bien que débrouillarde, intelligente et diplômée, Daria n'est pas mieux lotie que les autres. Trop fière et trop intègre pour se laisser acheter, et trop généreuse aussi, parfois, pour éviter les pièges. Alors comme ses consoeurs, elle rêve d'Amérique, d'un mari, d'une famille, d'une maison. Pas d'opulence, non, juste d'un minimum de confort matériel, de sécurité et d'amour. Les hommes américains ne peuvent qu'être meilleurs - plus distingués, plus tendres et respectueux - que ceux d'Odessa, rustres, feignasses, infidèles et alcoolos.



A travers le parcours de jeunes Ukrainiennes, l'auteur dresse un portrait réaliste de la pauvreté dans un pays de l'ex-URSS, d'un marché aux femmes, d'un jeu de dupes sordide entretenu via des agences matrimoniales. Les femmes inscrites rêvent de prince charmant, les hommes de l'Ouest de bonniche, de mère pour leurs enfants, de potiche - jeune et belle, ils choisissent sur photos. Une fille pauvre est forcément plus docile et meilleure ménagère qu'une Américaine indépendante. Moins coûteuse à entretenir, aussi. Ça vous mange dans la main, ces jolies petites créatures, elles ne peuvent qu'être reconnaissantes à tout jamais de ce que vous avez dépensé pour les "avoir" et de la vie facile que vous leur offrez.

Passé l'émerveillement, après quelques semaines de conte de fée, la réalité peut s'avérer cruelle pour les jeunes femmes, le carrosse devient citrouille. Comme pour nombre d'exilés qui ont rêvé d'eldorado, le réveil est parfois rude : accueil décevant voire hostile, choc culturel, mal du pays, impossibilité de retour en arrière...



Roman riche, émouvant, souvent révoltant mais parfois drôle malgré la gravité de certaines situations. Portrait édifiant de destinées féminines et d'une triste réalité sociale.

Traduit de l'anglais par Freddy Michalski



Ce livre s'est retrouvé dans ma PAL grâce à Laurence, bibliothécaire, qui me l'a mis entre les mains en me disant « je suis sûre qu'il vous plaira ». Je n'ai même pas lu le titre ni la quatrième de couverture et je lui ai fait entièrement confiance.

Je ne le regrette pas car ce livre m'a non seulement beaucoup plu, mais extrêmement intéressée. J'ignorais totalement qu'il existait une bibliothèque américaine à Paris et combien cette bibliothèque avait souffert lors de l'occupation allemande.

« Les évènements contenus dans ce livre sont fondés sur des individus et des évènements réels, mais j'ai modifié quelque éléments » nous dit l'auteure.

Un livre qui parle de livres, mais aussi de liberté, celle de lire les livres quels qu'ils soient ne peut que séduire les amoureux des livres que nous sommes.

Belle lecture !

Je n’aurai sans doute jamais lu ce roman s’il n’avait pas été proposé par mon bookclub. Et je serai passé a coté d’une petite pépite car je l’ai dévoré en trois jours.



Le roman se déroule sur deux périodes, l'une dans le passé de 1939 à 1944 et l'autre entre 1983 et 1989. Le personnage central est Odile, toute jeune bibliothécaire à Paris au début de la Seconde Guerre mondiale, puis retraitée dans une petite ville Américaine. Comment est-elle arrivée là et pourquoi ? J’ai beaucoup aimé la construction du roman qui apporte du suspense et en tant que lectrice, on ressent énormément de curiosité sur la vie d’Odile.



J'ai adoré découvrir la Bibliothèque Américaine de Paris, à travers cette histoire. Il s'agit d'une véritable fiction historique mais la plupart des employés et des clients de la bibliothèque sont des personnes réelles, qui ont risqué leur vie pour s'entraider et pour sauver la bibliothèque et les livres du mieux qu'ils pouvaient. Ils étaient les combattants de la résistance et la laideur de cette guerre saute aux yeux tout au long du livre.



Je suis agréablement surprise par la précision de l’auteure a restitué cette époque, l’atmosphère de Paris sous l’occupation et tout le travail de documentation et de recherche pour écrire ce roman. C’était la première fois que je lisais un de ses romans et je suis conquise.



Mon seul reproche est que la fin a été précipitée à mon avis. J'aurais aimé "encore 10%" consacrés à la relation d'Odile avec Buck et Marc et un peu plus de détails sur l'avenir de Lily. J’aurai aimé aussi en savoir davantage sur la famille d’Odile et Paul resté en France. L’ont-ils cherché et que sont-ils devenus ? On reste avec une multitude de questions qui ne trouve pas de réponse.


Lien : https://missmolko1.blogspot...

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, Odile est embauché comme bibliothécaire à la Bibliothèque américaine de Paris, un rêve qui se réalise pour cette jeune femme. Odile y découvre un cocoon avec des collègues emblématiques et des abonnés fidèles. Elle fait aussi la rencontre de Paul et tombe vite amoureuse, les premiers émois sont beaux et pleins d'avenir.



Tout lui réussit à Odile, tout sauf la guerre : un frère qui part au front, des nazis qui envahissent Paris, des restrictions de plus en plus fortes. Le destin de la bibliothèque peut vaciller à tout moment comme ceux de chaque âme. Odile et ses amis s'engagent dans la Résistance avec leurs propres armes et surement la plus belle : les livres !



En parallèle, on suit la vie de Lily, jeune adolescence américaine, dans les années 80, où bizarrement on retrouve Odile, seule, dans une grande maison vide de vie.. Le fil de l'histoire de sa vie se déroule jusqu'à la révélation !



Enorme coup de coeur pour ce roman de Janet Skeslien. Ce livre est d'une beauté magistrale : car il est écrit sur des faits réels avec un travail de recherche exceptionnel, car c'est une ode à la littérature, car la bibliothèque américaine offre ses portes sur un passé oublié, car c'est une magnifique histoire vraie pour les amoureux des livres.



Dès les premières pages j'ai toute suite été emporté dans ce Paris dès années 30/40 grâce aux personnages, à l'atmosphère, à l'Histoire. J'ai grandement été touché par Odile, sa vie, ses peurs, ses doutes, ses actions, cette force incroyable. Un roman plein d'humanité qui montre a quel point les livres sont importants dans notre vie.



C'est fort, c'est juste, rempli d'émotion, de sentiments, d'amour, de regrets, de solidarité, de difficultés. Un roman passionnant qui se dévore, qui ne laisse pas indifférent, qui vous met la petite larme à l'oeil.



Difficile d'en sortir indemne, Odile reste dans votre tête longtemps après avoir refermé le livre. Jusqu'à la dernière page, Janet Skeslien nous surprend. Lisez-le, lisez-le, lisez-le ! A la découverte d'un destin exceptionnel qui montre que la vie peut parfois aussi nous offrir un épilogue...

« L’espoir est cette chose à plume perchée dans votre âme »



La Bibliothèque américaine de Paris devint pour la jeune et fougueuse Odile comme une bulle théâtrale, animée par une petite troupe de personnages pittoresques et attachants, passionnés de livres et de littérature.



Ambitieuse, elle s’épanouit dans son nouveau travail au côté de la fameuse directrice de cette Bibliothèque Dorothy Reeder.

L’occasion de passer ses journées au milieu de ses amis les livres, et de gagner son autonomie et indépendance financière. Les livres seront aussi un moyen de consolation, un refuge.



C’était en 1939 dans la plus belle ville du monde… Les nazis vont bientôt l’envahir…



Dans les années 80, Odile, devenue une vieille dame solitaire, vit seule dans une petite ville perdue du Montana ; Lily, adolescente, pleine d’interrogations, va faire sa connaissance.



« Rien ne possède cette qualité mystique permettant aux lecteurs de voir le monde à travers les yeux d’autrui. La Bibliothèque est un pont de livres entre les cultures ».

*

Une romance ode à la lecture, à la transmission, au courage et la Résistance, avec la diversité et la férocité des sentiments, leur aveuglement aussi, et les conséquences dans la vie découlant de choix déterminants.



Bel hommage à ces amoureux des livres qui ont risqué leur vie pour en sauver d’autres, permettre à ceux privés de liberté d’accéder à des instants d’évasion et à la culture grâce à la littérature.



Une lecture très agréable, une écriture parfois joliment un peu sucrée qui apporte sa légèreté au récit pour une histoire romanesque sur fond d’Occupation durant la Seconde Guerre mondiale ; avec de nombreuses références littéraires.



L’auteure s’est inspirée pour son roman de l’histoire vraie des bibliothécaires de l’American Library à Paris, j’ai pu apprécier les explications en fin de lecture dans « note de l’auteure ».

L'autrice s'est basée sur des faits réels et sur des personnages ayant réellement existé pour nous ouvrir une porte sur une page de la seconde guerre mondiale assez méconnue: la préservation de la bibliothèque américaine de Paris et de l'accès à la littérature pour tous par son personnel.



Pour romancer le récit, il a fallu créer de toute pièce Odile, jeune femme forte, naïve à sa manière et qui finira par être une des gardiennes de la bibliothèque. Elle défiera les envahisseurs en parcourant Paris dans tous les sens pour permettre aux abonnés juifs de continuer à emprunter des livres malgré leur interdiction de fréquenter les lieux.



Janet Skeslien Charles s'est vraiment mise à la hauteur de ses personnages. Très bien documentée, elle est parvenue à rendre le contexte de vie de la "classe moyenne", juste avant et pendant la guerre, sans devoir y intégrer de considération politique. Ce qui rend la lecture très fluide et romanesque.

De nombreuses références à la littérature émaillent bien évidemment le récit. Entre certains titres juste mentionnés et certaines citations complètes, ce roman intéressera aussi bien les lecteurs attirés par les récits historiques que les amoureux des livres.



Le récit alterne entre la période de 1939 à 1944 à Paris et les années 80 dans le Montana. Si tout au long du récit on se demande parfois si la partie plus contemporaine était bien nécessaire, ce n'est finalement que dans les notes de l'autrice, en toute fin d'ouvrage, que j'ai pris la mesure de son importance. En effet, comme mentionné dans ces notes, au lieu de se poser la sempiternelle question de savoir ce que l'on aurait fait si nous avions vécu ces heures sombres, la bonne question à se poser est de savoir ce que l'on peut faire aujourd'hui pour traiter les gens avec dignité et compassion. Et une fois cela compris, j'ai jeté un autre regard sur cette lecture, qui m'avait bien plu mais qui ne m'avait pas toujours emportée.



C'est donc finalement un roman qui porte un message bien plus profond que celui que l'on perçoit à la première lecture, ce qui le rend d'autant plus intéressant.

La couverture du livre, avec sa meringue et sa figurine kitch donne le ton : les fiancées Ukrainiennes sont un rien décalées des célibataires américains qu’elles essaient d’accrocher via Internet et les soirées organisées à Odessa. L’héroïne Daria, ingénieur, employée comme secrétaire le jour, traductrice pour une agence de rencontres en soirées, essaie de fuir les beaux gosses mafieux qui rôdent en grosses berlines, la crasse, les ascenseurs en panne, les bus en retard et les coupures d’électricité. Autour de la table de formica devant l’inoubliable salade de pommes de terre de sa grand-mère adorée, Daria cultive elle aussi son rêve du gentleman américain prodigue…

Elle n’hésitera pas à franchir le pas dans l’espoir d’une vie meilleure.



Nous sommes dans un vrai roman, et c’est au cœur de l’intrigue que l’auteur nous fait approcher des différences culturelles... cruelles. Avec une conclusion qui n’est pas forcément celle qu’on attendait !

Daria, belle et courageuse fait partie de ces femmes qui laissent des traces dans la mémoire des lecteurs.

Une très belle lecture.

Une soif de livres et de liberté de Janet Skeslien Charles pulié chez J.C Lattès.

Lecture en demi-teinte. Je referme ce livre avec un sentiment de manque!. Une histoire passionnante, une plongée dans le Paris de l'occupation, une plongée dans une bibliothèque mythique tout était réuni pour faire un grand roman à la fois historique et humain. Mais ce n'est pas le cas, dommage.

Paris, l'occupation, la bibliothèque américaine, son personnel, ses abonnés, les amours des uns, les trahisons des autres. Tous les ingrédients sont là pourtant mais cela ne suffit pas. Le choix de construction adopté par l'auteure, 2 narratrices, 2 périodes, confère au récit un tempo peu propice à l'immersion du lecteur, une écriture plus alerte aurait été la bienvenue.

Par contre j'ai beaucoup aimé le rapport passionnel que tous ces amateurs éclairés entretiennent avec la littérature et je me suis empressée d'augmenter ma PAL des titres anglo-saxons cités dans ce roman.

Il me reste bien sur à remercier les éditions J.C Lattès pour ce partage

#Unesoifdelivresetdeliberté #NetGalleyFrance

Un roman que j’avais énormément envie de lire et qui m’a un peu déçu. Je m’attendais à une histoire passionnante mais il manquait un petit quelque chose pour en faire un coup de cœur. J’ai été touché par Odile qui par amour des livres et de la classification de Dewey va travailler à la bibliothèque américaine de Paris et tout faire pour que ces abonnés, qui n’ont plus de droit de s’y rendent, puissent continuer à lire en cette période trouble qu’est la seconde guerre mondiale.

Pour Daria, vingt-cinq ans, qui vit avec sa grand-mère Boba, Odessa est la plus belle ville du monde, avec son opéra, son célèbre escalier descendant vers la mer… Daria a de plus réussi à décrocher un poste où ses compétences en anglais lui sont bien utiles. Certes, son recrutement s’est fait sur un malentendu, si on peut appeler ça comme ça, mais Daria est bien assez forte pour s’en sortir sans se laisser faire. Elle trouve ainsi un deuxième travail pour le soir et les week-ends, elle épaulera Valentina qui a monté un site de rencontres entre américains et belles ukrainiennes qui veulent obtenir un visa pour le pays de leur rêves. Daria sert d’interprète, sans être intéressée pour elle-même. Jusqu’au jour où la misère pesante d’Odessa, les conseils de ses proches, les belles lettres d’un aspirant au mariage finissent par la convaincre…

La première partie, à Odessa, est très dépaysante, le pays est ausculté sans omettre les détails quotidiens qui font qu’il y a un tel fossé entre notre vie de tous les jours et celle d’une femme ukrainienne.

La suite...
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J'ai été emportée par l'histoire de cette jeune femme Odile dont l'histoire nous est dévoilée peu à peu à travers le regard et les découvertes de Lily sa jeune voisine.

2 jeunes femmes, 2 narratrices : Odile / Lily , 2 époques 1939 / 1983 qui vont se croiser pour nous raconter un destin. Celui d'Odile bibliothécaire à la Bibliothèque américaine de France et celui de la Bibliothèque américaine de Paris.

Odile est une jeune fille, passionnée de la classification de Dewey qui adore les livres. Elle réussit à se faire embaucher à la bibliothèque américaine de France, où elle découvre une faune livresque et cultivée : une professeure, des hommes opposés politiquement, une directrice élégante et déterminée...avec qui elle se sent bien vivre, alors que la vie avec ses parents est un peu plus complexe : un père autoritaire, travaillant dans un commissariat et une mère effacée. Tout lui réussit : elle rencontre des ami-e-s et un amoureux. Un récit d'apprentissage mais très rapidement ancré dans l'Histoire : la seconde guerre mondiale et l'arrivée des nazis en France, leur occupation de Paris.

Et c'est là que le récit devient historique puisqu'il nous décrit la vie de la bibliothèque. Un récit qui nous emmène dans cette époque troublée où les êtres se dévoilent avec leur peur, leur faille et leur inhumanité. Un récit qui met à l'honneur les femmes d'abord parce que l'héroïne est une vraie héroïne : belle, intelligente, courageuse pleines de belles valeurs : l'amitié, l'amour... mais elle n'est pas la seule à être un être exemplaire : la directrice de la bibliothèque (qui a réellement existé ) , son amie la professeure...

La lecture m'a vraiment emportée et encore plus lorsque après la lecture j'ai appris que ce roman s'inspirait de faits réels .

Un roman historique émouvant, prenant et passionnant !❤❤❤

À vingt ans à peine Odile a réussi à avoir le poste de ses rêves, être bibliothécaire à la Bibliothèque américaine de Paris. Mais lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, elle risque de tout perdre dont la Bibliothèque. Aux côtés de sa directrice Miss Reeder, mais aussi de tous ces collègues et amis, ils décident de résister afin que les livres continuent de circuler toujours librement.



J'avais repéré Une soif de livres et de liberté de Janet Skeslien Charles à sa parution en octobre dernier, et après avoir patienté un peu j'ai fini par enfin me plonger dans celui-ci.



Odile est donc un des personnages principaux de cette histoire, cette jeune femme passionnée de livres s'épanouit pleinement depuis qu'elle travaille au sein de la Bibliothèque américaine de Paris. Malheureusement, l'arrivée de la guerre bouleverse un peu tout cela, elle voit notamment son frère partir pour l'armée, elle découvre au fil des mois toutes les restrictions qu'apportent la guerre et l'occupation allemande. Les livres sont alors un refuge pour elle, pour les autres, pour ceux qui n'ont plus le droit d'accéder à la bibliothèque et pour ceux qui sont au combat.



Une soif de livres et de liberté, c'est l'histoire donc l'histoire d'Odile, mais aussi celle de tous ceux qui au sein de la Bibliothèque ont résisté d'une certaine façon en continuant de faire circuler les livres aux uns et aux autres, en refusant de ne plus laisser telle ou telle personne ne plus avoir accès à la culture, en refusant de bannir certains livres des étagères de celle-ci. Que ce soit en envoyant des livres pour les soldats au front, en prêtant des livres aux Juifs qui n'étaient plus les bienvenus, Odile et les autres ont résisté. Mais c'est aussi l'histoire de rencontres, de personnages très diversifiés venant de tous milieux et des relations qui se nouent.



Avec Une soif de livres et de liberté, on plonge également dans une histoire où les faits ont parfois des conséquences graves et inattendues, où les liens qui se nouent devient plus forts qu'on ne le pensait au début, où le courage des uns sauve les autres et où la solidarité peut jaillir de n'importe quel endroit. C'est aussi une merveilleuse ode à la lecture, aux livres et aux pouvoirs qu'ils ont sur nous. Odile est une véritable passionnée, ça se ressent dès les premières pages et ces livres restent le fil conducteur de tout le roman.



Janet Skeslien Charles propose avec Une soif de livres et de liberté un roman très intéressant. On se laisse porter par son écriture, par l'histoire d'Odile, et même si certains passages tirent parfois en longueur, l'aspect historique de l'histoire et tout l'univers du livre qui y règne sont vraiment passionnants. De plus, l'auteure nous réserve quand même une petite surprise avec le personnage de Lily que nous découvrons en plongeant dans ce livre et qui apporte une petite touche supplémentaire à tout ce que véhicule l'histoire d'Odile.



J'ai aimé ce livre, aimé son histoire, le fait que cela se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale. Odile est un personnage que j'ai beaucoup apprécié, aussi bien pour sa passion, mais aussi pour sa force de caractère qui se dévoile au fil des pages et par les bouleversements qui ont marqué sa vie. Une soif de livres et de liberté de Janet Skeslien Charles est pour moi une très jolie découverte et je suis ravie d'avoir pu enfin me plonger dedans.



Une soif de livres et de liberté de Janet Skeslien Charles est disponible aux Editions JC Lattès.
Lien : https://ladoryquilit.blogspo..

A la veille de la seconde guerre mondiale Odile est embauchée à la Bibliothèque américaine de Paris. Odile a toujours rêvé de travailler dans les livres au grand désespoir de son père, officier de police, qui ne pense qu'à la marier. Odile rencontre toutes sortes de personnes de milieux différents, et lorsque la guerre commence et que les restrictions s'installent, Odile et ses amis vont distribuer des livres en cachette à ceux qui sont juifs et n'ont plus le droit de se rendre à la bibliothèque.

Des années plus tard, Odile est installée aux Etats-Unis et par hasard elle rencontre sa petite voisine Lily. Odile ne veut pas raconter ce qu'elle a vécu et l'intrusion de Lily dans sa vie de personne âgée fait remonter en elle de douloureux souvenirs.

Un roman qui nous parle des livres qui nous apportent à chaque période difficile un grand réconfort. Une écriture douce et limpide nous emmène dans le monde d'Odile.

J ai beaucoup aimé ce roman lu pendant ce week- end de confinement et de pluie.

Nous suivons la vie d'Odile avant pendant et après la seconde guerre mondiale.

Et devinez cette jeune fille travaille dans une bibliothèque.

Un monde impénétrable riche d'aventure comme vous l'aimez puisque vous êtes entrain de me lire. Beaucoup de personnages aux origines divers tout le monde se côtoie dans la bonne humeur autour de nos amis les livres

Des titres de livres que j'aimerai lire sont évoqués.

IUn très bon roman à découvrir

La première de couverture et le titre sont si beaux que je n'ai pu résister à l'envie de lire ce roman.

Un roman polyphonique qui se situe à deux époques, pendant la Seconde Guerre mondiale à Paris et dans les années 1980 aux États-Unis. On y retrouve Odile à deux âges différents. La partie la plus intéressante de ce récit se passe à Paris durant la guerre. Odile est une jeune bibliothécaire qui vient d'être embauchée à la Bibliothèque Américaine de Paris dans laquelle elle va tisser des liens très forts avec le personnel et avec les abonnés de la bibliothèque. Mais la guerre, l'arrivée des Allemands à Paris, les dénonciations et les rafles vont bouleverser le destin de tous les personnages. Les employés vont faire acte de bravoure pour que la bibliothèque reste ouverte.

Ce roman m'a plu car c'est un roman historique qui se passe dans une célèbre bibliothèque et qui fait la part belle à la nécessité de la lecture et de la littérature dans nos vies. J'ai beaucoup apprécié le fait qu'Odile, notre protagoniste ne cesse de parler des romans qui la transportent et cite à de nombreuses reprises certains d'entre eux. Mais, ce livre n'est pas un coup de coeur car il manque le petit je ne sais quoi... Est-ce l'écriture ? Ou le choix de faire alterner l'histoire d'Odile et de Lily (que j'ai trouvée nettement moins intéressante) ? Je ne sais pas trop. J'ai tout de même passé un très agréable moment de lecture.



Challenge Multi-Défis 2021

Challenge Plumes Féminines 2021

Daria vit à Odessa avec sa grand-mère Boba. Le lien qui les unit est indéfectible comme leur amour pour leur ville. Parfois, l'amour ne suffit pas. Les habitants d'Odessa doivent affronter de trop nombreuses tempêtes. La corruption, la mafia, les coupures de courant, le chômage, l'alcoolisme... Daria cherche simplement à se faire une place. Pour elle et sa grand-mère.



J'ai beaucoup aimé ce premier roman pour de nombreuses raisons. Il m'a fait découvrir l'intérieur d'Odessa du point de vue d'une femme exceptionnelle. Une résiliente, une battante, une personne que l'on serait honorée d'avoir comme amie.



Sans misérabilisme et manichéisme, on ressent avec force l'amour des ukrainiens pour leur ville et leur pays. Une cité dont le taux de divorce, 70 %, en dit long sur les relations entre hommes et femmes. La spirale chômage, alcoolisme, violences. Le besoin désespéré des femmes de s'en sortir, le désir des occidentaux de trouver une épouse soumise à leurs besoins.



Entre légèreté et gravité, les pages se tournent avec plaisir et avidité. On espère un avenir solaire pour Daria et toutes les femmes de l'Est. On savoure ce que l'on a la chance d'avoir. On note les délicieux proverbes ukrainiens égrainés ici et là. On lit et on dit merci d'aimer lire.



Malgré une seconde partie plus balbutiante et redondante, le roman est doux et jubilatoire. A découvrir!
Lien : http://www.audouchoc.com/art..