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Critiques de Paul Greveillac (134)
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Cadence secrète

Comment créer sous un régime totalitaire ? Dans « Cadence secrète », Paul Greveillac évoque les audaces et les accommodements d’un compositeur soviétique.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Art Nouveau

Est-ce que la silhouette d’une ville est semblable à celle d’une femme ? Lui faut-il les mains d’un homme expert pour la rendre plus séduisante et belle, gaie et envoûtante ? Songez-y : que serait Monaco sans la main de François Blanc ou Paris sans Haussmann ? Nous voilà embarqué en 1890, avec un jeune architecte, juif et viennois, qui file à Budapest pour conquérir le monde. Chouette, un nouveau « Père Goriot ». Avec dans la peau de Rastignac, notre jeune héros. Et dans celle de son vieil oncle, serrurier, le vieux Goriot et sa mine déconfite. Mais, ici, on se pavane dans les bureaux d’un architecte qui est un petit génie. Et ça tombe bien parce que l’architecture a le vent en poupe : c’est une période innovante et palpitante, follement créative. Il est amusant de lire ce roman et, en même temps, de pointer sur Internet les monuments décrits. Ainsi on découvre des splendeurs. Le XXème siècle pointe son nez sous de beaux auspices : il est brillant, gai et insouciant. Il doit nous emporter, avec grâce et talent dans un monde fascinant. Alors, que se passe-t-il ? Pourquoi tout vacille? Notre architecte nous répond : dès que le monde se détourne du rêve et de l’art, il sombre. Sans rêve, l’ambition trébuche, elle devient fragile et arrogante. Le monde plonge alors dans l’incertitude et la guerre. Toute beauté s’éteint. Un roman qui frôle notre actualité. A dévorer.
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Maîtres et Esclaves

A la fois roman et documentaire, le roman de Paul Greveillac nous emporte dans une grande fresque de la Chine des années 50 jusqu’aux années 2000 à travers le personnage de Kewei.

Tian Kewei est né en 1950 dans une famille de paysans chinois dans un village du Sichuan, en même temps que la mise en place du communisme. Il devient peintre au service du régime pendant la Révolution culturelle, un rôle où il devra apprendre à anticiper pour survivre.

Avec son livre "Maîtres et esclaves", Paul Greveillac fait un portrait « impressionniste » de cette République populaire de Chine. On sent que l’auteur s’est très documenté ; parfois cela peut-être un peu ardu à lire, il faut aimer l’histoire et les noms chinois ne sont pas faciles à retenir. Mais l’écriture de l’auteur, en nous plongeant dans la campagne chinoise, nous fait ressentir le froid, la faim, l'humidité, ce qui fait la violence de la vie à cette époque, les gens qui vivent dans la peur permanente. On y découvre l'absurdité de la vie des Chinois et, la manipulation de masse. Tout n'est qu'une question de survie, il ne semble pas y avoir de perspective d’avenir. Ou comment la machine à broyer communiste annihile chez Kewei tout envie de se révolter. Seul le personnage de Liu le pinceau, qui vit à la marge, connaît un peu la liberté. A travers ce récit d’envergure, c’est l’absurdité de toute une idéologie, un système totalitaire que dépeint Paul Greveillac et il le fait bien.
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L'étau

Un roman de Paul Greveillac confronte une nouvelle fois un individu à un pouvoir totalitaire.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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Maîtres et Esclaves

Le thème : Kewei naît en 1950 dans une famille assez pauvre d'un petit village chinois. Dès son enfance il dessine tout le temps. le roman décrit sa vie, d'abord au milieu de la Chine rurale, puis à Pékin où il devient un personnage puissant, suppôt de la mise des Arts au service du Parti. Ce roman foisonnant montre la vie de plusieurs personnes au fil du temps dans les soubresauts de la société chinoise : le Grand Bond en Avant, la Révolution Culturelle, Tien An Men. Certains des protagonistes ont des doutes, d'autres non, d'autres encore cherchent à tirer parti de ce que leur offrent les situations dans lesquelles ils sont plongés. le destin de chacun peut basculer à chaque moment, et basculer, ici, ça peut vouloir dire le camp de travail durissime pendant des années, la mise à l'écart et la déchéance sociale, voire la mort. (Un roman de 464 pages)



J'ai apprécié : c'est un roman très riche. Il est étonnant de voir que ce roman écrit par un Français paraît vraisemblable quand on le compare avec Les cygnes sauvages, un roman écrit par une Chinoise, Jung Chang, dont la famille a directement vécu les mêmes événements.



J'ai moins apprécié : aucune déception. La langue est plus factuelle que lyrique ou poétique ou épique, mais "ça fonctionne bien".

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Art Nouveau

J'avoue ne pas comprendre l'enthousiasme suscité par ce livre. L'intrigue est minimaliste, les personnages superficiels, impossible de s'y attacher ou de rentrer dans leur psychologie. Ils semblent posés là pour parler d'un autre sujet. L'Art Nouveau ? Oui si on se satisfait de savoir que Lijos Ligeti travaille avec Otto Wagner et Odon Lechner. Si vous voulez ressentir l'esprit Art Nouveau, il vous faudra faire des lectures complémentaires sur ces deux architectes. Budapest ? Non car la ville semble se résumer au bureau de Lijos.

L'histoire est peut-être un prétexte pour donner libre cours au style d'écriture de l'auteur ? Là encore, grande déception. Tellement de métaphores et de comparaison, parfois tellement tirées par les cheveux qu'on a l'impression qu'elles ont été ajoutées par principe plutôt que parce qu'elles servent la narration, que je me suis même prise à compter le nombre de fois que le mot 'comme' apparait dans le roman. Réponse: beaucoup, beaucoup trop souvent. De plus le style n'est pas cohérent de bout en bout, j'en suis venue à me demander s'il avait été écrit par un seul auteur.
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Art Nouveau

La vie de Lajos Ligeti (rien à voir avec l’orientaliste et philologue hongrois de la même époque), architecte juif originaire de Vienne, sert ici de trame à l’auteur pour évoquer l’avènement puis le règne de l’art nouveau hongrois au début du vingtième siècle. Je dois avouer que l’histoire ne m´a pas spécialement intéressée, et que sans goût spécifique pour l’architecture j’ai globalement eu le sentiment de « passer à côté » de l’ouvrage, au demeurant fort documenté. Les qualités narratives sont évidentes et l’Histoire de l’Autriche—Hongrie, avec la montée des nationalismes et la présence constante de l’antisémitisme n’est pas sans rappeler l’époque actuelle. Du même auteur, j’avais beaucoup plus apprécié en 2018 la formidable fresque « Maîtres et esclaves » mettant en scène un paysan du Sichuan devenant peintre de propagande durant la révolution culturelle chinoise...
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Art Nouveau

Paul Greveillac nous offre un nouveau roman dans la lignée des Ames Rouges et de Maitres et Esclaves. C'est désormais en Mitteleuropa que l'auteur nous invite à vivre les transformations historiques, politiques et artistiques à travers la carrière d'un jeune architecte.



Phrases ciselées, ellipses fréquentes, commentaires ironiques du narrateur, on sent que le style de l'auteur a évolué. On retrouve cependant toujours cette sensibilité pour l'art, une relation pudique avec ses personnages et une capacité à donner vie à l'Histoire.



Très bon roman de cette rentrée littéraire !
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Art Nouveau

Art nouveau m'a touchée au coeur. Étrange destin que celui de Lajos Ligeti, habité par un idéal au point d'en devenir étranger à lui-même et à ses proches. Au point d'en perdre sa légitimité. Lajos Ligeti ou le "magnificent loser". Quant au style, élégant mâtiné de gouaille, il est la signature de Paul Greveillac. A lire absolument.
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Art Nouveau

Dans ce roman ambitieux, l’auteur nous plonge dans la Budapest de la fin du XIXe siècle, une ville en pleine effervescence, une ville en reconstruction. D’où la venue de très nombreux architectes et notamment du jeune viennois Lajos Ligeti dont les déambulations artistiques nous font découvrir des personnalités hautes en couleurs.

Roman très documenté, immersif et très plaisant.
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Maîtres et Esclaves

Tian Kewei est un enfant animé par la peinture tout comme son père au grand regret de sa mère. Nous somme en 1950, en Chine. Celle-ci est sous le contrôle du parti communiste où le puissant Mao Zedong exerce son pouvoir. La collectivisation des terres, le Petit livre rouge, les gardes rouges, la famine, la mort. Le jeune garçon parvient pourtant à survivre, à grandir. Envoyé à Pékin aux Beaux-Arts, loin de sa femme, de son enfant et de sa mère, il met son talent au profit de la propagande. Kewei réussi même à se faire une place dans la vie politique grâce à son parcours exemplaire. On suit alors l’évolution de cet homme berçé par la Révolution qui anime la Chine.



C’est donc à travers cette lecture enrichissante que j’ai découvert ou du moins approfondi l’histoire de la Chine.

Kewei est un personnage intéressant. Né dans le modèle maoïste, il prête ferveur à cette nouvelle Chine malgré les horreurs causées par cette politique. Il semble parfois même les oublier. Son personnage n’est pas particulièrement attachant, mais la fin du roman nous fait revenir sur notre sentiment envers lui.

J’ai globalement aimé ce roman, pas de coups de coeur, mais une très bonne découverte.

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Maîtres et Esclaves

Cette oeuvre m'a été présentée par mon professeur d'histoire lors du cours sur la Chine de Mao...et je ne regrette pas d'avoir suivi son conseil !



Maitres et Esclaves est un livre qui montre une réalité très crue sur cette période d'entrée de la Chine dans le communisme. Le point de vue du personnage principal, Kewei, un paysan du Sichuan voué à la peinture, sort du commun et propose une autre approche de la vie sous le régime. Le cheminement de ce jeune homme montre bien l'instabilité que pouvait avoir votre vie à l'époque - en ce qui concerne Kewei : un jour paysan, le lendemain apprenti peintre à la fameuse Ecole des Beaux Arts.

La description des sentiments des personnages, très épurée, peu gêner au premier abord, mais on se fait vite à la plume de Paul Greveillac. L'histoire est racontée avec une grande fluidité.



Seul petit bémol : La seconde partie, "Opiums", qui a tendance à "stagner" un peu, et où l'on découvre une autre façade de Kewei qui n'attire pas forcément la compassion du lecteur.



Si l'on peut encore lui rajouter un petit avantage, ce livre permet d'en apprendre davantage sur la Chine dirigée par Mao Zedong, autrement qu'en assistant à un cours d'histoire ou grâce à une recherche Internet. A recommander !
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Maîtres et Esclaves

Roman sur la révolution culturelle de Mao, l'occasion d'apprendre sur la chine : riche d'enseignements !
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Maîtres et Esclaves

Un livre de grande qualité, tant sur le fond que sur la forme. Quand la petite histoire rencontre la grande Histoire, c’est forcément enrichissant tout en restant distrayant.

Je reconnais m’être parfois un peu perdue dans les rouages et les personnages de la politique de Mao, ignorante que je suis sur ce sujet, il me faut bien l’avouer. Et quand on est un peu perdu, on a tendance à décrocher un peu...mais globalement une belle lecture qui aurait mérité une récompense en cette période de prix littéraires.

Un petit bémol cependant, je ne suis pas parvenue à m’attacher aux personnages...un petit manque sur le plan émotionnel qui est dommage...
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