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Citations de Katherine Pancol (3679)


Écrire, c'est empoigner sa souffrance, la regarder en face et la clouer sur la croix. Et après, on s'en fout d'être guéri ou pas, on a pris sa revanche... On a fait quelque chose avec tout ce chagrin.
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En revenant de faire des courses avec sa mère, alors qu’elles tendaient le bras pour héler un taxi, elles avaient aperçu un escargot réfugié sur le bord de l’avenue, rétracté sous sa coquille, tentant de passer inaperçu sous une feuille morte. Sa mère s’était penchée, l’avait ramassé et lui avait fait traverser l’avenue. Hortense s’était aussitôt murée dans une réprobation muette.
- Mais qu’est ce que tu as ? avait demandé Joséphine, à l’affût de la moindre humeur passant sur le visage de sa fille. Tu n’es pas contente ? Je croyais te faire plaisir en t’offrant une journée de shoping.
Hortense avait secoué la tête, exaspérée.
- T’es obligée de t’occuper de tous les escargots que tu rencontres ?
- Mais il se serait fait écraser en traversant !
- Qu’est-ce que tu en sais ? Peut-être qu’il a mis trois semaines pour franchir la chaussée, qu’il reposait, soulagé, avant d’aller retrouver sa copine et toi, en dix secondes, tu le ramènes à son point de départ !
Sa mère l’avait regardée, interdite. Des larmes étaient montées dans ses yeux paniqués. Elle avait couru rechercher l’escargot, manquant se faire écraser. Hortense l’avait rattrapée par la manche et poussée dans un taxi. C’était le problème avec sa mère. L’émotion lui brouillait la vue.

"Aimer est la seule richesse qui croît avec la prodigalité. Plus on en donne et plus il vous en reste." Romain Gary
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J'ai compris que le bonheur, ce n'est pas de vivre une petite vie sans embrouilles, sans faire d'erreurs ni bouger. Le bonheur, c'est d'accepter la lutte, l'effort, et d'avancer, d'avancer en franchissant chaque obstacle.
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Sans argent on n'est jamais libre. L'argent sert à acheter de la liberté au mètre. Et chaque mètre de liberté a son prix.
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Il existe toute sorte de gens nuisibles.
Le nuisible d'occasion, le nuisible par distraction, le nuisible oisif, le nuisible persistant, le nuisible arrogant, le nuisible repenti qui mord puis se jette à vos pieds en implorant votre clémence... Il ne faut jamais sous-estimer le nuisible. Ne jamais croire que l'on s'en défait d'un revers de manche ou d'un coup de torchon.
Le nuisible se révèle dangereux car le nuisible est comme le cafard : indestructible.
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Il faudrait la replanter… Qu’Iris prenne racine. Les racines, on n’y pense pas quand on est jeune. C’est vers quarante ans qu’elles se rappellent à nous. Quand on ne peut plus compter sur l’élan et la fougue de la jeunesse, quand l’énergie vient à manquer, que la beauté se fane imperceptiblement, qu’on fait le compte de ce qu’on a fait et de ce qu’on a raté, alors on se tourne vers elles et on y puise, inconsciemment, de nouvelles forces.
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Savoir quand il faut s’approcher ou au contraire s’éloigner, voilà tout le mystère, de l’amour qu’aucun livre enseigne.
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Ceci est l'histoire de Kay Bartholdi.
Kay est ma voisine, mon amie. Kay est plus que cela encore...
Un jour, Kay est entrée dans mon restaurant.
Elle a posé une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m'a dit : Tu en fais ce que tu veux... Je ne veux plus les garder.
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Il n’y a pas de remède à ce mystère de l’homme qu’on aime et qui devient soudain un étranger justement parce qu’on l’aime et qu’en l’aimant, on perd le pouvoir de raisonner, on se heurte à un mur douloureux qu’on ne peut briser.
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Il serait bien qu'en quatrième de couverture, l'éditeur précise qu'il s’agit d'une suite à "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi". De plus, ce roman n'est pas fini, car il compte 3 volumes en tout (dont 2 à paraitre dans quelques mois). Du coup, on reste sur sa faim après la lecture de ce livre.
Donc je suis très déçu par cette auteure, sachant que j'avais adoré les 2 premiers: "les yeux jaunes des crocodiles" et "La valse lente des tortues". D'ailleurs, ces deux livres-là pouvaient être lus indépendamment sans souci.
Bref, même si le livre se lit rapidement, je trouve que pour 20 Euros (le prix que coûte ce livre) on pourrait au moins avoir une histoire complète. De plus, si vous n'avez pas lu les autres précédents livres de Katherine Pancol (au moins les deux premiers cités ici), vous ne comprendrez rien à Muchachas 1, car les personnages ne sont même pas résumés dans ce livre, et pourtant leurs histoires sont indispensables à la lecture de ce livre. Dommage que ce soit si commercial. J'abandonne là.
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La colère fracasse. Elle anéantit la personne contre laquelle elle est dirigée, mais elle anéantit aussi celle qui la porte en elle.
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Combien de fois, moi aussi, avais-je supplié un homme de m'aimer pour ensuite le rejeter parce que, justement, il m'aimait?
Combien de fois avais-je abandonné un homme pour les raisons précises pour lesquelles je l'avais adoré? Un homme meurtri qui ne comprenait pas, qui ne pouvait pas comprendre puisque, moi non plus, je ne comprenais pas. C'est cela que je voulais éclaircir. Cette haine soudaine de l'homme que j'avais séduit et à qui je reprochais justement tout ce qui m'avait séduit en lui. Cette haine viscérale qui me retournait les boyaux et me laissait pantelante, vomissante presque, me haïssant moi avec lui.
Ecoeurée. Fatiguée.
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C’est de ma faute aussi. Je l’ai ennuyé avec mon amour. J’ai vidé mon cœur dans le sien. Jusqu’à la dernière goutte. Je l’ai rassasié. Il n’y a pas seulement l’amour, il y a la politique de l’amour, disait Barbey d’Aurevilly.
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Quand tu sens que tout te regarde de travers, que tu perds le fil de la réalité, regarde le ciel au-dessus de toi. Regarde-le dans ses moindres détails. Dis-toi qu'il n'est pas seulement bleu ou gris mais qu'il est grand, que c'est le même de Paris à Hong Kong. Prends-le dans tes bras, applique-le sur ta poitrine et tu seras soulagée...
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"Le chien est fidèle, tendre, aimant, toujours présent. Il vous aime sans condition. Avec kilos, cellulite et boutons. Il vous écoute, vous console. Tu connais un homme qui fait tout ça ? Moi, pas."
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Lever un cil sur toi me demande un effort surhumain. Ça fait deux minutes que t'es là et j'ai déjà des crampes.
(P 315 - 316)
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“On a besoin d'admirer ses parents, de penser qu'ils sont forts, les plus forts. On ne veut pas savoir qu'ils sont faibles, désemparés, hésitants. On ne veut même pas savoir s'ils ont des problèmes. On a besoin de se sentir en sécurité auprès d'eux.”
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A l'école, quand elle avait étudié Le Cid , elle s'était jetée à corps perdu dans les tourments de Rodrigue et de Chymène. Il l'aime, elle l'aime, c'est de l'émotion; ça les rend flageolants et pleutres.Mails il a tué son père , elle doit se venger; leur 'honneur est en jeu et ils se redressent. Corneille est bien clair là dessus : l'honneur grandit l'homme. L'émotion le courbe. Le contraire de Racine. Racine l'insupportait. Bérénice lui tapait sur les nerfs.
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L'amour commence par un regard, le regard s'arrête sur l'autre, le regard choisit l'autre, le reconnaît puis les regards s'unissent, se caressent, on aime avec les yeux, l'amour est contemplation, extase, on n'a pas besoin de se parler on se regarde, on se touche des yeux, on se caresse, on se lèche, on gémit des yeux, on pleure, on s'unit, on crie avec les yeux. On peut aimer derrière des barreaux, rien qu'avec les yeux
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Pourquoi toujours dire du mal des gens ? On n'a jamais vu un chameau se moquer de la bosse de l'autre !
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