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Critiques de Paul Greveillac (134)
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Maîtres et Esclaves

J'ai abandonné cette lecture au bout d'une centaine de pages. Alors que ce roman avait fait pas mal de bruits durant la rentrée littéraire de septembre 2018. Etant très attiré par cette période de l'histoire, je m'étais gardé ce livre pour me faire un petit plaisir d'été... C'est raté. L'histoire est affreusement lente, l'écriture est trop appuyée, le décor semble plutôt bien planté (malgré quelques expressions non traduites et non expliquées) mais cela ne suffit pas à me donner envie de poursuivre.
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Maîtres et Esclaves

Ce roman c’est deux histoires racontées dans un seul livre. Deux évolutions. Celle de la Chine communiste de Mao Zedong et celle de Kewei, fils de paysans.

Ces deux histoires vont s’imbriquer l’une dans l’autre.



On suit Kewei qui, remarqué pour ses talents de peintre, deviendra un artiste au service de la propagande chinoise.

Son nouveau statut le portera au rang de maître sur l’échelle sociale. Il le portera aussi au rang d’esclave : Kewei sera l’esclave de la propagande dont la peinture devra répondre à ses standards.



La posture de Kewei évoluera parallèlement à l’évolution du parti communiste. Son esprit contestataire, ses idées, sa façon de penser seront conditionnés par le communisme maoïste.

Le lecteur sera spectateur de son embrigadement mental. Un embrigadement que connaîtra l’ensemble de la population chinoise grâce à une propagande féroce et à des actes de répression forts contre tout début de soulèvement ; toute mutinerie ; toute révolution.



Très bien documenté, le roman de Paul GREVEILLAC nous apprend beaucoup sur la Chine du Grand Timonier et son héritage laissé à la République populaire actuelle.

Le lecteur sort instruit de sa lecture et prend plaisir à tourner les pages d’un roman tout en poésie.

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Maîtres et Esclaves

Quels sont les rouages de la manipulation de masse entre les murs d’une nation dictatoriale? C’est la question à laquelle répond Paul Gréveillac avec son roman. Avec force détails, l’auteur dépeint une fresque historique plus vraie que nature de la Chine des années 50 jusqu’à nos jours. Une propagande bien huilée est en place grâce au recrutement de peintres formatés et d’une culture de la retouche de tableau. Nous sommes témoins de la compétition féroce entre les grands dignitaires du régime, tous les coups sont permis pour évincer son concurrent. L’écrivain développe également les grands évènements de la République populaire de Chine comme la collectivisation forcée, la révolution culturelle, la mort de Mao Zedong en 1976 et les rébellions réprimées dans le sang place Tian’anmen.



Kewei est l’un des peintres dévoués tout entier aux ambitions du régime. Nous le suivons dès sa naissance dans un village du Sichuan. Son enfance est faite d’une relative liberté. Cependant, même les zones les plus reculées sont vite mises au pas du communisme et du Petit livre rouge (recueil dogmatique). Petit à petit, son regard change et sa pensée évolue pour se conformer aux attentes de l’administration chinoise qui n’hésite pas à user de la manipulation, la persuasion ou encore la force. Nous suivons son parcours à l’école des beaux-arts jusqu’à ses divers emplois au bureau de la propagande. Les personnages féminins sont également très marquants et édifiants. Seul bémol : quelques longueurs sont venues gênées ma lecture sur la fin. La chute est déchirante et a su me les faire oublier.



Paul Greveillac signe un roman passionnant. Le travail de recherche est impressionnant tout comme l’ampleur de ce récit. J’ai beaucoup appris à propos de la Chine contemporaine. Maîtres et esclaves est une fresque réaliste et édifiante où l’idéologie et la propagande engloutissent un pays entier. Il est aussi question de transmission. Les quelques longueurs sur la fin n’auront pas eu raison de mon enthousiasme.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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Maîtres et Esclaves

"Maitres et esclaves", c'est l'histoire d'un paysan qui nait en 1950 dans un village perdu du Sichuan chinois au pied de l'Himalaya qui va devenir peintre. C'est son père qui lui transmet cette passion et lui-même la transmettra plus tard à son propre fils. On explore donc dans ce roman cette idée de la transmission d'une passion mais aussi celle de son appropriation par celui qui la reçoit. Car d'une génération à l'autre, chacun peint à sa manière. Peinture classique chez le grand-père, peinture de propagande chez le père et peinture moderne et/ou contestataire chez le fils. On découvre aussi une Chine très romanesque à partir de sa prise de contrôle par les communistes en 1949 avec des personnages plus vrais que nature. On y voit enfin amèrement comment les idéologies rendent si difficile la création artistique. Tout au long de ce roman, on suit de nombreux personnages qui, dans cette Chine mouvante et mouvementée, peuvent devenir du jour au lendemain maitres ou esclaves. Malgré une entrée difficile et un peu de lassitude vers la fin de ce roman volumineux, j'ai suivi avec passion les aventures des personnages de ce livre très bien écrit et magnifiquement documenté. Il m'a mis en tête les images d'une Chine vivante, complexe, mystérieuse et fascinante. J'ai beaucoup aimé la description des habitants de cette région rurale du Sichuan, leur mode vie, leurs coutumes, leurs traditions et leurs superstitions. Confrontés aux changements politiques et aux rivalités communistes (collectivisation des terres, révolution culturelle), on les voit plus survivre que vivre. J'ai eu l'impression de toucher du doigt, si ce n'est de comprendre, 40 ans de vie politique, économique, culturelle ou sociale de la Chine communiste.
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Maîtres et Esclaves

Un très beau roman, foisonnant à souhait, fourmillant de détails sur l'Histoire de la Chine, très bien écrit et nous tenant en haleine jusqu'au bout. A lire absolument ! (pour en savoir plus : https://pamolico.wordpress.com/2018/10/29/la-chine-et-ses-contradictions-maitres-et-esclaves-paul-greveillac/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Maîtres et Esclaves

Tian Kewei restera longtemps dans mon cœur et dans mon esprit. Fétu de paille balloté par l'histoire, il a appris très tôt à courber la tête et à suivre le flot. D'une écriture puissante, à la fois prosaïque et poétique Paul Greveillac nous entraîne dans la Chine moderne mais o combien millenaire et nous fait partager le destin de son personnage bouleversant d'humanité contrariée.
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Maîtres et Esclaves

La Chine vue de l'intérieur à travers le destin de Tian Kewei, un enfant de la révolution au destin particulier...



C'est avec un grand plaisir que je me suis laissé embarquer dans ce voyage au cœur de la Chine rurale et féodale de la fin des années 40, dans cette région du Sichuan où la tradition millénaire conditionne depuis toujours les rapports humains et sociaux, pour y découvrir sous la plume experte et poétique de Paul Greveillac, les membres de la famille Tian.

On y fait rapidement la connaissance de Tian Kewei, le fils unique d'un couple de "paysans riches" né en octobre 1950, juste un an après la République Populaire. Bientôt, la Chine millénaire et immobile va se mettre en mouvement, trembler de ses premiers soubresauts révolutionnaires et la vie quotidienne de notre petite famille va s'en trouver bouleversée... Bientôt, la collectivisation des terres, la suspicion, les dénonciations, la famine, l'autocritique instaurée en système, la "justice" populaire et ses dérives, la mort souvent prévisible et inévitable vont faire leur apparition dans le petit village de Kewei, que son père a tout de même réussi à initier en secret à l'art.

Dès lors, l'âme d'artiste de Tian Kewei, héritée d'un père qu'il devra même aller jusqu'à renier, va guider son destin. Traversant les péripéties de la révolution culturelle, l'enfant va connaître la famine, la misère, la peur, la soumission, la séparation, la solitude puis la chance d'être distingué, Pékin, les fonctionnaires influents qui peuvent d'un trait de crayon vous propulser ou au contraire vous effacer. Ce roman nous emmène dans les coulisses de ce que fut la Chine de Mao Sedong, le dogme du Petit Livre Rouge et les aléas des luttes de pouvoir qui bousculent sans cesse la vie des hommes et bien sûr en particulier celle de Tian Kewei qui essaie de se faire une place dans le monde des arts et de la propagande d'Etat. Nous y suivons le cours de sa vie, son mariage, la naissance de son fils avec lequel le lien est à la fois fort et ténu...

Parfois légèrement indigeste en raison de la complexité des descriptions "politiques", de l'entrée en grâce ou en disgrâce des protagonistes, j'ai parfois trouvé quelques longueurs et confesse avoir lu en diagonale quelques chapitres du derniers tiers. J'aurais également aimé une fin plus fouillée plus proche des personnages que l'on a suivi au cours du roman.

Cependant, ce roman foisonnant, complexe, touffu m'a tenu en haleine et m'a permis une plongée en apnée dans cette Chine des années 50 à 80, au travers de la plume remarquable de Paul Greveillac un auteur dont j'ai aimé les tournures poétiques (au point que je l'ai pensé d'origine asiatique), les ellipses, le lyrisme. Sans aucun doute, un roman qui mérite, malgré les quelques bémol cités plus haut, une place de choix au sein de cette rentrée littéraire 2018!
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Les âmes rouges

Un roman très documenté, au souffle vraiment "russe". L'épopée d'une amitié sur près de trente ans, à Moscou. Un panorama de la vie culturelle soviétique vue de l'intérieur. Des dissidents qui fuient le KGB... On revit toute une époque. On revisite toute une époque avec un guide expert : le narrateur. L'Histoire draine les histoires des personnages; attachants ou rebutants, en tout cas réalistes et complexes. Tous réussis.



"Les âmes rouges" est l'improbable rencontre entre "L"oeuvre au noir" de Yourcenar et "Les trois jours du condor" de Sydney Pollack. Chapeau.
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Phrase d'armes

Paul Greveillac retrace la vie de René Bondoux, né en 1905, qui devint champion olympique par équipe à Los Angeles (1932), puis médaillé d’argent à Berlin (1936), avant d’être entraîné dans la guerre où il termine en tant que chef de cabinet de De Lattre de Tassigny. La première partie de l’ouvrage, dans laquelle l’auteur dépeint la carrière sportive et amoureuse de Robert Bondoux, à l’époque de la montée du nazisme, se lit avec beaucoup de plaisir, la plume alerte de Paul Greveillac sachant captiver le lecteur. La seconde partie, sur la guerre, nous semble moins réussie, les propos bien plus convenus sur la trajectoire militaire mouvementée de Robert Bondoux finissent par lasser et rompent par ailleurs quelque peu la fluidité du récit.

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L'étau

L’étau s’est révélé être un réel coup de cœur que je referme à regrets. Ce roman est servi par un très beau style, une écriture ciselée tout en nuances et chargée de symboles.

L’histoire est celle de l’usine Fernak, fleuron de l’aéronautique tchèque, de ses fondateurs et de la convoitise qu’elle suscitera chez les nazis pour alimenter leur machine de guerre. Le Protectorat de Bohême-Moravie mis en place en mars 1939 par le Troisième Reich instaure la gouvernance impitoyable de Heydrich sur la région et l’usine passe sous contrôle de Berlin. La résistance passive s’avère exclue ou mortelle pour les directeurs de l’usine – Bohus Zdrazil - et les hommes politiques tchèques sous contrôle de l’Allemagne. Les prisonniers des camps fournissent une main d’œuvre exténuée et exécutée en cas de rébellion tout au long de la guerre.

Les protagonistes sont brillamment décrits, des cercles politiques aux antichambres du pouvoir en passant par la direction de l’usine, la terreur infligée par les occupants est distillée de manière froide et implacable. De très beaux portraits humains qui permettent par leurs nuances de comprendre la situation inextricable dans laquelle se trouvaient les personnes contraintes à servir le « protecteur ». La musique et les œuvres d’art jouent un grand rôle dans ce roman : Aldor Elkan, l’architecte hongrois appelé pour décupler la capacité de production de Fernak est engagé dans des joutes culturelles avec le sinistre Heydrich et les tableaux « dégénérés » spoliés, Klimt, Corot sont une monnaie d’échange inestimable pour acheter hommes ou services.

Un roman ample, à l’architecture puissante et profonde, qui me donne envie de tout lire de Paul Greveillac.

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Les âmes rouges

Trente-cinq ans au GlavLit ! Trente-cinq années à s'asseoir derrière un bureau du Département pour la littérature et la publication (acronymisé, donc, en GlavLit) de l'Union soviétique et à lire des manuscrits pour y débusquer les passages litigieux, c'est-à-dire susceptibles de porter atteinte à la doctrine marxiste-léniniste et de valoir à leurs auteurs identifiés un séjour en hôpital psychiatrique voire un aller simple pour le Goulag. Quand Vladimir Katouchkov intègre cette institution au milieu des années 1950, il croit dur comme fer à la vertu de son travail mais ses convictions, peu à peu, vont s'émousser sous l'effet de divers facteurs personnels ou collectifs : l'exemple de sa mère, fervente admiratrice de la poétesse Akhmatova, jugée subversive sous Staline ; la lecture répétée de samizdats fournis par sa future épouse ; les "mauvaises habitudes" acquises sous Khrouchtchev, qui libéralisa quelque peu le régime avant le retour de manivelle brejnévien ; la fréquentation assidue d'un projectionniste passant des films confidentiels pas encore censurés...

À travers le parcours de ce fonctionnaire plutôt falot et pas vraiment sympathique (mais aussi, janus furtif, écrivain sous le manteau par jeu, par défi ou pour faire retomber la pression que son métier fait peser sur lui), l'auteur brosse un tableau très documenté de la société russe et en particulier de l'activité culturelle moscovite, littéraire et cinématographique singulièrement, tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, marquée par une alternance de relative liberté et de vie quotidienne cadenassée, qui ne s'est pas interrompue avec la fin de l'ère soviétique.
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Les Fronts clandestins

La première publication du jeune Paul Greveillac est un recueil de nouvelles admirable et bouleversant. L'écriture y est superbe, ciselée. 15 courtes histoires comme éclats d'humanités dans la nuit du second conflit mondial. Mention spécifique pour les nouvelles X et XIV.
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Art Nouveau

Il y a deux ans, le jeune écrivain avait échoué à deux voix près sur la dernière marche du prix Goncourt, attribué à Nicolas Mathieu. Il revient aujourd'hui avec une fresque retraçant la naissance du XXe siècle dans la Mitteleuropa, à travers son architecture et le courant de l'Art nouveau.




Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Art Nouveau

C’est franchement mauvais, donc inutile d’en dire plus ! Fort dommage, car il y avait la matière !
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Art Nouveau

Un roman sur Budapest, le début du vingtième siècle et l'architecture. Paul G. fait preuve d'une belle connaissance de l'histoire de l'architecture et nous régale d'une jolie plume. Une jolie lecture.
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Maîtres et Esclaves

Ce roman sur la Chine de la création de la République populaire aux événements de la place Tiananmen et ses conséquences ne fait que renforcer l'image catastrophique de la confrontation au pouvoir de l'utopie communiste. À travers une dynastie de passionnés de peinture, on suit plus de 40 ans de l'histoire de ce pays. Le Grand bon en avant, la Révolution culturelle, l'ouverture au capitalisme dans tout ce qu'elle a de plus cynique. J'ai particulièrement apprécié l'angle choisi par l'auteur, à travers le destin des trois peintres de cette famille, on comprend bien le caractère destructeur du totalitarisme. On ne peut être que sidéré quand on compare la peinture"révolutionnaire" à la tradition"féodale" du literati, incomparablement plus intéressante, belle et suggestive.

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Maîtres et Esclaves

Découverte de ce livre lors d'un café littéraire près de chez moi.

En entendant la personne le présenter j'étais partagée entre le fait que cela avait l'air bien compliqué et aussi la volonté de découvrir un autre monde (Chine des années 50 à aujourd'hui) qui m'est bien inconnu.



J'avoue être très partagée.

Il y a peu de dialogues, beaucoup de descriptions et de personnages (avec des noms se ressemblant beaucoup) qui arrivent comme ça d'un coup. Le rythme n'est pas toujours fluide et parfois on sent que c'est long. A plusieurs reprises j'ai voulu lâcher l'affaire.

La Chine est pour moi très inconnue. Je pense que des recherches sur ce pan d'histoire m'auraient permis de mieux apprécier la lecture. J'ai tout même constaté que l'histoire de ce pays n'est pas simple avec toutes ces aller-venues entre progression et conservatisme. Et on remarque bien que chacun a tenté de profiter de sa position en fonction du vent pour pouvoir progresser et se placer hautement. L'apogée d'une personne peut également très rapidement se transformer en chute...



Lecture plutôt formatrice malgré un format parfois compliqué à décoder et à lire.
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Maîtres et Esclaves

Une grande fresque historique sur fond de révolution chinoise; un texte grandiose, émouvant et édifiant. Pour les amateurs de pavés! un livre au long cours...
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Maîtres et Esclaves

Là où quelques défauts brident le roman, avec un matériau de cette qualité et un tel travail, Paul Greveillac aurait probablement produit un bien meilleur document historique. Cela dit, j'ai lu ce livre avec plaisir et sans contrainte. Je pense d'ailleurs qu'il est dans l'ensemble plutôt bon. Mais, à mon sens, il est passé à deux doigts d'être particulièrement réussi. Dommage.

L'article complet sur mon blog.
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Maîtres et Esclaves

Le style imprimé par l'auteur des Âmes rouges semble épouser l'histoire de la mentalité chinoise.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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