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Critiques de Jean-Christophe Grangé (3313)
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Les Promises

Je sors assez mitigée de cette lecture. Ce roman est un thriller de qualité, on y retrouve la plume addictive de JC Grange.

Mais j'ai trouvé malgré tout la mise en place assez longue. Les choses sérieuses ne commencent réellement qu'à la deuxième moitié du roman. La première moitié était pour moi poussive.



L'intrigue, quand a elle, se tient très bien. A partir de la deuxième moitié, le lecteur est pris dans les rouages machiavéliques de l'auteur.



Les personnages sont travaillés, même si on tombe dans certains clichés malgré tout. Mais je dois reconnaître a JC Grange qu'il a réussi un sacré tour de force. Je ne m'attendais pas à apprécier autant un SS. Dans son trio de personnages principaux, mon préféré a fini par être cette brute de SS.



Le roman est superbement documenté, aucun travers du nazisme n'est épargné.

Bien évidemment, l'auteur reste extrêmement fidèle à lui même lorsqu'il s'agit de décrire les tortures et l'horreur. Il est sans concession, et l'un des maîtres français sur ce sujet.



Ce roman aurait gagné en qualité si la première moitié avait été étoffée.



Je crois aussi que tout le battage médiatique fait autour de ce roman lui a desservi car de ce fait on en attend beaucoup, voir trop.

Peut-être, en partie la raison qui m'a donnée cet avis mitigé sur ce livre.



Néanmoins, les promises reste un bon thriller dans son ensemble.
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Rouge karma

J'aime beaucoup la façon d'écrire de Grange. J'ai également trouvé la quatrième de couverture assez tentante.



Néanmoins, je n'ai pas vraiment accroché à ce roman, que j'ai trouvé interminable.

Plusieurs facteurs sont sans doute en cause.

J'ai déjà trouvé énormément de choses peu crédibles.

Une fois encore le trop est l'ennemi du bien.

Je suis donc passée a côté du scénario et pourtant cela partait si bien avec comme base Mai 68.



Je n'ai pas.non plus été emportée par l'intrigue que j'ai trouvé poussive.. J'ai également trouvé le rythme lent, trop pour un thriller .

Le dénouement est étrange,, un peu trop abrupte. Bizarrement tout le roman a été long, alors que la fin semble réduite au minimum.

Je n'ai pas.non plus eu une grande affection pour les personnages qui sont eux aussi... Trop .



Une déception pour un Grange que j'attendais pourtant avec impatience.

Le prochain ne pourra être que meilleur.
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La dernière chasse

il n'y a rien a faire a chaque fois que je plonge (ou presque) le nez dans un Grange je sais quasi d'avance que ma nuit va être courte... parce que c'est quasi impossible de poser le roman avant la fin.... et évidemment celui-ci n'a pas fait exception..



Malgré quelques petits défauts et éléments que j'ai trouvé peu crédibles, j'ai dévoré le roman. L'intrigue est plus que prenante et menée de main de maître. D'autant que les éléments liés à l'époque nazis sont très intéressants.

Et puis c'est également les personnages qui sont bien campés et plein de défauts . C'est sans doute ce qui fait qu'on les apprécie autant. Il faut absolument que J C Grangé en fasse des personnages récurrents.





Une nuit courte mais alors quel régal... hâte que sont prochain roman sorte !





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Le jour des cendres

Des personnages taillés à la serpe et l’éternelle guerre entre police et gendarmerie peuvent donner à ce roman une vitrine de roman de gare, mais Jean-Christophe Grangé aborde des questions fondamentales et très actuelles : euthanasie, sélection génétique, élimination des handicapés, supériorité d’une race prétendue « élue » …



Une intrigue haletante qui conduit le lecteur à s’interroger sur la culpabilité réelle de l’assassin … pas simple d’être juré lors du procès.



Une lecture dont nul ne peut sortir indemne et alerte sur les dangers du transhumanisme. « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » comme l’illustre ici une médecine pervertie.
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Lontano

Suggestion du chef Grangé: pavé saignant à la sauce congolaise et sa purée de cadavres sur lit de salades bretonnes. Miam miam.



On salive, on goûte, on savoure, on déguste. Et pis flûte, crotte, zut. Fi des bonnes manières, on se jette dessus bestialement et on dévore le pavé goulûment, la bave aux lèvres. Pas une miette à mettre dans son doggy bag, Lontano se bouffe comme un sauvage jusqu'à la dernière ligne.

 

Faut dire qu'on ne s'ennuie pas avec les Morvan. Famille cossue, en haut de l'échelle sociale et pas près de redescendre tant que le padre tiendra la barre.

Morvan père est exécrable, autoritaire, violent, menteur, arriviste, sans scrupule ni morale. Brave homme fort sympathique quoi.

Mais aussi une haute figure qui a ses entrées au ministère de l'Intérieur: héros ayant mis fin aux massacres de l'homme-clou au Zaïre dans les années 70, il est aussi respecté que craint. Sa carrière, sa vie de famille, sa vie sociale s'est construite autour de cet évènement.



Morvan mère, pour sa part, est transparente, dominée par cette figure autoritaire. La fille est, elle, une pseudo-actrice en rebellion qui couche à droite à gauche, tandis qu'un des fistons excelle dans le milieu de la finance mais le nez rempli de dope du matin au soir.

Seul l'ainé, semble à peu près équilibré: flic à la brigade criminelle, il recolle les morceaux, souvent malgré lui, de cette famille de richards bien compliquée qui part trop souvent en sucette. Mais pas facile quand il faut en plus courir après un tueur en série qui, sans répit, s'amuse à semer des corps massacrés dans tout Paris. Et tant qu'à faire en reproduisant l'illustrissime homme-clou, histoire de bien replonger tout ce ptit monde quarante ans en arrière.



Intrigue pas simple à résumer, mais tant mieux. Car rien ne vaut la lecture et la découverte progressive de ce roman qui réserve bien des surprises.

Jean-Christophe Grangé n'est pas bon ici. Non. Il excelle dans l'exercice du thriller et vole avec les dieux du suspense pour nous servir un plat parfait.

Vengeance, meurtres rituels, secrets, complots, magie noire, magouilles, drogue, sexe, mensonges. Il nous réunit de quoi faire un titre bien vendeur d'Enquête exclusive. Mais sans le vide sidéral et l'incommensurable ennui de ladite émission.

Beaucoup de thèmes abordés certes, mais Grangé aux commandes ne l'oublions pas. Donc pas de répit sur quasi 800 pages, des rebondissements réguliers et inattendus, une pointe d'humour, des personnages aux profils psychologiques aussi variés que hautement décryptés, et cerise sur le gâteau: un final éblouissant.



A consommer sans modération.

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La terre des morts

D’habitude, je me rue sur les Grangé en mode mort de faim dès qu’un nouveau paraît. Mais pas pour celui-là, pas eu envie à cause du thème SM / bondage a priori trop racoleur et devenu trop systématique dans l’univers du polar / thriller à la recherche de provocations faciles pour aguicher le lecteur. Mais voilà, à 1 euro chez Emmaüs, j’ai forcément craqué … et j’ai bien fait !



La première partie a été accompagnée de « pffff » et autres soupirs, les yeux au ciel. Ben oui, il faut bien présenter les meurtres atroces de deux strip-teaseuses, puis tout le monde interlope et glauque du porno très très hardcore dans lequel elles gravitaient ( on a droit à une petite encyclopédie des perversions sexuelles les plus trash, de la nécrophilie à d’autres qui m’ont fait écarquiller les yeux ). Et enfin, l’inévitable flic borderline qui va être chargé d’y mettre un nez dedans, malgré ses névroses. Bref, je me suis tout de même un peu ennuyée malgré toutes ces joyeusetés à découvrir, c’était lassant et assez artificiel.



Le deuxième partie est, elle , brillante ! Le rythme s’emballe pour devenir irrespirable lorsque l’enquête se resserre autour d’un duel entre le flic Corso et le principal suspect, un peintre génial, excentrique, qui a purgé 20 ans de prison pour un horrible meurtre avant d’exploser comme artiste incontournable. Leurs psychologies respectives de deux duellistes sont parfaitement fouillées. Surtout, j’ai adoré l’idée d’utiliser l’art comme ressort important de l’action. Le tueur mutile ses victimes en reproduisant des toiles du peintre espagnol Goya. Grangé s’est amusé à inventer une trilogie, les pinturas rojas, à partir de la fameuse série des pinturas negras, et cela apporte beaucoup de profondeur à l’enquête.



La troisième partie est tout aussi haletante, cette fois construite autour d’un procès … même si Jean-Christophe Grangé tombe dans son petit travers ... laisser son imagination délirer jusqu’à imaginer des rebondissements plus que capillo-tractés qui culminent dans un dénouement aussi ébouriffant que pas du tout crédible. Soit. J’ai marché malgré tout, et j’ai dévoré les dernières pages à donf.



Malgré des défauts très « grangesques », c'est un très bon divertissement. Ce n’est pas le Grangé que je préfère, loin derrière Le Serment des limbes, les Rivières pourpres, La Ligne noire ou Lontano ) mais très au-dessus de Kaiken ou du Passager que je n’ai définitivement pas appréciés.





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Les Promises

Des bons aryens.

Avec le Berlin de 1939, Jean-Christophe Grangé a trouvé toutes les figures du mal qui manquaient à sa collection de psychopathes. Un vrai album Panini de tueurs et de tortionnaires dont la folie n’avait aucune limite.

Qui sont les promises du titre ? Il s’agit de belles blondes, épouses des hauts dignitaires nazis, de parfaites reproductrices, label croix gammée tatouée sur le derrière alors que le tuning esthétique n’a pas encore été inventé, qui se réunissent à l’hôtel Adlon pour papoter entre filles, écluser du champagne passer du bon temps pendant que leurs maris préparent la seconde guerre mondiale et la solution finale. Comme tous ceux qui n’ont pas trop de problèmes et s’ennuient, elles consultent un psychanalyste (les coachs et les profs de Pilates n’existaient pas encore à l’époque), Simon Krauss, sorte de gigolo nain qui n’hésite pas à les faire soupirer et chanter. C’est un peu inconscient de confier son inconscient à des spécialistes qui ne sont pas des doux rêveurs.

Plusieurs de ces belles vont se faire assassiner à la sauce Grangé, plats saignants limite tartare comme à son habitude, ce qui fait désordre au sein du Reich qui veut garder son monopole de l’horreur. Comment repérer un monstre parmi les monstres ?

Franz Beewen, brute de la Gestapo, plus habitué à arrêter des victimes innocentes que des coupables est chargé de l’enquête. Le garçon, spécialiste du sale boulot, dépourvu de convictions et d’états d’âme damnée, dont le père ne s’est jamais remis des inhalations de la première guerre mondiale, attend avec impatience le déclenchement des hostilités pour aller bouffer du français.

Les circonstances vont l’amener à collaborer avec le psy de ces dames et à une autre psychiatre, Minna Von Hassel qui aurait eu toute sa place dans le club de Barbies mais la riche héritière, préfère se dévouer à l’alcool et la direction d’un asile.

Pour son premier polar historique, l’auteur emprunte avec beaucoup de brio les pas ... de l'oie de Philip Kerr pour l’immersion dans l’Allemagne nazi en y apportant sa patte glauque et en remplaçant l’inspecteur Bernie Gunther de l’auteur écossais par ces trois personnages désabusés.

J’avais déserté les rayons de la boucherie Grangé depuis son quatrième roman, non pas que je sois devenu un végan à pull qui gratte mais je m’étais lassé de ses romans centrés uniquement sur des histoires de mabouls en dehors du monde. J’ai retrouvé l’appétit car dans « Les promises », Grangé ne fait pas l’économie du contexte historique. Ses descriptions détaillées du Berlin de 1939 et du fonctionnement du régime nazi offrent un décor passionnant à son roman qui ne se limite pas à une enquête sur des meurtres sordides par des flics mal rasés et insomniaques.

L’intrigue sur fond d’eugénisme est originale, le dénouement peu prévisible et la psychologie des personnages fouillée. Je ne vais pas jusqu'à la cinquième étoile car l'histoire a un peu de mal à démarrer. Un bon diesel. Deustsche Qualität.

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Les Rivières pourpres

En refermant Les rivières pourpres, m’est revenu en mémoire ce légendaire dialogue entre un Prix Nobel et une starlette :

« - Imaginez Docteur que nous ayons un bébé, il aurait votre intelligence et ma beauté

- Ma chère, il serait à craindre qu’il ait votre intelligence et ma beauté »



La génétique est une science complexe et les apprentis sorciers qui cherchent à la corrompre en voulant créer une race « supérieure » sont la cause finale de bien des crimes, comme le montre Jean-Christophe Grangé.



Mais la « carte scolaire » et les fermetures des petites écoles de campagne peuvent aussi être la cause matérielle de crimes abominables.



Ce thriller torrentueux qui mêne le lecteur des sommets alpestres au bas fonds des universités est incontournable et aborde des sujets essentiels en compagnie de deux flics aussi efficaces que borderline.
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Le jour des cendres

Un Grange assez court en nombre de pages, mais qui se lit tout seul et avec plaisir;



On y retrouve un très vieil ami, pas réellement sympathique, car bourru et direct, mais pourtant on s'y attache fortement.

On est vite pris dans l'action du livre et on veut savoir ce qu'il se cache réellement derrière cette secte.



Il semblerait que ce roman soit en fait l'adaptation de la série des rivières pourpre .Ne les ayant pas vus, et je sais que je ne passerais pas mon temps non plus a les regarder dans le futur, j'ai réellement adoré ce roman, assez addictif d'ailleurs car j'ai eu beaucoup de mal a le lâcher. Mais pour les fans ou tout au moins pour ceux qui ont vu la série je pense qu'il serait judicieux qu'ils passent leur tour… et je comprends la déception de certains lecteurs.



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Les Promises



C’est la conclusion "Chapeau, Herr Grangé !" d’un article paru dans L’Express du 16 septembre dernier, de la main de Marianne Payot, qui m’a convaincu de renouer avec cet auteur dont je n’avais plus rien lu depuis 2009. Déçu par son "Miserere" et "La forêt des Mânes" après mon fort enthousiasme pour ses débuts : "Le Vol des cicognes', "Les Rivières pourpres" et "L’Empire des Loups".



Comme si le Berlin des années 1930 sous le sieur Adolf Hitler manquait d’animation, un autre monstre s’en prend à des femmes qu’il égorge et éventre et dont il vole les organes de reproduction et les chaussures.



La "Kripo" (police criminelle) a seulement découvert que les 3 victimes se connaissaient, étaient les épouses d’hommes puissants dans le "Reich" et se rencontraient dans le somptueux et légendaire Hôtel Adlon.

Le 1-7-2017, j’ai fait la critique de l’autobiographie de la directrice de l’hôtel à cette époque, Hedda Adlon (1899-1967).



Les 3 malheureuses avaient une autre particularité en commun : elles consultaient le même psychiatre, le docteur Simon Kraus, un nabot dégénéré et maître chanteur.



Comme l’enquête piétine, le dossier est confié à la Gestapo, aux bons soins du Hauptsturmführer (capitaine SS) Franz Beewen, un jeune officier ambitieux, mais un autre "cas" psychologique.



Très vite Beewen se rend avec sa grosse Mercedes de service chez le psychanalyste pour lui tirer les vers du nez sur les problèmes intimes spécifiques de ces dames sauvagement assassinées.



Un interrogatoire qui ne mène nulle part, puisque Beewen et Kraus se détestent d’emblée copieusement. Il est vrai que l’écart entre ces 2 énergumènes est plutôt colossal et se trouve encore accentué par le climat charmant qui règne dans la capitale nazie.



L’époque historique et l’endroit évoquent inévitablement la mémorable trilogie berlinoise du regretté Britannique, Philip Kerr (1956-2018). Je me refuse, toutefois, de faire la moindre comparaison entre la qualité de l’oeuvre de ces 2 auteurs pour ne pas gêner le jugement de mes amis lectrices et lecteurs.

Peut-être juste que ces 2 messieurs ont fait tous les deux preuve d’un sacré travail de recherche et d’une reconstitution historique fidèle et remarquablement authentique.



J’arrête mon billet d’un livre de 653 pages ici, de crainte de dévoiler des données d’une intrigue machiavéliquement bien construite.



Je suis personnellement persuadé que prochainement la presse anglo-saxonne accueillera "Les promises" en version anglaise avec des titres comme : "Mister Grangé is back !"

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Le jour des cendres

Ben .... Bof ! Ce que j’aime, c’est le thriller et le vrai de vrai, or Grangé nous sert un policier pas très plussoyant, pas très sympathique qui a tendance à énerver, à croire qu’il possède la connaissance des éléments à lui seul et que les policiers qui tentent de l’aider ne sont que des brêles qui ne font pas leur boulot, bien peu compréhensif le gars, plutôt impatient et bougon.



Et puis il y a un mort, dont on ne sait rien et ce pendant deux tiers du roman, deux tiers durant lesquels il ne se passe finalement pas grand-chose. Et alors seulement arrive l’action, une action digne de tout Thriller qui se respecte, digne de Granger et à laquelle tout lecteur est en droit de s’attendre.



Je m’y suis donc ennuyée un bon moment avant de me sentir concernée par ce roman, mais trop tard, plus d’effet Kiss coll ! Dommage ! Tant pis. Le sujet n’était pourtant pas dépourvu d’intérêt.



Le dénouement est intéressant quoique le meurtrier se dévoile peu à peu au long du récit, son interpellation se fera donc sans surprise.



J’espère toutefois continuer à lire des livres de cet auteur qui m’a souvent fait frémir d’angoisse et su entretenir le suspense.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Les Rivières pourpres

Mon seul Grangé à ce jour, et je me demande bien pourquoi. Car ces « Rivières pourpres » sont des eaux bien tumultueuses. Grangé mène un double récit qui nous captive dès les premières pages. c’est le genre de bouquin qu’on lâche difficilement. Un rythme effréné, deux flics peu orthodoxe Pierre Niémans et Karim Abdouf, l’art de nous mettre le trouillomètre à zéro, des indices éparpillés façon puzzle (comme dirait le grand Bernard Blier), et cerise sur le gâteau, une fin dès plus réussie.

Grangé nous embarque de façon assez impressionnante dans un univers qui personnellement m’a fait penser au bouquin de Maurice G. Dantec « La sirène rouge »  qui vous captive sans le moindre répit.

Kassovitz en a fait une adaptation honnête avec Jean Reno ( à l’époque ou il faisait encore l’acteur correctement) et Vincent Cassel (lui un vrai acteur).

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La dernière chasse

♫Elle disait "faut pas toucher

Aux oiseaux dans les champs de blé

Je tuerai le chasseur qui les tuera

Je te tuerais même si c'était toi "♫

-Chanson d'innocence- G. Lenorman-1981-

(reprise de Simon and Garfunkel-The Sound of silence-1964)

----♫---📯----ChiEn très MécHant----📯---♫----



Pas très ragoûtant : un corps verdâtre dans la boue, une gorge noire, béante, un buste traversé par une longue plaie verticale....Le tueur a volé les entrailles de la victime. La tête posée sur un tapis de feuilles, un brin de chêne sans gland deux dents la bouche...

Pénombre mort dorée, encore des volets à demi-fermés...un tableau de Brueghel

La victime , sacrifiée comme un cerf

Chasse à l'approche -"la pirsch", un rituel !?

SadoMaso quand tes seins serrent

Des grafts le soutif, puisque t'en as trop fait

Synonyme de ton massacre = le trophée...

Investigation en terre étrangère,

au pays des teutons, nos inspecteurs vont leur faire la leçon

Chasseurs noirs dans la forêt du même nom

Tzigane, sur la poitrine, Triangle noir cousu

Clamer la preuve d'une supériorité absolue

Röetken, chien de sang soudain réapparu

n'aboie jamais mais dressé à mort due

Extrémités de l'extrême ignonimie nazie

Comme dans ce roman, je lis en Grangé

plutôt rompre que plier

du sanglant, du dément,

Comme Jean-Christophe vous êtes Avertis ...

♪Quand les larmes et le sang

N'auront plus aucun sens

J'irais prier si j'y pense♪

the Sound of silence....

Sachez chasser le naturel

Devient contre-nature

Bataillon Dirlewanger d'Himmel

(unité cynégétique les Chiens de guerre)

Sont LITTERallemand les ordures....





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Miserere

Un chef de chœur assassiné, des enfants soupçonnés, et voilà un ex flic de la crim à la retraite et un jeune flic junkie de la Brigade de Protection des Mineurs associés pour mener l'enquête en toute illégalité...

De la dictature Chilienne, refuge politique d'anciens suppos du nazisme, aux soirée SM de la vie parisienne, Grangé explore et décortique la face sombre de l'humanité.

Mon premier Grangé.

Une histoire efficace qui tient en haleine jusqu'à la dernière page.

Un roman parfois violent, riche en rebondissement, où les protagonistes ont des personnalités contrastées.

Je vais m’intéressè aux autres œuvres de cet auteur sans tarder...

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Le Concile de Pierre

Je me reprends à lire des "anciens" Jean-Christophe Grangé.

Il fait partie des auteues avec lesquels nous sommes rarement déçus.

Celui-ci ne fait pas exception.

Une mère qui ne peut l'être, un enfant sans racine, ni passé.

Une adoption qui va tout changer.

L'auteur s'est, apparemment, passionné pour l'histoire de l'URSS et les populations entières martyrisées par les soviétiques à l'époque.

Il m'a fait voyager, vibrer, frémir pour ces peuples magnifiques de par leur courage et leur vécu.

Ce livre fait le job. Une fin pleine de spiritisme qui peut déplaire à certains. Je l'ai appréciée.
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Lontano

Dans la famille Morvan, normalité, connais pas.

Un père premier flic de France et auteur de l'arrestation de l'Homme-Clou durant ses toutes premières années au sein de la maison poulaga, s'cusez du peu.

Maman Morvan en femme soumise. Pas vraiment charismatique...en apparences.

De cette idylle naîtront trois bambins.

Erwan marche sur les traces du père. le maître sera dur à dépasser.

Loïc assure autant dans la finance qu'il déconne dans son mariage avec la tempétueuse Sofia. Prochaine étape station divorce, logique pour ce drogué notoire.

Gaëlle a choisi un taf plus conventionnel en tapinant à ses heures perdues mais attention, exclusivement avec le gratin, qu'il soit Dauphinois ou d'ailleurs.



Dire que les relations entre la fratrie et leur géniteur sont tendues relève du doux euphémisme.

Une affaire de bizutage militaire qui tourne mal et c'est à Erwan qu'il échoit d'investiguer en terre Bretonne.

Le début de la fin pour cette famille « modèle » adepte de la bonne grosse commode d'apothicaire bourrée ras la gueule de secrets tous plus inavouables les uns que les autres.

Explosion en vol programmée. Compte à rebours lancé.



Grangé m'a rarement déçu.

Lontano est de ces bouquins que l'on entame en marchant sur des oeufs puis que l'on quitte à regret. Une amertume toute relative pour ce dyptique initialement prévu. Patience, patience...

A noter que pour tout adepte de l'haltère monobras, les 843 gr du bestiau s'y prêtent merveilleusement.



Sur fond de rituel sacrificiel africain, Grangé construit un récit dense et protéiforme aux multiples ramifications. Un peu de politique, une toile de fond exotique, une pincée de géopolitique et une famille au bord du gouffre, l'amalgame fonctionne pleinement sans que le lecteur ait à se forcer pour faire cohabiter les multiples pièces de ce puzzle puant l'hypocrisie et la manipulation.



L'écriture est vivante, le manque se fait rapidement sentir, les temps morts se comptent sur les doigts d'un manchot empereur.

Alternant action pure jus et plages beaucoup plus apaisées histoire de souffler un tantinet, l'auteur ne brode jamais dans le vide. Tout y est à sa juste place, prélude idéal à la énième révélation qui ne manquera pas de venir vous sécher encore et encore.

Grangé ou l'art consommé de tenir son lectorat en haleine.



Lontano fait partie de ces grands millésimes qu'il convient de déguster cul sec 



Merci à Cécile pour cette nouvelle cuvée...
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La terre des morts

Je ne vais pas me faire aimer mais qu'est-ce que j'ai rigolé. Oui car je viens de lire une farce. Une farce grotesque, perverse mais une grosse farce.

Nous sommes loin des Rivières pourpres ou encore du Vol des cigognes. Cette caricature de flic, super héros, qui sait tout faire avec cette attitude inutile c'est juste non. Bon alors vous voyez que je n'ai pas embarquée du tout dans ce récit précipité, cliché, où l'on dirait que l'action doit cadrer avec les phrases choc de l'auteur. Et ces surnoms donnés à chacun , c'est obligé ? Pour moi, il n'y a absolument rien de crédible dans ce roman. Tout est faux, tout est risible, tout est insensé. Pourtant, il y avait matière. Mais ce genre de traitement, juste une grosse farce ou comme il est dit en page 539: "Il opta pour un scénario de film." Mais ajoutons que c'est un film de série Z...
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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Le Vol des cigognes

Et bien voilà ce qui devait arriver arriva, j'ai été censuré, ma dernière critique de la veille a trépassé sous les doigts avisés d'une toute nouvelle et très charmante modératrice… Elle a fait son taf, des conspirateurs anonymes se sont plein de mon style un peu trop libertin, un style que je me donne pour faire mousser cet égo de boloss qui me colle au cul un soir d'été… parce que soyons tout à fait honnête, dans la vie je sais me tenir, les deux mains sur la table, je mange la bouche fermée… allons bon…



Pour mes chers détracteurs littéraires, il va de soi que je ne vous en tiendrais point rigueur, l'humour, le second degré, le cynisme, l'ironie sont ce qu'ils sont, mais sans bite et minou : nous ne serions pas là pour en débattre n'est-ce pas ?



Ne vous méprenez pas, certains naissent bien dans les choux, les cigognes ont bien fait leur taf, maman et papa ne pratiquent pas la levrette sur les champs de mouilles, tout juste cet amour épistolaire bien éduqué, d'une vulgarité saine pleine de bisous romantiques au coin de la télé crépitante de milles leds incandescentes…



Vous vous dites que maman est végétarienne, pas un bout de viande à se fellationner sous la dent, une carotte pour s'exciter la plume et prier pour que l'enculé conception touche la grasse d'un amour platonique en public, mais lubrique à l'abri des obsédés indiscrets, impolis, tout juste bon à griffouiller tout leur machisme sans honte à la vue outrée de lecteurs innocents, pure comme mon pipi un soir de cristalline…



Mais il n'y a rien de drôle dans ce que tu écris gland à lunettes, oui mais l'unanimité ne m'a jamais fait bander plus qu'un bonnet bien chargé, je veux dire à quoi bon réécrire le même baratin que tous les autres avec des jolies phrases toutes douces, formant de jolies paragraphes florales, je n'ai jamais été un grand fan de disney, du politiquement trop correct, j'aime bien les terrains glissants, laisser mes jolies doigts tapoter sur le clavier une connerie ou deux, pour se la jouer cool, bobo decalo gaucho, hétéro, se créer un personnage à deux balles pour emmerder la vindicte populaire babelionesque assoiffée de me voir déchu de mes droits les plus lubriques, à savoir pratiquer la sodomie verbale avec tout mon amour du cul, de mal baiser, de frustré de la routine, je veux voir les gens sourirent, parce que ça me fait du bien de recevoir des compliments, ouais ça fait du bien de plaire un peu, avec le coeur, épargnés de ma tronche de cul…



Donc je vais continuer comme ça avec toute la poésie qui me caractérise, sans honte, avec toute la virtualité que cela implique, anonyme parmi les anonymes, je peux me permettre la bêtise sans limite, avec amour, sexe et plus si affinités…



je ne veux pas me censurer, libre à vous d'être indigné, et de passer votre chemin vers d'autres harmonies plus sucrées, il n'y pas de quoi fouetter des chattes à se gratter le minou, en soif d'une libido un soir d'envie libertinesque, la vulgarité n'est que le reflet d'un mal qui nous ronge, éduqué dans la foi d'une conduite exemplaire, d'une morale chrétienne, dans la culture du bien pensant, et non l'ivrogne misère qui pollue notre monde d'insanités mal branlées, au nom du rire et du « sein esprit », que dieu me punisse pour mes pêchés, pour mes pensées et mes écrits non conventionnels qui emmerdent une majorité mais qui m'amuse à tout jamais et pour les siècles des siècles….



A plus les copains



Je vous conseille ce bouquin de Jean-christophe Grangé, un bon petit thriller français comme je les aime…

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Le Vol des cigognes

Ce roman, l’ai-je apprécié ou pas ? Je n’en sais rien, ce qui s’appelle être mitigée.





Bien sûr, j’ai passé un bon moment de lecture, m’empressant d’y retourner à mesure que j’approchais du dénouement, c’est plutôt bon signe, cela veut dire que je suis entrée dans cette histoire.





Le sujet est original : suivre des cigognes sur la route des pays chauds dans lesquels elles migrent chaque année, et comprendre pourquoi elles disparaissent et ne reviennent pas dans nos régions en été, un récit est semé d’épreuves pour Louis Antioche, notre jeune héros dont la route est semée de lourdes épreuves, de rencontres en tous genres et de crimes particulièrement odieux.





Présenté sous la forme d’une narration à la première personne le récit met de suite le lecteur dans la confidence et invite à envisager des événements graves à venir. C’est sans doute la raison pour laquelle on y entre assez rapidement. Et l’on suit le héros en Suisse, en Bulgarie, en Turquie, en Israël, en Centre-Afrique, en Belgique, en Inde, après un bref retour au pays, et c’est au cours des différentes étapes que les réponses surviennent. Par petites touches, l’auteur sème des indices qui mettront en éveil, la curiosité du lecteur, inclura quelques rebondissements bienvenus et travaillera ses fins de chapitres pour ménager le suspense. N’est-ce pas un des ingrédients d’un bon thriller ?





Toutefois, un aspect de l’histoire m’a gênée. Je ne peux le dévoiler ouvertement sans spoiler.







Quand au héros, notre jeune Antioche, son comportement sonne faux : innocent petit Louis au début, tout juste sorti de l’université, tout naïf, il ne semble aucunement s’étonner de voir les morts se multiplier, d’être le témoin de crime atroces commis par quelque psychopathe de passage (rappelons-nous que nous sommes dans un roman de Grangé !), il apprend à manier les armes avec une rapidité étonnante et joue du Glock avec adresse, il élucide l’affaire avec beaucoup de perspicacité, m’amenant à penser qu’il a vraiment raté sa vocation.





Mis à part ces dernières considérations, je garde après lecture, un ressenti plutôt positif.
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Le serment des limbes

Ce roman est un des rares thriller qui, non content d’exciter ma curiosité, est parvenu à provoquer une bonne frayeur dans mon esprit. Les effroyables meurtres commis dans ce roman en sont en partie responsables, pas ne suffiraient pas à m’impressionner, car des thrillers, j’en ai lu de toutes sortes, et des crime affreux, j’en ai été le témoin dans un certain nombre de romans, corps écrasés, découpés, tranchés, limés, moulinés...

Non, ce qui m’impressionne c’est le côté sataniste que l’on peut rencontrer, je ne dirais pas que je n’aime pas, ça serait mentir, en fait ça fait du bien de se faire peur par le biais de la lecture.



Les âmes sensibles seront prévenues : les victimes ont un point commun : toutes les parties du corps ne sont pas mortes en même temps... je n’en dévoile pas plus !

Ça fait longtemps que j’ai lu ce thriller, et il reste bien campé dans ma mémoire !



Un grand Jean-Christophe Grangé !

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