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Citations de Michael Morpurgo (408)


Après tout, même si on ne supportait pas les Allemands, ce ne sont pas eux qui ont détruit le manège. Ce n’était pas un acte de guerre, ni dû à l’Occupation. C’est un arbre qui l’a écrasé, et un arbre français ! Ce géant de Caporal était là. Il a vu le manège en miettes. Il veutnous aider à lui redonner vie. C’est un geste bienveillant, de réconciliation. Voilà ce que j’en pense.
(page 226)
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Chaque fois que je voyais ces oiseaux, mon moral remontait, car si beau que fût cet endroit, il était également désolé et inhospitalier, surtout quand le vent hurlait et rugissait, ce qui arrivait parfois pendant des jours et des jours. Tout ce que je pouvais faire alors c'était me recroqueviller sous ma tente et espérer de toutes mes forces qu'il ne m'emporte pas.
(page 20)
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« J’ai disparu la veille de l’anniversaire de mes 12 ans. Le 28 juillet 1988. (…) Je dois à ma famille et à mes amis, à tous ceux que j’ai trompés si souvent, la vérité sur ma longue disparition, sur la façon dont j’ai survécu après avoir échappé de justesse à la mort. »
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M Burton disait que j'avais du jus de navet dans la tête, et que si je n'y prenais pas garde, je resterais garçon de ferme toute ma vie. Mais je ne voyais pas quel mal il y avait à ça. Et je ne le vois toujours pas.
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Je regardai autour de moi. Je ne vis rien de spécial. La plage semblait complètement déserte. Les vagues clapotaient mollement. La lune chevauchait les nuages et le monde semblait immobile autour de moi, comme s’il retenait son souffle.
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Il me manque, comme Alfie me manque, comme Becky me manque. Mais je suis là pour Joe maintenant, Joe est là pour moi, et nous sommes bien, tous les deux.
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Stella Artois fit ses adieux elle aussi, en aboyant. Aboiements qu’elle adressa ensuite à tous les bateaux tandis que nous passions dans le chenal du Solent. Mais quand notre voilier dépassa l’île de Wight elle devint étrangement silencieuse. Peut-être avait-elle senti, comme nous, qu’à présent nous ne reviendrions plus en arrière. Ce n’était pas un rêve. Nous étions partis faire le tour du monde. C’était réel. Réellement réel.
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Il n'aime pas qu'on l'applaudisse. N'attend jamais les applaudissements. Il n'y crois pas, apparemment. Le soir où je l'ai vu, il a simplement quitté la scène, et n'est pas revenu. Il pense que s'il faut applaudir quelque chose, c'est la musique, mais certainement pas les musiciens. Il dit que le concert fait partie de la musique, et ne devrait pas être interrompu. N'enregistre pas non plus. Il pense que la musique devrait être vivante, et pas mise en boîte.
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Le roi des yétis
J'ai apprécié ce livre car il traite de thèmes intéressants : la guerre, le voyage, l'amitié.
Les personnages : Ashley Anderson ,personnage principal et oncle Sung, un moine tibétain, doivent fuir la guerre entre la Chine et le Japon.
J'ai apprécié quand Ashley s'est perdu dans la neige et qu'il s'est fait recueillir par les yétis.
Au travers de ce roman, une grande question nous est posée : la vie civilisée vaut-elle mieux que la vie sauvage ?
Axel
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Mais, alors que j'étais un étudiant de 3è année au King's College de Londres, je lus par hasard Sire Gauvain et le chevalier vert. Je l'adorai. J'étais fasciné par le rythme de l'histoire, la richesse de la langue, et pour la première fois depuis très longtemps, je trouvai ma place à l'intérieur d'une œuvre de poésie ou de fiction. Soudain, je n'étais plus quelqu'un d'extérieur. J'étais Gauvain, exactement comme j'avais été Jim Hawkins. J'entendais de nouveau la musique des mots, j'étais de nouveau un enfant j'étais de nouveau un lecteur.
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J'ai la nuit entière devant moi, et je n'en perdrai pas le moindre instant. Je ne la gaspillerai pas à dormir, je ne la passerai pas à rêver. Il ne faut pas, car chaque moment en sera beaucoup trop précieux.
Je veux essayer de me souvenir de tout, dans les moindres détails, et ce soir je dois me rappeler le plus grand nombre jours possible. Je veux que cette nuit soit longue, aussi longue que ma vie, et qu'elle ne soit pas remplie de rêves flottants qui me précipitent vers l'aube.
Cette nuit, plus que jamais dans ma vie, je veux me sentir vivant.
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tes yeux sont ouverts, Robbie, dit Ellie. Tu as dormi pendant des jours et des jours,et maintenant tu réveillé. Ecoute,je t'ai donné longo. (elle tient le lapin par les oreilles). Mais en fait je te l' avais seulement prêté.
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Ils ont même fait pire. Ils ont détruit les immenses sculptures en pierre de Bouddha qui avaient été taillées dans la paroi de la falaise il y a des milliers d'années. Mère les a vus les démolir. Elle m'a raconté que c'étaient les plus grandes sculptures en pierre du monde, et que les gens venaient de très loin jusqu'à Bamiyan pour les voir, tellement elles étaient connues. Maintenant, il ne reste rien d'elles, rien qu'un énorme tas de pierres. Les talibans ont fait exploser toutes nos vies.
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Son ire était contagieux, et bientôt, nous fûmes tous deux secoués de gloussements presque hystériques.
C'est alors que je vis un autre agent de la sécurité venir vers nous, une femme cette fois, mais pas moins zélée pour autant.
- Vous dérangez les autres. Faites moins de bruit! ordonna-t-elle. Je ne le répéterai pas. Si vous continuez, je mets fin à la visite, compris?
Elle était inutilement agressive, et cela me déplut profondément. Cette fois, je n'essayai plus de cacher mes sentiments.
- Alors, on n'a pas le droit de rire, ici? protestai-je. Les gens peuvent pleurer, mais ils ne peuvent pas rire, c'est ça?
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Je ne pouvais plus croire qu'à l'enfer dans lequel je vivais, à l'enfer créé par l'homme et non par Dieu. (p. 145)
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Et toujours, M. Alfie nous apprenait comment nous comporter avec les chevaux.
- Tu dois les traiter de la même façon que tu dois traiter les gens, m'a-t-il dit un jour. Tu dois essayer de comprendre ce qui se passe dans leur tête, ce qu'ils ressentent. Et ce qu'ils ressentent, tu dois apprendre à le respecter.
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Grand-père adore raconter ses histoires, et moi, j'adore les écouter. Mais ce ne sont pas seulement ses histoires que j'aime - pour être franc, je les ai déjà entendues presque toutes plusieurs fois - c'est la façon dont il les raconte.
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Je n’arrivais pas à lire. Je n’arrivais pas à écrire. Je n’arrivais pas à faire mon calcul, les additions, et les trucs comme ça. Je "n’avais rien dans la tête, j’étais nul, un bon à rien, un zéro". C’est ce qu’avaient dit de moi M. Mortimer, un jour, devant toute la classe, et comme c’était le directeur, il devait avoir raison, non ?
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Je me conduis comme un chien qui a une épine dans la patte. Quand cela arrive à Bercelet, il se lèche interminablement, ce qui ne le soulage nullement. Mieux vaut ne pas y toucher et laisser le pus s'écouler à son heure, en entraînant l'épine avec lui.
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Lorsque l'heure viendra, je sortirai, et je lèverai les yeux au ciel car je sais que Charlie fera la même chose quand ils l'emmèneront.
Nous verrons les mêmes nuages, sentirons la même brise sur le visage. Ce sera au moins une façon d'être ensemble.
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