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Citations de Michael Morpurgo (408)




"C'est ça l'ennui, avec les promesses. Je les trouvais toujours si faciles à faire, et si difficiles à tenir!" Pinocchio
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C'est terrible pour un marin de couler un navire, de le voir s'enfoncer dans les vagues, de voir des hommes mourir. On les entend crier, on les entend hurler. Pour un marin, tuer un marin, c'est comme tuer un frère.
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Lorsque l'heure viendra, je sortirai, et je lèverai les yeux au ciel car je sais que Charlie fera la même chose quand ils l'emmèneront. Nous verrons les mêmes nuages, sentirons la même brise sur le visage. Ce sera au moins une façon d'être ensemble.
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J'y vais parce que les autres y vont, j'avance comme si j'étais en transe, comme si je me projetais entièrement à l'extérieur.
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Tout ce que je sais c'est que je dois survivre, j'ai des promesses à tenir.
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Oncle Bruno passait presque tout son temps dans sa cuisine. Il entrechoquait ses casseroles en chantant des chansons, et remuait sa moustache vers moi chaque fois que j'entrais, ce qui me faisait toujours rire. C'est dans sa cuisine qu'il était le plus heureux, j'en suis sûr. Tante Mathilde s’affairait et se démenait; elle aimait ça. Elle accueillait chaque client comme un ami retrouvé après de longues années. Elle était le cœur et l'âme de l'auberge.
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- Les fantômes ! s'exclama-t-il. Les fantômes ! Sais-tu seulement ce qu'est un fantôme ? Eh bien, je vais te le dire, moi. Un fantôme c'est une âme si noire de honte et de péchés qu'elle est incapable de trouver le repos. C'est un esprit condamné à errer sur la terre jusqu'à la fin des temps...
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Si par hasard vous vous rendez un jour dans les îles Scilly, allez donc faire un tour à Samson. Vous verrez que les vielles fermes sont encore là, avec un tas de coquilles de berniques vides devant chaque porte ; et le puits sera toujours plein d'eau. Personne n'y habite, vous aurez pour seuls compagnons les sternes et les lapins.
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Il ne prétend jamais être ce qu'il n'est pas, et mieux encore, il ne me demande pas d'être ce que je ne suis pas. C'est ce que j'aime en lui, que j'ai toujours aimé et c'est peut-être la raison pour laquelle j'allais si souvent chez lui, dans sa ferme du Devon, pendant les vacances scolaires.
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Mes souvenirs les plus lointains ressemblent beaucoup à des rêves. Je sais qu'aucun d'entre eux n'est réellement un souvenir, en tout cas aucun dont je puisse dire qu'il est à moi. J'ai l'impression de venir de temps à moitié oubliés, à moitié inscrits dans ma mémoire, et je suis sûr que j'ai souvent rempli ces époques à moitié oubliées de souvenirs inventés. Peut-être est-ce mon esprit qui tente de donner un peu de sens à l'inconnu. Je ne peux donc pas savoir avec certitude où finissent les souvenirs inventés ni où commencent les vrais.
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- Un jour, tout s'arrangera, Pinocchio, je te le promets, dit-elle. Mais en attendant, il faut que tu ailles à l'école comme les autres enfants, que tu travailles dur comme tout le monde dans ce village - enfants ou enfants devenus adultes.
- Mais, ma chère sœur, je déteste le travail, répondis-je. C'est dur. C'est difficile.
- Je sais dit-elle. Mais le travail peut être amusant, aussi. Tu verras.
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Le cygne argenté.

le cygne argenté jamais ne chante
Mais qu'approche la mort et dans la roselière
Il incline la tête et sa voix nous enchante.
Pour la première fois mais aussi la dernière,
Il chante, puis il se tait, à jamais.

Orlando Gibbons.
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Chaque tempête soufflait si fort qu'elle finissait par se chasser elle-même, et nous nous retrouvions toujours là, toujours vivants, toujours à flot...
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J'ai adorer ce livre surtout a ce passage "J'allais couler, couler au fond de la mer et creuser ma tombe au milieu des algues, des ossements de marins et des épaves de navires"
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Mais surtout, j'ai vu mon premier albatros. Il surgit un jour d'une vague étincelante, vola droit au-dessus de ma tête, et me regarda profondément dans les yeux. Je ne l'ai jamais oublié.
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- L'armée était là, Mère. Pour le recrutement. Jimmy Parsons s'est enrôlé. Beaucoup d'autres, aussi.

- Ce qu'ils peuvent être bêtes ! s'est exclamé Charlie. Je n'irai pas. Jamais. Je tirerais sur un rat parce qu'il peut me mordre. Je tirerais sur un lapin, parce que je peux le manger. Mais pourquoi est-ce que je tirerais sur un Allemand ? Alors que je n'en ai jamais rencontré, même pas un.
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Je demandai ce qui était arrivé au phare. "Ils l'ont mis hors service il y a un an, vous n'êtes pas au courant ? Il n'a plus d'utilité de nos jours. C'est ce qu'on a expliqué à Ben. Mais si vous voulez mon avis, économiser de l'argent n'économise pas les vies. Pas facile quand on vous dit que vous ne servez plus à rien."
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Un jour qu'il réparait sa pirogue tandis que toujours plein d'espoir, je scrutait la mer à travers les jumelles, il me dit :
- C'est plus facile quand on est vieux, comme moi, Micasan.
- Qu'est-ce qui est plus facile ? lui demandais-je.
- Attendre, me répondit-il. Un jour, un bateau vient, Micasan. Peut-être bientôt, peut-être pas. Mais il vient. On ne peut pas passer la vie à espérer toujours, à attendre. Il faut vivre la vie. (p. 140)
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C'est en héros, en conquérants qu'on nous reçut tous les deux. Mais, l'un comme l'autre, nous savions que les héros véritables n'étaient pas revenus, mais qu'ils gisaient là-bas, en France.
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Il n'y avait plus de vacances familiales dans les Ardennes, plus de promenades ni de conversations juste entre toi et moi, dans la forêt. La guerre civile faisait rage en Espagne, les bombes de Hitler tombaient sur Guernica, sur des familles, sur les vieux comme sur les jeunes. En Allemagne et en Italie, les fascistes étaient à l’œuvre. Le monde résonnait de bruits de bottes et on entendait battre les tambours de la guerre.
( p 26)
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