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Citations de Jean Giraudoux (579)


Jean Giraudoux
Les héros sont ceux qui magnifient une vie qu'ils ne peuvent plus supporter.
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C'est une mauvaise action d'accélérer la vie !
Vous en supprimez les deux éléments sauveurs, la distraction et la paresse.
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Jean Giraudoux
Dans la catastrophe, il est bien rare que le malheur prenne le temps de nous fournir le vrai masque pour nos visages.

Jean Giraudoux (Pour Lucrèce)
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Jean Giraudoux
L'inspecteur. - Ecoutez-la ! Sait-elle seulement ce qu'est un arbre ?
[...] Gilberte. - L'arbre est le frère non mobile des hommes. Dans son langage, les assassins s'appellent les bûcherons, les croque-morts les charbonniers, les puces les piverts.
Irène. - Par ses branches, les saisons nous font des signes toujours exacts. Par ses racines, les morts soufflent jusqu'à son faîte leurs désirs, leurs rêves.

-Intermezzo (1933) - acte I, scène VI -
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[...] on ne tue bien que ce qu'on aime.
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"Le droit est la plus puissante des écoles de l'imagination. Jamais poète n'a interprété la nature aussi librement qu'un juriste la réalité."
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Jean Giraudoux
Le destin c'est simplement la forme accélérée du temps.
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PÂRIS - Hélène est une très gentille personne. N’est-ce pas Cassandre ?
CASSANDRE - Assez gentille.
PÂRIS - Pourquoi ces réserves, aujourd’hui ? Hier encore tu disais que tu la trouvais très jolie.
CASSANDRE - Elle est très jolie, mais assez gentille.
PÂRIS - Elle n’a pas l’air d’une gentille petite gazelle ?
CASSANDRE - Non.
PÂRIS - C’est toi-même qui m’as dit qu’elle avait l’air d’une gazelle !
CASSANDRE - Je m’étais trompée. J’ai revu une gazelle depuis.
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Ce n’est pas par des crimes qu’un peuple se met en situation fausse avec son destin, mais par des fautes
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"ANDROMAQUE. - Je ne sais pas ce qu'est le destin.

CASSANDRE. - Je vais te le dire. C'est simplement la forme accélérée du temps. C'est épouvantable.

ANDROMAQUE. - Je ne comprend pas les abstractions."
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Depuis que je t'aime, ma solitude commence à deux pas de toi.
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page 69
[...] ONDINE (revenant au Chambellan) : Excusez-moi.
LE CHAMBELLAN : Chevalière, la cour est un lieu sacré où l'homme doit tenir sous son contrôle les deux traitres dont il ne peut se défaire : sa parole et son visage. S'il a peur, ils doivent exprimer le courage. S'il ment, la franchise. Il n'est pas malséant non plus, s'il leur arrive de parler vrai, qu'ils aient l'air de parler faux. Cela donne à la vérité cet aspect équivoque qui la désavantage le moins vis-à-vis de l'hypocrisie ... [...]
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"C'est là ce qui est si beau et si dur dans la vérité, elle est éternelle mais ce n'est qu'un éclair."
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HÉLÈNE
Tu en as déjà embrassé ?
TROÏLUS
On les embrasse toutes. Je donnerais ma vie
pour n’en avoir embrassé aucune.
HÉLÈNE
Tu me sembles disposer d’un nombre
considérable d’existences. Pourquoi ne m’as-tu
pas dit franchement : « Hélène, je veux vous
embrasser !... » Je ne vois aucun mal à ce que tu
m’embrasses... Embrasse-moi.
TROÏLUS
Jamais.
HÉLÈNE
À la fin du jour, quand je m’assieds aux
créneaux pour voir le couchant sur les îles, tu
serais arrivé doucement, tu aurais tourné ma tête
vers toi doucement avec tes mains – de dorée,
elle serait devenue sombre, tu l’aurais moins bien
vue évidemment –, et tu m’aurais embrassée,
j’aurais été très contente... « Tiens, me serais-je
dit, le petit Troïlus m’embrasse !... »
Embrassemoi.

TROÏLUS
Jamais.
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ANDROMAQUE - Je ne sais pas ce qu’est le destin.
CASSANDRE - Je vais te le dire. C’est simplement la forme accélérée du temps. C’est épouvantable.
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La femme est rare… La femme est forte, elle enjambe les crues, elle renverse les trônes, elle arrête les années. Il faut fuir quand on la voit, car, si elle aime, si elle déteste, elle est implacable. Sa compassion est implacable. Mais elle est rare? »
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- Comment cela s'appelle t-il, lorsque le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire, et qu'on a tout perdu, et que les innocents s'entretuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ?
- Cela a un très beau nom, femme Narsès : cela s'appelle Aurore.
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Ils veulent faire la guerre pour une femme, c'est la façon d'aimer des impuissants.
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Mourir n'est rien, il s'agit de ne mourir qu'une fois.
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Ses yeux brillaient quand elle avait faim. L'eau lui venait à la bouche quand on achetait des parfums, et son nez remuait quand on parlait de dieu. Elle disposait d'une foule de réflexes, tous faux; elle donnait des gifles dans les semaines de piété, elle tendait la main pour savoir s'il faisait beau, et quand un cil glissait sur sa joue, elle le recueillait et le croquait. La vue d'un animal lui arrachait toujours le cri d'un animal différent et quand on l'entendait chanter on était tranquille: c'est qu'elle voulait dormir.
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